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- EloahExpert spécialisé
Attention je pense que tout dépend des établissements car dans mon LP plusieurs collègues lettres / anglais enseignent bien les 2 matières. Il n'y a que notre collègue d'espagnol, certifiée, qui n'en enseigne évidemment qu'une.
- nonoHabitué du forum
Parcours très proche de celui de Zigmag. Maître auxiliaire pendant 3 ans où j'ai enseigné en collège (que j'ai trouvé très difficile, surtout les 5e/4e), puis en lycée général (avec une seconde de l'enfer) et enfin en LP industriel où je me suis sentie à ma place.
D'où le CAPLP. Je suis certainement l'exception qui confirme la règle, j'ai toujours enseigné les deux valences lettres/anglais.
D'où le CAPLP. Je suis certainement l'exception qui confirme la règle, j'ai toujours enseigné les deux valences lettres/anglais.
_________________
Prof en LP
- scot69Modérateur
Au Royaume Uni, les profs de LV (modern languages!) en enseignent souvent 2 ou 3.
- ProflambdadaHabitué du forum
Un avantage aussi apprécié de beaucoup de collègues du LP : les heures de cours qui sautent lorsque les élèves sont en stage. Pour le public, cela dépend vraiment de l'endroit où tu enseignes. Certains LP semblent quand même difficiles.
Personnellement je suis en collège mais nous avons aussi un lycée prof dans l'établissement. Les collègues de matières générales sont, pour une bonne partie, arrivés là car ils ont passé en parallèle le CAPLP et CAFEP et ont obtenu le CAPLP. Mais ils n'en sont globalement pas mécontents (mais nous avons un public de campagne plutôt sympa).
Personnellement je suis en collège mais nous avons aussi un lycée prof dans l'établissement. Les collègues de matières générales sont, pour une bonne partie, arrivés là car ils ont passé en parallèle le CAPLP et CAFEP et ont obtenu le CAPLP. Mais ils n'en sont globalement pas mécontents (mais nous avons un public de campagne plutôt sympa).
- A TuinVénérable
Proflambdada a écrit:Un avantage aussi apprécié de beaucoup de collègues du LP : les heures de cours qui sautent lorsque les élèves sont en stage. Pour le public, cela dépend vraiment de l'endroit où tu enseignes. Certains LP semblent quand même difficiles.
Personnellement je suis en collège mais nous avons aussi un lycée prof dans l'établissement. Les collègues de matières générales sont, pour une bonne partie, arrivés là car ils ont passé en parallèle le CAPLP et CAFEP et ont obtenu le CAPLP. Mais ils n'en sont globalement pas mécontents (mais nous avons un public de campagne plutôt sympa).
Enfin le suivi des stages et l'aide à la recherche de stage prennent de plus en plus de temps et sont très chronophages. De plus en plus souvent également, les.classes sont coupées et pendant qu'un groupe est en stage l'autre pas, ce qui amène à proposer le contenu de cours tout le long, mais deux fois en décalé.
- zigmag17Guide spirituel
Proflambdada a écrit:Un avantage aussi apprécié de beaucoup de collègues du LP : les heures de cours qui sautent lorsque les élèves sont en stage. Pour le public, cela dépend vraiment de l'endroit où tu enseignes. Certains LP semblent quand même difficiles.
Personnellement je suis en collège mais nous avons aussi un lycée prof dans l'établissement. Les collègues de matières générales sont, pour une bonne partie, arrivés là car ils ont passé en parallèle le CAPLP et CAFEP et ont obtenu le CAPLP. Mais ils n'en sont globalement pas mécontents (mais nous avons un public de campagne plutôt sympa).
Ca dépend en effet beaucoup du LP lui-même. Contrairement à nono, je suis hyper à l'aise en tertiaire alors qu'en indus il y a fort longtemps j'ai fait la dépression du siècle et j'ai failli démissionner.
C'est vrai aussi pour les périodes de stage, mais dans les matières générales nous ne voyons certaines classes que 2h par semaine, c'est suffisant pour souffler un peu mais pas évident quand il faut aller voir les élèves en stage en plus des cours habituels. Honnêtement je pense qu'en collège j'aurais été malheureuse avec des 4e ou des 3e (alors que les plus jeunes, pas de problème) à tenir jusqu'en juillet ( en LP pour ça, le vrai avantage est de se retrouver au mois de juin avec des convocations certes mais moins d'heures de cours, cela dit ça va changer pour les term bac pro cette année, examen en mai puis à nous de faire des cours passerelle pour les BTS ou d'être sur le pont pour les PFMP).
Mais avec des si...
- zigmag17Guide spirituel
A Tuin a écrit:Proflambdada a écrit:Un avantage aussi apprécié de beaucoup de collègues du LP : les heures de cours qui sautent lorsque les élèves sont en stage. Pour le public, cela dépend vraiment de l'endroit où tu enseignes. Certains LP semblent quand même difficiles.
Personnellement je suis en collège mais nous avons aussi un lycée prof dans l'établissement. Les collègues de matières générales sont, pour une bonne partie, arrivés là car ils ont passé en parallèle le CAPLP et CAFEP et ont obtenu le CAPLP. Mais ils n'en sont globalement pas mécontents (mais nous avons un public de campagne plutôt sympa).
Enfin le suivi des stages et l'aide à la recherche de stage prennent de plus en plus de temps et sont très chronophages. De plus en plus souvent également, les.classes sont coupées et pendant qu'un groupe est en stage l'autre pas, ce qui amène à proposer le contenu de cours tout le long, mais deux fois en décalé.
Quelle horreur ces classes divisées, on n'a pas ça chez moi, tant mieux. Et c'est scandaleux en effet parce que parfois les lieux de stage sont loin, on ne peut permuter avec personne, et les déplacements sont obligatoires pour remplir les items, ce qui en plus est chronophage.
