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- CasparProphète
Ce sont finalement les élèves les plus fumistes qui nous donnent le plus de travail: organiser des rattrapages, des épreuves de fin d'année...
En LLCER les candidats doivent présenter in dossier de divers documents réunis par leurs soins mais ils ont aussi le droit de se présenter sans dossier, auquel cas c'est l'examinateur qui a dû prévoir des documents, donc qui se tape le boulot qui aurait dû être fait par le candidat...et bien sûr nous ne devons faire aucune remarque. Heureusement ça n'arrive pas souvent.
En LLCER les candidats doivent présenter in dossier de divers documents réunis par leurs soins mais ils ont aussi le droit de se présenter sans dossier, auquel cas c'est l'examinateur qui a dû prévoir des documents, donc qui se tape le boulot qui aurait dû être fait par le candidat...et bien sûr nous ne devons faire aucune remarque. Heureusement ça n'arrive pas souvent.
- lene75Prophète
Jenny a écrit:C’est hallucinant que ça soit dans le PLE…
Je suppose que les collègues ne sont pas prêts à se mobiliser pour une réécriture du PLE.
Je lutte pour que ça n'y soit pas, justement. Je fais rectifier les "omissions" (oh tiens, la mention que le prof garde le dernier mot pour accepter ou pas un élève en retard même quand il a été autorisé à entrer en classe par la vie scolaire - c’est-à-dire tout le temps - a disparu dans la réécriture du RI, tiens donc !). Mais c'est usant. Il faut être très vigilant, et il suffit d'une absence à une réunion pour se faire avoir. En l'occurrence ni moi ni ma collègue n'avons pu nous libérer le jour où il a été question des rattrapages... Le problème, c'est qu'il y a les collègues qui râlent en SDP mais qui sont sous l'eau ou désabusés (la majorité) et ceux qui sont de toutes les réunions et élus, qui pour beaucoup n'ont pas les classes technos et ne voient même pas le problème. Dernière remarque en date d'une collègue qui n'a pas de technos, alors que je faisais rectifier le RI : "Je ne vois même pas dans quelle circonstance ça pourrait être gênant d'accepter un élève en retard." Je te prête mes STMG juste une fois et on en reparle !
Oui c'est exactement ça, Caspar, l'essentiel de notre temps et de notre énergie est consacrée aux fumistes, au détriment de tous les autres.
- CatalunyaExpert spécialisé
Oui ça c'est incroyable. Un élève arrive sans dossier, ça devrait valoir 0, et sans passage d'épreuve.Caspar a écrit:Ce sont finalement les élèves les plus fumistes qui nous donnent le plus de travail: organiser des rattrapages, des épreuves de fin d'année...
En LLCER les candidats doivent présenter in dossier de divers documents réunis par leurs soins mais ils ont aussi le droit de se présenter sans dossier, auquel cas c'est l'examinateur qui a dû prévoir des documents, donc qui se tape le boulot qui aurait dû être fait par le candidat...et bien sûr nous ne devons faire aucune remarque. Heureusement ça n'arrive pas souvent.
- CasparProphète
Catalunya a écrit:Oui ça c'est incroyable. Un élève arrive sans dossier, ça devrait valoir 0, et sans passage d'épreuve.Caspar a écrit:Ce sont finalement les élèves les plus fumistes qui nous donnent le plus de travail: organiser des rattrapages, des épreuves de fin d'année...
En LLCER les candidats doivent présenter in dossier de divers documents réunis par leurs soins mais ils ont aussi le droit de se présenter sans dossier, auquel cas c'est l'examinateur qui a dû prévoir des documents, donc qui se tape le boulot qui aurait dû être fait par le candidat...et bien sûr nous ne devons faire aucune remarque. Heureusement ça n'arrive pas souvent.
J'en ai eu un l'an dernier (vraisemblablement un candidat libre, et en tout cas complètement paumé). Il y a aussi les dossiers pourris et mal ficelés mais ça c'est encore autre chose et "aucune remarque ne sera tolérée" (de la part de l'examinateur bien sûr, dixit l'IPR).
