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- G'zNiveau 6
Bonjour,
Je ne sais si c'est la bonne rubrique. Je tente ici quitte à le déplacer.
En fait, je m'interroge sur les modalités de l'auto-évaluation des EPLE. Après avoir lu les textes et documents en lien, je ne trouve pas comment s'organise les questionnaires à destinataires des élèves, des parents, des personnels enseignants et autres personnels.
Concrètement, dans un EPLE le questionnaire-enseignants se fait comme un sondage via PRONOTE ... de manière anonyme. Or, PRONOTE n'est pas anonyme, même si c'est noté " anonymisé". Car les modérateurs/superviseurs savent exactement qui, quand et pendant quelle durée une personne est connectée. Du coup quid de l'anonymat annoncé.
Comment cela se passe chez vous ? PRONOTE ou une autre application ?
Merci d'avance pour vos éclairages
Je ne sais si c'est la bonne rubrique. Je tente ici quitte à le déplacer.
En fait, je m'interroge sur les modalités de l'auto-évaluation des EPLE. Après avoir lu les textes et documents en lien, je ne trouve pas comment s'organise les questionnaires à destinataires des élèves, des parents, des personnels enseignants et autres personnels.
Concrètement, dans un EPLE le questionnaire-enseignants se fait comme un sondage via PRONOTE ... de manière anonyme. Or, PRONOTE n'est pas anonyme, même si c'est noté " anonymisé". Car les modérateurs/superviseurs savent exactement qui, quand et pendant quelle durée une personne est connectée. Du coup quid de l'anonymat annoncé.
Comment cela se passe chez vous ? PRONOTE ou une autre application ?
Merci d'avance pour vos éclairages
- VicomteDeValmontGrand sage
Chez nous, ça se passe comme ça : https://www.snes.edu/article/auto-evaluation-des-etablissements-le-droit-de-dire-non-et-de-refuser-le-processus/
_________________
Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- celitianSage
Pour l'instant, le proviseur cherche encore, pas Pronote, peut-être un logiciel pro.
Le problème est que nous ne sommes pour l'instant pas d'accord sur les questionnaires, surtout celui pour les enseignants très orientés sur certaines pratiques pédagogiques donc il va y avoir de la simplification.
Le problème est que nous ne sommes pour l'instant pas d'accord sur les questionnaires, surtout celui pour les enseignants très orientés sur certaines pratiques pédagogiques donc il va y avoir de la simplification.
- G'zNiveau 6
Merci à vous pour vos réponses.
Apparemment, tout cela reste encore flou et non généralisé ... en termes de méthodes ou d'outils pour les questionnaires.
Apparemment, tout cela reste encore flou et non généralisé ... en termes de méthodes ou d'outils pour les questionnaires.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Les échos que j'en ai eu disent que les professeurs, personnels de direction et parfois les parents et élèves passent du temps à remplir des questionnaires. Puis viennent les évaluateurs externes qui passent quelques heures dans le lycée et parlent avec 3% du personnels, qui font une réunion pour dire "Vous faites un super bouleau, mais il faudrait faire X." X n'étant pas financé. Les évaluateurs externes envoient un rapport au conseil d'évaluation de l'école. Et c'est tout.
Donc a priori, beaucoup de bruit pour rien.
À noter que le CEE centralise ce machin et publie une synthèse annuelle, sauf que, comme "il ne faut pas comparer les établissements entre eux", aucun bilan global ou comparatif ne peut être tiré de toute cette agitation. On se demande bien ce que le ministère retire de toute cette production de papier.
Pour info, cette pratique est inspiré de l'évaluation 360° issue des DRH du privé. La pratique a un intérêt théorique pour mieux comprendre le rôle d'un cadre dans une entreprise, mais elle est clairement dévoyée dans l'EN. Il faudrait demander à un anthropologue si ce n'est pas une figure moderne du culte du cargo où l'administration imite les pratiques du privé sans en comprendre le but, le sens et le contexte.
