- Nathalie RoudilJe viens de m'inscrire !
Mini vocabulaire du lexique d’Aristote
Matière et Forme
La matière se réfère à la substance fondamentale d'une chose, ce dont elle est faite. C'est la potentialité ou la possibilité d'une chose d'exister sous une forme particulière.
La forme, (eidos ou morphe), représente la structure ou l'organisation qui donne à la matière sa spécificité et ses caractéristiques particulières. C'est l'aspect ou l'essence qui définit ce que quelque chose est réellement.
Pour Aristote, chaque chose dans l'univers est composée de matière et de forme. Par exemple, dans le cas d'une sculpture en marbre, la matière est le marbre lui-même, tandis que la forme est l'organisation de ce marbre selon les intentions et le savoir-faire de l'artiste pour créer une œuvre spécifique.
Hylémorphisme est la théorie aristotélicienne selon laquelle chaque chose dans l'univers est composée de matière (hylè) et de forme (morphè). C'est le principe fondamental de la composition des êtres.
Acte et Puissance
L'acte (energeia ou entelecheia) représente l'existence ou la réalisation effective d'une chose. C'est l'état dans lequel quelque chose se trouve lorsqu'il manifeste pleinement ses potentialités.
La puissance (dynamis) est la capacité ou la possibilité d'une chose à devenir autre chose ou à agir de manière différente. C'est un état de potentiel ou de capacité non encore réalisée.
Selon Aristote, toute chose possède à la fois une réalité actuelle et des potentialités non réalisées. Par exemple, une graine possède la puissance de devenir un arbre, mais cette puissance n'est réalisée qu'au moment où la graine germe et se développe en un arbre.
La différence entre "matière et forme" et "acte et puissance" réside dans le fait que le premier binôme se concentre sur ce dont une chose est faite et comment elle est structurée, tandis que le second binôme se concentre sur la manière dont une chose existe ou agit potentiellement et réellement. Ces concepts sont essentiels pour comprendre la nature des changements et des êtres dans l'univers selon la perspective aristotélicienne.
L'entéléchie (grec ancien ἐντελέχεια / entelecheia) est un concept qui désigne l'état de ce qui a été réalisé, de ce qui a accompli sa fin. Le chêne est, par exemple, l'entéléchie du gland.
Philosophie première et philosophie seconde
La « philosophie première, "métaphysique", ontologie de l’être en tant qu’être est la discipline qui étudie les principes premiers et les causes ultimes de l'existence. Elle cherche à comprendre la nature de la réalité, l'être en tant qu'être, et explore des concepts tels que l'existence, la substance, la causalité et la transcendance.
La « philosophie seconde », se réfère aux sciences naturelles et aux sciences humaines. Elle traite des phénomènes spécifiques dans le monde matériel, comme la physique, la biologie, la psychologie, l'éthique, etc.
Ainsi, la philosophie première cherche les causes et les principes universels, la philosophie seconde s'intéresse aux particularités et aux caractéristiques spécifiques des choses et des êtres.
Ousia (ουσία)
De manière générale, l'ousia est ce qui rend une chose ce qu'elle est réellement, son être propre et distinctif. Il représente ce qui est réel, ce qui existe par soi-même et non en tant que propriété ou attribut d'autre chose. Le terme "ousia" peut-être traduit par "substance première ou seconde" mais aussi "essence". En somme, c’est ce qui constitue l'existence réelle et fondamentale d'une chose.
Dans la philosophie d'Aristote, les termes "ousia", "être" et "ousia substance" sont tous liés à la question fondamentale de l'existence et de la réalité, mais ils sont utilisés dans des contextes légèrement différents.
Ousia en tant que définit par substance (seconde) * : l'ousia substance se réfère spécifiquement à la substance individuelle ou concrète, c'est-à-dire à des choses particulières qui ont leur propre existence distincte. La substance (ousia) est l'essence ou l'entité fondamentale qui existe par soi-même. Elle est distincte de ses attributs ou propriétés et forme la base de l'existence individuelle.
Par exemple, un être humain, un cheval ou un arbre serait considéré comme une ousia substance dans la perspective aristotélicienne. Chaque ousia substance est composée de matière et de forme et possède ses propres caractéristiques distinctives qui la différencient des autres.
En résumé, "ousia", "être" et "ousia substance" sont des concepts liés à l'existence et à la réalité dans la philosophie d'Aristote, mais chacun est utilisé pour mettre en lumière différents aspects de cette question complexe. L'ousia est généralement comprise comme la substance première, l'être en tant qu'être est le sujet de la métaphysique, et l'ousia substance désigne les substances individuelles ou particulières.
