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- Clecle78Bon génie
C'est encore pire à temps plein, alors. Après, j'imagine que ça dépend aussi du handicap.
- CasparProphète
Selia a écrit:LadyOlenna a écrit:Je suis quand même étonnée de cette proposition de temps partiel pour un poste de principal ou principal adjoint à la réflexion, car l'an dernier le chef avec qui je travaillais avait de gros soucis de santé, et quand il a demandé à passer à mi-temps on lui a répondu que ce n'était pas possible pour ce type de poste (ce qui me semble logique en effet).
Je ne comprends pas, je n'ai pas parlé de poste à temps partiel. C'est un poste à temps plein, pas de soucis de ce côté là. Sauf que beaucoup évoque un emploi du temps quasi illimité. C'est pour cela que je m'interroge sur la volonté de réserver des postes de perdir en tant que principal adjoint aux personnes handicapés.
Je peux parfaitement assurer un temps plein mais je me demande comment une personne handicapé peut envisager un poste que même des biens portants n'arrivent pas à gérer en terme de charge de travail.
Ils y arrivent mais ça demande une certaine force mentale et physique.
J'ai d'anciens collègues qui sont devenus perdir et ils aiment ce travail et ne reviendraient en arrière pour rien au monde donc j'imagine qu'ils doivent y trouver des satisfactions.
- SeliaNiveau 1
Caspar a écrit:Selia a écrit:LadyOlenna a écrit:Je suis quand même étonnée de cette proposition de temps partiel pour un poste de principal ou principal adjoint à la réflexion, car l'an dernier le chef avec qui je travaillais avait de gros soucis de santé, et quand il a demandé à passer à mi-temps on lui a répondu que ce n'était pas possible pour ce type de poste (ce qui me semble logique en effet).
Je ne comprends pas, je n'ai pas parlé de poste à temps partiel. C'est un poste à temps plein, pas de soucis de ce côté là. Sauf que beaucoup évoque un emploi du temps quasi illimité. C'est pour cela que je m'interroge sur la volonté de réserver des postes de perdir en tant que principal adjoint aux personnes handicapés.
Je peux parfaitement assurer un temps plein mais je me demande comment une personne handicapé peut envisager un poste que même des biens portants n'arrivent pas à gérer en terme de charge de travail.
Ils y arrivent mais ça demande une certaine force mentale et physique.
J'ai d'anciens collègues qui sont devenus perdir et ils aiment ce travail et ne reviendraient en arrière pour rien au monde donc j'imagine qu'ils doivent y trouver des satisfactions.
Nous ne connaissons pas bien ton profil mais ce qui pourrait te manquer aussi c'est de n'avoir jamais exercé dans l'enseignement secondaire.
Cela ne m'inquiète pas trop pour les compétences. C'est plus vos retours d'expérience que j'ai lu qui me font peur. J'ai l'impression d'un puit sans fond de travail et je m'interroge quand je vois certains déclarer faire 07h30-19h30, travailler le week-end et en vacances en plus. Je me demande vraiment si cela est impératif et je doute que tous les perdirs fassent vraiment ces horaires.
Et ce qui est préoccupant c'est aussi que cela n'est pas uniquement l'année de stage où l'on se rode mais que cela perdure.
- LadyOlennaModérateur
Ça dépend beaucoup du type d'établissement (un lycée catégorie 4 ex demande plus de travail qu'un collège catégorie 2, un proviseur adjoint fait certainement tous les jours les horaires que tu cites), du CDE ou de l'adjoint avec qui on travaille (est-ce que le collègue est efficace, est-ce que les tâches sont bien réparties dans le binôme de direction -si binôme il y a d'ailleurs, parfois on est seul), de ton efficacité (je suis très laborieuse et méticuleuse par exemple, ce qui n'est pas une bonne chose), de ta propre envie que les choses soient carrées ou pas (j'ai parfois bossé avec des CDE qui se fichaient royalement de tout).