- ProflambdadaHabitué du forum
A Tuin a écrit:Proflambdada a écrit:Un avantage aussi apprécié de beaucoup de collègues du LP : les heures de cours qui sautent lorsque les élèves sont en stage. Pour le public, cela dépend vraiment de l'endroit où tu enseignes. Certains LP semblent quand même difficiles.
Personnellement je suis en collège mais nous avons aussi un lycée prof dans l'établissement. Les collègues de matières générales sont, pour une bonne partie, arrivés là car ils ont passé en parallèle le CAPLP et CAFEP et ont obtenu le CAPLP. Mais ils n'en sont globalement pas mécontents (mais nous avons un public de campagne plutôt sympa).
Enfin le suivi des stages et l'aide à la recherche de stage prennent de plus en plus de temps et sont très chronophages. De plus en plus souvent également, les.classes sont coupées et pendant qu'un groupe est en stage l'autre pas, ce qui amène à proposer le contenu de cours tout le long, mais deux fois en décalé.
Sûrement. Mais où j'enseigne, tous les élèves d'un niveau sont en stage, pas de demi-groupe (sauf en prépa métier). Quant au suivi des stagiaires, tout dépend des filières, parfois ce sont uniquement enseignants des matières professionnelles qui suivent les élèves.. Et quand ce n'est pas le cas, mes collègues me disent que les visites de stages sont bien moins lourdes que les cours, ils ne suivent évidemment pas tous leurs élèves. Ils nous disent honnêtement avoir conscience de leur chance (vs collège). Quant à la recherche des stages, chez nous, les profs de matières générales y participent très peu voire pas (sauf les PP).
- A TuinVénérable
Vous avez bien de la chance en effet, ce n'est pas ainsi partout. Savourez ceci !
- ArsannNiveau 1
Salut,
Je ne suis encore qu'au début de ma carrière (néo-tit) en Lettres-Histoire et je n'ai fréquenté que deux établissements (métiers du bâtiments, puis du tertiaire).
Mon profil est différent: pas totalement littéraire ni historien mais plutôt "sciences sociales". Finalement, la bivalence m'a tellement plu que je n'imagine pas faire que de l'histoire ou que du français.
Je trouve les programmes intéressants mais l'effectif horaire notamment en Histoire (1h/sem) me rend perplexe sur l'efficacité de cet enseignement... Ca fait remettre en cause de ses choix pédagogiques mais aussi les limites de notre rôle...
Ceci dit, deux gros points forts pour le LP à mes yeux quand tu enseignes une matière générale:
-le rapport avec les élèves: plus concret, plus direct, on met du sens là où ils en voient très peu et je trouve que ça n'a pas de prix.
-les équipes: peut-être un ressenti personnel, t'es moins "seul", tu t'inscrits dans une équipe péda souvent bien soutenue par les profs de pro. Ca aide à gérer des situations.
PS: les élèves en stage aussi c'est un sacré luxe :p
Je ne suis encore qu'au début de ma carrière (néo-tit) en Lettres-Histoire et je n'ai fréquenté que deux établissements (métiers du bâtiments, puis du tertiaire).
Mon profil est différent: pas totalement littéraire ni historien mais plutôt "sciences sociales". Finalement, la bivalence m'a tellement plu que je n'imagine pas faire que de l'histoire ou que du français.
Je trouve les programmes intéressants mais l'effectif horaire notamment en Histoire (1h/sem) me rend perplexe sur l'efficacité de cet enseignement... Ca fait remettre en cause de ses choix pédagogiques mais aussi les limites de notre rôle...
Ceci dit, deux gros points forts pour le LP à mes yeux quand tu enseignes une matière générale:
-le rapport avec les élèves: plus concret, plus direct, on met du sens là où ils en voient très peu et je trouve que ça n'a pas de prix.
-les équipes: peut-être un ressenti personnel, t'es moins "seul", tu t'inscrits dans une équipe péda souvent bien soutenue par les profs de pro. Ca aide à gérer des situations.
PS: les élèves en stage aussi c'est un sacré luxe :p
- zigmag17Guide spirituel
Arsann a écrit:Salut,
Je ne suis encore qu'au début de ma carrière (néo-tit) en Lettres-Histoire et je n'ai fréquenté que deux établissements (métiers du bâtiments, puis du tertiaire).
Mon profil est différent: pas totalement littéraire ni historien mais plutôt "sciences sociales". Finalement, la bivalence m'a tellement plu que je n'imagine pas faire que de l'histoire ou que du français.
Je trouve les programmes intéressants mais l'effectif horaire notamment en Histoire (1h/sem) me rend perplexe sur l'efficacité de cet enseignement... Ca fait remettre en cause de ses choix pédagogiques mais aussi les limites de notre rôle...
Ceci dit, deux gros points forts pour le LP à mes yeux quand tu enseignes une matière générale:
-le rapport avec les élèves: plus concret, plus direct, on met du sens là où ils en voient très peu et je trouve que ça n'a pas de prix.
-les équipes: peut-être un ressenti personnel, t'es moins "seul", tu t'inscrits dans une équipe péda souvent bien soutenue par les profs de pro. Ca aide à gérer des situations.
PS: les élèves en stage aussi c'est un sacré luxe :p
Pour moi les élèves en stage ce n'est pas un luxe c'est le corollaire nécessaire à ce type d'établissement particulier. On s'aperçoit très vite que si l'on devait tenir une année scolaire pleine de septembre à juillet non-stop avec nos élèves eh bien on ne tiendrait pas. Et c'est heureux qu'ils partent en stage de temps en temps ( mais là aussi, d'une part ça risque de changer, en ce sens le témoignage de A.Tuin est édifiant, d'autre part c'est parfois une charge mentale supplémentaire avec des visites à faire à perpète alors que l'on a les élèves juste 2h par semaine; on peut s'arranger à la marge mais pas toujours).
