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- Lili22Niveau 4
Ce n est pas un certificat de complaisance .j ai deux traitements ,un depuis 2009 et un autre pour un deuxième problème depuis 2022 et mon médecin qui me suit voit tout de suite quand le travail a des répercussions sur la santé.frimoussette77 a écrit:C'est possible parce que tu es malade ? Ta formulation pourrait laisser entendre qu'il s'agit d'un certificat de complaisance.Lili22 a écrit:C est exactement ce que je fais pour ne pas faire plus de 18h. J ai depuis 5 ans un certificat de mon médecin que j utilise mais on ne me le demande plus car mon cde sait que je l aurai tout le temps .Mais il faut batailler à chaque changement de cde pour qu ils comprennent .Je le dis à mes collègues mais tous n osent pas le faire alors que c est possible .Pour le moment ,je ne souhaite pas un temps partiel , je veux mes 18h et que mes 18h .Certains collègues se mettent à temps partiel pour éviter ces 2h sup mais pourquoi devrions nous y perdre au niveau cotisation ?Zybulka a écrit:Après, moi je conseille toujours aux collègues de demander un certificat médical (si besoin en demandant rdv auprès de la médecin de prévention) pour dire qu'on est empêché·e pour raison de santé de prendre des heures sups (ce qui doit être juste pour une immense majorité de personnes, quand je vois l'état général des troupes en salle des profs : on est collectivement au bord de l'épuisement...).
- Lili22Niveau 4
Je voulais aussi ajouter que je ne parais pas malade (très peu en arrêt maladie )et je suis persuadée que mon cde ne me croit pas mais autour de nous , de moi , beaucoup peuvent aussi avoir des pbs de santé qui ne se voient pas mais qui sont pourtant bien réels. ex :maladies silencieuses qui se révèlent quand il y a un gros pépin. Avant toute chose prenez soin de vous .Ce n est qu un boulot !
- Clecle78Bon génie
Je ne vois pas où serait la complaisance dans le fait d'indiquer qu'un enseignant ne doit pas se voir imposer deux heures supplémentaires. Le métier est assez épuisant comme ça sans en rajouter. Si on ne se sent pas capable d'assumer physiquement ou psychologiquement ces heures supplémentaires, ce n'est pas complaisant que de demander un certificat indiquant cela. Rien à voir avec un arrêt maladie dit de complaisance. Faudrait pas tout mélanger comme nos détracteurs aiment tant à le faire.
- frimoussette77Guide spirituel
Un enseignant peut se voir imposer deux heures supplémentaires. C'est un fait.Clecle78 a écrit:Je ne vois pas où serait la complaisance dans le fait d'indiquer qu'un enseignant ne doit pas se voir imposer deux heures supplémentaires. Le métier est assez épuisant comme ça sans en rajouter. Si on ne se sent pas capable d'assumer physiquement ou psychologiquement ces heures supplémentaires, ce n'est pas complaisant que de demander un certificat indiquant cela. Rien à voir avec un arrêt maladie dit de complaisance. Faudrait pas tout mélanger comme nos détracteurs aiment tant à le faire.
Un certificat de complaisance est un document médical qui ne reflète pas objectivement l’état de santé du patient
Si l'enseignant n'est pas malade et que son médecin lui fait un certificat alors qu'il n'y a aucune contre-indication médicale à effectuer les heures, c'est de la complaisance. Et c'est illégal.
La solution proposée par Henriette est la meilleure : le registre RSST.