Cela perdure car les nouvelles tâches et nouvelles missions s'accumulent sans cesse année après année : par exemple le Pacte, la nouvelle 6e avec le soutien approfondissement, le choc des savoirs, Evalang, Educfi, Educdroit, Nefle, le pilotage des PIAL...
Cela perdure car les nouvelles tâches et nouvelles missions s'accumulent sans cesse année après année : par exemple le Pacte, la nouvelle 6e avec le soutien approfondissement, le choc des savoirs, Evalang, Educfi, Educdroit, Nefle, le pilotage des PIAL...
- Dadoo33Grand sage
Selia a écrit:Merci pour votre retour.
Ce qui m'étonne c'est qu'on a réservé ce genre de postes à des personnes en situation de handicap, je ne comprend pas vraiment.
Un handicap physique demande des efforts et génére une fatigue, donc même si les lieux sont adaptés cela ne retire pas les efforts en plus.
Je suis très étonnée et je trouve cela très étrange finalement de proposer ce genre de poste à des personnes handicapées. Bref je vais rendre mon dossier et j'en saurai surement plus.
Après, je comprends la charge de travail mais il y a également des horaires de travail et des lois sur ceux-ci. Avez-vous déjà pensé à vous imposer des limites ? Je m'explique je trouve dommage d'avoir lu des gens très engagés sombrer à cause de cette lourdeur mais qui n'ont jamais mis de limites finalement.
Est-ce que le "perfectionnisme" et le dévouement ne créé pas cette situation infernale ? Ne peut-on pas s'imposer des limites en se disant je ne peux pas tout faire c'est peine perdu, je dois trouver le moyen de concilier et ma vie et mon travail ? En gros, je ne dépasse pas 40h et à 17h30 je dois partir et ce qui n'est pas fait attendra ? Sachant que je vais finir en burn out si je joue avec ces limites ?
Je ne porte pas de jugement j'essaie de réfléchir avec vous à cela
Pardon, mais tous les handicaps ne se valent pas. Ce terme cache des réalités bien différentes.
Par ailleurs, en théorie, il existe une visite de contrôle permettant de voir si ton handicap est compatible avec le métier exercé.
- RandoschtroumfNiveau 10
Je trouve que dire que c'est le perfectionnisme ou l'absence de limites posées par les collègues qui leur génère une surcharge de travail est insultant pour ces mêmes collègues, les rendant responsables de leurs conditions de travail et du sous-effectif chronique de l'éducation nationale, que tu sembles bien mal connaître.
Est-ce que la situation est normale ? Clairement, non.
Est-ce la réalité de la maltraitance habituelle du ministère ? Clairement oui.
Imaginer pouvoir partir à 17h30 est .. stupéfiant.
Il n'y a pas un handicap, mais des situations de handicap, toutes différentes.
Je ne conseillerais certainement pas à quelqu'un qui est fatigable ou a des soins réguliers de postuler sur un poste de personnel de direction.
L'un de mes fils a un handicap, sa fatigabilité fait clairement partie des points à prendre en compte dans son orientation (ainsi que les limites liées à son handicap, car tout n'est pas adaptable ou compensable). C'est du réalisme (même si c'est moche et frustrant).
Est-ce que la situation est normale ? Clairement, non.
Est-ce la réalité de la maltraitance habituelle du ministère ? Clairement oui.
Imaginer pouvoir partir à 17h30 est .. stupéfiant.
Il n'y a pas un handicap, mais des situations de handicap, toutes différentes.
Je ne conseillerais certainement pas à quelqu'un qui est fatigable ou a des soins réguliers de postuler sur un poste de personnel de direction.
L'un de mes fils a un handicap, sa fatigabilité fait clairement partie des points à prendre en compte dans son orientation (ainsi que les limites liées à son handicap, car tout n'est pas adaptable ou compensable). C'est du réalisme (même si c'est moche et frustrant).
- CasparProphète
Il y a aussi tout le côté vie scolaire qu'il faut prendre en compte (différemment dans un petit collège ou un gros lycée évidemment): recevoir des élèves, des parents, patrouiller dans la cour ou les couloirs, être présent au portail à l'entrée et à la sortie des élèves...