J'admire profondément les PE et profondément les collègues de 3e ( niveau rude, on le sait puisque l'on accueille en seconde de frais ex-collégiens), par rapport à eux ( charge mentale, conditions de travail ...) je me sens privilégiée la plupart du temps. Mais les méthodes d'enseignement et le public que l'on accueille sont si éloignés des LGT que franchement je ne dirai jamais que mes conditions de travail sont un luxe, même en considérant les PFMP.
Après, tout dépend sans doute du lieu d'exercice. Mais enfin globalement je ne pense pas que les LP soient des hâvres de paix.
- Ajonc35Sage
Je valide tout ce que tu écris zigmag17.zigmag17 a écrit:Arsann a écrit:Salut,
Je ne suis encore qu'au début de ma carrière (néo-tit) en Lettres-Histoire et je n'ai fréquenté que deux établissements (métiers du bâtiments, puis du tertiaire).
Mon profil est différent: pas totalement littéraire ni historien mais plutôt "sciences sociales". Finalement, la bivalence m'a tellement plu que je n'imagine pas faire que de l'histoire ou que du français.
Je trouve les programmes intéressants mais l'effectif horaire notamment en Histoire (1h/sem) me rend perplexe sur l'efficacité de cet enseignement... Ca fait remettre en cause de ses choix pédagogiques mais aussi les limites de notre rôle...
Ceci dit, deux gros points forts pour le LP à mes yeux quand tu enseignes une matière générale:
-le rapport avec les élèves: plus concret, plus direct, on met du sens là où ils en voient très peu et je trouve que ça n'a pas de prix.
-les équipes: peut-être un ressenti personnel, t'es moins "seul", tu t'inscrits dans une équipe péda souvent bien soutenue par les profs de pro. Ca aide à gérer des situations.
PS: les élèves en stage aussi c'est un sacré luxe :p
Pour moi les élèves en stage ce n'est pas un luxe c'est le corollaire nécessaire à ce type d'établissement particulier. On s'aperçoit très vite que si l'on devait tenir une année scolaire pleine de septembre à juillet non-stop avec nos élèves eh bien on ne tiendrait pas. Et c'est heureux qu'ils partent en stage de temps en temps ( mais là aussi, d'une part ça risque de changer, en ce sens le témoignage de A.Tuin est édifiant, d'autre part c'est parfois une charge mentale supplémentaire avec des visites à faire à perpète alors que l'on a les élèves juste 2h par semaine; on peut s'arranger à la marge mais pas toujours).
J'admire profondément les PE et profondément les collègues de 3e ( niveau rude, on le sait puisque l'on accueille en seconde de frais ex-collégiens), par rapport à eux ( charge mentale, conditions de travail ...) je me sens privilégiée la plupart du temps. Mais les méthodes d'enseignement et le public que l'on accueille sont si éloignés des LGT que franchement je ne dirai jamais que mes conditions de travail sont un luxe, même en considérant les PFMP.
Après, tout dépend sans doute du lieu d'exercice. Mais enfin globalement je ne pense pas que les LP soient des hâvres de paix.
Cependant :
- j'ai peu enseigné le français, car d'autres collègues préféraient le français, donc ça m'arrangeait. Mais les boîtes sont tels que le nombre de classes explosent vite.
- dans mon lepa, les 4-3, personne n'en voulait. J'ai toujours eu les 4 et de manière plus irrégulière les 3. Mais je préférais les 4 ( pas de classe à examen donc plus de temps et tant pis pour les programmes)
- les stages permettent de souffler, mais sont aussi chronophages. Recherche de stages, visite, correction du dossier, rencontres avec les élèves. Ces visites de stage à la fin de ma carrière me pesaient beaucoup d'autant plus que les maîtres de stage étaient de moins en moins disposés à nous recevoir et selon leur bon vouloir ( cela dépendait des filieres).
- les enseignants de pro, avec gros volumes horaires, voulaient que nous participions à leurs projets. Oui, OK, mais on va dans X classes, X filières, moi avec 2 heures dans une filière, 4 dans l'autre,.... quand ils n'étaient que dans une seule avec 3 classes.
Oui, j'admire les PE. Je le vois au travers de mes petits- enfants et vraiment je trouve leur travail ingrat. Trop de choses à faire, la liste est vraiment longue. On leur demanderait moins, ils le feraient mieux et les enfants ne s'en porteraient pas plus mal.
- zigmag17Guide spirituel
Ajonc35 a écrit:Je valide tout ce que tu écris zigmag17.zigmag17 a écrit:Arsann a écrit:Salut,
Je ne suis encore qu'au début de ma carrière (néo-tit) en Lettres-Histoire et je n'ai fréquenté que deux établissements (métiers du bâtiments, puis du tertiaire).
Mon profil est différent: pas totalement littéraire ni historien mais plutôt "sciences sociales". Finalement, la bivalence m'a tellement plu que je n'imagine pas faire que de l'histoire ou que du français.
Je trouve les programmes intéressants mais l'effectif horaire notamment en Histoire (1h/sem) me rend perplexe sur l'efficacité de cet enseignement... Ca fait remettre en cause de ses choix pédagogiques mais aussi les limites de notre rôle...
Ceci dit, deux gros points forts pour le LP à mes yeux quand tu enseignes une matière générale:
-le rapport avec les élèves: plus concret, plus direct, on met du sens là où ils en voient très peu et je trouve que ça n'a pas de prix.
-les équipes: peut-être un ressenti personnel, t'es moins "seul", tu t'inscrits dans une équipe péda souvent bien soutenue par les profs de pro. Ca aide à gérer des situations.
PS: les élèves en stage aussi c'est un sacré luxe :p
Pour moi les élèves en stage ce n'est pas un luxe c'est le corollaire nécessaire à ce type d'établissement particulier. On s'aperçoit très vite que si l'on devait tenir une année scolaire pleine de septembre à juillet non-stop avec nos élèves eh bien on ne tiendrait pas. Et c'est heureux qu'ils partent en stage de temps en temps ( mais là aussi, d'une part ça risque de changer, en ce sens le témoignage de A.Tuin est édifiant, d'autre part c'est parfois une charge mentale supplémentaire avec des visites à faire à perpète alors que l'on a les élèves juste 2h par semaine; on peut s'arranger à la marge mais pas toujours).