- Clecle78Bon génie
Justement, si l'enseignant ne se sent pas en état de faire des heures supplémentaires imposées, physiquement ou psychiquement comme je l'ai d'ailleurs précisé, il peut demander à son médecin s'il accepte de lui faire ce certificat. L'enseignant n'est pas absent mais ne peut absorber davantage d'heures. Je ne vois pas où est la complaisance puisqu'il se rend à son travail normalement. Ça n'a rien à voir avec un faux certificat maladie. C'est de toutes façons le médecin qui décide et je ne vois pas pourquoi on devrait culpabiliser les collègues. Il vaut mieux un collègue qui vient travailler sans heures supplémentaires plutôt qu'un collègue épuisé qui doit ensuite s'arrêter. Les heures supplémentaires en lettres, en lycée, c'est quasiment la promesse d'un burn out pour certains. Il y en a qui les absorbent comme une lettre à la poste, tant mieux pour eux.frimoussette77 a écrit:Un enseignant peut se voir imposer deux heures supplémentaires. C'est un fait.Clecle78 a écrit:Je ne vois pas où serait la complaisance dans le fait d'indiquer qu'un enseignant ne doit pas se voir imposer deux heures supplémentaires. Le métier est assez épuisant comme ça sans en rajouter. Si on ne se sent pas capable d'assumer physiquement ou psychologiquement ces heures supplémentaires, ce n'est pas complaisant que de demander un certificat indiquant cela. Rien à voir avec un arrêt maladie dit de complaisance. Faudrait pas tout mélanger comme nos détracteurs aiment tant à le faire.
Un certificat de complaisance est un document médical qui ne reflète pas objectivement l’état de santé du patient
Si l'enseignant n'est pas malade et que son médecin lui fait un certificat alors qu'il n'y a aucune contre-indication médicale à effectuer les heures, c'est de la complaisance. Et c'est illégal.
La solution proposée par Henriette est la meilleure : le registre RSST.
- ZybulkaHabitué du forum
J'avoue être assez estomaquée de voir une collègue argumenter avec autant de vigueur contre nos intérêts...frimoussette77 a écrit:Un enseignant peut se voir imposer deux heures supplémentaires. C'est un fait.
Un certificat de complaisance est un document médical qui ne reflète pas objectivement l’état de santé du patient
Si l'enseignant n'est pas malade et que son médecin lui fait un certificat alors qu'il n'y a aucune contre-indication médicale à effectuer les heures, c'est de la complaisance. Et c'est illégal.
La solution proposée par Henriette est la meilleure : le registre RSST.
Sachant que comme je le disais dans mon message initial où j'évoquais cette solution du certificat médical, quand on voit l'état d'épuisement moyen des collègues, je pense que les heures sups sont contrindiquées médicalement pour à peu près tout le monde (on n'a pas besoin d'être "malade" pour ça, c'est le principe même de la médecine de prévention : éviter qu'on tombe malade à cause du travail, par exemple parce qu'on est à bout).
Et par ailleurs, c'est assez surprenant que tu estimes que le registre de santé et de sécurité au travail serait une meilleure piste : c'est bien que tu considères que c'est la santé des profs qui est en jeu, non ?
- gram1Niveau 1
Bonjour à tous
Le sujet a dévié, c'était inévitable, du comment faire au mais pourquoi diable le faire ?.
*Ombre*, je ne suis pas fière d'en arriver là. Dans ce qui me mine cette année, il y a, outre la peur d'en arriver au burn-out (j'y reviendrai), la très grande culpabilité de ma lâcheté face à ce qui m'arrive. Non, je ne lutte pas autant qu'il le faudrait. J'ai lu ton fil et je salue le combat que vous menez. Vous avez la chance d'être une équipe unie, ce n'est pas mon cas. J'ai fait les grèves. Elles ne sont pas suivies dans mon établissement. Les parents se contrefichent du truc. Quant à mes collègues... vu que la direction présente le projet avec une petite mine piteuse, en nous laissant libre de prendre nos élèves à l'année, sans progression commune, eh bien... ils sont ravis !
