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- SisypheHabitué du forum
clélia a écrit:Au début de l'échange, les évaluateurs nous ont informés que l'échange ne porterait pas sur les moyens. Nous avons dit que sans possibilité de parler des moyens, l'entretien s'arrêterait là. Ils nous ont dit quelque chose comme : "Non, il ne faut pas le prendre comme ça, on vous écoute". Nous avons alors expliqué que nous étions très bons, que nous n'avions pas besoin de conseils, que nous faisions un maximum de choses avec les moyens dont nous disposions et que nous n'avions pas besoin qu'on nous explique comment faire mieux parce que ce n'était pas possible. Nous avons conclu que pour faire mieux et plus, il nous fallait donc plus de moyens (nous avons mis en évidence tous les moyens, humains et financiers, perdus au fil des années).
Nous avons répondu à quelques questions et contré quelques propositions complètement hors-sol (genre préparer des progressions et des évaluations communes avec l'établissement voisin).
Bravo ! Je crois que c'est ainsi qu'il faut procéder. Nous sommes trop souvent sur une position défensive. Nous cherchons à nous justifier. Mais c'est à eux de se justifier. Que viennent-ils faire s'ils n'ont aucun moyen de nous aider vraiment ? Nous les payons avec nos impôts. En tant que contribuables, nous pouvons juger que ces évaluations n'ont aucun intérêt si elles ne peuvent rien changer. Et si l'objectif est de nous faire travailler plus (payé ou non d'ailleurs), ce n'est pas possible. Nous sommes à temps plein et nous travaillons déjà trop.
Mais il faut être soudé pour parvenir à tenir.
Je me rappelle, en début de carrière, d'une formation établissement demandée par le CDE devant la souffrance de l'équipe. Nous sommes arrivés revendicatifs et épuisés. Moi, la première. La formation durait 4 jours. Les deux premiers jours, les formateurs ont accueilli notre colère. On a listé l'ensemble des dysfonctionnements, nos doléances, sans filtre aucun. Puis, on a cherché les causes de la violence des élèves. Et, je ne sais pas trop comment, nous avons terminé le 4ème jour en concluant de manière convaincue que la solution était la pédagogie de projet. Qu'il nous fallait monter des projets innovants, nous réunir le plus possible. Bref, j'étais convaincue que le problème venait de nous, de notre manière d'enseigner. 15 jours plus tard, les effets de cette conviction ont disparu et je me suis demandée comment j'avais pu être convaincue au point d'oublier que le problème vient du manque d'investissement de l'Etat, dans l'école mais en général. La politique de la ville qui concentrait mes élèves dans des tours immondes, le manque d'éducateurs... Ils étaient très forts ces formateurs. J'espère qu'aujourd'hui je résisterais un peu mieux.
Mais ce que je veux dire, c'est que face à une équipe jeune, ce genre d'évaluation a des chances d'aboutir à plus de travail pour les enseignants.
- cléliaFidèle du forum
Je suis d'accord : il faut une équipe soudée, avec des gens capables d'une certaine distance. Je crois résister assez bien à la culpabilité et à la culpabilisation mais cela m'a pris de nombreuses années.
(Sisyphe, tu pourrais corriger dans la citation la faute que j'ai laissée, s'il te plait ? "Contré", au lieu de "contrer", dans la dernière phrase. Merci !)
Une faute, mais quelle faute ?
(Sisyphe, tu pourrais corriger dans la citation la faute que j'ai laissée, s'il te plait ? "Contré", au lieu de "contrer", dans la dernière phrase. Merci !)
Une faute, mais quelle faute ?
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Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint.
Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours, encore.
- mathmaxExpert spécialisé
Dans mon établissement on a tout fait : évaluation interne où on a coché des trucs complètement au hasard et écrit sur les emplacements prévus pour les pistes d’amélioration ”plus de moyens”, évaluation externe faite par des gens, production d’un rapport par ces gens (ou d’autres) et puis une réunion finale où quelqu’un nous a présenté ce rapport. Voilà. C’est fait pour 5 ans je crois. Des gratte-papiers ont du classer tout ça j’imagine.
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- nc33Niveau 10
C'est typiquement le genre de réunions où je ne mets pas les pieds, on sait d'avance que c'est une perte de temps.
