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- FaustireNiveau 5
J'ai passé le CAPLP car j'apprécie de travailler sur deux disciplines. Après le choix le plus important est que je voulais un public de lycéen beaucoup de mal avec les plus jeunes.
- DaphnéDemi-dieu
zigmag17 a écrit:Je ne comprends pas le titre...
J'ai mis un moment aussi à comprendre, l'orthographe n'aide pas !
- ProvenceEnchanteur
Le message non plus.zigmag17 a écrit:Je ne comprends pas le titre...
- zigmag17Guide spirituel
[quote="seven_over_four"]Je m'excuse. Est-ce que quelqu'un peut me dire qu'est-ce qui n'est pas compréhensible ?
" Ceux qui ont des matières enseignées en lycée général ": que veux-tu dire par là ?
" Ceux qui ont des matières enseignées en lycée général ": que veux-tu dire par là ?
- JennyMédiateur
Ah, d'accord. Une proposition : "Pour les matières générales, quels avantages au LP ?" ou "Pourquoi choisir le LP quand on enseigne une matière générale ?"
- zigmag17Guide spirituel
Je tente une réponse alors.
A la fin de mes études j'ai postulé pour être M.A. tout en préparant le CAPES. Il se trouve que j'ai obtenu un poste dans un LP, où j'ai adoré enseigner. Cette même année je me suis présentée au CAPES et au PLP dont j'avais découvert l'existence. J'ai été admissible aux deux mais c'est le PLP que j'ai décroché, et j'ai suivi ensuite l'année de stage pour devenir ensuite titulaire. Cela ne m'a pas empêchée de repasser le CAPES puis l'agrégation plus tard mais je n'ai eu ni l'un ni l'autre.
La bivalence n'est pas un choix et ne me satisfait pas car je suis très littéraire et pas historienne, encore moins géographe.
Néanmoins je m'en accommode car les répartitions font que j'ai 90% d'heures de français dans mon edt, certains collègues préférant l'HG on se partage les classes et c'est très bien ainsi.
Les avantages que je trouve à cet enseignement sont ( ou " étaient " car c'est de moins en moins vrai avec les élèves et les horaires indigents d'aujourd'hui) l'approche pédagogique et la recherche constante de méthodes pour arriver à intéresser et à faire progresser des élèves fragiles scolairement et souvent cabossés par ailleurs , avec des relations plus proches de celles qu'un PE peut avoir avec ses élèves que d'un " prof" ( surtout en CAP), et le défi de les faire réfléchir sur des concepts alors qu'au départ précisément ils ont du mal à ne pas penser " concret" ( valable pour les Bac pro). Tout ceci sans que ce soit à marche forcée car ce qui nous guide est que chaque élève trouve son compte dans sa scolarité et que dans chaque classe tout le monde suive . Dans ces matières on peut aussi travailler par mini-projets au sein de ses classes, et souvent on suit nos classes ( 2 ans pour les CAP, 3 pour les bac pro) ce qui permet de bâtir quand tout se passe bien des relations de confiance avec les élèves. La pédagogie et la spontanéité des élèves n'ont rien à voir avec celles que l'on peut connaître en LG.
Par ailleurs le temps passant on s'adapte et on connaît bien son public, ce qui explique que l'on reste .
Cela dit je connais quelqu'un qui vient d'effectuer sa reconversion pour quitter le LP au bout de 20 ans d'exercice et aller enseigner au collège.
Tout est possible, d'autant plus que les conditions de travail se sont sacrément durcies et ce que j'ai dit au-dessus ( confiance, relationnel etc) peut être mis à mal en deux secondes par des élèves qui viennent en découdre et essaient de nous empêcher de travailler.
En tout cas je trouve le métier de plus en plus rude .
A la fin de mes études j'ai postulé pour être M.A. tout en préparant le CAPES. Il se trouve que j'ai obtenu un poste dans un LP, où j'ai adoré enseigner. Cette même année je me suis présentée au CAPES et au PLP dont j'avais découvert l'existence. J'ai été admissible aux deux mais c'est le PLP que j'ai décroché, et j'ai suivi ensuite l'année de stage pour devenir ensuite titulaire. Cela ne m'a pas empêchée de repasser le CAPES puis l'agrégation plus tard mais je n'ai eu ni l'un ni l'autre.