J'admire profondément les PE et profondément les collègues de 3e ( niveau rude, on le sait puisque l'on accueille en seconde de frais ex-collégiens), par rapport à eux ( charge mentale, conditions de travail ...) je me sens privilégiée la plupart du temps. Mais les méthodes d'enseignement et le public que l'on accueille sont si éloignés des LGT que franchement je ne dirai jamais que mes conditions de travail sont un luxe, même en considérant les PFMP.
Après, tout dépend sans doute du lieu d'exercice. Mais enfin globalement je ne pense pas que les LP soient des hâvres de paix.
Cependant :
- j'ai peu enseigné le français, car d'autres collègues préféraient le français, donc ça m'arrangeait. Mais les boîtes sont tels que le nombre de classes explosent vite.
- dans mon lepa, les 4-3, personne n'en voulait. J'ai toujours eu les 4 et de manière plus irrégulière les 3. Mais je préférais les 4 ( pas de classe à examen donc plus de temps et tant pis pour les programmes)
- les stages permettent de souffler, mais sont aussi chronophages. Recherche de stages, visite, correction du dossier, rencontres avec les élèves. Ces visites de stage à la fin de ma carrière me pesaient beaucoup d'autant plus que les maîtres de stage étaient de moins en moins disposés à nous recevoir et selon leur bon vouloir ( cela dépendait des filieres).
- les enseignants de pro, avec gros volumes horaires, voulaient que nous participions à leurs projets. Oui, OK, mais on va dans X classes, X filières, moi avec 2 heures dans une filière, 4 dans l'autre,.... quand ils n'étaient que dans une seule avec 3 classes.
Oui, j'admire les PE. Je le vois au travers de mes petits- enfants et vraiment je trouve leur travail ingrat. Trop de choses à faire, la liste est vraiment longue. On leur demanderait moins, ils le feraient mieux et les enfants ne s'en porteraient pas plus mal.
Je suis d'accord. J'ai eu des 4e techno il y a longtemps, et des 3e pro aussi dont j'avais adoré être la PP mais c'était un autre temps: je les avais 9h par semaine, j'avais le temps de construire quelque chose avec eux, c'était gratifiant et si les élèves étaient beaucoup plus gérables que ceux d'aujourd'hui, l'on n'avait pas non plus encore fait retomber sur les profs toute la charge administrative ( promesses de stage, conventions de stage, suivi des stages, PAP et tout et tout...).
Aujourd'hui c'est sûr que s'impliquer dans des projets menés par des collègues de pro demande une grande abnégation, étant donné que dans leurs matières ils peuvent se permettre des ajustements entre leurs heures de cours, nous non, qui ne voyons plus chaque classe que dans un volume horaire ridicule. Quant aux stages... L'idée d'être tuteurs d'élèves pour les suivre en stage, abandonnée chez nous, faisait qu'à raison de deux élèves à suivre par classe en enseignement général on se retrouvait à devoir suivre davantage d'élèves ( ex: 2 élèves × 6 classes) que les PP de pro avec deux classes.
Non ce n'est pas une sinécure.
- CasparProphète
scot69 a écrit:Au Royaume Uni, les profs de LV (modern languages!) en enseignent souvent 2 ou 3.
Oui, avec parfois une formation très...minimale. "Tu as fait de l'allemand au collège ? Allez, tu es prof d'allemand." Je caricature à peine.
- JacqGuide spirituel
Franchement, pour moi, la question des périodes de stage n'entre pas en compte. Si j'étais en LP juste pour cela il faudrait que je fasse autre chose.
Entre la recherche et le suivi qui peut se révéler catastrophique (quand cela merdouille à tous les étages, que cela vienne du tuteur/patron ou de l'élève), ce n'est pas toujours une sinécure.
J'apprécie plutôt, quand cela se passe bien, le contact avec le milieu professionnel. Cela permet de connaître l'environnement et le tissu professionnel local (parfois plus éloigné, il m'arrive de franchir les frontières de la région). Ces trois dernières années j'ai eu en charge une classe d'une filière que je n'avais jamais eue auparavant et j'ai découvert des entreprises assez incroyables dans des domaines que je ne soupçonnais pas. Je rempile sur cette filière cette année (PP en plus), pour trois ans, avec satisfaction et je vais en découvrir cette année une nouvelle encore. Je n'aurai pas de visites de stages à effectuer sur cette dernière filière (mes visites sont réparties sur les autres classes/filières) et je le regrette un peu car cela permet de découvrir un autre champ de métiers. Je pense que je passerai voir tout de même, sans court-circuiter les collègues chargés des visites, juste pour voir.
Après, je mesure là encore ma chance.
Dans mon établissement cela se déroule bien entre les prof de pro et de général. Ce n'est pas le cas partout. Cela se déroule aussi bien avec les professionnels, ce n'est pas le cas partout. Dans un établissement proche du mien les collègues de matières générales ne font plus les visites en stage car cela se déroulait très très mal, de plus en plus mal avec les patrons/tuteurs (accueil, mépris à la limite de l'injure, sexisme - filières indus masculines et rejet de tout enseignante - etc.).
Entre la recherche et le suivi qui peut se révéler catastrophique (quand cela merdouille à tous les étages, que cela vienne du tuteur/patron ou de l'élève), ce n'est pas toujours une sinécure.
J'apprécie plutôt, quand cela se passe bien, le contact avec le milieu professionnel. Cela permet de connaître l'environnement et le tissu professionnel local (parfois plus éloigné, il m'arrive de franchir les frontières de la région). Ces trois dernières années j'ai eu en charge une classe d'une filière que je n'avais jamais eue auparavant et j'ai découvert des entreprises assez incroyables dans des domaines que je ne soupçonnais pas. Je rempile sur cette filière cette année (PP en plus), pour trois ans, avec satisfaction et je vais en découvrir cette année une nouvelle encore. Je n'aurai pas de visites de stages à effectuer sur cette dernière filière (mes visites sont réparties sur les autres classes/filières) et je le regrette un peu car cela permet de découvrir un autre champ de métiers. Je pense que je passerai voir tout de même, sans court-circuiter les collègues chargés des visites, juste pour voir.
