- LefterisEsprit sacré
Fais-le, il faut se prendre des râteaux, mais avec filet de sauvetage. Mais après de bonnes études, éventuellement polyvalentes pour pouvoir te tirer vite, dès que ça ira mal. J'ai testé, je suis parti brusquement sur un problème, mais malheureusement dans un domaine trop fermé pour recommencer le coup. J'ai cette discussion avec un jeune qui n'a pas fini sa licence pour faire ce qui lui plaît. A la différence qu'au premier couac - et il y en aura un , il sera sous contrat- il sera sur la paille, alors qu'avec une licence, il aurait accès à plein de concours. Même si ce n'est que sur le papier, il pourrait au moins candidater et préparer. Ca vaut dans tous les domaines : il vaut mieux avoir plusieurs as dans son jeu.Véronikatii a écrit:Lefteris a écrit:
Oui, admettons pour dentiste, mais en tout cas prépare un porte de sortie valable, ne t'enferme pas. Si tant de gens veulent se tirer, et si peu entrer, il y a une raison, ce ne sont pas tous des hallucinés ...
Yes c'est ce que tout le monde me dit
Après j'avoue que c'est dur quand on se voit vraiment faire que ça depuis des années (je me suis déjà imaginée faire autre chose à des moments de ma vie mais je pense que j'ai quand même ce job dans la peau à cause de mon entourage de profs)
- MathadorEmpereur
Tu n'as pas pris l'exemple le plus embêtant: il peut toujours viser les concours internes (autres que le CAPES ou l'agrégation, mais ce n'est plus une grande perte) s'il obtient un concours B ou C avant, et il pourrait alors rapidement les passer vu qu'il récupérerait ses services militaires dans le décompte de l'ancienneté requise.Lefteris a écrit:J'ai cette discussion avec un jeune qui n'a pas fini sa licence pour faire ce qui lui plaît. A la différence qu'au premier couac - et il y en aura un , il sera sous contrat- il sera sur la paille, alors qu'avec une licence, il aurait accès à plein de concours. Même si ce n'est que sur le papier, il pourrait au moins candidater et préparer.
Je suis d'accord sur le reste, bien que mon cas personnel n'en soit pas la meilleure illustration non plus .
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- LefterisEsprit sacré
C'est quand même mieux de ne pas faire trop de zigzags, et taper directement un bon concours... Trop bête d'arrêter une licence, juste parce que ça n'intéresse plus, alors que c'est quasi gagné à ce stade. Et qui te dit qu'il s'agit de services militaires ?Mathador a écrit:Tu n'as pas pris l'exemple le plus embêtant: il peut toujours viser les concours internes (autres que le CAPES ou l'agrégation, mais ce n'est plus une grande perte) s'il obtient un concours B ou C avant, et il pourrait alors rapidement les passer vu qu'il récupérerait ses services militaires dans le décompte de l'ancienneté requise.Lefteris a écrit:J'ai cette discussion avec un jeune qui n'a pas fini sa licence pour faire ce qui lui plaît. A la différence qu'au premier couac - et il y en aura un , il sera sous contrat- il sera sur la paille, alors qu'avec une licence, il aurait accès à plein de concours. Même si ce n'est que sur le papier, il pourrait au moins candidater et préparer.
Je suis d'accord sur le reste, bien que mon cas personnel n'en soit pas la meilleure illustration non plus .
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- MathadorEmpereur
Si c'est simplement par ennui au S5 ou S6, c'est dommage en effet.Lefteris a écrit:C'est quand même mieux de ne pas faire trop de zigzags, et taper directement un bon concours... Trop bête d'arrêter une licence, juste parce que ça n'intéresse plus, alors que c'est quasi gagné à ce stade.
C'est la précision du « sous contrat » qui m'y a fait penser, et je ne vois pas trop quelles autres carrières dans le public reposent autant dessus (à part l'ESR, qui était exclu vu le niveau de diplôme).Lefteris a écrit:Et qui te dit qu'il s'agit de services militaires ?
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- LefterisEsprit sacré
Mathador a écrit:
Si c'est simplement par ennui au S5 ou S6, c'est dommage en effet.
Milieu d'année je crois, mais les années sont tellement courtes, fin mai c'est plié. Dommage de ne pas terminer. Pour les études de dentiste, même raisonnement : je crois que même sans l'envie d'exercer, il faut aller jusqu'au point où l'on peut avoir une équivalence pour une bifurcation valable, une équivalence, bref quelque chose de monnayable. Pas un redémarrage à zéro, rien du tout, ou un master MEEF.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- VéronikatiiNiveau 2
Lefteris a écrit:
Milieu d'année je crois, mais les années sont tellement courtes, fin mai c'est plié. Dommage de ne pas terminer. Pour les études de dentiste, même raisonnement : je crois que même sans l'envie d'exercer, il faut aller jusqu'au point où l'on peut avoir une équivalence pour une bifurcation valable, une équivalence, bref quelque chose de monnayable. Pas un redémarrage à zéro, rien du tout, ou un master MEEF.