- roxanneOracle
Ah mais chaque année, on a quelques spécimen qui arrivent sans leurs textes à l'oral de français. Et pas contrits ou au bord des larmes parce qu'ils les ont oubliés au dernier moment. Non, tranquilles. Et ils ont raison puisqu'on se précipite à les leur photocopier. Sans faire ma boomer, je n'imagine même pas une seconde la même situation dans les années 90 où on se trimballait tous les Lagarde et Michard et les bouquins lus. Bon, en général, pas de surprises, ils ne savent pas grand chose. Mais finalement jamais, vraiment, les élèves ne sont confrontés à leurs insuffisances ou erreurs.
- CasparProphète
J'ai eu ça aussi à l'époque de l'ancien bac et de la LVA (langue vivante avancée) pour les L: un candidat est arrivé sans dossier, tout sourire et pas inquiet du tout ("Ah bon,il fallait un dossier?), le chef de centre, PA du lycée (plutôt prestigieux) m'a dit d'un air désabusé: "Ne vous inquiétez pas ils auront tous leur bac de toute façon".
- AnastazeNiveau 2
henriette a écrit:C'est une convention en effet. Lorsque j'étais en Allemagne, dans l'établissement où j'enseignais la notation était sur 10 et la "moyenne" à 6.
En pratique, les collègues allemands ne descendaient que très rarement en-dessous de 5 : la note de 4 était considérée comme une volonté de fustiger l'élève à qui on la mettait. En-dessous c'était perçu comme une humiliation inutile voire contre-productive.
Cette limite de 4/10 avait-elle aussi lieu dans les matières scientifiques ? Comment faisait un enseignant de mathématiques devant une copie blanche ou complètement incorrecte ?
- lene75Prophète
roxanne a écrit:Ah mais chaque année, on a quelques spécimen qui arrivent sans leurs textes à l'oral de français. Et pas contrits ou au bord des larmes parce qu'ils les ont oubliés au dernier moment. Non, tranquilles. Et ils ont raison puisqu'on se précipite à les leur photocopier. Sans faire ma boomer, je n'imagine même pas une seconde la même situation dans les années 90 où on se trimballait tous les Lagarde et Michard et les bouquins lus. Bon, en général, pas de surprises, ils ne savent pas grand chose. Mais finalement jamais, vraiment, les élèves ne sont confrontés à leurs insuffisances ou erreurs.
Oui, il y a même une procédure prévue pour ça. Chez nous pour le rattrapage, les élèves arrivent avec leur liste et leurs textes, qu'on découvre le jour J. Bien évidemment, il doivent avoir les textes en double exemplaire, sinon le prof, pour peu qu'il ne connaisse pas le texte, ne peut pas suivre. Eh ben c'est pas grave, si l'élève n'a qu'un exemplaire, c'est au prof de faire la photocopie si possible (j'ai déjà été dans des centres où ce n'était pas possible), ou, quand c'est un livre, d'écouter un oral sans savoir sur quoi il porte... Et pour les élèves qui arrivent sans liste ? Eh bien c'est au prof, encore, d'apporter ses livres personnels + des photocopies d'un certain noombre de textes pour pouvoir interroger le candidat, qui a le droit au livre (celui du prof, donc, qui ne sait pas dans quel état il va le récupérer ni même s'il va le récupérer). Mais attention, hein, pas question de n'avoir qu'un livre, parce que le candidat sans liste a le droit de choisir. Le prof doit donc, pour pouvoir faire passer les élèves sans liste, liste pourtant obligatoire, prévoir d'apporter sa bibliothèque. Ils n'ont que des droits, aucun devoir, et il faut se plier en 4 pour leur permettre d'avoir leur bac.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- JacqGuide spirituel
Pat B a écrit:@ jacq : Je ne comprends pas cet argument comme du mépris vis-à-vis des bac pro. Plutôt comme une reconnaissance que cette filière est devenue sélective et qu'il ne faut pas plomber les élèves qui veulent y aller (y compris quand leur volonté d'y aller est liée au fait qu'ils survivent mal dans le système classique... mais pas seulement).
Mais je te rejoins sur les dérives d'Affelnet et les bonus. Notamment géographiques qui devraient tenir compte de l'offre limitée de certaines spécialités.
