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- M le MauditNiveau 9
7 à 8j de carence en cas de maladie voilà la dernière scandaleuse préconisation de la cour des comptes. Motif : les arrêts maladie explosent depuis 4 ans.... Plutôt que de se demander pourquoi on propose une double peine aux gens malades... La réforme des retraite est une bombe à retardement. Si cette mesure devait se concrétiser c'est une autre histoire. A bon entendeur.... On en est désormais informé...
- GanbatteHabitué du forum
Quelle riche idée, alors que le covid court toujours et que l'épidémie (pendant laquelle le jour de carence avait été suspendu, pour des motifs évidents) aurait dû servir de leçon...
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Cela revient à supprimer (le droit à) une bonne partie des congés maladie, non ? quelqu’un sait-il la proportion d’arrêts ne dépassant pas cette durée ?
C’est vraiment n’importe quoi. Laissons les gens se tuer au travail, quelle bonne idée. La Cour des comptes a-t-elle seulement fait semblant de calculer les coûts indirects d’une telle mesure ? Ne sait-elle pas que la prévention coûte moins cher que la guérison ?
(PS : as-tu un lien ?)
C’est vraiment n’importe quoi. Laissons les gens se tuer au travail, quelle bonne idée. La Cour des comptes a-t-elle seulement fait semblant de calculer les coûts indirects d’une telle mesure ? Ne sait-elle pas que la prévention coûte moins cher que la guérison ?
(PS : as-tu un lien ?)
- HalybelÉrudit
Vous croyez que du coup ils vont baisser nos cotisations ? ahahah (rire jaune)
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Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- M le MauditNiveau 9
France culture ce matin mais la préconisation est reprise par de nombreux media, et pour cause.......................uneodyssée a écrit:Cela revient à supprimer (le droit à) une bonne partie des congés maladie, non ? quelqu’un sait-il la proportion d’arrêts ne dépassant pas cette durée ?
C’est vraiment n’importe quoi. Laissons les gens se tuer au travail, quelle bonne idée. La Cour des comptes a-t-elle seulement fait semblant de calculer les coûts indirects d’une telle mesure ? Ne sait-elle pas que la prévention coûte moins cher que la guérison ?
(PS : as-tu un lien ?)
- Pontorson50Fidèle du forum
M le Maudit a écrit:7 à 8j de carence en cas de maladie voilà la dernière scandaleuse préconisation de la cour des comptes. Motif : les arrêts maladie explosent depuis 4 ans.... Plutôt que de se demander pourquoi on propose une double peine aux gens malades... La réforme des retraite est une bombe à retardement.
C'est même surprenant que la réforme des retraites ait pu passer sans que la Cour des Comptes ne s'inquiète des effets sur les dépenses de santé : un retraité de 62 ans malade, et souvent davantage chronique qu'avant, c'est seulement des dépenses de soin. Un actif de 62 ans malade, c'est à la fois des dépenses de soin et des indemnités maladie, souvent importantes car le salaire est en moyenne plus élevé (notamment chez les enseignants où c'est uniquement en toute fin de carrière que les salaires deviennent corrects).
En fait la Cour n'ose pas dire que, faute d'un partage renforcé, la croissance réelle du pays ne permet tout simplement plus de financer l'ensemble des dépenses de protection sociale. À partir de là, toute purge relève d'un rubik's cube infaisable: économiser sur la retraite, automatiquement, fait exploser d'autres postes de dépense sociale. Et, c'est encore une fois particulièrement vrai dans notre métier et notre statut.
Dans notre métier, les arrêts de santé courts et moyens sont impératifs comme dans tout métier "sur scène" ; dans ces conditions, un délai de carence à sept jours (durée par exemple de récupération d'une laryngite avec menace sur les cordes vocales), c'est une suppression du remboursement des arrêts maladie sauf maladie chronique invalidante. Comme les charges sur les entreprises sont trop fortes, fiscaliser la Sécu avec un transfert massif de la CSG et des cotisations sociales sur un impôt à progressivité renforcée sur le revenu me semble la seule parade. Il est clair que les syndicats, y compris enseignants, y seront aussi opposés que les riches contribuables, donc on oublie. Mais nous sommes alors sans solution et donc sans mouvement de refus de cela.
- M le MauditNiveau 9
Tout à fait d'accord Pontorson50 et tout cela augure de souffrances futures sévères et ça c'est moins "drôle" surtout quand on voit les richesses créées en constante augmentation. Je reste quand même effaré de la léthargie générale. Chacun fait grève de son côté (les pharmaciens aujourd'hui) et seule la nuisance paye. Bon il faut quand même garder le sourire il paraît...
- HalybelÉrudit
Pontorson50 a écrit:M le Maudit a écrit:7 à 8j de carence en cas de maladie voilà la dernière scandaleuse préconisation de la cour des comptes. Motif : les arrêts maladie explosent depuis 4 ans.... Plutôt que de se demander pourquoi on propose une double peine aux gens malades... La réforme des retraite est une bombe à retardement.