Après, je mesure là encore ma chance.
Dans mon établissement cela se déroule bien entre les prof de pro et de général. Ce n'est pas le cas partout. Cela se déroule aussi bien avec les professionnels, ce n'est pas le cas partout. Dans un établissement proche du mien les collègues de matières générales ne font plus les visites en stage car cela se déroulait très très mal, de plus en plus mal avec les patrons/tuteurs (accueil, mépris à la limite de l'injure, sexisme - filières indus masculines et rejet de tout enseignante - etc.).
- MalavitaÉrudit
A titre personnel, je suis arrivée, comme beaucoup en LP après avoir raté le CAPES alors que j'ai eu le PLP du premier coup. J'apprécie d'être en lycée car je voulais enseigner à ce niveau (mais parfois, je me dis qu'il faudrait que je retente le CAPES et l'agrégation ou que je demande un détachement). J’apprécie la bivalence et de pouvoir faire des ponts entre les matières, même si cela est moins vrai depuis la fin des programmes de 2009. Ceux que l'on a actuellement sont nuls tant en Histoire-Géographie qu'en Français. Pour être honnête, je fais plus d'Histoire-Géographie, aujourd'hui qu'il y a quelques années car il s'agit de ma formation de base et surtout, les programmes sont plus lourds qu'en Français donc, c'est quasiment moitié-moitié. En revanche, je ne me verrais pas avoir une classe dans une seule des deux matières et mes collègues non plus. On a donc les classes en Français et Histoire-Géographie, ce qui nous permet de limiter le nombre de classes et de niveaux. Cette année, j'ai donc deux secondes et une terminale pour 20 h (en comptant les dédoublements) et c'est d'ailleurs la première fois que j'ai une telle configuration. Habituellement, c'est quatre classes, trois niveaux. Mais je n'ai jamais eu de 3e prépa pro car nous n'en avons pas. En revanche, nous avons des CAP et c'était un public, déjà difficile mais depuis deux ou trois ans, ce sont des cas lourds car on est clairement dans le handicap. Nous sommes censés avoir 8 places ULIS, nous en avons 40 (en plus des élèves venant de SEGPA et autres difficultés sociales et scolaires) surtout en CAP avec ensuite des élèves qui passent en bac pro mais qui n'ont clairement pas le niveau. Je le vois avec un de mes élèves l'an dernier, qui est adorable, mais il n'aura pas son bac. On a reproché à une collègue l'an dernier, PP, d'une classe de CAP, de ne pas assez encourager ses élèves à passer en bac. Collègue, qui a aussi les bacs, donc qui connaît le niveau.
Pour les stages, je trouve cela hyper chronophage avec tous les emmerdes (désolée, pour le langage familier, mais je trouve que c'est le mot qui convient). Tu dois rappeler, sans cesse aux élèves qu'ils ont des stages à réaliser, leur rappeler de chercher, appeler les entreprises, gérer ceux qui n'ont pas de stage la première semaine, gérer ceux qui se sont fait virer, essayer de tempérer avec les entreprises notamment pour ne pas perdre le lieu de stage car les élèves nous les grillent régulièrement, tout en recevant des mails assassins de ton CDE car tel élève n'est pas en stage... Ce truc, c'est l'enfer, surtout si tu es PP, enseignant en matière pro. Je relaie parfois mes collègues sur certaines filières car elles craquent. Je me souviens d'avoir appeler une famille (elles n'y avaient pas pensé) car un élève de terminale n'était pas en stage avec risque de ne pas avoir son bac, dans la demie-journée, c'était réglé. J'ai une collègue, qui a demandé un détachement pour aller en bac technologique et elle est ravie de ne plus avoir les PFMP à gérer. Pour l'instant, je n'ai pas à me plaindre pour les PFMP car, je ne suis plus PP, mes terminales sont en stage (2x4 semaines car on ne respecte pas les 7 semaines mais ce n'est pas grave, les épreuves ne sont que début mai) et je ne ferai aucune visite car le stage est certificatif pour le bac, donc je ne suis pas habilitée.
En revanche, j'apprécie le contact avec les élèves et de pouvoir les suivre sur deux ou trois ans et donc de les voir évoluer et surtout progresser. On sue lorsqu'ils sont en seconde puis en première et surtout en terminale, cela roule (bon mes terminales, cette année, ce n'est pas gagné, la quasi-totalité de la classe vient de CAP et sont pires que mes secondes actuels).
Cependant, on a une pénurie de place dans mon secteur donc on blinde les classes. On était il y a encore deux ans à 24 maximum (sauf une classe à 30), aujourd'hui, elles sont toutes entre 27 et 30 et même 32 pour une car "le lycée s'est laissé débordé". Cela tient aussi à notre nouvelle CDE qui accueille tout le monde : la DSDEN sait qui appeler pour caser un élève... Cependant, cela a des répercussions sur l'ambiance au lycée dans les classes. Nous avons eu plusieurs bagarres graves avec un refus de passer les élèves en conseil de discipline ou de les exclure définitivement (une des victimes part dans une autre région, par exemple). Cela est couplé avec le fait que notre CDE n'est pas à la hauteur (et je suis gentille) et que la vie scolaire ne circule pas dans les couloirs (on m'a dit que l'on n'était pas venu chercher mon appel car la salle était trop loin, à l'étage et il pleuvait...).
Bref, j'apprécie le LP mais de moins en moins, reste à savoir si cela n'est pas plutôt lié à la gestion de mon établissement.