Cela dit, je profite bien du système pour ma fille en 3ème PM dont la moyenne est passée de 9.5 en 4ème à 13.5 en 3PM et qui est donc assurée de décrocher un bac pro... avec ou sans bonus. Le fait de se sentir en réussite l'a beaucoup remotivée. Et je ne vois pas comment remédier à cette injustice par rapport à un jeune qui aurait 12 en 3ème classique et passera derrière elle tout en étant objectivement meilleur. Peut-être qu'il faut développer et mieux faire connaître les 3PM? Développer le passage en lycée pro dès la troisième ? Mais surtout augmenter le nombre de places en lycée pro, ouvrir des classes...
Pour en revenir au sujet : cette mention dans le règlement est inutile, bien rappeler au chef qu'elle n'a aucune valeur et que l'enseignant peut mettre 0 sans souci avec ou sans cette mention
Je trouve que cela sous-entend le zéro pour les futurs bac prof et pas pour les autres. Ensuite, désolé, si quelqu'un doit avoir zéro (ou un, quelle différence, ou 0.5) pour travail non rendu, pourquoi ne pas le pénaliser par rapport à celui qui rend son travail et qui voudrait aller aussi en bac pro, en CAP, ou ailleurs ? Parce qu'il devrait aller en LP ?
Nous sommes favorables au développement des 3PMET, au sein des LP, mais il y a un moment où il faudra trouver aussi un système qui soit équitable. Que l'élève détecté au collègue comme plutôt destiné au LP ait cette chance, c'est une très bonne chose (même si, nous en avons discuté déjà sur Néo, il y a les collèges qui jouent le jeu et ceux qui jouent le jeu de la 3Prépa comme "poubelle" de ce dont ils ne veulent plus). Mais il faut aussi un peu d'équité (je me mets à utiliser des termes jugés "de droite") et pas d'un égalitarisme qui conduit à des aberrations d'orientation. Et il est normal qu'un élève de 3 Prépa soit un peu favorisé, mais on arrive à la dérive.
Et je termine en réexpliquant que cette excuse de "pas de zéro" pour ceux qui veulent aller en LP, pourquoi pour ceux qui veulent aller au général ou au techno. C'est cela que je trouve méprisant, l'excuse.
Revenons à une sélection (oh ! le vilain mot de droite) par dossier que nous faisions de façon bien plus humaine, bienveillante et attentive (avec parents d'élèves s'il y avait, collègues de collèges et prof de LP) qui n'avait pas cette froideur administrative qui conduit aux dérives que nous connaissons actuellement.
Ce qui ne résout pas la question du 0 ou non, mais met en avant l'excuse/cause invoquée.
- Cléopatra2Guide spirituel
lene75 a écrit:Jenny a écrit:C’est hallucinant que ça soit dans le PLE…
Je suppose que les collègues ne sont pas prêts à se mobiliser pour une réécriture du PLE.
Je lutte pour que ça n'y soit pas, justement. Je fais rectifier les "omissions" (oh tiens, la mention que le prof garde le dernier mot pour accepter ou pas un élève en retard même quand il a été autorisé à entrer en classe par la vie scolaire - c’est-à-dire tout le temps - a disparu dans la réécriture du RI, tiens donc !). Mais c'est usant. Il faut être très vigilant, et il suffit d'une absence à une réunion pour se faire avoir. En l'occurrence ni moi ni ma collègue n'avons pu nous libérer le jour où il a été question des rattrapages... Le problème, c'est qu'il y a les collègues qui râlent en SDP mais qui sont sous l'eau ou désabusés (la majorité) et ceux qui sont de toutes les réunions et élus, qui pour beaucoup n'ont pas les classes technos et ne voient même pas le problème. Dernière remarque en date d'une collègue qui n'a pas de technos, alors que je faisais rectifier le RI : "Je ne vois même pas dans quelle circonstance ça pourrait être gênant d'accepter un élève en retard." Je te prête mes STMG juste une fois et on en reparle !
Oui c'est exactement ça, Caspar, l'essentiel de notre temps et de notre énergie est consacrée aux fumistes, au détriment de tous les autres.