***Et pour préciser selon le vocabulaire trouvé dans nos lectures : La substance première est l'entité la plus fondamentale et la plus élémentaire selon Aristote. Elle est purement actuelle et ne possède aucune potentialité. Dans sa vision, Dieu est considéré comme la substance première. Substance seconde est ce qui existe en tant qu'individu concret et particulier dans le monde matériel. Elle est constituée de matière et de forme et possède des potentialités.
Être (être en tant qu'être)
Dans la tradition aristotélicienne, l'expression "être en tant qu'être" (to on héi on) est utilisée pour désigner l'objet de l'étude de l’ontologie (métaphysique), c'est-à-dire l'existence elle-même en tant que telle. Lorsque Aristote parle de "l'être en tant qu'être", il se réfère à l'essence de l'existence, à ce qui est commun à toutes les choses qui existent. C'est le domaine de la « métaphysique » qui cherche à comprendre les principes premiers de l'existence et les réalités fondamentales qui sous-tendent tout ce qui est.
Etre en tant qu’être, ousia et essence
« Etre en tant qu'être » se réfère à l'essence de l'existence, à ce qui est commun à toutes les choses qui existent, tandis que « ousia » désigne spécifiquement ce qui constitue l'existence réelle et fondamentale d'une chose, que ce soit dans son sens le plus général ou en référence à des substances individuelles. Quand on parle d’essence pour ousia, on parle de l’essence d'une chose est ce qui la rend ce qu'elle est, son être propre et distinctif. C'est ce qui définit la nature ou l'identité essentielle d'une chose.
Causalité (aitia)
La causalité se réfère aux principes ou aux causes qui expliquent pourquoi quelque chose se produit ou existe. Aristote identifie quatre types de causes : la cause matérielle, la cause formelle, la cause efficiente et la cause finale.
Catégorie
Dans la métaphysique aristotélicienne, les catégories sont des concepts ou des types d'attributs qui décrivent les différentes façons dont les êtres peuvent être compris et classés. Ces catégories incluent la substance (ousia), la quantité, la qualité, la relation, le lieu, le temps, la situation, la possession et l'action.
Forme substantielle
La forme substantielle est l'essence ou la structure fondamentale qui donne à une substance son identité et sa nature spécifique. Elle est distincte des autres
formes accidentelles ou contingentes.
Forme accidentelle
Les formes accidentelles sont des attributs ou des caractéristiques qui ne sont pas essentiels à la nature d'une substance, mais qui peuvent changer sans altérer son identité fondamentale.
Fin (telos)
La fin, ou le but, est le terme ou l'objectif vers lequel tendent les choses dans l'univers. Selon la téléologie aristotélicienne, chaque être possède une finalité intrinsèque qui guide son développement ou son mouvement.
Essence-accident
Cette distinction désigne la différence entre ce qui est essentiel à une substance (son essence) et ce qui est accidentel (ses accidents). Les accidents sont des attributs ou des propriétés qui peuvent changer sans altérer l'identité de la substance.
Participation chez Platon/Participation chez Aristote
Le concept de participation est un élément central de la métaphysique chez Platon et Aristote, mais il est interprété de manière différente par chacun.
Chez Platon, la participation fait référence à la relation entre le monde sensible et le monde intelligible des Formes ou des Idées. Selon Platon, les objets du monde sensible ne sont que des copies imparfaites des Formes éternelles et parfaites. Ainsi, la participation implique que les objets du monde sensible participent à la réalité des Formes en en reflétant certaines caractéristiques. Par exemple, chaque cheval dans le monde sensible participe à l'idée de Cheval dans le monde intelligible.
Chez Aristote, bien qu'il partage certaines idées avec Platon, sa conception de la participation est plus terre à terre et concrète. Pour Aristote, les substances individuelles sont des composites de matière et de forme. La matière représente la potentialité d'une chose à être formée d'une certaine manière, tandis que la forme représente l'essence ou la nature de la chose. La participation chez Aristote se réfère à la relation entre la matière et la forme, où la matière participe à la forme pour constituer une substance individuelle. Par exemple, un morceau de bois participe à la forme de la table lorsqu'il est façonné par un artisan.
En somme, chez Platon, la participation concerne la relation entre le monde sensible et le monde des Formes, tandis que chez Aristote, elle concerne la relation entre la matière et la forme dans les substances individuelles.
Matière et Forme
La matière se réfère à la substance fondamentale d'une chose, ce dont elle est faite. C'est la potentialité ou la possibilité d'une chose d'exister sous une forme particulière.