Pour les stages, je trouve cela hyper chronophage avec tous les emmerdes (désolée, pour le langage familier, mais je trouve que c'est le mot qui convient). Tu dois rappeler, sans cesse aux élèves qu'ils ont des stages à réaliser, leur rappeler de chercher, appeler les entreprises, gérer ceux qui n'ont pas de stage la première semaine, gérer ceux qui se sont fait virer, essayer de tempérer avec les entreprises notamment pour ne pas perdre le lieu de stage car les élèves nous les grillent régulièrement, tout en recevant des mails assassins de ton CDE car tel élève n'est pas en stage... Ce truc, c'est l'enfer, surtout si tu es PP, enseignant en matière pro. Je relaie parfois mes collègues sur certaines filières car elles craquent. Je me souviens d'avoir appeler une famille (elles n'y avaient pas pensé) car un élève de terminale n'était pas en stage avec risque de ne pas avoir son bac, dans la demie-journée, c'était réglé. J'ai une collègue, qui a demandé un détachement pour aller en bac technologique et elle est ravie de ne plus avoir les PFMP à gérer. Pour l'instant, je n'ai pas à me plaindre pour les PFMP car, je ne suis plus PP, mes terminales sont en stage (2x4 semaines car on ne respecte pas les 7 semaines mais ce n'est pas grave, les épreuves ne sont que début mai) et je ne ferai aucune visite car le stage est certificatif pour le bac, donc je ne suis pas habilitée.
En revanche, j'apprécie le contact avec les élèves et de pouvoir les suivre sur deux ou trois ans et donc de les voir évoluer et surtout progresser. On sue lorsqu'ils sont en seconde puis en première et surtout en terminale, cela roule (bon mes terminales, cette année, ce n'est pas gagné, la quasi-totalité de la classe vient de CAP et sont pires que mes secondes actuels).
Cependant, on a une pénurie de place dans mon secteur donc on blinde les classes. On était il y a encore deux ans à 24 maximum (sauf une classe à 30), aujourd'hui, elles sont toutes entre 27 et 30 et même 32 pour une car "le lycée s'est laissé débordé". Cela tient aussi à notre nouvelle CDE qui accueille tout le monde : la DSDEN sait qui appeler pour caser un élève... Cependant, cela a des répercussions sur l'ambiance au lycée dans les classes. Nous avons eu plusieurs bagarres graves avec un refus de passer les élèves en conseil de discipline ou de les exclure définitivement (une des victimes part dans une autre région, par exemple). Cela est couplé avec le fait que notre CDE n'est pas à la hauteur (et je suis gentille) et que la vie scolaire ne circule pas dans les couloirs (on m'a dit que l'on n'était pas venu chercher mon appel car la salle était trop loin, à l'étage et il pleuvait...).
Bref, j'apprécie le LP mais de moins en moins, reste à savoir si cela n'est pas plutôt lié à la gestion de mon établissement.
- JacqGuide spirituel
Malavita a écrit: [...]
Bref, j'apprécie le LP mais de moins en moins, reste à savoir si cela n'est pas plutôt lié à la gestion de mon établissement.
Deux appels téléphoniques de collègues d'autres établissements ce weekend qui sont en train, clairement, de craquer.
Les deux sont des "anciens" (comme moi) et visiblement ils n'en peuvent plus.
C'était de appels à l'aide, sans le dire.
Après je me dis que ces élèves viennent du collège, que ce n'est pas mieux à ce niveau, mais qu'en LP il y a tout de même la concentration des difficultés.
Des collègues qui ont obtenu une mutation dans mon établissement disent qu'ils constatent ce à quoi ils avaient renoncé, abdiqué, dans leurs précédents établissements. La question n'est pas celle des enseignants de mon établissement mais bien celle du public accueilli et dans quelles conditions.
- ArsannNiveau 1
Peut-être que je ne rends pas encore compte du suivi des PFMP et des complications possibles. Je découvre encore le métier.
Néanmoins, ça reste agréable d'avoir des heures de "libérés" quand bien même cela tempère les difficultés liées au public accueilli, j'entends.
Aussi, c'est gratifiant personnellement de voir des élèves que l'on suit depuis quelques années devenir plus responsable, plus adulte...
J'ai l'impression qu'il s'agit de faire parfois le "deuil", même si on devrait pas en arriver là on en convient tous, d'exigences disciplinaires pour palier les manquements de l'Educ Nat: manque d'heures dans certaines matières, pas d'AESH, classes surpeuplées avec concentration de troubles, bien souvent sans assez d'heures avec AESH, etc...
Je rejoins les collègues, on se met à bricoler...
Néanmoins, ça reste agréable d'avoir des heures de "libérés" quand bien même cela tempère les difficultés liées au public accueilli, j'entends.
Aussi, c'est gratifiant personnellement de voir des élèves que l'on suit depuis quelques années devenir plus responsable, plus adulte...
J'ai l'impression qu'il s'agit de faire parfois le "deuil", même si on devrait pas en arriver là on en convient tous, d'exigences disciplinaires pour palier les manquements de l'Educ Nat: manque d'heures dans certaines matières, pas d'AESH, classes surpeuplées avec concentration de troubles, bien souvent sans assez d'heures avec AESH, etc...
Je rejoins les collègues, on se met à bricoler...
- farfallaEmpereur
zigmag17 a écrit:seven_over_four a écrit:Merci tout le monde pour vos réponses. C'était intéressant de voir.Jacq a écrit:
Deux éléments encore.
Je vois que sur ton profil tu as indiqué "anglais". La plupart des PLP de lettres n'enseignent que très rarement (pas du tout pour mes établissements) les lettres. Par contre il faut s'attendre à un niveau très faible. Il faut donc trouver autre chose que le disciplinaire. Si on veut du disciplinaire, il faut aller au général.
Deuxième élément : suis-je représentatif ? NON !