On nous a forcés pour le mettre dans le PLE, le coup du rattrapage. Et c'est ingérable. Pour les retards, chez nous c'est "zéro retard autorisé" mais en fait comme les 3/4 des collègues les acceptent et que les bus sont toujours plus ou moins en retard, les surveillants nous ramènent les élèves (quand on a de la chance) et c'est le défilé. Je n'en peux plus.
- Ajonc35Sage
Qu'ils se présentent sans leur passeport pour un avion et on rigolera!roxanne a écrit:LAh mais chaque année, on a quelques spécimen qui arrivent sans leurs textes à l'oral de français. Et pas contrits ou au bord des larmes parce qu'ils les ont oubliés au dernier moment. Non, tranquilles. Et ils ont raison puisqu'on se précipite à les leur photocopier. Sans faire ma boomer, je n'imagine même pas une seconde la même situation dans les années 90 où on se trimballait tous les Lagarde et Michard et les bouquins lus. Bon, en général, pas de surprises, ils ne savent pas grand chose. Mais finalement jamais, vraiment, les élèves ne sont confrontés à leurs insuffisances ou erreurs.
Et pas pour un voyage scolaire, seul.
- TailleventFidèle du forum
Je ne peux parler de l'Allemagne mais ce que je vois en Suisse me semble assez similaire.Anastaze a écrit:henriette a écrit:C'est une convention en effet. Lorsque j'étais en Allemagne, dans l'établissement où j'enseignais la notation était sur 10 et la "moyenne" à 6.
En pratique, les collègues allemands ne descendaient que très rarement en-dessous de 5 : la note de 4 était considérée comme une volonté de fustiger l'élève à qui on la mettait. En-dessous c'était perçu comme une humiliation inutile voire contre-productive.
Cette limite de 4/10 avait-elle aussi lieu dans les matières scientifiques ? Comment faisait un enseignant de mathématiques devant une copie blanche ou complètement incorrecte ?
Une copie blanche obtient évidemment la note minimum (0 ou 1 suivant le système de notation). Dans l'ensemble, les branches scientifiques, en particulier les mathématiques, notent plus durement que les langues ou les sciences humaines. Par contre, on peut quand même dire que les enseignants sont portés à éviter d'avoir systématiquement des moyennes trop catastrophiques ; pas par volonté de faire passer tout le monde mais simplement parce que, les critères de passage de l'année étant ce que je mentionnais plus haut, ce genre de pratique aboutirait à faire redoubler tous les élèves.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Solution : ne jamais mettre en-dessous de 1, mais coeff 4 — ou (plus généreux) en-dessous de 2, mais coeff 8…
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Si tu vales valeo.
- joebar69Fidèle du forum
Ou, si c'est possible (sur pronote ?), mettre une note négative. Ce n'est pas un zéro.epekeina.tes.ousias a écrit:Solution : ne jamais mettre en-dessous de 1, mais coeff 4 — ou (plus généreux) en-dessous de 2, mais coeff 8…
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Mais une note négative ne fait pas partie de l'échelle des notes. Alors que là, ça pousse à réhabiliter le zéro (coeff 0 devient séduisant).
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Si tu vales valeo.
- joebar69Fidèle du forum
Oui, mais bon, rien n'empêche d'avoir son propre tableur de notes, et de ne faire figurer, dans le logiciel de notes de l'étab, que la moyenne des notes de la discipline enseignée (quitte à la réactualiser régulièrement).
J'ai toujours procédé ainsi.
J'ai toujours procédé ainsi.
- Ajonc35Sage
Bonne idée, c'est ce que je faisais avant. Récapitulatif de toutes les notes et moyenne dans un tableur.joebar69 a écrit:Oui, mais bon, rien n'empêche d'avoir son propre tableur de notes, et de ne faire figurer, dans le logiciel de notes de l'étab, que la moyenne des notes de la discipline enseignée (quitte à la réactualiser régulièrement).
J'ai toujours procédé ainsi.
Cela permet d'associer deux notes voire plus. 0/5+ 0,5/5+ 1/5+ 2/ 5 = 3,5/ 20 et poussière sous le tapis. Ni vu, ni connu.