- LadyOlennaModérateur
Voilà, là je suis encore au travail alors que je m'étais bien avancé les quatre derniers jours des vacances. Mais une journée de reprise c'est toujours des surprises. Et je ne me vois pas partir à 17h30 quand il y a encore des professeurs dans l'établissement jusqu'à 18h, tous les jours (pas en cours non, mais qui restent pour des RV ou pour travailler, faire des photocopies, corriger quelques copies ou faire quelques recherches avant de rentrer chez eux).Randoschtroumf a écrit:Je trouve que dire que c'est le perfectionnisme ou l'absence de limites posées par les collègues qui leur génère une surcharge de travail est insultant pour ces mêmes collègues, les rendant responsables de leurs conditions de travail et du sous-effectif chronique de l'éducation nationale, que tu sembles bien mal connaître.
Est-ce que la situation est normale ? Clairement, non.
Est-ce la réalité de la maltraitance habituelle du ministère ? Clairement oui.
Imaginer pouvoir partir à 17h30 est .. stupéfiant.
Il n'y a pas un handicap, mais des situations de handicap, toutes différentes.
Je ne conseillerais certainement pas à quelqu'un qui est fatigable ou a des soins réguliers de postuler sur un poste de personnel de direction.
L'un de mes fils a un handicap, sa fatigabilité fait clairement partie des points à prendre en compte dans son orientation (ainsi que les limites liées à son handicap, car tout n'est pas adaptable ou compensable). C'est du réalisme (même si c'est moche et frustrant).
A minima c'est donc 7h30 (arrivée des élèves et ouverture du portail chez nous, je ne me vois pas être encore dans ma salle de bain) - 18h15, quand il n'y a pas de coup de bourre.
- JennyMédiateur
Selia a écrit: J'ai l'impression d'un puit sans fond de travail et je m'interroge quand je vois certains déclarer faire 07h30-19h30, travailler le week-end et en vacances en plus. Je me demande vraiment si cela est impératif et je doute que tous les perdirs fassent vraiment ces horaires.
C'est la réalité du travail dans l'EN. C'est impensable effectivement, je vois bien un exemple de perdir qui faisait de petits horaires, ce n'est absolument pas un bon point pour quiconque.
Il y a des établissements où il y a encore cours à 20h ou 20h30, certains établissements sont ouverts le samedi matin. Mes chefs travaillent le week-end, adjoints et CDE.
Très sincèrement, je conseillerais de te renseigner sur la possibilité d'observer le métier avant de foncer tête baissée. C'est un travail qui nécessite une bonne résistance au stress et d'encaisser une charge de travail très lourde. Pour déléguer, il faudrait que le reste du personnel ne soit pas submergée.
- IridianeFidèle du forum
Oui, je crois que pour que tu t'imagines que des CDE (ou même des profs) puissent finir à 17h30 et profiter de leurs week-end, sans quoi ils sont des névrosés perfectionnistes, tu dois vraiment avoir une idée très très très fausse de ces métiers.
- EloahExpert spécialisé
Cléopatra2 a écrit:On ne peut pas être à mi-temps sur ce type de poste.
A mi-temps non, mais on peut avoir des décharges, c'est le cas de "ma" proviseure adjointe. J'ignore comment elle gère cela, nous les profs voyons la différence car beaucoup de choses reposent sur elle et même si elle est très performante nous ressentons bien quand elle est absente de l'établissement.
- henrietteMédiateur
J'en ai connu un comme ça : arrivant sur à 8h00-8h15, partant à 17h00, et trèèèès souvent "en rendez-vous extérieur" à inaugurer les chrysanthèmes. Heureusement que ses deux proviseurs adjoints étaient des brutes de travail.Jenny a écrit:Selia a écrit: J'ai l'impression d'un puit sans fond de travail et je m'interroge quand je vois certains déclarer faire 07h30-19h30, travailler le week-end et en vacances en plus. Je me demande vraiment si cela est impératif et je doute que tous les perdirs fassent vraiment ces horaires.