La bivalence n'est pas un choix et ne me satisfait pas car je suis très littéraire et pas historienne, encore moins géographe.
Néanmoins je m'en accommode car les répartitions font que j'ai 90% d'heures de français dans mon edt, certains collègues préférant l'HG on se partage les classes et c'est très bien ainsi.
Les avantages que je trouve à cet enseignement sont ( ou " étaient " car c'est de moins en moins vrai avec les élèves et les horaires indigents d'aujourd'hui) l'approche pédagogique et la recherche constante de méthodes pour arriver à intéresser et à faire progresser des élèves fragiles scolairement et souvent cabossés par ailleurs , avec des relations plus proches de celles qu'un PE peut avoir avec ses élèves que d'un " prof" ( surtout en CAP), et le défi de les faire réfléchir sur des concepts alors qu'au départ précisément ils ont du mal à ne pas penser " concret" ( valable pour les Bac pro). Tout ceci sans que ce soit à marche forcée car ce qui nous guide est que chaque élève trouve son compte dans sa scolarité et que dans chaque classe tout le monde suive . Dans ces matières on peut aussi travailler par mini-projets au sein de ses classes, et souvent on suit nos classes ( 2 ans pour les CAP, 3 pour les bac pro) ce qui permet de bâtir quand tout se passe bien des relations de confiance avec les élèves. La pédagogie et la spontanéité des élèves n'ont rien à voir avec celles que l'on peut connaître en LG.
Par ailleurs le temps passant on s'adapte et on connaît bien son public, ce qui explique que l'on reste .
Cela dit je connais quelqu'un qui vient d'effectuer sa reconversion pour quitter le LP au bout de 20 ans d'exercice et aller enseigner au collège.
Tout est possible, d'autant plus que les conditions de travail se sont sacrément durcies et ce que j'ai dit au-dessus ( confiance, relationnel etc) peut être mis à mal en deux secondes par des élèves qui viennent en découdre et essaient de nous empêcher de travailler.
En tout cas je trouve le métier de plus en plus rude .
- JacqGuide spirituel
Lettres-histoire.
Réponse.
J'ai effectué ma fac d'histoire pour être prof d'histoire-géo (il n'y avait plus d'Educ Civique lorsque j'étais élève et pas encore d'ECJS, EMC etc.) et j'ai passé trois fois le CAPES, en ignorant totalement l'existence d'un concours spécifique pour être professeur en LP. Je pensais que c'était le même concours. Quand on (un ami qui avait obtenu le PLP) m'en a parlé je me suis inscrit en doublon du CAPES. Je me suis gaufré au concours (que je n'avais pas préparé) en faisant une étude historique et non pas littéraire pour l'épreuve de Lettres, à l'écrit. Et l'année suivante j'ai évité les erreurs commises la première année à l'écrit, me suis retrouvé à l'oral et j'ai obtenu le concours.
J'ai débuté en me disant que j'allais repasser le CAPES ou l'agrégation pour être prof d'histoire et de géo seulement, mais le LP m'a plu, totalement !
Finalement, pour rien au monde, je ne souhaite être au collège ou lycée général ou techno.
Les conditions sont souvent difficiles en LP, mais le sont-elles moins au général, notamment au collège ? Mes élèves de LP viennent bien du collège !
Les réformes en LP sont pourries, mais le sont-elles moins au collège et au lycée ?
Les effectifs sont-ils moins chargés au général ? Là j'ai la réponse : c'est non ! Cette année je n'ai que deux heures en "classe entière" sur mes 21h !
Et je n'ai pas envie de coltiner les élèves du général. J'apprécie plus mes "gueules cassées" du LP (ils ne le sont pas tous, et au général il y a aussi des "gueules cassées"). Je me sens proche d'eux et ils le sentent.
J'apprécie aussi le contact avec le milieu professionnel.
Le hasard m'a mené là où je me trouve bien.