En soit à partir du moment où tu as validé la licence (ce qui est mon cas) tu as déjà un bon équivalent pour entrer dans des masters, ensuite le reste ça sert un peu à rien
Et par contre les études de dentiste c'est pas comme les autres masters, l'année se finit pas fin mai mdr mais fin juillet car de la 4e à la 6e année c'est l'externat donc clinique à l'hôpital etc et c'est très très dur. C'est pas un truc qui peut se plier facilement comme en licence
- LefterisEsprit sacré
Dans ce cas c'est jouable, mais choisis un master qui ne t'enferme pas. Déjà, si je m'en tiens au chiffres d'il y a deux ans ( je n'ai pas les derniers chiffres), il y avait un stagiaire sur dix non validé , qui ne finissait pas l'année ou quittait le métier. Ensuite on ne sait pas dans quelle galère on peut tomber, établissement très dur, plusieurs postes. On peut aussi être harcelé dans les premières années (inspection, chef d'établissement...) et d'après ce que j'ai vu au syndicat, ce n'est pas rare. Le projet de facilitation des licenciements (qui devrait être provisoirement enterré vu les circonstances, mais qui peut tout à fait ressurgir) et de fin des catégories pour établir le traitement "au plus près du terrain" (traduction : traitement décidé localement et arbitrairement, au "mérite") oblige aussi à avoir une issue de secours. Autre piège qui incite à ne pas passer le concours en licence : la première année payée 900 euros, ne comptant pas dans l'ancienneté, et avec barrage éventuel pour la deuxième qui celle de la titularisation. A l'issue de laquelle le lauréat devra quatre années (ce qui ne veut pas dire que l'administration, unilatéralement, ne pourra pas se se séparer de lui).Véronikatii a écrit:Lefteris a écrit:
Milieu d'année je crois, mais les années sont tellement courtes, fin mai c'est plié. Dommage de ne pas terminer. Pour les études de dentiste, même raisonnement : je crois que même sans l'envie d'exercer, il faut aller jusqu'au point où l'on peut avoir une équivalence pour une bifurcation valable, une équivalence, bref quelque chose de monnayable. Pas un redémarrage à zéro, rien du tout, ou un master MEEF.
En soit à partir du moment où tu as validé la licence (ce qui est mon cas) tu as déjà un bon équivalent pour entrer dans des masters, ensuite le reste ça sert un peu à rien
Et par contre les études de dentiste c'est pas comme les autres masters, l'année se finit pas fin mai mdr mais fin juillet car de la 4e à la 6e année c'est l'externat donc clinique à l'hôpital etc et c'est très très dur. C'est pas un truc qui peut se plier facilement comme en licence
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- VéronikatiiNiveau 2
Lefteris a écrit:Dans ce cas c'est jouable, mais choisis un master qui ne t'enferme pas. Déjà, si je m'en tiens au chiffres d'il y a deux ans ( je n'ai pas les derniers chiffres), il y avait un stagiaire sur dix non validé , qui ne finissait pas l'année ou quittait le métier. Ensuite on ne sait pas dans quelle galère on peut tomber, établissement très dur, plusieurs postes. On peut aussi être harcelé dans les premières années (inspection, chef d'établissement...) et d'après ce que j'ai vu au syndicat, ce n'est pas rare. Le projet de facilitation des licenciements (qui devrait être provisoirement enterré vu les circonstances, mais qui peut tout à fait ressurgir) et de fin des catégories pour établir le traitement "au plus près du terrain" (traduction : traitement décidé localement et arbitrairement, au "mérite") oblige aussi à avoir une issue de secours. Autre piège qui incite à ne pas passer le concours en licence : la première année payée 900 euros, ne comptant pas dans l'ancienneté, et avec barrage éventuel pour la deuxième qui celle de la titularisation. A l'issue de laquelle le lauréat devra quatre années (ce qui ne veut pas dire que l'administration, unilatéralement, ne pourra pas se se séparer de lui).Véronikatii a écrit:Lefteris a écrit:
Milieu d'année je crois, mais les années sont tellement courtes, fin mai c'est plié. Dommage de ne pas terminer. Pour les études de dentiste, même raisonnement : je crois que même sans l'envie d'exercer, il faut aller jusqu'au point où l'on peut avoir une équivalence pour une bifurcation valable, une équivalence, bref quelque chose de monnayable. Pas un redémarrage à zéro, rien du tout, ou un master MEEF.
En soit à partir du moment où tu as validé la licence (ce qui est mon cas) tu as déjà un bon équivalent pour entrer dans des masters, ensuite le reste ça sert un peu à rien
Et par contre les études de dentiste c'est pas comme les autres masters, l'année se finit pas fin mai mdr mais fin juillet car de la 4e à la 6e année c'est l'externat donc clinique à l'hôpital etc et c'est très très dur. C'est pas un truc qui peut se plier facilement comme en licence
Oui clairement je ne veux pas du tout aller en MEEF je préfère assurer une autre sécurité et passer éventuellement le concours en externe
Mais le souci c'est que je sais juste pas quoi lol et j'ai déjà perdu des années du coup et ça me stresse
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