C'est la réalité du travail dans l'EN. C'est impensable effectivement, je vois bien un exemple de perdir qui faisait de petits horaires, ce n'est absolument pas un bon point pour quiconque.
Il y a des établissements où il y a encore cours à 20h ou 20h30, certains établissements sont ouverts le samedi matin. Mes chefs travaillent le week-end, adjoints et CDE.
Très sincèrement, je conseillerais de te renseigner sur la possibilité d'observer le métier avant de foncer tête baissée. C'est un travail qui nécessite une bonne résistance au stress et d'encaisser une charge de travail très lourde. Pour déléguer, il faudrait que le reste du personnel ne soit pas submergée.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- JennyMédiateur
Les adjoints n’ont pas fini l’année… Rien de géré, même pas les examens, un bazar jamais vu ailleurs. Il faut dire que quand ça fait craquer les adjoints, il n y a plus grand monde à bord.
D’ailleurs, un adjoint peut aussi se retrouver avec une charge de travail encore plus colossale si le chef délègue beaucoup.
D’ailleurs, un adjoint peut aussi se retrouver avec une charge de travail encore plus colossale si le chef délègue beaucoup.
- valleExpert spécialisé
- JennyMédiateur
D’après le profil, notre collègue n’est pas dans le secondaire.
- CasparProphète
Édité à la demande de l'initiatrice de la discussion.
- valleExpert spécialisé
- LemmyKHabitué du forum
Notre Proviseur-adjoint est arrété depuis le 15 février. Aujourd'hui on apprend qu'elle ne reprendra pas avant la fin de l'année. (burn out).
- Cléopatra2Guide spirituel
Cela se sent effectivement, lorsque l'adjoint n'est pas là.Eloah a écrit:Cléopatra2 a écrit:On ne peut pas être à mi-temps sur ce type de poste.
A mi-temps non, mais on peut avoir des décharges, c'est le cas de "ma" proviseure adjointe. J'ignore comment elle gère cela, nous les profs voyons la différence car beaucoup de choses reposent sur elle et même si elle est très performante nous ressentons bien quand elle est absente de l'établissement.
Selia, je pense en effet que tu ne réalises pas du tout la charge de travail des perdir (et des secrétaires d'ailleurs, qui ils/elles aussi font des heures sup). Aller observer un CDE quelques jours pourrait te conforter ou pas dans ton souhait de te diriger vers cette voie.
En tout cas, effectivement, quand on part à 17h30 voire plus, ce n'est pas très agréable de voir que le couloir de l'administration est fermé et tout le monde parti.
- SeliaNiveau 1
Randoschtroumf a écrit:Je trouve que dire que c'est le perfectionnisme ou l'absence de limites posées par les collègues qui leur génère une surcharge de travail est insultant pour ces mêmes collègues, les rendant responsables de leurs conditions de travail et du sous-effectif chronique de l'éducation nationale, que tu sembles bien mal connaître.
Est-ce que la situation est normale ? Clairement, non.
Est-ce la réalité de la maltraitance habituelle du ministère ? Clairement oui.
Imaginer pouvoir partir à 17h30 est .. stupéfiant.
Il n'y a pas un handicap, mais des situations de handicap, toutes différentes.
Je ne conseillerais certainement pas à quelqu'un qui est fatigable ou a des soins réguliers de postuler sur un poste de personnel de direction.
L'un de mes fils a un handicap, sa fatigabilité fait clairement partie des points à prendre en compte dans son orientation (ainsi que les limites liées à son handicap, car tout n'est pas adaptable ou compensable). C'est du réalisme (même si c'est moche et frustrant).
Il n'y a pas besoin d'être à l'éducation nationale pour savoir cela, beaucoup d'agents de la fonction publique sont dans ce cas. J'ai déjà bossé pendant mes vacances, j'ai fait 2 postes pendant pratiquement un an parce que pas de remplacement de ma collègue, je me suis formée toute seule...
