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- CarbasseNiveau 1
Bonjour à tou(te)s.
Nouveau venu sur ce forum, je me permets de vous partager plusieurs interrogations.
J’enseigne depuis plusieurs années maintenant à la faculté de droit (PU, agrégé d’histoire du droit). J’ai accepté cette année, en complément des mes ORS à l’université, un poste à temps partiel en lycée en histoire-géographie.
Pourquoi ce choix ? Par curiosité d’abord : je suis depuis plusieurs année président du jury du baccalauréat, et cela m’intéressait de me confronter à l’expérience d’enseignement envers un public plus jeune. Et puis, les heures supplémentaires à l’université sont rémunérées de manière identique à celle d’un vacataire, sans prise en compte du statut, de l’ancienneté, du grade ou de l’échelon, je me suis donc dit pourquoi ne pas sauter le pas ?
On m’a confié cette année deux classes de terminales générales en histoire géographie ainsi que 18h par classe d’enseignement civique.
Je me suis bien imprégné des programmes officiels (qui me semblent bien chargés !) et ai un bon aperçu des connaissances méthodologiques qui sont attendues des étudiants en fin d’année (analyse de docs, croquis, compositions, etc…).
J’ai presque terminé ma première séquence d’enseignement (je vais débuter par l’histoire, matière avec laquelle je me sens le plus à l’aise).
J’ai néanmoins quelques interrogations sur ce que l’on peut attendre des étudiants, notamment en début d’année :
1- Concernant le respect des règles de grammaire : lorsque je corrige les copies à l’université, je suis assez intraitable sur le respect des règles élémentaires de grammaire et d’orthographe. Je me suis fixé une règle : plus de cinq fautes de grammaires, j’attribue une note de 2 / 20 et j’arrête de corriger.
Appliquez vous cette règle en terminale ou est elle trop sévère ? Sinon, quelle règle suiviez vous (malus sur la note, absence de conséquences).
2- Concernant le travail à la maison, est-il opportun / raisonnable de demander aux étudiants de préparer un devoir maison par semaine, lequel serait ramassé de manière aléatoire pour six à sept élèves (l’idée étant que chaque étudiant ait trois devoirs maisons notes par trimestre).
Bien entendu, le devoir ferait également l’objet d’une correction en classe, pour tous.
3- Les devoirs surveillés doivent ils être nécessairement faits sur le temps de cours ou est il possible d’exiger des étudiants qu’ils reviennent sur un temps de permanence pour composer.
Compte tenu de la densité du programme, je préférai garder les heures de cours pour l’enseignement.
Combien de DS par trimestre faut-il proposer pour que les élèves soient bien préparés ?
Je suis désolé pour ces questions, qui peuvent peut être vous sembler ingénues, mais vos réponses me rassureraient avant le grand saut de la semaine prochaine.
Merci d’avance pour vos éventuelles réponses.
Bien à vous toutes et tous,
Nb. J’aurai probablement quelques questions en ce qui concerne l enseignement civique, dont j’ai du mal à saisir l’objectif du programme et la finalité pédagogique .
Nouveau venu sur ce forum, je me permets de vous partager plusieurs interrogations.
J’enseigne depuis plusieurs années maintenant à la faculté de droit (PU, agrégé d’histoire du droit). J’ai accepté cette année, en complément des mes ORS à l’université, un poste à temps partiel en lycée en histoire-géographie.
Pourquoi ce choix ? Par curiosité d’abord : je suis depuis plusieurs année président du jury du baccalauréat, et cela m’intéressait de me confronter à l’expérience d’enseignement envers un public plus jeune. Et puis, les heures supplémentaires à l’université sont rémunérées de manière identique à celle d’un vacataire, sans prise en compte du statut, de l’ancienneté, du grade ou de l’échelon, je me suis donc dit pourquoi ne pas sauter le pas ?
On m’a confié cette année deux classes de terminales générales en histoire géographie ainsi que 18h par classe d’enseignement civique.
Je me suis bien imprégné des programmes officiels (qui me semblent bien chargés !) et ai un bon aperçu des connaissances méthodologiques qui sont attendues des étudiants en fin d’année (analyse de docs, croquis, compositions, etc…).
J’ai presque terminé ma première séquence d’enseignement (je vais débuter par l’histoire, matière avec laquelle je me sens le plus à l’aise).
J’ai néanmoins quelques interrogations sur ce que l’on peut attendre des étudiants, notamment en début d’année :
1- Concernant le respect des règles de grammaire : lorsque je corrige les copies à l’université, je suis assez intraitable sur le respect des règles élémentaires de grammaire et d’orthographe. Je me suis fixé une règle : plus de cinq fautes de grammaires, j’attribue une note de 2 / 20 et j’arrête de corriger.
Appliquez vous cette règle en terminale ou est elle trop sévère ? Sinon, quelle règle suiviez vous (malus sur la note, absence de conséquences).
2- Concernant le travail à la maison, est-il opportun / raisonnable de demander aux étudiants de préparer un devoir maison par semaine, lequel serait ramassé de manière aléatoire pour six à sept élèves (l’idée étant que chaque étudiant ait trois devoirs maisons notes par trimestre).
Bien entendu, le devoir ferait également l’objet d’une correction en classe, pour tous.