Donc a priori, beaucoup de bruit pour rien.
À noter que le CEE centralise ce machin et publie une synthèse annuelle, sauf que, comme "il ne faut pas comparer les établissements entre eux", aucun bilan global ou comparatif ne peut être tiré de toute cette agitation. On se demande bien ce que le ministère retire de toute cette production de papier.
Pour info, cette pratique est inspiré de l'évaluation 360° issue des DRH du privé. La pratique a un intérêt théorique pour mieux comprendre le rôle d'un cadre dans une entreprise, mais elle est clairement dévoyée dans l'EN. Il faudrait demander à un anthropologue si ce n'est pas une figure moderne du culte du cargo où l'administration imite les pratiques du privé sans en comprendre le but, le sens et le contexte.
- Clecle78Bon génie
On vient d'apprendre que l'établissement va s'autoévaluer. Deux réunions déjà programmées en fin de journée après les cours, dont une jusqu'à 20h30. Il y a aussi une demi journée banalisée. Personnellement je serais pour le boycott mais je n'y crois pas vraiment. Mon syndicat (et d'autres) disent que ce machin n'est pas dans nos obligations et à fortiori hors temps scolaire. Je ne pense donc pas y assister. J'en ai ras le bol de tout ça, vraiment, après le ple l'an dernier. Ça ne s'arrêtera jamais ?
- LefterisEsprit sacré
Oui il faut boycotter, commencer par refuser de répondre en ligne pour déséquilibrer le pseudo-sondage. Ce sont des questions orientées, cousues de fil blanc, avec de toute manière des réponses toutes prêtes, puisque dans certains établissements ayant tourné le dos à ce cirque c'est ce qui leur a été communiqué ( plus "d'autonomie", plus de travail d'équipe, plus de projets, plus de travail tout court, changer les "pratiques"...) . Si des réunions sont vraiment imposées, ce qui m'étonnerait, il faut rester muet comme une carpe.Clecle78 a écrit:On vient d'apprendre que l'établissement va s'autoévaluer. Deux réunions déjà programmées en fin de journée après les cours, dont une jusqu'à 20h30. Il y a aussi une demi journée banalisée. Personnellement je serais pour le boycott mais je n'y crois pas vraiment. Mon syndicat (et d'autres) disent que ce machin n'est pas dans nos obligations et à fortiori hors temps scolaire. Je ne pense donc pas y assister. J'en ai ras le bol de tout ça, vraiment, après le ple l'an dernier. Ça ne s'arrêtera jamais ?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ProvenceEnchanteur
Les conclusions sont écrites d’avance. Ne perds pas ton temps.
- celitianSage
Pas d'accord avec cette politique de la chaise vide, pour l'instant, nous devrions pouvoir modifier les questionnaires.
Nous avons comme volonté de mettre sur la table tous les problèmes au sein du lycée.
Pour les réunions, elles sont sur la base du volontariat et une seule obligatoire, journée banalisée.
Nous avons comme volonté de mettre sur la table tous les problèmes au sein du lycée.
Pour les réunions, elles sont sur la base du volontariat et une seule obligatoire, journée banalisée.
- kiwiGuide spirituel
celitian a écrit:Pas d'accord avec cette politique de la chaise vide, pour l'instant, nous devrions pouvoir modifier les questionnaires.
Nous avons comme volonté de mettre sur la table tous les problèmes au sein du lycée.
Pour les réunions, elles sont sur la base du volontariat et une seule obligatoire, journée banalisée.
Je ne veux pas doucher tes espoirs, mais les problèmes du lycée, les "évaluateurs extérieurs" n’en ont rien à cirer.
Évaluation faite l’an dernier. On n’a pas eu le choix que d’y assister, car on avait des OM : rattrapage journée de Pentecôte. 3 soirées pour ce bousin + rdv avec les "évaluateurs" complètement hors sol+ CA exceptionnel pour écouter leur compte rendu bidon, et en effet, standardisé. De la perte de temps et d’argent, car ces guss sont probablement grassement payés...