Et, même si de formation historique, j'apprécie d'enseigner les lettres. J'aime bien varier un peu, ce que je n'anticipais pas du tout au moment où j'ai passé le concours.
Deux éléments encore.
Je vois que sur ton profil tu as indiqué "anglais". La plupart des PLP de lettres n'enseignent que très rarement (pas du tout pour mes établissements) les lettres. Par contre il faut s'attendre à un niveau très faible. Il faut donc trouver autre chose que le disciplinaire. Si on veut du disciplinaire, il faut aller au général.
Deuxième élément : suis-je représentatif ? NON !
Mon lycée n'est pas représentatif des LP de France. C'est mon 4e lycée et je suis clairement dans un sanctuaire. Lorsque je discute avec les collègues et amis de LP, mon LP est une exception. Il y a des LP où c'est le chaos, mais leurs élèves viennent du général. Donc est-ce mieux en amont, au collège ? J'ai des doutes. Et, paroles d'élèves : "m'ssieur on est plus sage qu'au collège"... (valable pour tous les LP où j'ai enseigné, pas seulement celui où je me trouve).
Réponse.
J'ai effectué ma fac d'histoire pour être prof d'histoire-géo (il n'y avait plus d'Educ Civique lorsque j'étais élève et pas encore d'ECJS, EMC etc.) et j'ai passé trois fois le CAPES, en ignorant totalement l'existence d'un concours spécifique pour être professeur en LP. Je pensais que c'était le même concours. Quand on (un ami qui avait obtenu le PLP) m'en a parlé je me suis inscrit en doublon du CAPES. Je me suis gaufré au concours (que je n'avais pas préparé) en faisant une étude historique et non pas littéraire pour l'épreuve de Lettres, à l'écrit. Et l'année suivante j'ai évité les erreurs commises la première année à l'écrit, me suis retrouvé à l'oral et j'ai obtenu le concours.
J'ai débuté en me disant que j'allais repasser le CAPES ou l'agrégation pour être prof d'histoire et de géo seulement, mais le LP m'a plu, totalement !
Finalement, pour rien au monde, je ne souhaite être au collège ou lycée général ou techno.
Les conditions sont souvent difficiles en LP, mais le sont-elles moins au général, notamment au collège ? Mes élèves de LP viennent bien du collège !
Les réformes en LP sont pourries, mais le sont-elles moins au collège et au lycée ?
Les effectifs sont-ils moins chargés au général ? Là j'ai la réponse : c'est non ! Cette année je n'ai que deux heures en "classe entière" sur mes 21h !
Et je n'ai pas envie de coltiner les élèves du général. J'apprécie plus mes "gueules cassées" du LP (ils ne le sont pas tous, et au général il y a aussi des "gueules cassées"). Je me sens proche d'eux et ils le sentent.
J'apprécie aussi le contact avec le milieu professionnel.
Le hasard m'a mené là où je me trouve bien.
Et, même si de formation historique, j'apprécie d'enseigner les lettres. J'aime bien varier un peu, ce que je n'anticipais pas du tout au moment où j'ai passé le concours.
Deux éléments encore.
Je vois que sur ton profil tu as indiqué "anglais". La plupart des PLP de lettres n'enseignent que très rarement (pas du tout pour mes établissements) les lettres. Par contre il faut s'attendre à un niveau très faible. Il faut donc trouver autre chose que le disciplinaire. Si on veut du disciplinaire, il faut aller au général.
Deuxième élément : suis-je représentatif ? NON !
Mon lycée n'est pas représentatif des LP de France. C'est mon 4e lycée et je suis clairement dans un sanctuaire. Lorsque je discute avec les collègues et amis de LP, mon LP est une exception. Il y a des LP où c'est le chaos, mais leurs élèves viennent du général. Donc est-ce mieux en amont, au collège ? J'ai des doutes. Et, paroles d'élèves : "m'ssieur on est plus sage qu'au collège"... (valable pour tous les LP où j'ai enseigné, pas seulement celui où je me trouve).
- JacqGuide spirituel
Jenny a écrit:Ah, d'accord. Une proposition : "Pour les matières générales, quels avantages au LP ?" ou "Pourquoi choisir le LP quand on enseigne une matière générale ?"