3- Les devoirs surveillés doivent ils être nécessairement faits sur le temps de cours ou est il possible d’exiger des étudiants qu’ils reviennent sur un temps de permanence pour composer.
Compte tenu de la densité du programme, je préférai garder les heures de cours pour l’enseignement.
Combien de DS par trimestre faut-il proposer pour que les élèves soient bien préparés ?
Je suis désolé pour ces questions, qui peuvent peut être vous sembler ingénues, mais vos réponses me rassureraient avant le grand saut de la semaine prochaine.
Merci d’avance pour vos éventuelles réponses.
Bien à vous toutes et tous,
Nb. J’aurai probablement quelques questions en ce qui concerne l enseignement civique, dont j’ai du mal à saisir l’objectif du programme et la finalité pédagogique .
- ElaïnaDevin
Carbasse a écrit:
1- Concernant le respect des règles de grammaire : lorsque je corrige les copies à l’université, je suis assez intraitable sur le respect des règles élémentaires de grammaire et d’orthographe. Je me suis fixé une règle : plus de cinq fautes de grammaires, j’attribue une note de 2 / 20 et j’arrête de corriger.
Appliquez vous cette règle en terminale ou est elle trop sévère ? Sinon, quelle règle suiviez vous (malus sur la note, absence de conséquences).
2- Concernant le travail à la maison, est-il opportun / raisonnable de demander aux étudiants de préparer un devoir maison par semaine, lequel serait ramassé de manière aléatoire pour six à sept élèves (l’idée étant que chaque étudiant ait trois devoirs maisons notes par trimestre).
Bien entendu, le devoir ferait également l’objet d’une correction en classe, pour tous.
3- Les devoirs surveillés doivent ils être nécessairement faits sur le temps de cours ou est il possible d’exiger des étudiants qu’ils reviennent sur un temps de permanence pour composer.
Compte tenu de la densité du programme, je préférai garder les heures de cours pour l’enseignement.
Combien de DS par trimestre faut-il proposer pour que les élèves soient bien préparés ?
1. Je pense qu'en appliquant ce système l'écrasante majorité de tes élèves ne dépassera pas le 2/20.
Personnellement je passe pour une grammar nazi parce que j'enlève deux points quand j'estime que l'orthographe et la syntaxe sont mauvaises. Dans la pratique une copie bourrée de fautes n'a pas la moyenne (parce que souvent l'orthographe et la syntaxe vont de pair avec les connaissances, faut pas se mentir, la copie super bonne malgré les fautes, ça n'existe pas). Bien se renseigner quand même sur les PAI, histoire de ne pas sanctionner l'orthographe chez un élève pour qui on n'est pas censé la sanctionner (oui je sais ça pose question, mais c'est comme ça, autant ne pas se mettre en porte à faux avec la loi).
2. Aucun intérêt à demander du travail maison qui sera fait l'écrasante majorité du temps par chatgpt mais enfin si tu aimes corriger chatgpt fais-toi plaisir.
Tu as un peu moins de chatgpt en leur demandant de faire des commentaires de documents en prenant des docs pas trop connus, mais bon. Personnellement je demande très peu de DM, je pense que bien apprendre son cours c'est déjà assez chronophage comme ça. Par contre tu peux les interroger aléatoirement à chaque début de cours.
3. Un DST par mois suffit amplement, ça en fait trois par trimestre, si tu ajoutes à ça la note d'interrogation orale susmentionnée, tu as largement de quoi faire une moyenne. Et ça suffit amplement.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- KagaNiveau 4
Bonjour Carbasse,
Je trouve ta démarche très courageuse et louable, et je suis certain que tes élèves en bénéficieront !
Pour te répondre, même si mon expérience en lycée est limitée :
- Même dans un très bon lycée, si j'avais appliqué ta méthode (que je soutiens à titre privé), les 3/4 des élèves auraient été concernés. Comme le tronc commun est au contrôle continu, les parents vont sans doute toquer au portillon en masse. À titre personnel, je pencherais plutôt pour un système de bonus-malus (je n'enlèverais pas plus de 2 points mais c'est mon avis, et tu peux accorder une place qui te convient dans ton barème). Tu peux également bonifier l'absence de faute.
- Concernant les devoirs-maison, même si cela fait gagner un temps précieux en cours et permet en théorie aux élèves de progresser, à titre personnel je n'en donne plus aucun, sauf quelque chose qui est nécessairement très personnel en EMC notamment. Tu risques de te retrouver avec une flopée de travaux faits à l'IA Auto-générative et à t'épuiser avec les élèves et les parents à prouver la "triche", ou à corriger des travaux qui ne sont pas les leurs.
- Concernant les DS , je sais que certains lycées réservent des créneaux de plusieurs heures que l'équipe se répartit sur l'année, mais je ne l'ai jamais connu : j'ai toujours dû prévoir les heures de DS sur mes cours. Tu pourras t'enquérir de la politique de ton établissement en ce début d'année.
Concernant le nombre de DS, je pense que 3 DS par trimestre est un bon chiffre, tu auras du mal à les multiplier. Si tu as trop peu de notes, on pourrait te le reprocher au nom de la "représentativité" des moyennes, d'autant que comme je le disais, les notes de DM peuvent poser souci. Une autre possibilité est de faire plus d'évaluations moins longues (1 exercice texte-carte, 1 analyse de documents, 1 question problématisée), d'autant que tu n'auras pas toujours les 2h consécutives pour faire une épreuve type-bac.