- MarsileNiveau 4
Merci à toutes celles et ceux qui ont pris le temps de répondre et de partager vos expériences. Je comprends qu’à la rentrée, il va falloir que nos représentants rencontrent les « évaluateurs » et qu’il va falloir s’y préparer.
- ElietteNiveau 9
ça nous tombe dessus, le cde nous demande de nous inscrire à des ateliers (banalisation de 3h, sauf pour les cpge, qui travaillent vraiment, eux, pas comme nous avec nos BTS ou lycéens).
Je n'ai pas cours habituellement ces heures , et vraiment autre chose à faire (mon métier), est-ce que participer à ces petites sauteries fait partie de nos missions ?
Je n'ai pas cours habituellement ces heures , et vraiment autre chose à faire (mon métier), est-ce que participer à ces petites sauteries fait partie de nos missions ?
- Clecle78Bon génie
Non ce n'est obligatoire que si tu as cours sur les plages banalisées. Je n'ai participé à aucune réunion sauf celle qui tombait sur les heures habituelles. D'ailleurs tu es en principe invitée et non pas convoquée.
- ElietteNiveau 9
OK. Le message est volontairement vague: "une inscription à un des ateliers est requise".
Je suis vraiment outrée de ce qu'on considère que des cours à des BTS sont moins importants que des cours à des CPGE !
Je suis vraiment outrée de ce qu'on considère que des cours à des BTS sont moins importants que des cours à des CPGE !
- Clecle78Bon génie
Il n'y a aucune obligation de participer. D'ailleurs lors de la journée banalisée nous avions improvisé un atelier propositions des professeurs. La chef n'était pas contente mais heureusement pour elle assez de collègues ont suivi bien sagement les ateliers qu'elle proposait. Elle avait anticipé les consignes actuelles en organisant aussi une réunion de 18h à 21h. J'ai boycotté ainsi que pas mal de collègues et il ne nous est rien arrivé.
- ZeSandmanFidèle du forum
L'obligation de participer n'a rien à voir avec le nombre d'heures de cours qui sont prévues à l'emploi du temps, même si souvent certains CDE font ce genre de décompte.
Souvent les CDE n'y mettent pas les formes, mais ils peuvent imposer ce genre de réunion à tous (les enseignants de CPGE devraient être aussi concernés). En fait ils pourraient imposer en gros quatre demi-journées par année scolaire : deux au titre de la deuxième journée de prérentrée, et deux au nom de le journée de solidarité.
Souvent les CDE n'y mettent pas les formes, mais ils peuvent imposer ce genre de réunion à tous (les enseignants de CPGE devraient être aussi concernés). En fait ils pourraient imposer en gros quatre demi-journées par année scolaire : deux au titre de la deuxième journée de prérentrée, et deux au nom de le journée de solidarité.
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- Clecle78Bon génie
Il n'y a plus deux journées de prérentréeZeSandman a écrit:L'obligation de participer n'a rien à voir avec le nombre d'heures de cours qui sont prévues à l'emploi du temps, même si souvent certains CDE font ce genre de décompte.
Souvent les CDE n'y mettent pas les formes, mais ils peuvent imposer ce genre de réunion à tous (les enseignants de CPGE devraient être aussi concernés). En fait ils pourraient imposer en gros quatre demi-journées par année scolaire : deux au titre de la deuxième journée de prérentrée, et deux au nom de le journée de solidarité.
- ZeSandmanFidèle du forum
Ça ne s'appelle plus ainsi mais ça existe encore.
Et ce n'est plus forcément placé avant les vacances de Toussaint.
Et ce n'est plus forcément placé avant les vacances de Toussaint.
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- valleExpert spécialisé
Il y a une sorte d'équivalent :Clecle78 a écrit:Il n'y a plus deux journées de prérentréeZeSandman a écrit:L'obligation de participer n'a rien à voir avec le nombre d'heures de cours qui sont prévues à l'emploi du temps, même si souvent certains CDE font ce genre de décompte.
Souvent les CDE n'y mettent pas les formes, mais ils peuvent imposer ce genre de réunion à tous (les enseignants de CPGE devraient être aussi concernés). En fait ils pourraient imposer en gros quatre demi-journées par année scolaire : deux au titre de la deuxième journée de prérentrée, et deux au nom de le journée de solidarité.