La deuxième proposition était la plus claire. La première, il m'a fallu lire le contenu des échanges avant de comprendre.
- EloahExpert spécialisé
Jacq a écrit:
Le hasard m'a mené là où je me trouve bien.
J'aurais pu écrire cette phrase !
J'ai été prof de Lettres en lycée général (5 ans) puis en collège (4 ans). Je me suis reconvertie en professeur Documentaliste et j'ai d'abord exercé dans 2 collèges (un an chaque) et j'exerce à présent en LP depuis 12 ans avec le sentiment d'avoir trouvé ma place.
Comme les collègues ci-dessus j'aime d'abord et surtout ce public de grands ados aux parcours cahotiques, souvent au comportement difficile mais pour lesquels la moindre avancée est une victoire. Évidemment il y a des programmes à respecter en CAP et en BAC PRO mais l'enseignement dépasse largement ce carcan et c'est affronter cette difficulté là qui m'intéresse. En LP on est obligé d'enseigner autrement, de se remettre constamment en question.
C'est exactement pour cela que je me suis reconvertie : mon idéal était de garder les élèves tels qu'ils sont mais de me libérer des notes et des programmes en lesquels je ne crois pas.
En tant que parent d'enfants qui ont été/ sont en lycée général, je mesure bien la différence et je préfère grandement enseigner en lycée professionnel.
- zigmag17Guide spirituel
Eloah a écrit:Jacq a écrit:
Le hasard m'a mené là où je me trouve bien.
J'aurais pu écrire cette phrase !
J'ai été prof de Lettres en lycée général (5 ans) puis en collège (4 ans). Je me suis reconvertie en professeur Documentaliste et j'ai d'abord exercé dans 2 collèges (un an chaque) et j'exerce à présent en LP depuis 12 ans avec le sentiment d'avoir trouvé ma place.
Comme les collègues ci-dessus j'aime d'abord et surtout ce public de grands ados aux parcours cahotiques, souvent au comportement difficile mais pour lesquels la moindre avancée est une victoire. Évidemment il y a des programmes à respecter en CAP et en BAC PRO mais l'enseignement dépasse largement ce carcan et c'est affronter cette difficulté là qui m'intéresse. En LP on est obligé d'enseigner autrement, de se remettre constamment en question.
C'est exactement pour cela que je me suis reconvertie : mon idéal était de garder les élèves tels qu'ils sont mais de me libérer des notes et des programmes en lesquels je ne crois pas.
En tant que parent d'enfants qui ont été/ sont en lycée général, je mesure bien la différence et je préfère grandement enseigner en lycée professionnel.
C'est tellement flagrant en ce qui me concerne que je fuis les sections dites d' "élite" dans mon LP, car les élèves ont tellement pris le melon qu'ils ne passent plus les portes ( et pourtant ils pourraient relativiser hein, ils ne sont pas à Polytechnique) , portés aux nues par des collègues qui sont dans le même état d'esprit. Ca donne (j'ai testé) des classes infâmes avec des profils tels que l'on peut en connaître en LG : parents critiques, omniprésents, virulents , contestataires, qui demandent à ce que des devoirs soient refaits, qui se prennent pour des rois-consommateurs, et élèves qui cherchent les failles chez leurs profs. Le climat dans ces classes est détestable.
Certes je dois très souvent en découdre tous les jours dans certaines classes pas faciles et la direction ne suit pas quand il y a un problème mais les trois quarts du temps je m'efforce de leur faire comprendre que je travaille pour eux et généralement les rapports sont très frontaux, ça passe ou ça casse mais au moins on sait où l'on va; les parents dans ces cas-là sont soit absents soit vindicatifs car ils ont eux-mêmes très souvent des problèmes avec l'école (souvenirs douloureux de leur propre scolarité) mais cela n'influe pas sur notre manière de faire cours.
Le fait d'enseigner autrement est vraiment le point essentiel pour comprendre pourquoi on reste au LP en dépit de toutes les difficultés de gestion de classe que l'on peut y trouver.