C'est même surprenant que la réforme des retraites ait pu passer sans que la Cour des Comptes ne s'inquiète des effets sur les dépenses de santé : un retraité de 62 ans malade, et souvent davantage chronique qu'avant, c'est seulement des dépenses de soin. Un actif de 62 ans malade, c'est à la fois des dépenses de soin et des indemnités maladie, souvent importantes car le salaire est en moyenne plus élevé (notamment chez les enseignants où c'est uniquement en toute fin de carrière que les salaires deviennent corrects).
En fait la Cour n'ose pas dire que, faute d'un partage renforcé, la croissance réelle du pays ne permet tout simplement plus de financer l'ensemble des dépenses de protection sociale. À partir de là, toute purge relève d'un rubik's cube infaisable: économiser sur la retraite, automatiquement, fait exploser d'autres postes de dépense sociale. Et, c'est encore une fois particulièrement vrai dans notre métier et notre statut.
Dans notre métier, les arrêts de santé courts et moyens sont impératifs comme dans tout métier "sur scène" ; dans ces conditions, un délai de carence à sept jours (durée par exemple de récupération d'une laryngite avec menace sur les cordes vocales), c'est une suppression du remboursement des arrêts maladie sauf maladie chronique invalidante. Comme les charges sur les entreprises sont trop fortes, fiscaliser la Sécu avec un transfert massif de la CSG et des cotisations sociales sur un impôt à progressivité renforcée sur le revenu me semble la seule parade. Il est clair que les syndicats, y compris enseignants, y seront aussi opposés que les riches contribuables, donc on oublie. Mais nous sommes alors sans solution et donc sans mouvement de refus de cela.
Les comptes ne sont pas à l'équilibre à cause des cadeaux fiscaux faits aux plus riches et aux entreprises... Ce qui est magique quand on pense que c'est notre santé qui va payer tout ça, santé qu'on se tue au travail pour des cadeaux faits aux entreprises...
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- GaliNéoFidèle du forum
Le bonne nouvelle, c'est que la cour des comptes n'a qu'un rôle purement consultatif, mais cette "idée" fait froid dans le dos.
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¡ Hermano ! Dale gracias a Dios, que lo que tienes en la mano, no lo tienes por todo el año...
- chmarmottineGuide spirituel
Face à leur augmentation, le Premier ministre préfère lutter contre les arrêts maladies frauduleux, dégotés sur internet et les réseaux sociaux.
Le Premier ministre a balayé la proposition. Face à l'augmentation des arrêts maladies, et son coût de 12 milliards d'euros pour la Sécurité sociale en 2023, la Cour des comptes avait suggéré d'augmenter les délais de carence de trois à sept jours dans le privé notamment.
"Ma priorité, c'est plutôt de lutter contre les arrêts maladie frauduleux, c'est très facile de s'en procurer sur Internet et les réseaux sociaux" a répondu Gabriel Attal ce jeudi matin sur les ondes de France Inter.
https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/arrets-maladie-gabriel-attal-ferme-la-porte-a-une-augmentation-du-delai-de-carence_AV-202405300346.html
- pub314Niveau 2
7 jours de carence : je ne serais effectivement plus malade chez moi. Je serai malade devant les élèves avec des fiches d'exercices imprimés au dernier moment et ils bosseront dans un silence religieux et sans aide de ma part sinon ils sont exclus du cours.
J'ai la chance d'habiter près de la ou je travaille donc je n'ai pas de soucis de transports.
J'ai la chance d'habiter près de la ou je travaille donc je n'ai pas de soucis de transports.
- M le MauditNiveau 9
Quelle réactivité du gouvernement à... 10j des élections européennes....
- Ajonc35Sage
Bizarrement quand une mesure est défavorable aux salariés, le gouvernement réagit ( mollement). Mais quand la mesure est favorable aux entreprises et aux Gra.des Écoles privées qui ne fonctionnent qu'avec ces aides, le gouvernement ne la ramene pas. Et ce n'est qu'un exemple.
En France le mal travail c'est 3 à 4 % du PiB, et cela fait entre 90 et 110 milliards. Ce mal travail dont les salariés dont, bien sûr, les responsables.
Et vous l'avez écrit, ce sont les vieux travailleurs, mais pas que, les plus impactés. Avant ils étaient en retraite. La Cour des mécomptes.
En France le mal travail c'est 3 à 4 % du PiB, et cela fait entre 90 et 110 milliards. Ce mal travail dont les salariés dont, bien sûr, les responsables.
Et vous l'avez écrit, ce sont les vieux travailleurs, mais pas que, les plus impactés. Avant ils étaient en retraite. La Cour des mécomptes.
