levée de l'anonymat des correcteurs de l'EAF....

C'est tout à fait possible. Je n'ai aucune connaissance du dossier, je me contentais d'émettre une hypothèse.

Vieux_Mongol a écrit:

beaverforever a écrit:Le plus effrayant dans cette histoire, c'est qu'elle est crédible...

C'est dire le niveau de malveillance de l'institution envers les enseignants.

Raisonnement un peu particulier me semble-t-il

1- L'institution a montré mainte fois sa malveillance et son mépris auprès des enseignants (Faut-il rappeler les cas les plus tragiques ?) ;
2- Une information suggère la volonté de l'institution de jeter les correcteurs du baccalauréat en pâture aux parents d'élèves mécontents;
3- Cette information (vraie ou fausse) paraît crédible : personne ne vient dire "non, c'est une exagération, je n'y crois pas, ce n'est pas possible".
4- Conclusion : cela confirme le niveau de malveillance (perçue, au moins) de l'institution.

belote a écrit:J'étais dans une de ces fameuses réunions d'information de Lyon. Dans mon groupe, on ne nous a pas parlé du tout d'une éventuelle levée de l'anonymat.

Il faut dire que dans notre réunion, la question a été posée plusieurs fois et que l'organisatrice (je ne sais plus si c'était une inspectrice) a fini par réagir quand des messages ont fait monter le pression en demandant pourquoi cette question était évacuée: je pense que sans insistance de notre part, on n'en aurait pas parlé.

EDIT- Désolée, je crois que j'ai mal lu ton message: je pensais aux réunions d'aujourd'hui, pas à celles d'information où aurait été diffusée cette info. Du coup, ma réponse est hors-sujet.

Dans l'académie d'Aix-Marseille, il n'en a pas été du tout question.

Anonymat ? Dans le DROM où j'ai exercé quarante ans, les parents faisaient la queue devant les salles d'interrogation.

Delia a écrit:Anonymat ? Dans le DROM où j'ai exercé quarante ans, les parents faisaient la queue devant les salles d'interrogation.

Jamais vu un parent dans les centres d'examen Et de toute façon, on parle des copies et épreuves écrites ici.

beaverforever a écrit:

Vieux_Mongol a écrit:

beaverforever a écrit:Le plus effrayant dans cette histoire, c'est qu'elle est crédible...

C'est dire le niveau de malveillance de l'institution envers les enseignants.

Raisonnement un peu particulier me semble-t-il

1- L'institution a montré mainte fois sa malveillance et son mépris auprès des enseignants (Faut-il rappeler les cas les plus tragiques ?) ;
2- Une information suggère la volonté de l'institution de jeter les correcteurs du baccalauréat en pâture aux parents d'élèves mécontents;
3- Cette information (vraie ou fausse) paraît crédible : personne ne vient dire "non, c'est une exagération, je n'y crois pas, ce n'est pas possible".
4- Conclusion : cela confirme le niveau de malveillance (perçue, au moins) de l'institution.

Ah mais malveillance perçue ça change tout.

Condorcet a écrit:Plusieurs questions viennent à l'esprit : s'agit-il d'une consigne nationale ou académique ? L'Etat n'est-il pas responsable de la collation des grades ? Le jury n'est-il pas souverain ? Qui peut accepter d'assurer des taches de correction face à des menaces à peine voilées ?

La première question qui m'est venue l'esprit est "cette information est-elle avérée" ? Et tant qu'il n'y aura pas de réponse, je conseillerais d'être prudent dans l'indignation.

En tout cas, sauf erreur de ma part, aucune trace d'une telle information donnée aux correcteurs ni d'un tel courrier signé Rindala Younès sur la page Facebook du SNES-FSU Lyon.

https://www.facebook.com/SNESFSULyon/?locale=fr_FR

Si la personne qui a initié ce fil et posté le document pouvait nous éclairer.

C'est ChatGPT :-)

Et pour les bordereaux d'oral, ce n'est pas avéré non plus ?

Rien non plus, me semble-t-il, directement sur le site du SNES Lyon.

https://lyon.snes.edu/

illizia a écrit:

Delia a écrit:Anonymat ? Dans le DROM où j'ai exercé quarante ans, les parents faisaient la queue devant les salles d'interrogation.

Jamais vu un parent dans les centres d'examen Et de toute façon, on parle des copies et épreuves écrites ici.