Mon lycée n'est pas représentatif des LP de France. C'est mon 4e lycée et je suis clairement dans un sanctuaire. Lorsque je discute avec les collègues et amis de LP, mon LP est une exception. Il y a des LP où c'est le chaos, mais leurs élèves viennent du général. Donc est-ce mieux en amont, au collège ? J'ai des doutes. Et, paroles d'élèves : "m'ssieur on est plus sage qu'au collège"... (valable pour tous les LP où j'ai enseigné, pas seulement celui où je me trouve).
Je suis anglophone et j'aurai jamais le niveau pour enseigner lettres (regarde le dialogue en haut ) et il n'y a pas de CAPLP allemand-anglais ou maths-anglais, du coup je doute que j'aille dans un LP dans l'avenir. Je te remercie pour tes remarque =)
Le problème sera(it) d'obtenir le concours parce qu'ensuite, hormis l'année de stage, sur le terrain tu sera(i)s amené à enseigner l'anglais, pas le français, en tout cas pour l'instant. En plus de 30 ans de carrière je n'ai jamais rencontré de collègue de Lettres-anglais qui ait été amené à enseigner les Lettres. Seuls les collègues de Lettres-allemand sont amenés à le faire lorsqu'ils doivent compléter leur edt.
Non. Je suis lettres espagnol et j’ai toujours enseigné les 2 valences. J’ai fait trois établissements différents, tant en taille qu’en manières dès faire par les directions.
_________________
"Si nada nos salva de la muerte, al menos que el amor nos salve de la vida" Pablo Neruda
"Yo lloré porque no tenía zapatos hasta que vi un niño que no tenía pies." Oswaldo Guayasamin
- zigmag17Guide spirituel
farfalla a écrit:zigmag17 a écrit:seven_over_four a écrit:Merci tout le monde pour vos réponses. C'était intéressant de voir.Jacq a écrit:
Deux éléments encore.
Je vois que sur ton profil tu as indiqué "anglais". La plupart des PLP de lettres n'enseignent que très rarement (pas du tout pour mes établissements) les lettres. Par contre il faut s'attendre à un niveau très faible. Il faut donc trouver autre chose que le disciplinaire. Si on veut du disciplinaire, il faut aller au général.
Deuxième élément : suis-je représentatif ? NON !
Mon lycée n'est pas représentatif des LP de France. C'est mon 4e lycée et je suis clairement dans un sanctuaire. Lorsque je discute avec les collègues et amis de LP, mon LP est une exception. Il y a des LP où c'est le chaos, mais leurs élèves viennent du général. Donc est-ce mieux en amont, au collège ? J'ai des doutes. Et, paroles d'élèves : "m'ssieur on est plus sage qu'au collège"... (valable pour tous les LP où j'ai enseigné, pas seulement celui où je me trouve).
Je suis anglophone et j'aurai jamais le niveau pour enseigner lettres (regarde le dialogue en haut ) et il n'y a pas de CAPLP allemand-anglais ou maths-anglais, du coup je doute que j'aille dans un LP dans l'avenir. Je te remercie pour tes remarque =)
Le problème sera(it) d'obtenir le concours parce qu'ensuite, hormis l'année de stage, sur le terrain tu sera(i)s amené à enseigner l'anglais, pas le français, en tout cas pour l'instant. En plus de 30 ans de carrière je n'ai jamais rencontré de collègue de Lettres-anglais qui ait été amené à enseigner les Lettres. Seuls les collègues de Lettres-allemand sont amenés à le faire lorsqu'ils doivent compléter leur edt.
Non. Je suis lettres espagnol et j’ai toujours enseigné les 2 valences. J’ai fait trois établissements différents, tant en taille qu’en manières dès faire par les directions.
Au temps pour moi. Pour moi tu es une espèce rare voire menacée, je n'en ai jamais rencontré! A quoi cela tient-il? Volumes horaires? Filières? ( chez nous les collègues d'espagnol font le plein en LV2 et n'enseignent jamais les Lettres).
- CasparProphète
seven_over_four a écrit:Caspar a écrit:scot69 a écrit:Au Royaume Uni, les profs de LV (modern languages!) en enseignent souvent 2 ou 3.
Oui, avec parfois une formation très...minimale. "Tu as fait de l'allemand au collège ? Allez, tu es prof d'allemand." Je caricature à peine.
C'est un système si différent que je sais pas si on peut les comparer. Je connais plusieurs prof anglais avec un super niveau en les deux langues et quelques profs qui sont forte en une langue et l'autre moins à l'aise. Je sais que dans mon pays natale il y a des certificat complémentaire pour tous les sujets, j'ai eu le même prof pour EPS et français langue seconde. Une année en seconde j'ai passé 3/4 de la journée avec la même prof qui nous a enseigné histoire, FLE et géo !
Je n'ai pas dit le contraire mais ce n'est pas toujours le cas non plus et je pensais plutôt à la troisième langue qui leur est parfois imposée.
- farfallaEmpereur
zigmag17 a écrit:farfalla a écrit:zigmag17 a écrit:seven_over_four a écrit:Merci tout le monde pour vos réponses. C'était intéressant de voir.
Je suis anglophone et j'aurai jamais le niveau pour enseigner lettres (regarde le dialogue en haut ) et il n'y a pas de CAPLP allemand-anglais ou maths-anglais, du coup je doute que j'aille dans un LP dans l'avenir. Je te remercie pour tes remarque =)
Le problème sera(it) d'obtenir le concours parce qu'ensuite, hormis l'année de stage, sur le terrain tu sera(i)s amené à enseigner l'anglais, pas le français, en tout cas pour l'instant. En plus de 30 ans de carrière je n'ai jamais rencontré de collègue de Lettres-anglais qui ait été amené à enseigner les Lettres. Seuls les collègues de Lettres-allemand sont amenés à le faire lorsqu'ils doivent compléter leur edt.
Non. Je suis lettres espagnol et j’ai toujours enseigné les 2 valences. J’ai fait trois établissements différents, tant en taille qu’en manières dès faire par les directions.