- CasparProphète
Ajonc35 a écrit:Bonne idée, c'est ce que je faisais avant. Récapitulatif de toutes les notes et moyenne dans un tableur.joebar69 a écrit:Oui, mais bon, rien n'empêche d'avoir son propre tableur de notes, et de ne faire figurer, dans le logiciel de notes de l'étab, que la moyenne des notes de la discipline enseignée (quitte à la réactualiser régulièrement).
J'ai toujours procédé ainsi.
Cela permet d'associer deux notes voire plus. 0/5+ 0,5/5+ 1/5+ 2/ 5 = 3,5/ 20 et poussière sous le tapis. Ni vu, ni connu.
Je ne sais pas si ça passerait encore...Avec le contrôle continu qui compte pour le bac, élèves et parents scrutent Pronote en permanence, et veulent le détail exact des notes.
- Ajonc35Sage
Je ne suis plus dans le circuit. Je n'y avais pas pensé. Je peux que vous plaindre.Caspar a écrit:Ajonc35 a écrit:Bonne idée, c'est ce que je faisais avant. Récapitulatif de toutes les notes et moyenne dans un tableur.joebar69 a écrit:Oui, mais bon, rien n'empêche d'avoir son propre tableur de notes, et de ne faire figurer, dans le logiciel de notes de l'étab, que la moyenne des notes de la discipline enseignée (quitte à la réactualiser régulièrement).
J'ai toujours procédé ainsi.
Cela permet d'associer deux notes voire plus. 0/5+ 0,5/5+ 1/5+ 2/ 5 = 3,5/ 20 et poussière sous le tapis. Ni vu, ni connu.
Je ne sais pas si ça passerait encore...Avec le contrôle continu qui compte pour le bac, élèves et parents scrutent Pronote en permanence, et veulent le détail exact des notes.
N'est- il pas possible de nommer les évaluations partie A, partie B, etc.? Au cas où ?
- CasparProphète
Ajonc35 a écrit:Je ne suis plus dans le circuit. Je n'y avais pas pensé. Je peux que vous plaindre.Caspar a écrit:Ajonc35 a écrit:Bonne idée, c'est ce que je faisais avant. Récapitulatif de toutes les notes et moyenne dans un tableur.joebar69 a écrit:Oui, mais bon, rien n'empêche d'avoir son propre tableur de notes, et de ne faire figurer, dans le logiciel de notes de l'étab, que la moyenne des notes de la discipline enseignée (quitte à la réactualiser régulièrement).
J'ai toujours procédé ainsi.
Cela permet d'associer deux notes voire plus. 0/5+ 0,5/5+ 1/5+ 2/ 5 = 3,5/ 20 et poussière sous le tapis. Ni vu, ni connu.
Je ne sais pas si ça passerait encore...Avec le contrôle continu qui compte pour le bac, élèves et parents scrutent Pronote en permanence, et veulent le détail exact des notes.
N'est- il pas possible de nommer les évaluations partie A, partie B, etc.? Au cas où ?
Que veux-tu dire ?
En LV en tout cas nous devons bien faire apparaître les différentes "activités langagières" (compréhension de l'oral, de l'écrit...) qui doivent faire l'objet d'évaluations séparées. Par ailleurs notre direction nous demande de mettre les notes au fur et à mesure.
- MathadorEmpereur
Dans ce cas la méthode @joebar69 (que j'ai déjà envisagée mais que je n'ai jamais mise en œuvre) peut être adaptée en mettant 4 notes globales (1 par activité langagière) par trimestre.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Ajonc35Sage
Il n'est pas toujours possible de faire un controle sur 1 heure et donc tu divises le travail. Je sais, en anglais comme en langues, il faut séparer et cela complique encore le travail. Comme si celui- ci pouvait se mesurer à la quantite de dst.Caspar a écrit:Ajonc35 a écrit:Je ne suis plus dans le circuit. Je n'y avais pas pensé. Je peux que vous plaindre.Caspar a écrit:Ajonc35 a écrit:
Bonne idée, c'est ce que je faisais avant. Récapitulatif de toutes les notes et moyenne dans un tableur.
Cela permet d'associer deux notes voire plus. 0/5+ 0,5/5+ 1/5+ 2/ 5 = 3,5/ 20 et poussière sous le tapis. Ni vu, ni connu.