Pour préciser les choses, aucun de nous n'est en sous-service. Nous sommes tous à 18h. Reste deux classes à 4h30 à se partager et il y a 9 HSA pour cela. Elles ne sont pas transformables en BMP, la direction l'a dit et redit. Un de mes collègues a décidé de prendre une classe entière à lui seul. Tout fier, il l'a déjà fait, tout va bien. Il sera PP aussi. Autant dire qu'avec mes revendications, je passe pour la ch*** de service. J'aimerais dire que ça m'est égal, que je survole cela avec le mépris de l'héroïne prête à mourir pour une juste cause mais je suis déjà fatiguée. Je lis par ailleurs les fils sur les collègues de lettres au lycée (j'aime me faire peur), et je n'ai pas l'impression qu'ils aient eu de grandes réussites face au massacre de leurs conditions de travail.
En ce qui concerne le registre santé et la voix médicale, un grand merci pour vos conseils. Je pensais attendre l'année prochaine pour le remplir, étant donné que pour l'instant je crains plus l'épuisement que je ne le vis, mais je confirme que ce stress est difficile à vivre. Savez-vous comment on peut contacter le médecin du rectorat ?
gram1, pas faraude
Le sujet a dévié, c'était inévitable, du comment faire au mais pourquoi diable le faire ?.
*Ombre*, je ne suis pas fière d'en arriver là. Dans ce qui me mine cette année, il y a, outre la peur d'en arriver au burn-out (j'y reviendrai), la très grande culpabilité de ma lâcheté face à ce qui m'arrive. Non, je ne lutte pas autant qu'il le faudrait. J'ai lu ton fil et je salue le combat que vous menez. Vous avez la chance d'être une équipe unie, ce n'est pas mon cas. J'ai fait les grèves. Elles ne sont pas suivies dans mon établissement. Les parents se contrefichent du truc. Quant à mes collègues... vu que la direction présente le projet avec une petite mine piteuse, en nous laissant libre de prendre nos élèves à l'année, sans progression commune, eh bien... ils sont ravis !
Pour préciser les choses, aucun de nous n'est en sous-service. Nous sommes tous à 18h. Reste deux classes à 4h30 à se partager et il y a 9 HSA pour cela. Elles ne sont pas transformables en BMP, la direction l'a dit et redit. Un de mes collègues a décidé de prendre une classe entière à lui seul. Tout fier, il l'a déjà fait, tout va bien. Il sera PP aussi. Autant dire qu'avec mes revendications, je passe pour la ch*** de service. J'aimerais dire que ça m'est égal, que je survole cela avec le mépris de l'héroïne prête à mourir pour une juste cause mais je suis déjà fatiguée. Je lis par ailleurs les fils sur les collègues de lettres au lycée (j'aime me faire peur), et je n'ai pas l'impression qu'ils aient eu de grandes réussites face au massacre de leurs conditions de travail.
En ce qui concerne le registre santé et la voix médicale, un grand merci pour vos conseils. Je pensais attendre l'année prochaine pour le remplir, étant donné que pour l'instant je crains plus l'épuisement que je ne le vis, mais je confirme que ce stress est difficile à vivre. Savez-vous comment on peut contacter le médecin du rectorat ?
gram1, pas faraude
- MajuFidèle du forum
Tu n'as pas à culpabiliser. On n'est pas toujours prêt à lutter à tous les moments de sa vie, et on ne peut pas non plus établir un rapport de force tout seul.
Pour ce qui est du RSST, tu peux le remplir justement en parlant de la difficulté et du stress que tu ressens face à la rentrée à venir. Cela ne t'empêchera pas de le remplir l'an prochain.
Pour ce qui est du RSST, tu peux le remplir justement en parlant de la difficulté et du stress que tu ressens face à la rentrée à venir. Cela ne t'empêchera pas de le remplir l'an prochain.