- celitianSage
Je m'en doute malheureusement mais on se moque du rapport final, on veut pouvoir mettre en avant les problèmes internes, très nombreux, au niveau de l'organisation, des formations proposées...
- Clecle78Bon génie
Rattrapage de la Pentecôte? Vous n'aviez pas déjà des journée de rattrapage avant l'évaluation ? Ici c'est la journée portes ouvertes, le rattrapage. Je participerai aux journées banalisées mais pas aux soirées.
- InvitéInvité
kiwi a écrit:celitian a écrit:Pas d'accord avec cette politique de la chaise vide, pour l'instant, nous devrions pouvoir modifier les questionnaires.
Nous avons comme volonté de mettre sur la table tous les problèmes au sein du lycée.
Pour les réunions, elles sont sur la base du volontariat et une seule obligatoire, journée banalisée.
Je ne veux pas doucher tes espoirs, mais les problèmes du lycée, les "évaluateurs extérieurs" n’en ont rien à cirer.
Évaluation faite l’an dernier. On n’a pas eu le choix que d’y assister, car on avait des OM : rattrapage journée de Pentecôte. 3 soirées pour ce bousin + rdv avec les "évaluateurs" complètement hors sol+ CA exceptionnel pour écouter leur compte rendu bidon, et en effet, standardisé. De la perte de temps et d’argent, car ces guss sont probablement grassement payés...
Pour faire partie des ces évaluateurs externes à partir de cette année, je tiens à préciser que ces missions ne sont pas payées (défraiement habituel : nuitées, restauration et essence).
A ma connaissance, il n'y a aucune consigne académique concernant les "bonnes" conclusions à apporter à un établissement.
A titre personnel, je vois cette mission comme une possibilité de connaître des fonctionnements différents de mon établissement. Je pense n'avoir aucune légitimité à donner des directives, et cela ne m'intéresse pas. Je crois cependant, en effet, qu'un regard extérieur peut parfois apporter des solutions, ou un éclairage neuf sur un établissement.
- ProvenceEnchanteur
Bon alors… L’éclairage neuf dans les établissements du coin, ce n’était pas le manque de personnel ou de moyens, c’était toujours pédagogique. Des locaux sous-dimensionnés ? Travaillez par compétences ! Des bagarres dans les couloirs ? Pensez pédagogie collaborative !
Une farce qui ne fait pas rire.
Une farce qui ne fait pas rire.
- TangledingGrand Maître
Éclairage neuf dans mon collège : "Pas eu de remplaçant pendant un trimestre pour un professeur de français absent, un mois pour un autre, deux trimestres pour un professeur d'espagnol absent, un mois pour un autre, remplacement d'un collègue d'histoire géographie absent deux mois par un contractuel non formé avec un résultat catastrophique. Vous nous proposez quelles solutions ? Rien ? Ok adieu et allez au diable."
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- beaverforeverNeoprof expérimenté
Le CEE précise pourtant lourdement dans son rapport qu'il ne s'agit ni d'un audit, ni d'une inspection et qu'il faut éviter les postures d'autorité pour les examinateurs extérieurs. Cela restreint nettement le contenu du rapport final.Anywhere a écrit:Pour faire partie des ces évaluateurs externes à partir de cette année, je tiens à préciser que ces missions ne sont pas payées (défraiement habituel : nuitées, restauration et essence).
A ma connaissance, il n'y a aucune consigne académique concernant les "bonnes" conclusions à apporter à un établissement.
A titre personnel, je vois cette mission comme une possibilité de connaître des fonctionnements différents de mon établissement. Je pense n'avoir aucune légitimité à donner des directives, et cela ne m'intéresse pas. Je crois cependant, en effet, qu'un regard extérieur peut parfois apporter des solutions, ou un éclairage neuf sur un établissement.