Mais je suis bien plus partagé concernant la journée "de solidarité" : cela ne correspond pas à une journée où l'on soit à la disposition du chef pour faire ce qui lui plaît (pourtes ouvertes, autoévaluation), mais à une journée des missions habituelles et statutaires (ce qu'on ferait si le lundi de Pantecôte était travaillé). Il suffit de penser à d'autres métiers : un contrôleur des impôts, un médecin ou un cassier ne récupèrent pas la journée de solidarité avec des tâches autres que les habituelles.Pour les enseignants, deux demi-journées (ou un horaire équivalent), prises en dehors des heures de cours, pourront être dégagées, durant l'année scolaire, afin de permettre des temps de réflexion et de formation sur des sujets proposés par les autorités académiques.
- ZeSandmanFidèle du forum
Merci @valle.
Des précisions quant à la journée de solidarité :
Des précisions quant à la journée de solidarité :
NOTE DE SERVICE N°2005-182 DU 7-11-2005 a écrit:
L’éducation nationale, comme l’ensemble des secteurs d’activités de la Nation, s’associe à l’effort de solidarité. Les personnels enseignants, comme tous les fonctionnaires, y participent, sans toutefois que les rythmes des élèves soient modifiés.
Le dispositif prendra en compte les choix des équipes et des agents formulés au niveau des établissements et des services.
Pour les enseignants des premier et second degrés et les personnels d’éducation, la date de cette journée (le cas échéant fractionnée en deux demi-journées) sera déterminée dans le premier degré, par l’inspecteur de l’éducation nationale après consultation du conseil des maîtres et dans le second degré, par le chef d’établissement après consultation des équipes pédagogiques.
Ce dispositif sera consacré, hors temps scolaire, à une activité concourant directement à la conduite de la politique éducative de l’école ou de l’établissement scolaire. Il doit permettre d’entreprendre, de reconduire et d’étendre toutes les actions dont les indicateurs montrent qu’elles contribuent à une plus grande réussite des élèves, notamment ceux en difficulté.
Il prendra la forme d’une concertation supplémentaire sur le projet d’école ou d’établissement, sur le projet de contrat d’objectif ou sur des actions en faveur de l’orientation et de l’insertion professionnelle des jeunes. Dans ce contexte, il conviendra de prendre en compte particulièrement toute initiative permettant l’organisation d’activités en direction des élèves (travail de soutien, information liée à l’orientation, ...) ou en direction des parents (nouvelles rencontres, entretiens avec les enseignants...).
Comme toute réunion de cette nature, les travaux donneront lieu à compte rendu et contribueront concrètement à l’élaboration de ces documents. Les représentants de la communauté éducative devront être associés, représentants de parents d’élèves, des collectivités territoriales, ainsi que de l’ensemble des catégories de personnels affectés dans l’établissement.
Pour les autres personnels, la journée de solidarité prendra la forme d’une journée de travail supplémentaire, soit continue, soit fractionnée, déterminée par l’autorité responsable de l’organisation du service, après concertation avec l’ensemble des agents et selon les nécessités de service.
Les dates auxquelles les agents seront appelés à effectuer le service lié à la journée de solidarité doivent être fixées avant la fin du 1er trimestre de l’année scolaire en cours. Vous veillerez donc à ce que les consultations prévues par l’arrêté ci-joint (conseils des maîtres, équipes pédagogiques et autres personnels concernés) soient engagées sans délai.
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- ZeSandmanFidèle du forum
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- MathadorEmpereur
Surtout que du coup on se retrouve à demander davantage qu'avant 2000, alors que pendant ce temps les autres sont passés de 39h hebdo à 35h hebdo + 7h annuelles.valle a écrit:Mais je suis bien plus partagé concernant la journée "de solidarité" : cela ne correspond pas à une journée où l'on soit à la disposition du chef pour faire ce qui lui plaît (pourtes ouvertes, autoévaluation), mais à une journée des missions habituelles et statutaires (ce qu'on ferait si le lundi de Pantecôte était travaillé). Il suffit de penser à d'autres métiers : un contrôleur des impôts, un médecin ou un cassier ne récupèrent pas la journée de solidarité avec des tâches autres que les habituelles.