Bon courage pour la préparation, tu sauras sur quel pied danser en voyant le niveau de tes élèves et en discutant avec tes collègues !
Edit : Nos messages se recoupent quasiment parfaitement avec Elaïna, mais d'autres auront peut-être des expériences différentes !
Je trouve ta démarche très courageuse et louable, et je suis certain que tes élèves en bénéficieront !
Pour te répondre, même si mon expérience en lycée est limitée :
- Même dans un très bon lycée, si j'avais appliqué ta méthode (que je soutiens à titre privé), les 3/4 des élèves auraient été concernés. Comme le tronc commun est au contrôle continu, les parents vont sans doute toquer au portillon en masse. À titre personnel, je pencherais plutôt pour un système de bonus-malus (je n'enlèverais pas plus de 2 points mais c'est mon avis, et tu peux accorder une place qui te convient dans ton barème). Tu peux également bonifier l'absence de faute.
- Concernant les devoirs-maison, même si cela fait gagner un temps précieux en cours et permet en théorie aux élèves de progresser, à titre personnel je n'en donne plus aucun, sauf quelque chose qui est nécessairement très personnel en EMC notamment. Tu risques de te retrouver avec une flopée de travaux faits à l'IA Auto-générative et à t'épuiser avec les élèves et les parents à prouver la "triche", ou à corriger des travaux qui ne sont pas les leurs.
- Concernant les DS , je sais que certains lycées réservent des créneaux de plusieurs heures que l'équipe se répartit sur l'année, mais je ne l'ai jamais connu : j'ai toujours dû prévoir les heures de DS sur mes cours. Tu pourras t'enquérir de la politique de ton établissement en ce début d'année.
Concernant le nombre de DS, je pense que 3 DS par trimestre est un bon chiffre, tu auras du mal à les multiplier. Si tu as trop peu de notes, on pourrait te le reprocher au nom de la "représentativité" des moyennes, d'autant que comme je le disais, les notes de DM peuvent poser souci. Une autre possibilité est de faire plus d'évaluations moins longues (1 exercice texte-carte, 1 analyse de documents, 1 question problématisée), d'autant que tu n'auras pas toujours les 2h consécutives pour faire une épreuve type-bac.
Bon courage pour la préparation, tu sauras sur quel pied danser en voyant le niveau de tes élèves et en discutant avec tes collègues !
Edit : Nos messages se recoupent quasiment parfaitement avec Elaïna, mais d'autres auront peut-être des expériences différentes !
- HélipsProphète
Carbasse a écrit:
2- Concernant le travail à la maison, est-il opportun / raisonnable de demander aux étudiants de préparer un devoir maison par semaine, lequel serait ramassé de manière aléatoire pour six à sept élèves (l’idée étant que chaque étudiant ait trois devoirs maisons notes par trimestre).
Bien entendu, le devoir ferait également l’objet d’une correction en classe, pour tous.
Petit calcul : 3 devoirs par élève, par trimestre, il faut que tu ramasses donc 3 fois 35 devoirs. Soit 105 devoirs. Un trimestre, c'est 10 à 11 semaines, donc il faut que tu ramasses plutôt 10 copies. Autre petit calcul à prendre en compte : combien de disciplines doivent travailler les élèves ? à multiplier par la quantité de travail que tu estimes demander, pour voir si ça rentre dans la semaine.
Même calcul : les spécialités et la philosophie, ce sont des épreuves de 3h30 à 4h à la fin de l'année, les autres disciplines sont en contrôle continu, donc avec moins de pression d'entrainement en temps (mais bon, ils vont aller dans le supérieur, ils ont besoin de bonnes bases), ça fait combien d'heures en plus dans leur emploi du temps ? Et bonne chance pour les placer, avec les spécialités, les langues, les options, avoir toute sa classe libre autrement qu'un dimanche matin...Carbasse a écrit:
3- Les devoirs surveillés doivent ils être nécessairement faits sur le temps de cours ou est il possible d’exiger des étudiants qu’ils reviennent sur un temps de permanence pour composer.
Compte tenu de la densité du programme, je préférai garder les heures de cours pour l’enseignement.
Combien de DS par trimestre faut-il proposer pour que les élèves soient bien préparés ?
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Carbasse a écrit:1- Concernant le respect des règles de grammaire : lorsque je corrige les copies à l’université, je suis assez intraitable sur le respect des règles élémentaires de grammaire et d’orthographe. Je me suis fixé une règle : plus de cinq fautes de grammaires, j’attribue une note de 2 / 20 et j’arrête de corriger.
L'avantage de ce système, c'est que tu vas t'arrêter de corriger au bout de 10 lignes dans 90% des cas...
Je suis surpris d'ailleurs que tu puisses pratiquer cela à l'université, parce qu'il m'étonnerait fort que les élèves que nous voyons passer en lycée (même les meilleurs) se transforment par magie en fins grammairiens une fois arrivés dans le supérieur.
- Une passanteEsprit éclairé
J'ajoute qu'il s'agira de lycéens (et non d'étudiants ).