- zigmag17Guide spirituel
seven_over_four a écrit:Merci tout le monde pour vos réponses. C'était intéressant de voir.Jacq a écrit:
Deux éléments encore.
Je vois que sur ton profil tu as indiqué "anglais". La plupart des PLP de lettres n'enseignent que très rarement (pas du tout pour mes établissements) les lettres. Par contre il faut s'attendre à un niveau très faible. Il faut donc trouver autre chose que le disciplinaire. Si on veut du disciplinaire, il faut aller au général.
Deuxième élément : suis-je représentatif ? NON !
Mon lycée n'est pas représentatif des LP de France. C'est mon 4e lycée et je suis clairement dans un sanctuaire. Lorsque je discute avec les collègues et amis de LP, mon LP est une exception. Il y a des LP où c'est le chaos, mais leurs élèves viennent du général. Donc est-ce mieux en amont, au collège ? J'ai des doutes. Et, paroles d'élèves : "m'ssieur on est plus sage qu'au collège"... (valable pour tous les LP où j'ai enseigné, pas seulement celui où je me trouve).
Je suis anglophone et j'aurai jamais le niveau pour enseigner lettres (regarde le dialogue en haut ) et il n'y a pas de CAPLP allemand-anglais ou maths-anglais, du coup je doute que j'aille dans un LP dans l'avenir. Je te remercie pour tes remarque =)
Le problème sera(it) d'obtenir le concours parce qu'ensuite, hormis l'année de stage, sur le terrain tu sera(i)s amené à enseigner l'anglais, pas le français, en tout cas pour l'instant. En plus de 30 ans de carrière je n'ai jamais rencontré de collègue de Lettres-anglais qui ait été amené à enseigner les Lettres. Seuls les collègues de Lettres-allemand sont amenés à le faire lorsqu'ils doivent compléter leur edt.
- JacqGuide spirituel
seven_over_four a écrit:Merci tout le monde pour vos réponses. C'était intéressant de voir.Jacq a écrit:
Deux éléments encore.
Je vois que sur ton profil tu as indiqué "anglais". La plupart des PLP de lettres n'enseignent que très rarement (pas du tout pour mes établissements) les lettres. Par contre il faut s'attendre à un niveau très faible. Il faut donc trouver autre chose que le disciplinaire. Si on veut du disciplinaire, il faut aller au général.
Deuxième élément : suis-je représentatif ? NON !
Mon lycée n'est pas représentatif des LP de France. C'est mon 4e lycée et je suis clairement dans un sanctuaire. Lorsque je discute avec les collègues et amis de LP, mon LP est une exception. Il y a des LP où c'est le chaos, mais leurs élèves viennent du général. Donc est-ce mieux en amont, au collège ? J'ai des doutes. Et, paroles d'élèves : "m'ssieur on est plus sage qu'au collège"... (valable pour tous les LP où j'ai enseigné, pas seulement celui où je me trouve).
Je suis anglophone et j'aurai jamais le niveau pour enseigner lettres (regarde le dialogue en haut ) et il n'y a pas de CAPLP allemand-anglais ou maths-anglais, du coup je doute que j'aille dans un LP dans l'avenir. Je te remercie pour tes remarque =)
C'est un concours. Si tu le réussis, tu l'as réussi !
Même remarque que plus haut : les collègues de langues étrangères (1 dont le français ? ) n'enseignent que très rarement les lettres.
Bon choix à toi.
OUPS/EDIT : un peu en double de Zigmag.
- LimerickNiveau 2
seven_over_four a écrit:Merci tout le monde pour vos réponses. C'était intéressant de voir.Jacq a écrit:
Deux éléments encore.
Je vois que sur ton profil tu as indiqué "anglais". La plupart des PLP de lettres n'enseignent que très rarement (pas du tout pour mes établissements) les lettres. Par contre il faut s'attendre à un niveau très faible. Il faut donc trouver autre chose que le disciplinaire. Si on veut du disciplinaire, il faut aller au général.
Deuxième élément : suis-je représentatif ? NON !
