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- clapNeoprof expérimenté
Enfin, c'est bien gentil les leçons de morale des profs du supérieur mais au lycée ça ne fonctionne pas de la même façon. Il y a une obligation d'assiduité. Point. Personnellement je remarque que ce sont TOUJOURS les mêmes élèves qui sont absents. Et ils sont couverts par les parents: un coup on a mal au ventre, une autre fois le nez qui coule... Ça va 5 minutes.Lurker a écrit:
Pour avoir vécu deux années de Parcoursup en tant que parent, je peux témoigner que :
- La gestion des absences légitimes, comme par exemple être malade un ou quelques jours (du type gastro, coup de froid, migraine, et non hospitalisation, coma ou Covid), est une source de stress majeure. Personnellement, je ne crois pas à l'intérêt de venir en cours ou en DST malade (sans parler du fait que, depuis le Covid, c'est quand même antisocial).
- Avant que des rattrapages soient mis en place, des petits malins pouvaient sécher les contrôles une fois une bonne note acquise (mais cela existait déjà quand j'étais en terminale).
- Une fois que les rattrapages ont été systématisés, certains enseignants ont cru bon de se "venger" sur le sujet de rattrapage, avec parfois de vraies conséquences sur les résultats de Parcoursup (par exemple, un DS de rattrapage faisant baisser sévèrement la moyenne des intéressés et barrant à l'un d'eux l'accès à la prépa). Tous les absents ne sont pas des simulateurs ou des cancres.
En tant qu'enseignant en licence, je ne contrôle pas l’assiduité et je ne pénalise pas les étudiants qui ne viendraient qu'aux contrôles continus (et pas aux autres cours/TD). Pour le meilleur ou pour le pire, il n'y a pas d'obligation d'assiduité. Côté positif, tout est nettement plus relaxe qu'en terminale ou en prépa. Côté négatif, la plupart des étudiants ont besoin d'être raisonnablement assidus pour réussir.
Mais j'ai quand même l'impression que cette liberté d'assiduité est positive pour bon nombre d'étudiants (même si elle est à double tranchant) et qu'à rebours, la discipline, un peu infantilisante, du lycée pèse sur les élèves de terminale (et in fine sur toutes les parties concernées).
L.
- lene75Prophète
clap a écrit:Enfin, c'est bien gentil les leçons de morale des profs du supérieur mais au lycée ça ne fonctionne pas de la même façon. Il y a une obligation d'assiduité. Point. Personnellement je remarque que ce sont TOUJOURS les mêmes élèves qui sont absents. Et ils sont couverts par les parents: un coup on a mal au ventre, une autre fois le nez qui coule... Ça va 5 minutes.Lurker a écrit:
Pour avoir vécu deux années de Parcoursup en tant que parent, je peux témoigner que :
- La gestion des absences légitimes, comme par exemple être malade un ou quelques jours (du type gastro, coup de froid, migraine, et non hospitalisation, coma ou Covid), est une source de stress majeure. Personnellement, je ne crois pas à l'intérêt de venir en cours ou en DST malade (sans parler du fait que, depuis le Covid, c'est quand même antisocial).
- Avant que des rattrapages soient mis en place, des petits malins pouvaient sécher les contrôles une fois une bonne note acquise (mais cela existait déjà quand j'étais en terminale).
- Une fois que les rattrapages ont été systématisés, certains enseignants ont cru bon de se "venger" sur le sujet de rattrapage, avec parfois de vraies conséquences sur les résultats de Parcoursup (par exemple, un DS de rattrapage faisant baisser sévèrement la moyenne des intéressés et barrant à l'un d'eux l'accès à la prépa). Tous les absents ne sont pas des simulateurs ou des cancres.
En tant qu'enseignant en licence, je ne contrôle pas l’assiduité et je ne pénalise pas les étudiants qui ne viendraient qu'aux contrôles continus (et pas aux autres cours/TD). Pour le meilleur ou pour le pire, il n'y a pas d'obligation d'assiduité. Côté positif, tout est nettement plus relaxe qu'en terminale ou en prépa. Côté négatif, la plupart des étudiants ont besoin d'être raisonnablement assidus pour réussir.
Mais j'ai quand même l'impression que cette liberté d'assiduité est positive pour bon nombre d'étudiants (même si elle est à double tranchant) et qu'à rebours, la discipline, un peu infantilisante, du lycée pèse sur les élèves de terminale (et in fine sur toutes les parties concernées).