Je ne comprends pas bien les heures que tu vas faire : 2 terminales (3 à 4 heures si dédoublements, donc 6 ou 8 heures) + 18 heures d'EMC ou 1 heure d'EMC sur 18 semaines ? (j'espère que c'est la deuxième option, sinon tu es loin du temps partiel).
Tu feras ton expérience, mais attends toi à des grosses surprises !
Je ne comprends pas bien les heures que tu vas faire : 2 terminales (3 à 4 heures si dédoublements, donc 6 ou 8 heures) + 18 heures d'EMC ou 1 heure d'EMC sur 18 semaines ? (j'espère que c'est la deuxième option, sinon tu es loin du temps partiel).
Tu feras ton expérience, mais attends toi à des grosses surprises !
- CarbasseNiveau 1
Tout d’abord, un grand merci pour vos rapides et précieuses réponses ! Je me rends compte que l’adaptation avec des élèves terminale risque de ne pas être évidente (d’autant que mon service à l’université s’effectue essentiellement en L3, M1 et M2, donc avec des jeunes adultes sans doute un peu plus matures, et qui ont déjà passé la sélection (assez rude en droit) de la première et de la deuxième année).
1/. Merci beaucoup de vos conseils concernant l’orthographe et la grammaire . Je pense que je vais m’aligner sur ce que tu pratiques Eleina et ce que tu pratiques Kaga : le bonus / malus de 2 points me semble une bonne idée (même si je ne manquerai pas de les informer de la pratique dans certains établissements d’enseignement supérieur pour les inciter à être vigilant sur ce point).
Pour répondre à ta question @apercu par hasard, je n’ai pas trop de problème d’orthographe avec mes étudiants, pour plusieurs raisons :
- un tri important est effectué en 1e année (seul 1/3 des étudiants valident leur première année en droit, il y’a donc une importante reeorientation en fin de première année). En seconde année, le taux d’échec est de presque 40%. Les élèves qui passent dans les années supérieures sont donc les meilleurs.
- dans le cadre du programme AGIL (mis en place par je ne sais plus quel ministre), nous avons eu des crédits pour pouvoir mette en place (notamment en faculté de droit) des travaux dirigés d’orthographe et de grammaire, notamment assurés par des professeurs (le plus souvent retraités) du secondaire (lettres classiques ou modernes), avec des résultats plutôt intéressants.
1/. Merci beaucoup de vos conseils concernant l’orthographe et la grammaire . Je pense que je vais m’aligner sur ce que tu pratiques Eleina et ce que tu pratiques Kaga : le bonus / malus de 2 points me semble une bonne idée (même si je ne manquerai pas de les informer de la pratique dans certains établissements d’enseignement supérieur pour les inciter à être vigilant sur ce point).
Pour répondre à ta question @apercu par hasard, je n’ai pas trop de problème d’orthographe avec mes étudiants, pour plusieurs raisons :
- un tri important est effectué en 1e année (seul 1/3 des étudiants valident leur première année en droit, il y’a donc une importante reeorientation en fin de première année). En seconde année, le taux d’échec est de presque 40%. Les élèves qui passent dans les années supérieures sont donc les meilleurs.
- dans le cadre du programme AGIL (mis en place par je ne sais plus quel ministre), nous avons eu des crédits pour pouvoir mette en place (notamment en faculté de droit) des travaux dirigés d’orthographe et de grammaire, notamment assurés par des professeurs (le plus souvent retraités) du secondaire (lettres classiques ou modernes), avec des résultats plutôt intéressants.
- CarbasseNiveau 1
2- J’avais pas forcément pensé à ChatGPT (ou autre outil du même genre) : à l’université, 99,9 % des étudiants rendent leurs devoirs sous forme informatisée. Ils ont l’obligation de déposer leur travaux via une plate-forme Moodle, laquelle contient un outil appelé Compilato (je ne sais pas si vous connaissez) qui repère le plagiat, les similitudes entre étudiants et le recours à l’intelligence artificielle). L’outil fonctionne très bien. Je ne sais pas si vous avez un outil similaire à votre disposition ?
- CarbasseNiveau 1
D’ailleurs, quelle est la pratique des élèves du lycée : peuvent ils utiliser un ordinateur ou est ce interdit ? Si autorisé, comment faites vous la police des élèves qui surfent sur des sites de jeu ou autres (c’est une de nos problématiques à la faculté) ?
- RedWizardNiveau 1
Carbasse a écrit:D’ailleurs, quelle est la pratique des élèves du lycée : peuvent ils utiliser un ordinateur ou est ce interdit ? Si autorisé, comment faites vous la police des élèves qui surfent sur des sites de jeu ou autres (c’est une de nos problématiques à la faculté) ?
Dans mes lycées, on évite les ordinateurs, ce qui évite la problématique des jeux, à moins qu'un élève ait un besoin médical.
En seconde, les élèves ont une vitesse d'écriture sur clavier d'environ 10-20 mots par minute. Quelques uns sont beaucoup plus rapides, mais la majorité tape à deux doigts. Si tu leur proposes l'ordinateur, ils vont absolument vouloir l'utiliser, mais ensuite perdront énormément en efficacité.
Mes collègues d'histoire-géo (et de littérature/philo) parlent beaucoup de l'apprentissage de la prise de note parce que justement, les élèves n'ont pour la plupart jamais eu à prendre des notes au collège.