- ZybulkaHabitué du forum
Pour la visite auprès de la médecine de prévention, on ne contacte pas directement le médecin, on en fait la demande auprès de sa hiérarchie (qui normalement est censée organiser une visite médicale tous les 5 ans... autant dire qu'on est loin du compte !). Tu peux trouver par exemple un modèle de courrier de demande ici :
https://www.sudeducation-ca.org/spip.php?article141
Pour le reste, on fait bien comme on peut face à un travail qui devient maltraitant : la lutte, surtout si elle est collective, peut permettre à la fois d'améliorer nos conditions de travail mais aussi être vecteur d'émancipation, mais ça peut aussi être usant, surtout si on est isolé·e. C'est déjà dur de devoir faire face à des conditions de travail dégradées, mais si en plus on doit culpabiliser de ne pas réagir comme on "devrait", on n'a pas fini... Fais comme tu peux, et protège-toi ! Néanmoins, si jamais tu n'es pas encore syndiquée, pense que le collectif peut aussi venir de là, si jamais tu ne le trouves pas localement au sein de ton équipe.
https://www.sudeducation-ca.org/spip.php?article141
Pour le reste, on fait bien comme on peut face à un travail qui devient maltraitant : la lutte, surtout si elle est collective, peut permettre à la fois d'améliorer nos conditions de travail mais aussi être vecteur d'émancipation, mais ça peut aussi être usant, surtout si on est isolé·e. C'est déjà dur de devoir faire face à des conditions de travail dégradées, mais si en plus on doit culpabiliser de ne pas réagir comme on "devrait", on n'a pas fini... Fais comme tu peux, et protège-toi ! Néanmoins, si jamais tu n'es pas encore syndiquée, pense que le collectif peut aussi venir de là, si jamais tu ne le trouves pas localement au sein de ton équipe.
- *Ombre*Grand sage
Gram1, ce que j'en dis n'est pas pour te culpabiliser. Tu n'as pas à le faire. Comme tu l'as bien compris, se battre, cela ne peut être qu'une position collective.
Mais il y a une mesure entre admettre qu'on ne fera pas bouger les choses tout seul et entériner comme allant de soi une situation inacceptable. Les HSA n'ont pas vocation à assurer le fonctionnement normal des cours au détriment d'une pédagogie cohérente, conduite dans de bonnes conditions, avec une équité de traitement pour tous les élèves. C'est un dévoiement de leur fonctionnement, et de notre métier. Il faut le dénoncer, auprès des collègues, des chefs d'établissement, du DASEN si nécessaire.
J'ajoute au passage qu'en ce qui concerne le collègue qui prend une cinquième classe au complet, c'est son droit le plus strict, et je n'irais pas le lui disputer du moment qu'on n'attend pas la même chose de moi qui m'en sentirais physiquement et psychiquement incapable. Quant aux autres, s'ils trouvent normal de partager des classes, je leur montrerais que cela revient à accepter un fonctionnement dégradé dans un souci d'économie, contre l'intérêt des élèves. Une fois que c'est dit, ils se positionnent, mais là, l'alternative devient claire : s'ils sont favorables à ce fonctionnement dégradé, ils l'assument et se partagent la classe, mais ils ne te demandent pas de le faire à toi qui y es opposée. Et s'ils sont contre - par exemple parce qu'ils se rendent compte que c'est très fatigant et insoutenable sur le long terme - ils révisent leur jugement et t'aident à lutter contre ce fonctionnement délétère.
En tout cas, c'est ainsi que je ferais dans ta situation.
Bon courage. Préserve-toi, ce n'est pas facile de travailler avec des bénis-oui-oui.
Mais il y a une mesure entre admettre qu'on ne fera pas bouger les choses tout seul et entériner comme allant de soi une situation inacceptable. Les HSA n'ont pas vocation à assurer le fonctionnement normal des cours au détriment d'une pédagogie cohérente, conduite dans de bonnes conditions, avec une équité de traitement pour tous les élèves. C'est un dévoiement de leur fonctionnement, et de notre métier. Il faut le dénoncer, auprès des collègues, des chefs d'établissement, du DASEN si nécessaire.