Une année, an tan lontan, sur plainte de parents, l'IPR de Lettres a dû revoir un paquet de copies. Elle n'a pas déjugé la collègue.
Si tu n'as jamais vu de parents dans les centres d'examen, tu es bénie des dieux !

Bonjour tout le monde, ma compagne enseigne au lycée, il n'en a pas non plus été question lors de sa réunion de ce matin, et espérons que cela reste ainsi...

Bonjour. J'ai eu ce document sur une liste de diffusion syndicale en lettres. Un second message a confirmé que la section avait demandé des explications au rectorat. Je n'en sais pas plus. Je ne crois pas qu'une telle mesure soit mise en place mais ce qui me consterne c'est que notre administration me paraît effectivement se désengager de plus en plus et transférer de plus en plus de responsabilités sur nos épaules. Pour les oraux nous avons été prévenus l'an dernier de l'accessibilité aux bordereaux en nous assurant qu'ils seraient anonymes or mes élèves m'ont dit que ce n'était pas le cas - je ne l'ai pas vérifié. Et cette année on nous a prévenus que des parents assisteraient sans doute aux oraux.

Des parents assisteraient aux oraux?

C'est impossible à mon avis.

tutututt a écrit:Bonjour. J'ai eu ce document sur une liste de diffusion syndicale en lettres. Un second message a confirmé que la section avait  demandé des explications au rectorat. Je n'en sais pas plus. Je ne crois pas qu'une telle mesure soit mise en place mais ce qui me consterne c'est que notre administration me paraît effectivement se désengager de plus en plus et transférer de plus en plus de responsabilités sur nos épaules. Pour les oraux nous avons été prévenus l'an dernier de l'accessibilité aux bordereaux  en nous assurant qu'ils seraient anonymes or mes élèves m'ont dit que ce n'était pas le cas - je ne l'ai pas vérifié. Et cette année on nous a prévenus que des parents assisteraient sans doute aux oraux.

What???

Aperçu par hasard a écrit:Des parents assisteraient aux oraux?  

C'est impossible à mon avis.

Au mien aussi.

Qui est ce "on" qui a prévenu ?

Prezbo a écrit:

Aperçu par hasard a écrit:Des parents assisteraient aux oraux?  

C'est impossible à mon avis.

Au mien aussi.

Qui est ce "on" qui a prévenu ?

Un IPR recruté sur Le Bon Coin?

Non, la coordo du centre - une collègue, briefée par des IPR - en précisant que les parents ne pouvaient pas venir voir leur propre enfant. On n'avait pas ça l'an dernier - même centre, même coordo.

tutututt a écrit:Bonjour. J'ai eu ce document sur une liste de diffusion syndicale en lettres. Un second message a confirmé que la section avait  demandé des explications au rectorat. Je n'en sais pas plus. Je ne crois pas qu'une telle mesure soit mise en place mais ce qui me consterne c'est que notre administration me paraît effectivement se désengager de plus en plus et transférer de plus en plus de responsabilités sur nos épaules. Pour les oraux nous avons été prévenus l'an dernier de l'accessibilité aux bordereaux  en nous assurant qu'ils seraient anonymes or mes élèves m'ont dit que ce n'était pas le cas - je ne l'ai pas vérifié. Et cette année on nous a prévenus que des parents assisteraient sans doute aux oraux.

c'est une mauvaise blague, il ne peut en être autrement. Tout un chacun peut légalement, en se faisant tout petit, et avec accord du candidat, assister à un oral de concours, mais là, ça n'a rien à voir. Pour moi, c'est une pure intox.

pretoriahelsinki a écrit:

tutututt a écrit:Bonjour. J'ai eu ce document sur une liste de diffusion syndicale en lettres. Un second message a confirmé que la section avait  demandé des explications au rectorat. Je n'en sais pas plus. Je ne crois pas qu'une telle mesure soit mise en place mais ce qui me consterne c'est que notre administration me paraît effectivement se désengager de plus en plus et transférer de plus en plus de responsabilités sur nos épaules. Pour les oraux nous avons été prévenus l'an dernier de l'accessibilité aux bordereaux  en nous assurant qu'ils seraient anonymes or mes élèves m'ont dit que ce n'était pas le cas - je ne l'ai pas vérifié. Et cette année on nous a prévenus que des parents assisteraient sans doute aux oraux.

c'est une mauvaise blague, il ne peut en être autrement. Tout un chacun peut légalement, en se faisant tout petit, et avec accord du candidat, assister à un oral de concours, mais là, ça n'a rien à voir. Pour moi, c'est une pure intox.