L.
Et en plus j'ai du mal à voir en quoi ça résout le problème des élèves qui sèchent les DST.
Il n'en reste pas moins qu'il y a un vrai problème pour les élèves qui ont de sérieuses raisons d'être absents... comme toujours : à force de laisser tout faire, ce sont ceux qui jouent le jeu qui en pâtissent. Si on n'était pas obligé d'admettre comme absence dûment justifiée n'importe quel mot griffonné parfois par l'élève lui-même, parfois pour des élèves qui sont là l'heure d'avant et l'heure d'après, on n'en serait pas là.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- ElaïnaDevin
Lurker a écrit:
Pour avoir vécu deux années de Parcoursup en tant que parent, je peux témoigner que :
- La gestion des absences légitimes, comme par exemple être malade un ou quelques jours (du type gastro, coup de froid, migraine, et non hospitalisation, coma ou Covid), est une source de stress majeure. Personnellement, je ne crois pas à l'intérêt de venir en cours ou en DST malade (sans parler du fait que, depuis le Covid, c'est quand même antisocial).
évidemment. D'ailleurs personne ne dit qu'il faut aller en cours avec le COVID hein.
Lurker a écrit:
- Avant que des rattrapages soient mis en place, des petits malins pouvaient sécher les contrôles une fois une bonne note acquise (mais cela existait déjà quand j'étais en terminale).
- Une fois que les rattrapages ont été systématisés, certains enseignants ont cru bon de se "venger" sur le sujet de rattrapage, avec parfois de vraies conséquences sur les résultats de Parcoursup (par exemple, un DS de rattrapage faisant baisser sévèrement la moyenne des intéressés et barrant à l'un d'eux l'accès à la prépa). Tous les absents ne sont pas des simulateurs ou des cancres.
Ne t'inquiète pas : on fait TRES bien la différence entre le petit malin qui croit qu'"on ne l'a pas vu sécher après un premier 14/20, et le malade qui s'excuse et vient demander un rattrapage (le premier passe en fin de trimestre avec un sujet pourri, le second passe dès que possible sur le même sujet que ses camarades, en ce qui me concerne).
Lurker a écrit:
En tant qu'enseignant en licence, je ne contrôle pas l’assiduité et je ne pénalise pas les étudiants qui ne viendraient qu'aux contrôles continus (et pas aux autres cours/TD). Pour le meilleur ou pour le pire, il n'y a pas d'obligation d'assiduité. Côté positif, tout est nettement plus relaxe qu'en terminale ou en prépa. Côté négatif, la plupart des étudiants ont besoin d'être raisonnablement assidus pour réussir.
Mais j'ai quand même l'impression que cette liberté d'assiduité est positive pour bon nombre d'étudiants (même si elle est à double tranchant) et qu'à rebours, la discipline, un peu infantilisante, du lycée pèse sur les élèves de terminale (et in fine sur toutes les parties concernées).
Alors justement tu es en licence donc tu as des élèves majeurs, ce qui change radicalement la donne.
A titre personnel, je ne contrôle pas non plus l'assiduité en classe. Enfin, je fais l'appel, mais je me contrefous des absences en elles-mêmes, objectivement un élève en moins sur 35 ben c'est toujours un petit chouia plus de confort pour les autres. De toute façon je ne me chargerai pas de leur rattrapage donc l'absentéiste se débrouillera. Mais en revanche pour les DST oui je pointe les absents, comme toi pour le contrôle terminal.
Et oui, il y a des élèves qui ne viennent pas dès qu'ils ont vaguement le nez qui coule (et curieusement, leurs parents en maternelle et en primaire n'avaient aucun problème à les envoyer en cours avec le nez qui coule, à croire que le problème c'est pas tellement la maladie...) ou qu'ils ont leurs vapeurs (la fameuse crise d'angoisse systématique avant le moindre DS). Les leçons de morale des profs du sup, ça va bien deux minutes.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- lene75Prophète
Mais en l'occurrence ce sont les profs du supérieur qui considèrent les absences comme un critère de sélection. Tous ces problèmes avec les absences, c'est bien à cause de Parcoursup, sinon les élèves feraient leurs preuves le jour du bac et c'est tout.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- IridianeFidèle du forum
Lurker a écrit:
Pour avoir vécu deux années de Parcoursup en tant que parent, je peux témoigner que :
- La gestion des absences légitimes, comme par exemple être malade un ou quelques jours (du type gastro, coup de froid, migraine, et non hospitalisation, coma ou Covid), est une source de stress majeure. Personnellement, je ne crois pas à l'intérêt de venir en cours ou en DST malade (sans parler du fait que, depuis le Covid, c'est quand même antisocial).