La forme, (eidos ou morphe), représente la structure ou l'organisation qui donne à la matière sa spécificité et ses caractéristiques particulières. C'est l'aspect ou l'essence qui définit ce que quelque chose est réellement.
Pour Aristote, chaque chose dans l'univers est composée de matière et de forme. Par exemple, dans le cas d'une sculpture en marbre, la matière est le marbre lui-même, tandis que la forme est l'organisation de ce marbre selon les intentions et le savoir-faire de l'artiste pour créer une œuvre spécifique.
Hylémorphisme est la théorie aristotélicienne selon laquelle chaque chose dans l'univers est composée de matière (hylè) et de forme (morphè). C'est le principe fondamental de la composition des êtres.
Acte et Puissance
L'acte (energeia ou entelecheia) représente l'existence ou la réalisation effective d'une chose. C'est l'état dans lequel quelque chose se trouve lorsqu'il manifeste pleinement ses potentialités.
La puissance (dynamis) est la capacité ou la possibilité d'une chose à devenir autre chose ou à agir de manière différente. C'est un état de potentiel ou de capacité non encore réalisée.
Selon Aristote, toute chose possède à la fois une réalité actuelle et des potentialités non réalisées. Par exemple, une graine possède la puissance de devenir un arbre, mais cette puissance n'est réalisée qu'au moment où la graine germe et se développe en un arbre.
La différence entre "matière et forme" et "acte et puissance" réside dans le fait que le premier binôme se concentre sur ce dont une chose est faite et comment elle est structurée, tandis que le second binôme se concentre sur la manière dont une chose existe ou agit potentiellement et réellement. Ces concepts sont essentiels pour comprendre la nature des changements et des êtres dans l'univers selon la perspective aristotélicienne.
L'entéléchie (grec ancien ἐντελέχεια / entelecheia) est un concept qui désigne l'état de ce qui a été réalisé, de ce qui a accompli sa fin. Le chêne est, par exemple, l'entéléchie du gland.
Philosophie première et philosophie seconde
La « philosophie première, "métaphysique", ontologie de l’être en tant qu’être est la discipline qui étudie les principes premiers et les causes ultimes de l'existence. Elle cherche à comprendre la nature de la réalité, l'être en tant qu'être, et explore des concepts tels que l'existence, la substance, la causalité et la transcendance.
La « philosophie seconde », se réfère aux sciences naturelles et aux sciences humaines. Elle traite des phénomènes spécifiques dans le monde matériel, comme la physique, la biologie, la psychologie, l'éthique, etc.
Ainsi, la philosophie première cherche les causes et les principes universels, la philosophie seconde s'intéresse aux particularités et aux caractéristiques spécifiques des choses et des êtres.
Ousia (ουσία)
De manière générale, l'ousia est ce qui rend une chose ce qu'elle est réellement, son être propre et distinctif. Il représente ce qui est réel, ce qui existe par soi-même et non en tant que propriété ou attribut d'autre chose. Le terme "ousia" peut-être traduit par "substance première ou seconde" mais aussi "essence". En somme, c’est ce qui constitue l'existence réelle et fondamentale d'une chose.
Dans la philosophie d'Aristote, les termes "ousia", "être" et "ousia substance" sont tous liés à la question fondamentale de l'existence et de la réalité, mais ils sont utilisés dans des contextes légèrement différents.
Ousia en tant que définit par substance (seconde) * : l'ousia substance se réfère spécifiquement à la substance individuelle ou concrète, c'est-à-dire à des choses particulières qui ont leur propre existence distincte. La substance (ousia) est l'essence ou l'entité fondamentale qui existe par soi-même. Elle est distincte de ses attributs ou propriétés et forme la base de l'existence individuelle.
Par exemple, un être humain, un cheval ou un arbre serait considéré comme une ousia substance dans la perspective aristotélicienne. Chaque ousia substance est composée de matière et de forme et possède ses propres caractéristiques distinctives qui la différencient des autres.
En résumé, "ousia", "être" et "ousia substance" sont des concepts liés à l'existence et à la réalité dans la philosophie d'Aristote, mais chacun est utilisé pour mettre en lumière différents aspects de cette question complexe. L'ousia est généralement comprise comme la substance première, l'être en tant qu'être est le sujet de la métaphysique, et l'ousia substance désigne les substances individuelles ou particulières.