Si c'était un audit et que l'établissement souffre d'un déficit de ressource humaine, alors les auditeurs pourraient écrire : "Il faut réorganiser et donner plus de moyen à la DEP3 pour résoudre les problèmes de cet établissement." Avec les consignes du CEE, cette phrase est hors cadre.
- MarsileNiveau 4
Est-ce que ceux qui ont participé à une évaluation ont plus d'informations ?
Notre établissement doit s'auto-évaluer.
Notre établissement doit s'auto-évaluer.
- joebar69Fidèle du forum
Marsile a écrit:... Notre établissement doit s'auto-évaluer.
Ah ! L'Educ et son côté sado-maso sous-jacent
- Manu7Expert spécialisé
Notre établissement doit subir ce truc l'an prochain, quand j'ai lu les documents que j'ai lu un truc du style : "Des évaluateurs externes viendront évaluer notre auto-évaluation."
J'ai éclaté de rires pendant la réunion et les autres disaient pourtant qu'il n'y avait rien de drôle...
Ensuite en lisant des exemples de sondages j'avais encore envie de rire :
Le climat du collège est : TBon / Bon / Moyen / Mauvais / Pas d'avis
Dans ma petite tête cela signifie que "Pas d'avis" remplace "Très mauvais" si bien que j'étais presque déçu qu'on oublie le "Pas d'avis" dans certaines questions, mais je riais encore intérieurement en m'imaginant remplir le questionnaire en cochant partout "pas d'avis" et ajouter dans les rubriques "Autres : ........... " des "PADAVI".
Finalement même si on perd son temps dans ce genre de réunion au moins on peut rire un peu. Tout n'est pas perdu. Mon bilan était assez rapide :
Je n'ai pas d'avis sur cette auto-évaluation externe.
Mais je suis un menteur, j'ai un avis très empirique, dans cinq ans les deux profs qui se sont écharpés pendant un temps relativement long sur la question 2.7-3 répondront en choeur : quelle évaluation ?
J'ai éclaté de rires pendant la réunion et les autres disaient pourtant qu'il n'y avait rien de drôle...
Ensuite en lisant des exemples de sondages j'avais encore envie de rire :
Le climat du collège est : TBon / Bon / Moyen / Mauvais / Pas d'avis
Dans ma petite tête cela signifie que "Pas d'avis" remplace "Très mauvais" si bien que j'étais presque déçu qu'on oublie le "Pas d'avis" dans certaines questions, mais je riais encore intérieurement en m'imaginant remplir le questionnaire en cochant partout "pas d'avis" et ajouter dans les rubriques "Autres : ........... " des "PADAVI".
Finalement même si on perd son temps dans ce genre de réunion au moins on peut rire un peu. Tout n'est pas perdu. Mon bilan était assez rapide :
Je n'ai pas d'avis sur cette auto-évaluation externe.
Mais je suis un menteur, j'ai un avis très empirique, dans cinq ans les deux profs qui se sont écharpés pendant un temps relativement long sur la question 2.7-3 répondront en choeur : quelle évaluation ?
- MarsileNiveau 4
Finalement, les professeurs ont tous refusé de participer à cette auto-évaluation. Quelle sera la suite ? Avez-vous des expériences ?
- gelthNiveau 2
Refus de participer l'année dernière. Le proviseur a fait l'auto-évaluation tout seul et on a eu la visite d'évaluation. Pas de suite après.
- MarsileNiveau 4
La visite consiste en quoi ? Il y a des mecs qui débarquent pour assister à nos cours ?
- cléliaFidèle du forum
Marsile a écrit:Est-ce que ceux qui ont participé à une évaluation ont plus d'informations ?
Notre établissement doit s'auto-évaluer.
Nous avons été évalués l'an dernier. Des représentants de chaque catégorie de l'établissement (élèves, agents, vie sco, administration, enseignants) ont été reçus par un groupe de 3 évaluateurs (un proviseur, un IPR et un IEN je crois). L'équipe enseignante a fait le choix, collectif, d'accepter l'entretien : 4 enseignants, élus au CA, ont donc rencontré les évaluateurs. J'en faisais partie. En amont, nous avons demandé à nos collègues de nous transmettre tout ce qu'ils souhaitaient faire remonter. Nous avons préparé un bilan de ce que nous faisions dans l'établissement et de nos doléances.