J'ajoute au passage qu'en ce qui concerne le collègue qui prend une cinquième classe au complet, c'est son droit le plus strict, et je n'irais pas le lui disputer du moment qu'on n'attend pas la même chose de moi qui m'en sentirais physiquement et psychiquement incapable. Quant aux autres, s'ils trouvent normal de partager des classes, je leur montrerais que cela revient à accepter un fonctionnement dégradé dans un souci d'économie, contre l'intérêt des élèves. Une fois que c'est dit, ils se positionnent, mais là, l'alternative devient claire : s'ils sont favorables à ce fonctionnement dégradé, ils l'assument et se partagent la classe, mais ils ne te demandent pas de le faire à toi qui y es opposée. Et s'ils sont contre - par exemple parce qu'ils se rendent compte que c'est très fatigant et insoutenable sur le long terme - ils révisent leur jugement et t'aident à lutter contre ce fonctionnement délétère.
En tout cas, c'est ainsi que je ferais dans ta situation.
Bon courage. Préserve-toi, ce n'est pas facile de travailler avec des bénis-oui-oui.
- Melyne5Fidèle du forum
Zybulka a écrit:Pour la visite auprès de la médecine de prévention, on ne contacte pas directement le médecin, on en fait la demande auprès de sa hiérarchie (qui normalement est censée organiser une visite médicale tous les 5 ans... autant dire qu'on est loin du compte !). Tu peux trouver par exemple un modèle de courrier de demande ici :
https://www.sudeducation-ca.org/spip.php?article141
Pour le reste, on fait bien comme on peut face à un travail qui devient maltraitant : la lutte, surtout si elle est collective, peut permettre à la fois d'améliorer nos conditions de travail mais aussi être vecteur d'émancipation, mais ça peut aussi être usant, surtout si on est isolé·e. C'est déjà dur de devoir faire face à des conditions de travail dégradées, mais si en plus on doit culpabiliser de ne pas réagir comme on "devrait", on n'a pas fini... Fais comme tu peux, et protège-toi ! Néanmoins, si jamais tu n'es pas encore syndiquée, pense que le collectif peut aussi venir de là, si jamais tu ne le trouves pas localement au sein de ton équipe.
Ce n'est absolument pas le cas partout. Quand on veut voir le médecin , on appelle le service médical du rectorat qui nous fixe un RV . Notre hiérarchie n'a pas à le savoir heureusement !
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Courage à vous toutes !
Pour ce qui est du lycée, à force de protester, on a rallongé un peu la longueur de nos chaînes : chaque œuvre change tous les quatre ans (au lieu de tous les deux ans dans le programme initial), et on a tout de même obtenu la diminution, en général, de 24 à 16 textes. C’est toujours un fonctionnement éreintant, mais moins. Peut-être se sont-ils rendu compte que sans cela, tous les professeurs allaient mourir d’épuisement !
Comme le dit Ombre, il ne faut pas accepter. Il y a vraiment une différence entre se faire imposer quelque chose et y souscrire. Dis non jusqu’au bout. Il est possible que le chef te l’impose malgré ton refus, mais alors ce sera sa responsabilité et pas la tienne le jour où l’on constatera que tu n’y arrives pas – quelle que soit la forme que cela prenne, et je te souhaite de ne pas y laisser de plumes bien sûr, il faut se préserver.
Pour être plus claire…
Du point de vue des réels ennuis de santé, l’épuisement est hélas bien prévisible, et je suis d’accord là-dessus avec Zybulka. Il est évident, d’un point de vue à la fois médical et RH, qu’il vaut mieux éviter de mettre les gens dans des situations pathogènes pour prévenir les problèmes de santé et les arrêts de travail subséquents…
Mais même sans aller jusque là, en admettant que cela n’affecte pas (visiblement) ta santé : au moindre reproche qui pourrait t’être fait, si tu ne fais pas assez de devoirs, si la concertation ne fonctionne pas aussi bien qu’on le voudrait, etc, tu pourras opposer que tu savais ne pas pouvoir bien faire ton travail dans ces conditions, que tu l’as exprimé, et qu’il n’en a pas été tenu compte.