Je ne sais pas si ça passerait encore...Avec le contrôle continu qui compte pour le bac, élèves et parents scrutent Pronote en permanence, et veulent le détail exact des notes.
N'est- il pas possible de nommer les évaluations partie A, partie B, etc.? Au cas où ?
Que veux-tu dire ?
En LV en tout cas nous devons bien faire apparaître les différentes "activités langagières" (compréhension de l'oral, de l'écrit...) qui doivent faire l'objet d'évaluations séparées. Par ailleurs notre direction nous demande de mettre les notes au fur et à mesure.
J'etais en lep et avec 1 heure par semaine, des élèves de plus en plus faibles, de plus en plus lents, de moins en moins travailleurs, et les srages, compliqué d'avoir plus d'une note par trimestre, surtout au 1er.
- CasparProphète
Oui, ça m'arrive de mettre deux notes sur une heure: par exemple une compréhension orale et un test de vocabulaire ou une expression écrite, c'est faisable et ça fait deux notes au lieu d'une.
- tAoKHabitué du forum
Malavita a écrit:Mais notre CDE ne veut plus qu'on mette zéro car ce n'est pas bien.
Argument imparable !
- Ajonc35Sage
Ne pas rendre un travail. Rendre une copie blanche. Ça, c'est bien. Allez mettre 20/ 20 à tout le monde et 0 copie pour l'enseignant. Ça, c'est une idée qu'elle est bien.tAoK a écrit:Malavita a écrit:Mais notre CDE ne veut plus qu'on mette zéro car ce n'est pas bien.
Argument imparable !
- henrietteMédiateur
Je n'avais pas vu la question, désolée.Taillevent a écrit:Je ne peux parler de l'Allemagne mais ce que je vois en Suisse me semble assez similaire.Anastaze a écrit:henriette a écrit:C'est une convention en effet. Lorsque j'étais en Allemagne, dans l'établissement où j'enseignais la notation était sur 10 et la "moyenne" à 6.
En pratique, les collègues allemands ne descendaient que très rarement en-dessous de 5 : la note de 4 était considérée comme une volonté de fustiger l'élève à qui on la mettait. En-dessous c'était perçu comme une humiliation inutile voire contre-productive.
Cette limite de 4/10 avait-elle aussi lieu dans les matières scientifiques ? Comment faisait un enseignant de mathématiques devant une copie blanche ou complètement incorrecte ?
Une copie blanche obtient évidemment la note minimum (0 ou 1 suivant le système de notation). Dans l'ensemble, les branches scientifiques, en particulier les mathématiques, notent plus durement que les langues ou les sciences humaines. Par contre, on peut quand même dire que les enseignants sont portés à éviter d'avoir systématiquement des moyennes trop catastrophiques ; pas par volonté de faire passer tout le monde mais simplement parce que, les critères de passage de l'année étant ce que je mentionnais plus haut, ce genre de pratique aboutirait à faire redoubler tous les élèves.
Et la réponse est oui.
Mais la manière même d'appréhender ce qu'est la note est différente : il n'y a pas cette notion de nombre de points qu'on retire ou qu'on donne à un exercice qui vaut tant de points sur x.
De ce que j'en avais compris, on était davantage dans une approche globale du niveau de la copie : 10 c'est parfait, 9 c'est très bien, 8 c'est bien, 7 c'est assez bien, 6 c'est correct/suffisant, 5 c'est insuffisant au regard du niveau minimum requis, et 4 c'est, en plus/plutôt que des problèmes de compréhension et/ou d'un manque de travail, par exemple des réponses grotesques qui montrent un dilettantisme absolu.
Ensuite, il fallait rendre les copies avec une grille montrant la moyenne de la classe et la répartition des notes.
Autre chose : pour les collègues allemands, si la moyenne de la classe était inférieure à 6, il fallait refaire la composition.
Et ce en sachant que les élèves n'avaient que 2 notes par période et que tout était très encadré : nombre maximum de composition à la fois par jour et par semaine, il fallait donc s'inscrire sur un tableau longtemps à l'avance.
En fait, on était donc non pas dans de l'évaluation formative ou intermédiaire, mais dans le sommatif qui évalue un niveau global.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
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