Aussi, chez nous, réserver des horaires supplémentaires pour les DS est impensable, à part pour un DS de rattrapage sur la base du volontariat (du prof et des élèves). Les examens sont tous faits sur les heures de cours.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Carbasse a écrit:Pour répondre à ta question @apercu par hasard, je n’ai pas trop de problème d’orthographe avec mes étudiants, pour plusieurs raisons :
- un tri important est effectué en 1e année (seul 1/3 des étudiants valident leur première année en droit, il y’a donc une importante reeorientation en fin de première année). En seconde année, le taux d’échec est de presque 40%. Les élèves qui passent dans les années supérieures sont donc les meilleurs.
- dans le cadre du programme AGIL (mis en place par je ne sais plus quel ministre), nous avons eu des crédits pour pouvoir mette en place (notamment en faculté de droit) des travaux dirigés d’orthographe et de grammaire, notamment assurés par des professeurs (le plus souvent retraités) du secondaire (lettres classiques ou modernes), avec des résultats plutôt intéressants.
Avec un tel écrémage, je comprends mieux. Inutile de te redire qu'un public de lycéens - même dans un "bon" lycée - est nécessairement bien plus hétérogène.
Carbasse a écrit:2- J’avais pas forcément pensé à ChatGPT (ou autre outil du même genre) : à l’université, 99,9 % des étudiants rendent leurs devoirs sous forme informatisée. Ils ont l’obligation de déposer leur travaux via une plate-forme Moodle, laquelle contient un outil appelé Compilato (je ne sais pas si vous connaissez) qui repère le plagiat, les similitudes entre étudiants et le recours à l’intelligence artificielle). L’outil fonctionne très bien. Je ne sais pas si vous avez un outil similaire à votre disposition ?
A ma connaissance, nous n'avons pas d'outil de ce genre qui soit mis à disposition par l'éducation nationale. Clairement l'apparition de ChatGPT oblige à des ajustements. Personnellement, je ne donne plus de devoirs écrits à la maison pour éviter que les élèves cèdent à la facilité en faisant rédiger leur travail par l'IA. Pour l'analyse d’œuvre (la plus grosse part des travaux écrits en spécialité arts plastiques avec les contrôles de connaissances), hormis les devoirs surveillés intégralement réalisés en classe, j'ai toutefois trouvé une solution de compromis intéressante (entre devoir maison et devoir surveillé) pour ménager aux élèves la possibilité de procéder à des recherches et de réfléchir en amont: faire rédiger le devoir en classe en temps limité, mais sur la base de prise de notes/recherches manuscrites (impérativement non rédigées) qu'ils doivent apporter et qui constituent leur brouillon, qu'ils me rendent en même temps que le devoir rédigé. Le principal problème lié à l'utilisation de ChatGPT réside à mon sens dans la préparation du grand oral - qui ne devrait toutefois pas te concerner si tu enseignes uniquement en tronc commun.
Carbasse a écrit:D’ailleurs, quelle est la pratique des élèves du lycée : peuvent ils utiliser un ordinateur ou est ce interdit ? Si autorisé, comment faites vous la police des élèves qui surfent sur des sites de jeu ou autres (c’est une de nos problématiques à la faculté) ?
D'ordinaire, comme l'indique @RedWizard l'utilisation de l'ordinateur en cours est réservée à des élèves à besoins particulier. C'est conditionné à l'établissement d'un PAI ou d'un PAP.
- ElaïnaDevin
En Ile de France la région offre un ordinateur aux élèves. Beaucoup d'établissements sont passés au manuel numérique et l'ordinateur est là pour les consulter, théoriquement.
Personnellement avant j'autorisais la prise de note sur ordinateur en première et terminale, mais j'en suis revenue et maintenant sauf PAI j'interdis l'ordinateur pour éviter la glandouille ou alors la technique des terminales chez nous : un seul prend des notes sur un fichier partagé pendant que les autres peuvent bavarder.
Personnellement avant j'autorisais la prise de note sur ordinateur en première et terminale, mais j'en suis revenue et maintenant sauf PAI j'interdis l'ordinateur pour éviter la glandouille ou alors la technique des terminales chez nous : un seul prend des notes sur un fichier partagé pendant que les autres peuvent bavarder.
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- dandelionVénérable
J’ai travaillé dans le secondaire, puis dans le supérieur comme PRAG (avec essentiellement des L3 jusqu’au M2, en école d’ingénieurs), puis retour au secondaire. Attention le public peut être radicalement différent. Suivant le lycée où tu as été affecté, tu es susceptible de faire pas mal de discipline même en terminale. Moi ma lutte c’est d’avoir des élève qui écrivent de façon lisible. Je pleure de joie quand ils font des paragraphes. Suivant où tu es affecté, un grand nombre de tes élèves n’ira pas vers des études exigeantes comme le droit. Attention à la triche à la maison mais également en classe: en histoire, les plans faits par l’IA et discrètement consultés sur un téléphone, c’est une réalité. De même, des élèves mettent les photos de leur cours sur leur montre connectée.