***Et pour préciser selon le vocabulaire trouvé dans nos lectures : La substance première est l'entité la plus fondamentale et la plus élémentaire selon Aristote. Elle est purement actuelle et ne possède aucune potentialité. Dans sa vision, Dieu est considéré comme la substance première. Substance seconde est ce qui existe en tant qu'individu concret et particulier dans le monde matériel. Elle est constituée de matière et de forme et possède des potentialités.
Être (être en tant qu'être)
Dans la tradition aristotélicienne, l'expression "être en tant qu'être" (to on héi on) est utilisée pour désigner l'objet de l'étude de l’ontologie (métaphysique), c'est-à-dire l'existence elle-même en tant que telle. Lorsque Aristote parle de "l'être en tant qu'être", il se réfère à l'essence de l'existence, à ce qui est commun à toutes les choses qui existent. C'est le domaine de la « métaphysique » qui cherche à comprendre les principes premiers de l'existence et les réalités fondamentales qui sous-tendent tout ce qui est.
Etre en tant qu’être, ousia et essence
« Etre en tant qu'être » se réfère à l'essence de l'existence, à ce qui est commun à toutes les choses qui existent, tandis que « ousia » désigne spécifiquement ce qui constitue l'existence réelle et fondamentale d'une chose, que ce soit dans son sens le plus général ou en référence à des substances individuelles. Quand on parle d’essence pour ousia, on parle de l’essence d'une chose est ce qui la rend ce qu'elle est, son être propre et distinctif. C'est ce qui définit la nature ou l'identité essentielle d'une chose.
Causalité (aitia)
La causalité se réfère aux principes ou aux causes qui expliquent pourquoi quelque chose se produit ou existe. Aristote identifie quatre types de causes : la cause matérielle, la cause formelle, la cause efficiente et la cause finale.
Catégorie
Dans la métaphysique aristotélicienne, les catégories sont des concepts ou des types d'attributs qui décrivent les différentes façons dont les êtres peuvent être compris et classés. Ces catégories incluent la substance (ousia), la quantité, la qualité, la relation, le lieu, le temps, la situation, la possession et l'action.
Forme substantielle
La forme substantielle est l'essence ou la structure fondamentale qui donne à une substance son identité et sa nature spécifique. Elle est distincte des autres
formes accidentelles ou contingentes.
Forme accidentelle
Les formes accidentelles sont des attributs ou des caractéristiques qui ne sont pas essentiels à la nature d'une substance, mais qui peuvent changer sans altérer son identité fondamentale.
Fin (telos)
La fin, ou le but, est le terme ou l'objectif vers lequel tendent les choses dans l'univers. Selon la téléologie aristotélicienne, chaque être possède une finalité intrinsèque qui guide son développement ou son mouvement.
Essence-accident
Cette distinction désigne la différence entre ce qui est essentiel à une substance (son essence) et ce qui est accidentel (ses accidents). Les accidents sont des attributs ou des propriétés qui peuvent changer sans altérer l'identité de la substance.
Participation chez Platon/Participation chez Aristote
Le concept de participation est un élément central de la métaphysique chez Platon et Aristote, mais il est interprété de manière différente par chacun.
Chez Platon, la participation fait référence à la relation entre le monde sensible et le monde intelligible des Formes ou des Idées. Selon Platon, les objets du monde sensible ne sont que des copies imparfaites des Formes éternelles et parfaites. Ainsi, la participation implique que les objets du monde sensible participent à la réalité des Formes en en reflétant certaines caractéristiques. Par exemple, chaque cheval dans le monde sensible participe à l'idée de Cheval dans le monde intelligible.
Chez Aristote, bien qu'il partage certaines idées avec Platon, sa conception de la participation est plus terre à terre et concrète. Pour Aristote, les substances individuelles sont des composites de matière et de forme. La matière représente la potentialité d'une chose à être formée d'une certaine manière, tandis que la forme représente l'essence ou la nature de la chose. La participation chez Aristote se réfère à la relation entre la matière et la forme, où la matière participe à la forme pour constituer une substance individuelle. Par exemple, un morceau de bois participe à la forme de la table lorsqu'il est façonné par un artisan.
En somme, chez Platon, la participation concerne la relation entre le monde sensible et le monde des Formes, tandis que chez Aristote, elle concerne la relation entre la matière et la forme dans les substances individuelles.
- Nathalie RoudilJe viens de m'inscrire !
Mon message est parti trop vite. Vis-à-vis de ce message, je voudrais vérifier avec des professeurs de philosophie, la justesse de cette présentation. Merci
- henrietteMédiateur
Bonjour,
Ce forum est réservé aux personnels de l'Education nationale. Peux-tu expliquer quel est ton statut exact et l'objet de ta démarche ?
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
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