Mon lycée n'est pas représentatif des LP de France. C'est mon 4e lycée et je suis clairement dans un sanctuaire. Lorsque je discute avec les collègues et amis de LP, mon LP est une exception. Il y a des LP où c'est le chaos, mais leurs élèves viennent du général. Donc est-ce mieux en amont, au collège ? J'ai des doutes. Et, paroles d'élèves : "m'ssieur on est plus sage qu'au collège"... (valable pour tous les LP où j'ai enseigné, pas seulement celui où je me trouve).
Je suis anglophone et j'aurai jamais le niveau pour enseigner lettres (regarde le dialogue en haut ) et il n'y a pas de CAPLP allemand-anglais ou maths-anglais, du coup je doute que j'aille dans un LP dans l'avenir. Je te remercie pour tes remarque =)
Je réagis juste à ce message : je crois bien que, l'année dernière ou la précédente, a été créé un CAPLP anglais-langue vivante 2, donc avec une bi-valence possible en anglais-allemand. J'ai vu ça quand je cherchais à m'inscrire pour l'agrégation ! Je pense que c'est notamment pour recruter des gens avec un profil LEA.
Voir ce lien : https://www.devenirenseignant.gouv.fr/les-epreuves-du-caplp-externe-et-du-cafep-caplp-section-anglais-langues-vivantes-670
- A TuinVénérable
Pour rajouter quelques éléments dans le prolongement de ce qu'ont très justement expliqué les collègues, je pense qu'on peut se sentir plus utile en LP auprès d'élèves que l'on va voir évoluer au fil des années tout au long de leur cursus.
Cet aspect est gratifiant car il rappelle à quel point l'adolescence reste un âge charnière et fragile où tout peut encore se jouer.
Cet aspect est gratifiant car il rappelle à quel point l'adolescence reste un âge charnière et fragile où tout peut encore se jouer.
- zigmag17Guide spirituel
Limerick a écrit:seven_over_four a écrit:Merci tout le monde pour vos réponses. C'était intéressant de voir.Jacq a écrit:
Deux éléments encore.
Je vois que sur ton profil tu as indiqué "anglais". La plupart des PLP de lettres n'enseignent que très rarement (pas du tout pour mes établissements) les lettres. Par contre il faut s'attendre à un niveau très faible. Il faut donc trouver autre chose que le disciplinaire. Si on veut du disciplinaire, il faut aller au général.
Deuxième élément : suis-je représentatif ? NON !
Mon lycée n'est pas représentatif des LP de France. C'est mon 4e lycée et je suis clairement dans un sanctuaire. Lorsque je discute avec les collègues et amis de LP, mon LP est une exception. Il y a des LP où c'est le chaos, mais leurs élèves viennent du général. Donc est-ce mieux en amont, au collège ? J'ai des doutes. Et, paroles d'élèves : "m'ssieur on est plus sage qu'au collège"... (valable pour tous les LP où j'ai enseigné, pas seulement celui où je me trouve).
Je suis anglophone et j'aurai jamais le niveau pour enseigner lettres (regarde le dialogue en haut ) et il n'y a pas de CAPLP allemand-anglais ou maths-anglais, du coup je doute que j'aille dans un LP dans l'avenir. Je te remercie pour tes remarque =)
Je réagis juste à ce message : je crois bien que, l'année dernière ou la précédente, a été créé un CAPLP anglais-langue vivante 2, donc avec une bi-valence possible en anglais-allemand. J'ai vu ça quand je cherchais à m'inscrire pour l'agrégation ! Je pense que c'est notamment pour recruter des gens avec un profil LEA.
Voir ce lien : https://www.devenirenseignant.gouv.fr/les-epreuves-du-caplp-externe-et-du-cafep-caplp-section-anglais-langues-vivantes-670
Ah tiens oui, je ne savais pas que ça existait ! Ça pourrait intéresser des collègues, j'ai une collègue trilingue qui ne doit pas être au courant je lui en parlerai.
Merci pour cette information !
- EloahExpert spécialisé
Attention je pense que tout dépend des établissements car dans mon LP plusieurs collègues lettres / anglais enseignent bien les 2 matières. Il n'y a que notre collègue d'espagnol, certifiée, qui n'en enseigne évidemment qu'une.
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