Je te conseille de discuter avec tes collègues et d’essayer d’être raccord avec ce qui se pratique dans l’établissement pour éviter les conflits avec les parents et/ou la direction (la notation, avec Parcoursup, ça peut vite devenir un sujet compliqué). Enfin, renseigne-toi bien sur ce que tu as le droit de faire et de ne pas faire concernant par exemple les exclusions de cours, tes obligations concernant l’appel, car les élèves sont mineurs pour la plupart en terminale, ce qui entraîne des relations très différentes de ce qu’elles sont dans le supérieur.
Je te conseille de discuter avec tes collègues et d’essayer d’être raccord avec ce qui se pratique dans l’établissement pour éviter les conflits avec les parents et/ou la direction (la notation, avec Parcoursup, ça peut vite devenir un sujet compliqué). Enfin, renseigne-toi bien sur ce que tu as le droit de faire et de ne pas faire concernant par exemple les exclusions de cours, tes obligations concernant l’appel, car les élèves sont mineurs pour la plupart en terminale, ce qui entraîne des relations très différentes de ce qu’elles sont dans le supérieur.
- CasparProphète
Carbasse a écrit:D’ailleurs, quelle est la pratique des élèves du lycée : peuvent ils utiliser un ordinateur ou est ce interdit ? Si autorisé, comment faites vous la police des élèves qui surfent sur des sites de jeu ou autres (c’est une de nos problématiques à la faculté) ?
Dans mon lycée c'est interdit, sauf cas particulier.
La triche numérique existe effectivement en classe, même quand on surveille activement, et beaucoup d'élèves et de parents nient l'évidence en cas de remarque ou de sanction à ce propos.
- LurkerNiveau 3
Ayant enseigné à des L2 et à des M1, j'ai personnellement constaté une différence très marquée dans la compréhension des attentes universitaires et la capacité à y répondre. C'est en soi assez rassurant : les étudiants apprennent des choses d'une année à l'autre.
Par ailleurs, ce que je comprends du programme du lycée dans ma discipline me fait penser que mon enseignement de L2 est significativement plus exigeant que celui du lycée, notamment au niveau de l'autonomie, de la prise de notes (mes slides sont disponibles sur le Moodle, mais ne suffisent pas) et de la difficulté des exercices (même si j'ai l'impression d'être très gentil).
Tout cela pour dire, au risque d'enfoncer des portes ouvertes, qu'il faut s'attendre à un gouffre entre un élève de L3 et un élève de terminale, et ce, sur tous les plans.
D'autre part, après avoir lu le fascicule de prérentrée rédigé par des collègues de la faculté des lettres pour les L1, je m'étais fait la réflexion que nous n'avions vraiment pas les mêmes valeurs (ce n'est pas grave, hein ! Ce serait dommage que le monde soit uniforme). Les élèves de lycée n'ont pas encore fait le choix de leurs études supérieures. Ils arrêteront beaucoup de matières après le bac et, à mon humble avis, un des buts de l'enseignement pré-bac est de leur donner un enseignement élémentaire pour leur permettre d'être d'honnetes hommes et d'honnetes femmes. Tout cela pour dire qu'à mon sens, il faut veiller à un niveau d'exigence raisonnable pour éviter de dégoûter inutilement les élèves. Je suis bien content que mes professeurs d'histoire n'aient pas pénalisé mon orthographe pathologique, cela m'aurait probablement dégoûté d'une matière que j'aimais et que j'aime toujours d'ailleurs, même si je ne l'ai pas étudiée dans le supérieur.
Évidemment, toute la question est de savoir ce qui est raisonnablement raisonnable. Je dirais tout de même qu'on peut imaginer être plus exigeant en spécialité qu'en tronc commun, mais ce n'est que mon opinion.
Par ailleurs, en tant que chargé de cours à l'université, on décide de facto de tout : le contenu du cours, le mode d'évaluation, le niveau d'exigence (personnellement, je prends les étudiants de L2 tels qu'ils sont et j'excelle les notes pour avoir une médiane aux alentours de 12, rien d'exceptionnel dans ma discipline, mais à l'évidence ce n'est pas pareil partout). Sauf erreur, ce n'est absolument pas le cas d'un enseignant de lycée, qui est soumis à de nombreux textes, circulaires et autres inspections. Je peux me tromper, mais il me semble que c'est une différence majeure.
Sinon, je ne suis pas du tout sûr que les outils anti-plagiat détectent bien une production ChatGPT. Ce qui est certain, c'est que je ne compte plus noter de travail "à la maison" sans une "soutenance".
L.
- MathadorEmpereur
En théorie, les enseignants du secondaire font quasiment ce qu'ils veulent tant que le contenu du cours est conforme aux programmes nationaux.Lurker a écrit:Par ailleurs, en tant que chargé de cours à l'université, on décide de facto de tout : le contenu du cours, le mode d'évaluation, le niveau d'exigence (personnellement, je prends les étudiants de L2 tels qu'ils sont et j'excelle les notes pour avoir une médiane aux alentours de 12, rien d'exceptionnel dans ma discipline, mais à l'évidence ce n'est pas pareil partout). Sauf erreur, ce n'est absolument pas le cas d'un enseignant de lycée, qui est soumis à de nombreux textes, circulaires et autres inspections. Je peux me tromper, mais il me semble que c'est une différence majeure.