Au début de l'échange, les évaluateurs nous ont informés que l'échange ne porterait pas sur les moyens. Nous avons dit que sans possibilité de parler des moyens, l'entretien s'arrêterait là. Ils nous ont dit quelque chose comme : "Non, il ne faut pas le prendre comme ça, on vous écoute". Nous avons alors expliqué que nous étions très bons, que nous n'avions pas besoin de conseils, que nous faisions un maximum de choses avec les moyens dont nous disposions et que nous n'avions pas besoin qu'on nous explique comment faire mieux parce que ce n'était pas possible. Nous avons conclu que pour faire mieux et plus, il nous fallait donc plus de moyens (nous avons mis en évidence tous les moyens, humains et financiers, perdus au fil des années).
Nous avons répondu à quelques questions et contré quelques propositions complètement hors-sol (genre préparer des progressions et des évaluations communes avec l'établissement voisin).
Nous sommes conscients que notre discours n'a servi à rien mais, au moins, nous n'avons pas eu le sentiment de nous trahir. Et personnellement, en cas d'autoévaluation, je suis du genre à me mettre la note maximale (je ne vais pas me tirer une balle dans le pied). Nous avons des relations très cordiales avec notre CDE, plutôt efficace et humain, et nous ne voulions pas non plus entrer en opposition avec lui autour de cette auto-évaluation.
Autant vous dire que nous attendons toujours les conclusions et les conseils qui devaient suivre cette opération...
Edit : Nous avons en revanche refusé de répondre au questionnaire. Et nous n'avons pas eu de réunion pour préparer l'évaluation (juste une présentation, et c'est là que nous avons décidé de notre stratégie).
_________________
Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint.
Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours, encore.
- poutouNiveau 10
Nous avons répondu au questionnaire en octobre mais avons été assez efficaces (1 réunion de 1h30 et nous avons formé 4 ateliers, pour partager la tâche en 4 pôles ). Plus de nouvelles ensuite jusqu'en mai.
En mai, des évaluateurs sont venus pour de courtes réunions de 30 minutes. 1 proviseur et 1 IPR. Nous, nous avons fait remonter le manque de moyens. Nous avons eu en face des nous des personnes à l'écoute mais on a bien compris que cela ne nous apporterait rien. Elles ont assisté aussi à 30 minutes de cours chez 6 collègues. L'une d'elles est venue dans ma classe. J'ai travaillé comme d'habitude, ça ne m'a pas dérangée et je l'ai même trouvée plutôt "bien" puisqu'elle m'a demandé si elle pouvait se déplacer, aller voir mes élèves comme moi je le faisais. Bref, rien d'exceptionnel. Et cela s'est bien passé sans nous demander vraiment de temps.
Maintenant, on attend les "conclusions". Les aura-t-on un jour?
Si, un fait notable : quand nous, l'équipe de Lettres, lors de réunion avec les évaluateurs, avons évoqué le fait que l'on avait arrêté un certain nombre de projets car nous ne touchions jamais de HSE, il nous a été dit que le pacte était là pour ça (ce qui nous a bien permis de le dire ensuite à notre CDE, avec ironie, quand il nous a dit que nos projets de lettres n'entraient pas dans le pacte - voir un autre fil où j'ai raconté cela. Bon, de toutes façons, aucun de nous n'aurait signé le pacte).