Bref c'est la routine tout cela de certains fonctionnaires. Et oui malgré cela j'arrivais à partir parfois à 17h30
- SeliaNiveau 1
Je pense que vous vous trompez pour certains sur mes propos. Je ne pense pas que l'on fasse ces horaires parce qu'on serait "névorsé" mais plutôt parce qu'on est investie, perfectionniste et carré. Du coup, parfois on se retrouve à ne plus décrocher et à finir soit en burn out, soit par démissionnée. C'est très dommage.
Maintenant, je dit juste que je cherche à voir les limites du poste c'est tout.
Maintenant, je dit juste que je cherche à voir les limites du poste c'est tout.
- SeliaNiveau 1
LadyOlenna a écrit:Ça dépend beaucoup du type d'établissement (un lycée catégorie 4 ex demande plus de travail qu'un collège catégorie 2, un proviseur adjoint fait certainement tous les jours les horaires que tu cites), du CDE ou de l'adjoint avec qui on travaille (est-ce que le collègue est efficace, est-ce que les tâches sont bien réparties dans le binôme de direction -si binôme il y a d'ailleurs, parfois on est seul), de ton efficacité (je suis très laborieuse et méticuleuse par exemple, ce qui n'est pas une bonne chose), de ta propre envie que les choses soient carrées ou pas (j'ai parfois bossé avec des CDE qui se fichaient royalement de tout).
Cela perdure car les nouvelles tâches et nouvelles missions s'accumulent sans cesse année après année : par exemple le Pacte, la nouvelle 6e avec le soutien approfondissement, le choc des savoirs, Evalang, Educfi, Educdroit, Nefle, le pilotage des PIAL...
Merci pour tous ces renseignements, je comprends mieux. Le CDE et l'adjoint n'ont pas chacun leur périmètre, enfin un minimum de frontière ?
Pareil pour le laborieuse et méticuleuse, c'est pour cela que je pose ces questions car j'ai peur de me laisser submerger comme d'habitude. Je veux tout faire parfaitement et en plus à temps, j'ai beaucoup d'exigence pour le travail bien fait. Mais c'est vrai que cela prend du temps et parfois trop de temps.
Il y a beaucoup à faire, et cela semble dur mais également très enrichissant. Bon après j'ai déjà l'expérience d'emplois avec des horaires de dingues.
C'est sûr que quand on aime ce que l'on fait c'est dur de s'en détacher.
- Cléopatra2Guide spirituel
En fait, le travail de chef ne dépend pas de toi et de ta capacité de travail. Il est possible de faire le travail "de base" (plannings essentiellement, réunions etc.) dans un temps limité et circonscrit. Le truc, c'est tous les éléments extérieurs qui s'ajoutent toute la journée et qui t'empêchent de réaliser ces tâches. Tu es interrompue sans cesse. Partir à 17h30, c'est parce qu'on n'aura pas répondu aux sollicitations des profs. Cela peut arriver, mais si ça se répète, attention. Et il y a les impondérables des réunions le soir : CA, conseils péda, certains rdv familles, conseils de classe, qui prennent de très nombreuses soirées.
- mistinguetteFidèle du forum
Je ne vois pas trop ce qu'il y a à fignoler. Un planning est fait ou pas fait. Y a pas grand chose de superflu à enlever pour gagner du temps. Objectivement ça prend entre 30 min et 1h à faire, pourtant parfois tu n'auras pas le temps de le faire dans ta journée car trop de sollicitations, coup de fil, imprévus. Là, au choix, tu finis ta journée à l'heure prévue et tu le feras demain ou tu t y colles tranquille à l'heure ou tout le monde part. La solution 1 fonctionne pargois mais attention, le lendemain, tu avais prévu autre chose...et il faut être vigilent pour ne pas se faire dépasser. J'ai parfois l'impression que la partie prévisible de mon travail ne représente qu'entre 2h/4h de mes journées.