En pratique, et notamment au cycle terminal où rôde le grand méchant Parcoursup, il peut y avoir de fortes pressions de la part de la hiérarchie, de la quasi-hiérarchie (les inspecteurs) et des familles.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- CarbasseNiveau 1
Une passante a écrit:J'ajoute qu'il s'agira de lycéens (et non d'étudiants ).
Je ne comprends pas bien les heures que tu vas faire : 2 terminales (3 à 4 heures si dédoublements, donc 6 ou 8 heures) + 18 heures d'EMC ou 1 heure d'EMC sur 18 semaines ? (j'espère que c'est la deuxième option, sinon tu es loin du temps partiel).
Tu feras ton expérience, mais attends toi à des grosses surprises !
Bonjour Une Passante,
Je me rends compte que je n’ai pas répondu à ton message.
J’ai bien pris un poste à temps partiel (ce qui me permet par ailleurs d’assurer mon service complet à la faculté).
Sur la base de l’emploi du temps qu’on m’a remis, j’ai bien les deux classes de terminales 3h chacune en classe entière. Par ailleurs, je suis affecté sur les mêmes classes en enseignement moral et civique (sur la base de l’emploi du temps, chaque classe est partagée en deux groupes : j’ai un demi groupe chaque semaine).
- CarbasseNiveau 1
Merci à tous pour vos retours d’expérience !
J’ai assisté ce matin à la réunion plénière de prérentrée.Cet après-midi, j’ai pu rencontrer mes collègues qui enseignent également l’histoire géographie. J’ai été bien accueilli et ai pu bénéficier de bons conseils : je vais pouvoir commencer mercredi de manière plus sereine.
J’ai assisté ce matin à la réunion plénière de prérentrée.Cet après-midi, j’ai pu rencontrer mes collègues qui enseignent également l’histoire géographie. J’ai été bien accueilli et ai pu bénéficier de bons conseils : je vais pouvoir commencer mercredi de manière plus sereine.
- CarbasseNiveau 1
Cette première journée m’a tout de même permis de me rendre compte de la chance (relative) que nous avons en enseignement supérieur :
- des obligations de service moins importantes (n’assurant que des cours magistraux, je dois 120 heures d’enseignement à l’année, qui se tient sur une période de temps plus courte) ; le reste du temps est consacré à la recherche ou à l’encadrement de thèses (pour les PU ou HDR) : cela nous laisse du temps pour autre chose (j’ai beaucoup de collègues à la fac qui ont une activité libérale ou de consultant en complément de leur activité) ;
- à ancienneté égale, des rémunérations qui me semblent légèrement plus importantes (sans compter les primes qui peuvent nous être versées) ;
- une relative autonomie dans notre gestion (nous avons la possibilité d’élire notre doyen de manière démocratique, sur la base d’un programme) ;
- pas de hiérarchie pédagogique.
Quand je vois ce qui est demandé à certains collègues (20 h, 21 h ou 22 h d’enseignements par semaine), avec des journées chargées et probablement un public moins « facile » , je me dis que mon activité universitaire est quand même plus confortable !
Je ne manquerai pas de le souligner à certains collègues grincheux à l’occasion
- des obligations de service moins importantes (n’assurant que des cours magistraux, je dois 120 heures d’enseignement à l’année, qui se tient sur une période de temps plus courte) ; le reste du temps est consacré à la recherche ou à l’encadrement de thèses (pour les PU ou HDR) : cela nous laisse du temps pour autre chose (j’ai beaucoup de collègues à la fac qui ont une activité libérale ou de consultant en complément de leur activité) ;
- à ancienneté égale, des rémunérations qui me semblent légèrement plus importantes (sans compter les primes qui peuvent nous être versées) ;
- une relative autonomie dans notre gestion (nous avons la possibilité d’élire notre doyen de manière démocratique, sur la base d’un programme) ;
- pas de hiérarchie pédagogique.
Quand je vois ce qui est demandé à certains collègues (20 h, 21 h ou 22 h d’enseignements par semaine), avec des journées chargées et probablement un public moins « facile » , je me dis que mon activité universitaire est quand même plus confortable !
Je ne manquerai pas de le souligner à certains collègues grincheux à l’occasion
- RuthvenGuide spirituel
Carbasse a écrit:Cette première journée m’a tout de même permis de me rendre compte de la chance (relative) que nous avons en enseignement supérieur :
- des obligations de service moins importantes (n’assurant que des cours magistraux, je dois 120 heures d’enseignement à l’année, qui se tient sur une période de temps plus courte) ; le reste du temps est consacré à la recherche ou à l’encadrement de thèses (pour les PU ou HDR) : cela nous laisse du temps pour autre chose (j’ai beaucoup de collègues à la fac qui ont une activité libérale ou de consultant en complément de leur activité) ;
La belle vie des juristes dans l'enseignement supérieur ...
- CarbasseNiveau 1
Bonjour à tous,
Je me permets de relancer le sujet.
Je viens d'achever ma deuxième semaine de cours. Cela se passe plutôt bien : je trouve les élèves plutôt intéressés, sympa (pour le moment, je n'ai pas eu trop à faire de discipline), et j'ai été bien accueilli par mes collègues, qui m'ont donné de bons conseils.