En concours, le candidat n'a pas le droit de refuser normalement ; s'il le fait, c'est extrêmement mal vu par le jury. Mais là nous ne parlons pas d'un concours, mais d'un examen : ce n'est pas public.

Lyorane a écrit:

pretoriahelsinki a écrit:

tutututt a écrit:Bonjour. J'ai eu ce document sur une liste de diffusion syndicale en lettres. Un second message a confirmé que la section avait  demandé des explications au rectorat. Je n'en sais pas plus. Je ne crois pas qu'une telle mesure soit mise en place mais ce qui me consterne c'est que notre administration me paraît effectivement se désengager de plus en plus et transférer de plus en plus de responsabilités sur nos épaules. Pour les oraux nous avons été prévenus l'an dernier de l'accessibilité aux bordereaux  en nous assurant qu'ils seraient anonymes or mes élèves m'ont dit que ce n'était pas le cas - je ne l'ai pas vérifié. Et cette année on nous a prévenus que des parents assisteraient sans doute aux oraux.

c'est une mauvaise blague, il ne peut en être autrement. Tout un chacun peut légalement, en se faisant tout petit, et avec accord du candidat, assister à un oral de concours, mais là, ça n'a rien à voir. Pour moi, c'est une pure intox.

En concours, le candidat n'a pas le droit de refuser normalement ; s'il le fait, c'est extrêmement mal vu par le jury. Mais là nous ne parlons pas d'un concours, mais d'un examen : ce n'est pas public.

Je ne trouve pas de texte à ce sujet, mais il serait intéressant d'avoir le point de vue d'un personnel de direction. Dans mon établissement, les parents ne sont pas autorisés à rentrer sans motif, y compris en période d'examen.

Le Recteur Olivier Dugrip a répondu ce jour à la secrétaire académique du SNES-FSU pour préciser qu'il n'était pas question de lever l'anonymat des correcteurs et que c'était bien la DEC qui assurerait le suivi des recours, comme d'habitude.

C'est ici : https://lyon.snes.edu/Apres-l-intervention-du-SNES-FSU-le-recteur-recule.html

Lyorane a écrit:

pretoriahelsinki a écrit:

tutututt a écrit:Bonjour. J'ai eu ce document sur une liste de diffusion syndicale en lettres. Un second message a confirmé que la section avait  demandé des explications au rectorat. Je n'en sais pas plus. Je ne crois pas qu'une telle mesure soit mise en place mais ce qui me consterne c'est que notre administration me paraît effectivement se désengager de plus en plus et transférer de plus en plus de responsabilités sur nos épaules. Pour les oraux nous avons été prévenus l'an dernier de l'accessibilité aux bordereaux  en nous assurant qu'ils seraient anonymes or mes élèves m'ont dit que ce n'était pas le cas - je ne l'ai pas vérifié. Et cette année on nous a prévenus que des parents assisteraient sans doute aux oraux.

c'est une mauvaise blague, il ne peut en être autrement. Tout un chacun peut légalement, en se faisant tout petit, et avec accord du candidat, assister à un oral de concours, mais là, ça n'a rien à voir. Pour moi, c'est une pure intox.

En concours, le candidat n'a pas le droit de refuser normalement ; s'il le fait, c'est extrêmement mal vu par le jury. Mais là nous ne parlons pas d'un concours, mais d'un examen : ce n'est pas public.

Si, on peut refuser et le jury ne nous en tient pas rigueur. Je doute même qu'ils soient au courant.

En effet, la publicité ne s'applique qu'aux concours.
Est-il possible qu'ici, il s'agisse de la possibilité que des parents se rendent dans le centre d'examen ? Mais il faudrait en effet savoir qui est cet "on" dont nous parlons.

Pour la publicité des concours, cela doit varier. Dans mon cas, le président du jury nous avait dit qu'en cas d'"observateur" potentiel, notre autorisation nous serait demandée avant d'entrer, de telle sorte que, en cas de refus, le jury ne saurait jamais qu'on avait refusé. Comme pour @Piesco donc, mais c'était explicite.