Dans mon administration, c'est géré assez simplement: module >35h obligatoire, on supprime 1 jour d'ARTT (ou 1/2 jour pour ceux qui sont à 50%), puis on régularise les minutes à la fin de l'année. La journée de solidarité n'est donc pas identifiée en tant que telle dans l'année.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- valleExpert spécialisé
Oui, bon, demain ils peuvent sortir une note de service pour demander aux recteurs n'importe quoi ^_^. La journée de solidarité est une journée supplémentaire de travail (= missions statutaires pour les fonctionnaires), l'employeur ne peut pas changer cela.
En fait, c'est que l'administration a beau inventer des trucs, elle ne peut pas exiger des missions non statutaires sans modifier les statuts.
En fait, c'est que l'administration a beau inventer des trucs, elle ne peut pas exiger des missions non statutaires sans modifier les statuts.
- valleExpert spécialisé
C'est un argument, mais qui trouve sa limite dans l'absence de droit au maintien de nos conditions... En général, il y aura toujours des gens pour qui on ne travaille quand même pas trop.Mathador a écrit:Surtout que du coup on se retrouve à demander davantage qu'avant 2000, alors que pendant ce temps les autres sont passés de 39h hebdo à 35h hebdo + 7h annuelles.valle a écrit:Mais je suis bien plus partagé concernant la journée "de solidarité" : cela ne correspond pas à une journée où l'on soit à la disposition du chef pour faire ce qui lui plaît (pourtes ouvertes, autoévaluation), mais à une journée des missions habituelles et statutaires (ce qu'on ferait si le lundi de Pantecôte était travaillé). Il suffit de penser à d'autres métiers : un contrôleur des impôts, un médecin ou un cassier ne récupèrent pas la journée de solidarité avec des tâches autres que les habituelles.
- MathadorEmpereur
C'est en effet un argument politique et non juridique.
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« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
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- Clecle78Bon génie
Nous avions une journée de df solidarité déjà et l'auto-évaluation ne peut être imposée aux personnels. Elle ne rentre pas dans nos missions.
- ZeSandmanFidèle du forum
Clecle78 a écrit:Nous avions une journée de df solidarité déjà et l'auto-évaluation ne peut être imposée aux personnels. Elle ne rentre pas dans nos missions.
Si tu le dis...
Seulement il y a déjà les CDE qui pensent qu'ils peuvent annuler nos services d'enseignement et remplacer les heures par ce qu'ils veulent (surveillance pour fête du lycée, surveillance pour le cross...) et qui parviennent à ce titre à faire retirer des trentièmes aux collègues qui à juste titre ne le font pas.
Tu peux affirmer sans te baser sur aucun texte que participer aux journées de réflexion à l'auto-évaluation n'est pas obligatoire, malgré les arguments que l'on te présente, mais tu risques ainsi de mettre quelques collègues dans l'embarras, c'est dommage.
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- valleExpert spécialisé
Cela dit, tu fais ici la même chose ;-)ZeSandman a écrit:Clecle78 a écrit:Nous avions une journée de df solidarité déjà et l'auto-évaluation ne peut être imposée aux personnels. Elle ne rentre pas dans nos missions.
Si tu le dis...
Seulement il y a déjà les CDE qui pensent qu'ils peuvent annuler nos services d'enseignement et remplacer les heures par ce qu'ils veulent (surveillance pour fête du lycée, surveillance pour le cross...) et qui parviennent à ce titre à faire retirer des trentièmes aux collègues qui à juste titre ne le font pas.
Tu peux affirmer sans te baser sur aucun texte que participer aux journées de réflexion à l'auto-évaluation n'est pas obligatoire, malgré les arguments que l'on te présente, mais tu risques ainsi de mettre quelques collègues dans l'embarras, c'est dommage.
As-tu des décisions de la justice administrative qui approuvent ce type de retraits ?
Sinon, la règle du 30e devrait finir par disparaître, en application des décisions de la justice européenne...
- ZeSandmanFidèle du forum
valle a écrit:Cela dit, tu fais ici la même chose ;-)ZeSandman a écrit:Clecle78 a écrit:Nous avions une journée de df solidarité déjà et l'auto-évaluation ne peut être imposée aux personnels. Elle ne rentre pas dans nos missions.
Si tu le dis...