Je suis en revanche confronté à deux interrogations :
- Sur la rémunération de mon activité : le rectorat m'indique qu'il semblerait que je ne peux pas être rémunéré comme contractuel, dès lors que je suis déjà fonctionnaire titulaire, rattaché au ministère de l'enseignement supérieur (cette règle est applicable même si en théorie, je peux statutairement avoir un cumul d'activité, pour lequel j'ai obtenu une autorisation de la part de mon doyen et du président de l'université);
Pour la rémunération, le rectorat réfléchi à deux alternatives : soit en me rémunérant en tant que "HSE ou HSA", soit en me rémunérant en heure supplémentaire en ma qualité d'enseignant chercheur.
L'heure supplémentaire d'enseignement des enseignants chercheurs est rémunérée 43,50 € brut / heure. Connaissez-vous le montant de la rémunération des HSE / HSA (et quelle est la différence entre les deux) ?
- Par ailleurs, je suis convoqué dans quinze jours pour un entretien avec l'inspecteur pédagogique. Est-ce que vous pourriez m'aider et me conseiller sur la préparation de l'entretien ? Je vous envoie que je me sens plutôt à l'aide pour parler avec lui du programme d'histoire, et répondre à ses interrogations, autant je suis simplement en pleine préparation de mes cours de géographie (j'ai pris connaissance du programme et de ses objectifs, mais ai peur d'être un peu sec sur le contrôle des connaissances théoriques).
Merci par avance pour votre retour.
Bonne soirée
Je me permets de relancer le sujet.
Je viens d'achever ma deuxième semaine de cours. Cela se passe plutôt bien : je trouve les élèves plutôt intéressés, sympa (pour le moment, je n'ai pas eu trop à faire de discipline), et j'ai été bien accueilli par mes collègues, qui m'ont donné de bons conseils.
Je suis en revanche confronté à deux interrogations :
- Sur la rémunération de mon activité : le rectorat m'indique qu'il semblerait que je ne peux pas être rémunéré comme contractuel, dès lors que je suis déjà fonctionnaire titulaire, rattaché au ministère de l'enseignement supérieur (cette règle est applicable même si en théorie, je peux statutairement avoir un cumul d'activité, pour lequel j'ai obtenu une autorisation de la part de mon doyen et du président de l'université);
Pour la rémunération, le rectorat réfléchi à deux alternatives : soit en me rémunérant en tant que "HSE ou HSA", soit en me rémunérant en heure supplémentaire en ma qualité d'enseignant chercheur.
L'heure supplémentaire d'enseignement des enseignants chercheurs est rémunérée 43,50 € brut / heure. Connaissez-vous le montant de la rémunération des HSE / HSA (et quelle est la différence entre les deux) ?
- Par ailleurs, je suis convoqué dans quinze jours pour un entretien avec l'inspecteur pédagogique. Est-ce que vous pourriez m'aider et me conseiller sur la préparation de l'entretien ? Je vous envoie que je me sens plutôt à l'aide pour parler avec lui du programme d'histoire, et répondre à ses interrogations, autant je suis simplement en pleine préparation de mes cours de géographie (j'ai pris connaissance du programme et de ses objectifs, mais ai peur d'être un peu sec sur le contrôle des connaissances théoriques).
Merci par avance pour votre retour.
Bonne soirée
- MathadorEmpereur
Les HSE et HSA sont régies par le décret 50-1253, et je ne pense pas que l'art. 1 te permette d'en percevoir (l'art. 3 prévoit une exception spécifique pour les colles en CPGE). Leur montant dépend du grade détenu par l'agent et même du poste. HSA = service supplémentaire annuel, HSE = service supplémentaire irrégulier (payé à l'unité).
Un tableau des montants qui me semble à jour: https://snalc-normandie.fr/heures-supplementaires-au-01-janvier-2024/ .
Un tableau des montants qui me semble à jour: https://snalc-normandie.fr/heures-supplementaires-au-01-janvier-2024/ .
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- dandelionVénérable
Les HSA sont des heures supplémentaires à l’année (un agrégé qui a un service de maximum quinze heures fait une HSA s’il travaille seize heures par exemple). Les HSE sont des heures ponctuelles (surveillances diverses, préparation de voyages, etc). En théorie tu es un vacataire, non? Ou un intervenant extérieur? C’est bizarre que le rectorat ait accepté de t’employer sans prévoir le cadre légal.
- JennyMédiateur
Parfois, on peut toucher des HSE pour un cours à l'année. L'inconvénient, c'est qu'on est alors payé au cours effectué (rien pendant les vacances ni en cas d'arrêt maladie, de jour férié...).
- MathadorEmpereur
Le plus adapté ne serait-il pas que tu sois recruté comme enseignant associé du secondaire selon le décret n°2007-322 ?
Le service rectoral auquel tu as eu affaire ne connaît peut-être simplement pas ce décret, je pense qu'il est rarement appliqué.
PS: apparemment on en a recruté 29 en 2014-2015 (lien: https://www.senat.fr/questions/base/2015/qSEQ150114561.html ).
Le service rectoral auquel tu as eu affaire ne connaît peut-être simplement pas ce décret, je pense qu'il est rarement appliqué.
PS: apparemment on en a recruté 29 en 2014-2015 (lien: https://www.senat.fr/questions/base/2015/qSEQ150114561.html ).
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
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