- Avant que des rattrapages soient mis en place, des petits malins pouvaient sécher les contrôles une fois une bonne note acquise (mais cela existait déjà quand j'étais en terminale).
- Une fois que les rattrapages ont été systématisés, certains enseignants ont cru bon de se "venger" sur le sujet de rattrapage, avec parfois de vraies conséquences sur les résultats de Parcoursup (par exemple, un DS de rattrapage faisant baisser sévèrement la moyenne des intéressés et barrant à l'un d'eux l'accès à la prépa). Tous les absents ne sont pas des simulateurs ou des cancres.
En tant qu'enseignant en licence, je ne contrôle pas l’assiduité et je ne pénalise pas les étudiants qui ne viendraient qu'aux contrôles continus (et pas aux autres cours/TD). Pour le meilleur ou pour le pire, il n'y a pas d'obligation d'assiduité. Côté positif, tout est nettement plus relaxe qu'en terminale ou en prépa. Côté négatif, la plupart des étudiants ont besoin d'être raisonnablement assidus pour réussir.
Mais j'ai quand même l'impression que cette liberté d'assiduité est positive pour bon nombre d'étudiants (même si elle est à double tranchant) et qu'à rebours, la discipline, un peu infantilisante, du lycée pèse sur les élèves de terminale (et in fine sur toutes les parties concernées).
L.
Un retour en fanfare…
Aucun rapport entre le sujet du fil et l’enseignement supérieur : next.
- LurkerNiveau 3
lene75 a écrit: Tous ces problèmes avec les absences, c'est bien à cause de Parcoursup, sinon les élèves feraient leurs preuves le jour du bac et c'est tout.
Je suis bien d'accord. Le fonctionnement par examen (avec une session de rattrapage) résout bien des problèmes. En tout cas, cela aide à ne pas réagir de manière trop émotive.
Notez que tout "l'écosystème" pâtit de cet état de choses, pas uniquement les enseignants de terminale.
L.
- DoyenneNiveau 3
« Lorsqu'un candidat, relevant de l'une des catégories mentionnées aux articles 9 et 10 du présent arrêté, est absent pour cause de force majeure dûment constatée à une évaluation ponctuelle, il est convoqué à une évaluation ponctuelle de remplacement dans l'enseignement concerné. Cette évaluation ponctuelle de remplacement peut avoir lieu jusqu'à la fin de la série d'évaluations ponctuelles de terminale.
Ces dispositions ne sont applicables qu’« [aux] candidats qui ne suivent les cours d'aucun établissement, [aux] candidats scolarisés dans les établissements d'enseignement privés hors contrat et [aux] candidats inscrits au Centre national de l'enseignement à distance » (article 9), ainsi qu’« [aux] sportifs de haut niveau, [aux] sportifs espoirs ou [aux] sportifs des collectifs nationaux inscrits sur les listes mentionnées à l'article L. 221-2 du code du sport » (article 10). Droit commun pour le public et le privé sous contrat ordinaires.
- LavidalocaNiveau 3
Les enseignants ne peuvent malheureusement pas faire grand-chose à part alerter, faite repasser les évaluations ou refuser au contraire d'en faire repasser si l'absence n'est pas justifiée... C'est à la direction et au CPE de faire quelque chose , et à la vie scolaire+CPE d'appeler pour avoir des motifs d'absence valables, et suivre/recadrer/sanctionner les élèves selon les cas.
Après, si les parents couvrent (j'ai eu parfois une promo dont les parents justifiaient toujours les absences, ça allait jusqu'à 25% de l'année manquée pour certains !) on ne peut pas faire grand-chose. Même les signalements pour absentéisme sont sans suite si les familles disent justifier les absences. Donc il faut.... Survivre, et faire au mieux.
Après, si les parents couvrent (j'ai eu parfois une promo dont les parents justifiaient toujours les absences, ça allait jusqu'à 25% de l'année manquée pour certains !) on ne peut pas faire grand-chose. Même les signalements pour absentéisme sont sans suite si les familles disent justifier les absences. Donc il faut.... Survivre, et faire au mieux.
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