Demande de mise en disponibilité- suivi de conjoint

Bonjour à tous,

Je suis enseignante titulaire en collège Rep dans l'enseignement depuis 3 ans. Je souhaite demander une disponibilité pour la rentrée prochaine car avec mon conjoint nous avons un projet de voyage depuis quelques années. L'objectif n'est pas de travailler dans l'enseignement mais de mêler tourisme et travail en immersion sur place. Ce voyage durerait 1an et demi donc une dispo de 2 ans serait l'idéal.
Nous avons pour projet de nous pacser dans les prochaines semaines (pour raisons perso, en vue d'une mutation dans les années prochaines mais aussi pour aider à la dispo)
Je souhaiterai en savoir plus sur les conditions du "suivi de conjoint" pour une dispo car je crains que pour convenances personnelles ce soit refusé...
Est-ce que mon conjoint doit fournir un contrat d'embauche du pays en question ? Car nous partirons ensemble l'été prochain et commencerons par du tourisme donc pas de contrat.
Également, dois-je appeler ma DPE avant de faire ma demande ? Je précise que je veux mettre toutes les chances de mon côté car le voyage a déjà été repoussé et nous souhaitons vraiment partir l'an prochain.
Si vous pouviez m'éclairer ça m'aiderait beaucoup ! Merci d'avance

Bonjour, il faut effectivement justifier de l'activité professionnelle du conjoint pour avoir la disponibilité. Par ailleurs celle-ci est accordée pour un an renouvelable, donc il faut envoyer des nouvelles pièces justificatives tous les ans.

La disponibilité pour suivi de conjoint est de droit, il suffit de faire la demande dans les délais impartis. Mais il faut en effet une attestation de l’employeur certifiant que ton conjoint travaille à l’étranger (ou au moins dans une autre région). Il faudra ensuite demander ta réintégration, et passer par la case mutation (inter si tu veux changer d’académie, intra pour retrouver un poste dans tous les cas). Mon mari ayant été muté en France en mai, j’ai dû attendre une année avant de retrouver un poste par le biais des mutations. Donc bien réfléchir à l’après aussi, y compris en termes de cotisations pour la retraite, assurance-santé, etc, car le retour n’est pas forcément simple et on regrette parfois ses choix, même si c’est longtemps après (pas d’être parti, mais d’avoir fait certains choix plutôt que d’autres, par exemple moi j’aurais pris une dispo pour enfants plutôt que pour suivi de conjoint si j’avais pu prévoir la suite).