Il est possible d’exposer cela très rationnellement. Ce sera entendu… ou pas. Mais tu auras posé tes limites. Et si cela pouvait faire réfléchir tes collègues…
(J’ajoute que, malheureusement, tout cela donne des idées aux proviseur·es… Hier alors que j’évoquais la possibilité d’augmenter ma quotité (je suis à temps partiel) pour absorber une classe (nos besoins dépassent nos apports, et en dépit de nos protestations, ils tablent toujours sur 6,5 HSA pour les deux collègues à temps plein), demandant si dans ce cas les HSA pourraient être transformées en heures-postes, la réponse m’a défrisée : on peut aussi partager une classe m’a-t-il été dit, et dans ce cas, pas question de faire 2h/2h, non, la seule solution envisagée est semestre-semestre… Sidérée parce que c’est la première fois que j’entends un CDE proposer cela, les dernières fois que des collègues l’avaient proposé (…), tant CDE qu’IPR s’y étaient fermement opposés.)
Pour ce qui est du lycée, à force de protester, on a rallongé un peu la longueur de nos chaînes : chaque œuvre change tous les quatre ans (au lieu de tous les deux ans dans le programme initial), et on a tout de même obtenu la diminution, en général, de 24 à 16 textes. C’est toujours un fonctionnement éreintant, mais moins. Peut-être se sont-ils rendu compte que sans cela, tous les professeurs allaient mourir d’épuisement !
Comme le dit Ombre, il ne faut pas accepter. Il y a vraiment une différence entre se faire imposer quelque chose et y souscrire. Dis non jusqu’au bout. Il est possible que le chef te l’impose malgré ton refus, mais alors ce sera sa responsabilité et pas la tienne le jour où l’on constatera que tu n’y arrives pas – quelle que soit la forme que cela prenne, et je te souhaite de ne pas y laisser de plumes bien sûr, il faut se préserver.
Pour être plus claire…
Du point de vue des réels ennuis de santé, l’épuisement est hélas bien prévisible, et je suis d’accord là-dessus avec Zybulka. Il est évident, d’un point de vue à la fois médical et RH, qu’il vaut mieux éviter de mettre les gens dans des situations pathogènes pour prévenir les problèmes de santé et les arrêts de travail subséquents…
Mais même sans aller jusque là, en admettant que cela n’affecte pas (visiblement) ta santé : au moindre reproche qui pourrait t’être fait, si tu ne fais pas assez de devoirs, si la concertation ne fonctionne pas aussi bien qu’on le voudrait, etc, tu pourras opposer que tu savais ne pas pouvoir bien faire ton travail dans ces conditions, que tu l’as exprimé, et qu’il n’en a pas été tenu compte.
Il est possible d’exposer cela très rationnellement. Ce sera entendu… ou pas. Mais tu auras posé tes limites. Et si cela pouvait faire réfléchir tes collègues…
(J’ajoute que, malheureusement, tout cela donne des idées aux proviseur·es… Hier alors que j’évoquais la possibilité d’augmenter ma quotité (je suis à temps partiel) pour absorber une classe (nos besoins dépassent nos apports, et en dépit de nos protestations, ils tablent toujours sur 6,5 HSA pour les deux collègues à temps plein), demandant si dans ce cas les HSA pourraient être transformées en heures-postes, la réponse m’a défrisée : on peut aussi partager une classe m’a-t-il été dit, et dans ce cas, pas question de faire 2h/2h, non, la seule solution envisagée est semestre-semestre… Sidérée parce que c’est la première fois que j’entends un CDE proposer cela, les dernières fois que des collègues l’avaient proposé (…), tant CDE qu’IPR s’y étaient fermement opposés.)
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