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.'..Texte sur les l'oies' commentaires du prof hg que j’adorais sur ma copie de 6e : loi/ l'oie Vous en êtes une!. J'ai évolué depuis mais mon complexe orthographique m'accompagnera toujours. Il semble qu'aujourd’hui on parle de dyslexie pour l'étourdie éternelle que j'étais...alors si c'est la science des ânes, merci de pas charger la mule.
- LadyOlennaModérateur
Non il n'y a pas vraiment de périmètre, simplement des usages (l'adjoint fait les EDT par exemple, mais ceux-ci restent quand même la responsabilité du CDE). Et puis il y a la réalité du terrain : lorsque ton collègue est occupé sur quelque chose, tu ne vas pas répondre à la personne venue te solliciter que non, ce n'est pas ton domaine.Selia a écrit:LadyOlenna a écrit:Ça dépend beaucoup du type d'établissement (un lycée catégorie 4 ex demande plus de travail qu'un collège catégorie 2, un proviseur adjoint fait certainement tous les jours les horaires que tu cites), du CDE ou de l'adjoint avec qui on travaille (est-ce que le collègue est efficace, est-ce que les tâches sont bien réparties dans le binôme de direction -si binôme il y a d'ailleurs, parfois on est seul), de ton efficacité (je suis très laborieuse et méticuleuse par exemple, ce qui n'est pas une bonne chose), de ta propre envie que les choses soient carrées ou pas (j'ai parfois bossé avec des CDE qui se fichaient royalement de tout).
Cela perdure car les nouvelles tâches et nouvelles missions s'accumulent sans cesse année après année : par exemple le Pacte, la nouvelle 6e avec le soutien approfondissement, le choc des savoirs, Evalang, Educfi, Educdroit, Nefle, le pilotage des PIAL...
Merci pour tous ces renseignements, je comprends mieux. Le CDE et l'adjoint n'ont pas chacun leur périmètre, enfin un minimum de frontière ?
Pareil pour le laborieuse et méticuleuse, c'est pour cela que je pose ces questions car j'ai peur de me laisser submerger comme d'habitude. Je veux tout faire parfaitement et en plus à temps, j'ai beaucoup d'exigence pour le travail bien fait. Mais c'est vrai que cela prend du temps et parfois trop de temps.
Il y a beaucoup à faire, et cela semble dur mais également très enrichissant. Bon après j'ai déjà l'expérience d'emplois avec des horaires de dingues.
C'est sûr que quand on aime ce que l'on fait c'est dur de s'en détacher.
Et il est possible de tomber sur un collègue qui ne fait rien. Je l'ai vécu en 2021-2023, avec un CDE quasiment jamais là (et quand il l'était, c'était 10h-12h, 14h-16h, pour boire le café et faire des blagues sexistes), une CPE très souvent absente et une infirmière en burn out non remplacée, une gestionnaire en congé longue maladie remplacée par une contractuelle novice, dans un collège de 580 élèves en travaux. J'ai pleuré des larmes de sang, alerté l'inspection du travail, travaillé plus de 70 heures par semaine. Ce n'est pas courant certes, mais pas exceptionnel non plus. Cette année, nouveau chef, nouveau CPE, nouvelle infirmière, je fais 50-55h par semaine, et je trouve que c'est vivable.
- IridianeFidèle du forum
Selia a écrit:Je pense que vous vous trompez pour certains sur mes propos. Je ne pense pas que l'on fasse ces horaires parce qu'on serait "névorsé" mais plutôt parce qu'on est investie, perfectionniste et carré. Du coup, parfois on se retrouve à ne plus décrocher et à finir soit en burn out, soit par démissionnée. C'est très dommage.
Maintenant, je dit juste que je cherche à voir les limites du poste c'est tout.
Mais en fait si les gens font cette quantité de travail ça n’est pas parce qu’ils sont « investis », « perfectionnistes » et « carrés » (ce qui n’empêche pas qu’ils le soient par ailleurs), c’est juste parce qu’ils n’ont pas le choix. Le travail est là et il faut bien le faire.
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- Vermelles (62) : les élus et personnels veulent sauver le poste de principal-adjoint.
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- Poste réservé après changement de discipline
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