En mai, des évaluateurs sont venus pour de courtes réunions de 30 minutes. 1 proviseur et 1 IPR. Nous, nous avons fait remonter le manque de moyens. Nous avons eu en face des nous des personnes à l'écoute mais on a bien compris que cela ne nous apporterait rien. Elles ont assisté aussi à 30 minutes de cours chez 6 collègues. L'une d'elles est venue dans ma classe. J'ai travaillé comme d'habitude, ça ne m'a pas dérangée et je l'ai même trouvée plutôt "bien" puisqu'elle m'a demandé si elle pouvait se déplacer, aller voir mes élèves comme moi je le faisais. Bref, rien d'exceptionnel. Et cela s'est bien passé sans nous demander vraiment de temps.
Maintenant, on attend les "conclusions". Les aura-t-on un jour?
Si, un fait notable : quand nous, l'équipe de Lettres, lors de réunion avec les évaluateurs, avons évoqué le fait que l'on avait arrêté un certain nombre de projets car nous ne touchions jamais de HSE, il nous a été dit que le pacte était là pour ça (ce qui nous a bien permis de le dire ensuite à notre CDE, avec ironie, quand il nous a dit que nos projets de lettres n'entraient pas dans le pacte - voir un autre fil où j'ai raconté cela. Bon, de toutes façons, aucun de nous n'aurait signé le pacte).
- SisypheHabitué du forum
clélia a écrit:Au début de l'échange, les évaluateurs nous ont informés que l'échange ne porterait pas sur les moyens. Nous avons dit que sans possibilité de parler des moyens, l'entretien s'arrêterait là. Ils nous ont dit quelque chose comme : "Non, il ne faut pas le prendre comme ça, on vous écoute". Nous avons alors expliqué que nous étions très bons, que nous n'avions pas besoin de conseils, que nous faisions un maximum de choses avec les moyens dont nous disposions et que nous n'avions pas besoin qu'on nous explique comment faire mieux parce que ce n'était pas possible. Nous avons conclu que pour faire mieux et plus, il nous fallait donc plus de moyens (nous avons mis en évidence tous les moyens, humains et financiers, perdus au fil des années).
Nous avons répondu à quelques questions et contré quelques propositions complètement hors-sol (genre préparer des progressions et des évaluations communes avec l'établissement voisin).
Bravo ! Je crois que c'est ainsi qu'il faut procéder. Nous sommes trop souvent sur une position défensive. Nous cherchons à nous justifier. Mais c'est à eux de se justifier. Que viennent-ils faire s'ils n'ont aucun moyen de nous aider vraiment ? Nous les payons avec nos impôts. En tant que contribuables, nous pouvons juger que ces évaluations n'ont aucun intérêt si elles ne peuvent rien changer. Et si l'objectif est de nous faire travailler plus (payé ou non d'ailleurs), ce n'est pas possible. Nous sommes à temps plein et nous travaillons déjà trop.
Mais il faut être soudé pour parvenir à tenir.
Je me rappelle, en début de carrière, d'une formation établissement demandée par le CDE devant la souffrance de l'équipe. Nous sommes arrivés revendicatifs et épuisés. Moi, la première. La formation durait 4 jours. Les deux premiers jours, les formateurs ont accueilli notre colère. On a listé l'ensemble des dysfonctionnements, nos doléances, sans filtre aucun. Puis, on a cherché les causes de la violence des élèves. Et, je ne sais pas trop comment, nous avons terminé le 4ème jour en concluant de manière convaincue que la solution était la pédagogie de projet. Qu'il nous fallait monter des projets innovants, nous réunir le plus possible. Bref, j'étais convaincue que le problème venait de nous, de notre manière d'enseigner. 15 jours plus tard, les effets de cette conviction ont disparu et je me suis demandée comment j'avais pu être convaincue au point d'oublier que le problème vient du manque d'investissement de l'Etat, dans l'école mais en général. La politique de la ville qui concentrait mes élèves dans des tours immondes, le manque d'éducateurs... Ils étaient très forts ces formateurs. J'espère qu'aujourd'hui je résisterais un peu mieux.
Mais ce que je veux dire, c'est que face à une équipe jeune, ce genre d'évaluation a des chances d'aboutir à plus de travail pour les enseignants.
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