Au temps pour moi. Pour moi tu es une espèce rare voire menacée, je n'en ai jamais rencontré! A quoi cela tient-il? Volumes horaires? Filières? ( chez nous les collègues d'espagnol font le plein en LV2 et n'enseignent jamais les Lettres).
Peut-être un mélange de tout ça ? J’ai toujours enseigné uniquement en tertiaire en LP.
Lorsque j’étais stagiaire, j’ai enseigné les deux matières. C’était une demande des inspecteurs. Petit LP, je couvrais les besoins en LV2 en enseignant juste le français dans une classe.
Ensuite, je suis allée dans une grande cité scolaire. On était deux profs de LV2, ma collègue contractuelle avait ainsi des heures en espagnol. Elle a complété une année ailleurs et l’année d’après elle a également pris des heures de lettres. Je l’ai encouragée à passer le PLP qu’elle a obtenu puis j’ai muté à nouveau pour revenir dans ma première académie. La réforme (réduction du volume horaire) est passée par là. J’ai fait une année sur 2 établissements, en ayant toujours une classe en lettres. Ça me permet d’être PP aussi, car juste avec 1,5h/semaine, ça fait un peu juste sinon.
Puis, dans mon LP actuel, très petit LP, je suis la seule PLP lettres espagnol, donc je complète mes heures de LV2 avec du français en 3PM, ce qui me permet d’être à temps plein sur un seul établissement.
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"Si nada nos salva de la muerte, al menos que el amor nos salve de la vida" Pablo Neruda
"Yo lloré porque no tenía zapatos hasta que vi un niño que no tenía pies." Oswaldo Guayasamin
- zigmag17Guide spirituel
farfalla a écrit:zigmag17 a écrit:farfalla a écrit:zigmag17 a écrit:
Le problème sera(it) d'obtenir le concours parce qu'ensuite, hormis l'année de stage, sur le terrain tu sera(i)s amené à enseigner l'anglais, pas le français, en tout cas pour l'instant. En plus de 30 ans de carrière je n'ai jamais rencontré de collègue de Lettres-anglais qui ait été amené à enseigner les Lettres. Seuls les collègues de Lettres-allemand sont amenés à le faire lorsqu'ils doivent compléter leur edt.
Non. Je suis lettres espagnol et j’ai toujours enseigné les 2 valences. J’ai fait trois établissements différents, tant en taille qu’en manières dès faire par les directions.
Au temps pour moi. Pour moi tu es une espèce rare voire menacée, je n'en ai jamais rencontré! A quoi cela tient-il? Volumes horaires? Filières? ( chez nous les collègues d'espagnol font le plein en LV2 et n'enseignent jamais les Lettres).
Peut-être un mélange de tout ça ? J’ai toujours enseigné uniquement en tertiaire en LP.
Lorsque j’étais stagiaire, j’ai enseigné les deux matières. C’était une demande des inspecteurs. Petit LP, je couvrais les besoins en LV2 en enseignant juste le français dans une classe.
Ensuite, je suis allée dans une grande cité scolaire. On était deux profs de LV2, ma collègue contractuelle avait ainsi des heures en espagnol. Elle a complété une année ailleurs et l’année d’après elle a également pris des heures de lettres. Je l’ai encouragé à passer le PLP qu’elle a obtenu puis j’ai muté à nouveau pour revenir dans ma première académie. La réforme (réduction du volume horaire) est passée par là. J’ai fait une année sur 2 établissements, en ayant toujours une classe en lettres. Ça me permet d’être PP aussi, car juste avec 1,5h/semaine, ça fait un peu juste sinon.
Puis, dans mon LP actuel, très petit LP, je suis la seule PLP lettres espagnol, donc je complète mes heures de LV2 avec du français en 3PM, ce qui me permet d’être à temps plein sur un seul établissement.
Je comprends
- Lowpow29Fidèle du forum
Il se trouve que j'ai assisté à une commission avec présence de la degesco cette semaine et apparemment ce nouveau concours a bien été créé mais ce n'est pas prêt pour la rentrée 2025, du coup inscriptions possibles à la rentrée 2026 (c'est ce qui a été annoncé en tout cas).Limerick a écrit:seven_over_four a écrit:Merci tout le monde pour vos réponses. C'était intéressant de voir.Jacq a écrit:
Deux éléments encore.
Je vois que sur ton profil tu as indiqué "anglais". La plupart des PLP de lettres n'enseignent que très rarement (pas du tout pour mes établissements) les lettres. Par contre il faut s'attendre à un niveau très faible. Il faut donc trouver autre chose que le disciplinaire. Si on veut du disciplinaire, il faut aller au général.
Deuxième élément : suis-je représentatif ? NON !
Mon lycée n'est pas représentatif des LP de France. C'est mon 4e lycée et je suis clairement dans un sanctuaire. Lorsque je discute avec les collègues et amis de LP, mon LP est une exception. Il y a des LP où c'est le chaos, mais leurs élèves viennent du général. Donc est-ce mieux en amont, au collège ? J'ai des doutes. Et, paroles d'élèves : "m'ssieur on est plus sage qu'au collège"... (valable pour tous les LP où j'ai enseigné, pas seulement celui où je me trouve).
Je suis anglophone et j'aurai jamais le niveau pour enseigner lettres (regarde le dialogue en haut ) et il n'y a pas de CAPLP allemand-anglais ou maths-anglais, du coup je doute que j'aille dans un LP dans l'avenir. Je te remercie pour tes remarque =)
Je réagis juste à ce message : je crois bien que, l'année dernière ou la précédente, a été créé un CAPLP anglais-langue vivante 2, donc avec une bi-valence possible en anglais-allemand. J'ai vu ça quand je cherchais à m'inscrire pour l'agrégation ! Je pense que c'est notamment pour recruter des gens avec un profil LEA.
Voir ce lien : https://www.devenirenseignant.gouv.fr/les-epreuves-du-caplp-externe-et-du-cafep-caplp-section-anglais-langues-vivantes-670
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