Seulement il y a déjà les CDE qui pensent qu'ils peuvent annuler nos services d'enseignement et remplacer les heures par ce qu'ils veulent (surveillance pour fête du lycée, surveillance pour le cross...) et qui parviennent à ce titre à faire retirer des trentièmes aux collègues qui à juste titre ne le font pas.
Tu peux affirmer sans te baser sur aucun texte que participer aux journées de réflexion à l'auto-évaluation n'est pas obligatoire, malgré les arguments que l'on te présente, mais tu risques ainsi de mettre quelques collègues dans l'embarras, c'est dommage.
As-tu des décisions de la justice administrative qui approuvent ce type de retraits ?
Sinon, la règle du 30e devrait finir par disparaître, en application des décisions de la justice européenne...
Ah... Pas du tout en fait.
J'ai dû mal m'exprimer, je pensais dénoncer des abus de CDE.
En tant que représentant syndical je suis amené à défendre des collègues dans les situations décrites ; bien que ces derniers soient dans leur bon droit de ne pas accepter n'importe quoi à la place de leur service, des trentièmes leur sont bel et bien retirés par l'administration, malgré nos contestations. Rares sont les collègues qui décident alors d'ester en TA. Donc non je n'ai pas de jurisprudence en la matière, mais je rappelle une réalité aux collègues.
On peut déjà se faire retirer des trentièmes de manière indue, alors inviter les collègues à refuser des réunions alors qu'il existe des textes qui pourraient dire qu'elles sont obligatoires, c'est dans ce contexte leur faire courir un risque selon moi.
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- Clecle78Bon génie
Mon syndicat ainsi que le syndicat majoritaire de mon établissement nous ont confirmé que seules les réunions sur temps travaillé étaient obligatoires. Seuls les volontaires ont participé aux autres. Il n'y a eu aucun problème.ZeSandman a écrit:Clecle78 a écrit:Nous avions une journée de df solidarité déjà et l'auto-évaluation ne peut être imposée aux personnels. Elle ne rentre pas dans nos missions.
Si tu le dis...
Seulement il y a déjà les CDE qui pensent qu'ils peuvent annuler nos services d'enseignement et remplacer les heures par ce qu'ils veulent (surveillance pour fête du lycée, surveillance pour le cross...) et qui parviennent à ce titre à faire retirer des trentièmes aux collègues qui à juste titre ne le font pas.
Tu peux affirmer sans te baser sur aucun texte que participer aux journées de réflexion à l'auto-évaluation n'est pas obligatoire, malgré les arguments que l'on te présente, mais tu risques ainsi de mettre quelques collègues dans l'embarras, c'est dommage.
- ZeSandmanFidèle du forum
Clecle78 a écrit:Mon syndicat ainsi que le syndicat majoritaire de mon établissement nous ont confirmé que seules les réunions sur temps travaillé étaient obligatoires. Seuls les volontaires ont participé aux autres. Il n'y a eu aucun problème.ZeSandman a écrit:Clecle78 a écrit:Nous avions une journée de df solidarité déjà et l'auto-évaluation ne peut être imposée aux personnels. Elle ne rentre pas dans nos missions.
Si tu le dis...
Seulement il y a déjà les CDE qui pensent qu'ils peuvent annuler nos services d'enseignement et remplacer les heures par ce qu'ils veulent (surveillance pour fête du lycée, surveillance pour le cross...) et qui parviennent à ce titre à faire retirer des trentièmes aux collègues qui à juste titre ne le font pas.
Tu peux affirmer sans te baser sur aucun texte que participer aux journées de réflexion à l'auto-évaluation n'est pas obligatoire, malgré les arguments que l'on te présente, mais tu risques ainsi de mettre quelques collègues dans l'embarras, c'est dommage.
Tant mieux qu’il n’y ait eu aucun problème.
Surtout quand on sait que même quand les textes nous donnent raison, on peut se voir retirer des trentièmes.
Après j’aimerais sincèrement savoir sur quels textes ces syndicats se sont appuyés, car savoir que ça s'est passé ainsi dans ton établissement me semble un peu léger comme argument à avancer pour @Eliette
Edit : si l’on suit ce qu’affirment ces syndicats, les conseils de classe ou les réunions parents profs après 18h ne sont pas plus obligatoires...
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