- A TuinVénérable
M le Maudit a écrit:Tout à fait d'accord Pontorson50 et tout cela augure de souffrances futures sévères et ça c'est moins "drôle" surtout quand on voit les richesses créées en constante augmentation. Je reste quand même effaré de la léthargie générale. Chacun fait grève de son côté (les pharmaciens aujourd'hui) et seule la nuisance paye. Bon il faut quand même garder le sourire il paraît...
Ce n'est pas grave en effet. Pendant ce temps là SNCF également se tortille en brandissant la grève des jeux et obtient des augmentations indues.
Il y a de l'argent quand il faut en trouver....
- joebar69Fidèle du forum
Pourquoi indues ?A Tuin a écrit:Ce n'est pas grave en effet. Pendant ce temps là SNCF également se tortille en brandissant la grève des jeux et obtient des augmentations indues.
Il y a de l'argent quand il faut en trouver....
D'abord, il s'agit d'une prime exceptionnelle liée aux J.O. Cette prime ne concerne qu'une partie des salarié.e.s. Et elle est parfaitement légitime, ces salarié.e.s étant "contraints" de travailler pendant cette période, et ne pourront pas partir en vacances d'été avec leur famille.
- Clecle78Bon génie
C'est vrai qu'il vaut mieux taper sur les catégories qui savent se défendre que se mobiliser soi même.
- LagomorpheFidèle du forum
Bon, ça reste une préconisation pour le moment, mais...
- quand il n'y avait pas de jour de carence, je culpabilisais un peu en cas d'arrêt, et j'essayais dans la mesure du possible de faire ce que je pouvais pour neutraliser les conséquences de mon absence (puisque j'étais payé plein pot). Bosser chez moi autant que faire se peut, pour ne pas prendre du retard dans le programme, réorganiser la progression. Et j'hésitais beaucoup à aller voir mon médecin pour un arrêt - certes j'étais plus jeune, mais en cas de journée de 3-4h de cours, un doliprane, du café, un masque et zou ça passait. Remplir des bulletins dans les temps si l'arrêt est en fin de trimestre, je le faisais.
- depuis qu'il y a le jour de carence, fini: pas là, pas payé, pas de boulot. On prend du retard sur le programme, normal, si ça ne plaît pas à l'Etat-employeur, il n'a qu'à me faire remplacer. Et je n'ai plus tellement d'inhibition à foncer chez mon généraliste si nécessaire.
- avec huit jours de carence, ça va être la fête aux papiers oranges au moindre début de bobo, soit; certes je mangerai moins de viande, c'est le jeu, mais j'ai la chance de pouvoir me le permettre. Et tant mieux pour les pactisants hein, ils auront des tas d'heures de RCD à faire.
Ma conscience professionnelle disparaît à l'instant même où mon employeur cesse de me payer. Or mes collègues et moi-même faisons globalement preuve d'une très grande conscience professionnelle, sans quoi plus rien ne fonctionnerait dans un établissement. La cour des comptes ne le comprend-elle pas ?
- quand il n'y avait pas de jour de carence, je culpabilisais un peu en cas d'arrêt, et j'essayais dans la mesure du possible de faire ce que je pouvais pour neutraliser les conséquences de mon absence (puisque j'étais payé plein pot). Bosser chez moi autant que faire se peut, pour ne pas prendre du retard dans le programme, réorganiser la progression. Et j'hésitais beaucoup à aller voir mon médecin pour un arrêt - certes j'étais plus jeune, mais en cas de journée de 3-4h de cours, un doliprane, du café, un masque et zou ça passait. Remplir des bulletins dans les temps si l'arrêt est en fin de trimestre, je le faisais.
- depuis qu'il y a le jour de carence, fini: pas là, pas payé, pas de boulot. On prend du retard sur le programme, normal, si ça ne plaît pas à l'Etat-employeur, il n'a qu'à me faire remplacer. Et je n'ai plus tellement d'inhibition à foncer chez mon généraliste si nécessaire.
- avec huit jours de carence, ça va être la fête aux papiers oranges au moindre début de bobo, soit; certes je mangerai moins de viande, c'est le jeu, mais j'ai la chance de pouvoir me le permettre. Et tant mieux pour les pactisants hein, ils auront des tas d'heures de RCD à faire.
Ma conscience professionnelle disparaît à l'instant même où mon employeur cesse de me payer. Or mes collègues et moi-même faisons globalement preuve d'une très grande conscience professionnelle, sans quoi plus rien ne fonctionnerait dans un établissement. La cour des comptes ne le comprend-elle pas ?
- Charles-MauriceNiveau 10
On ne dira plus au médecin, quatre jours ça suffit, on en prendra 15, direct, quand le médecin le jugera utile. Et on ne fera rien, ni cours, ni copie, ni correspondance.
Très utile en effet comme mesure.
Très utile en effet comme mesure.
- SisypheHabitué du forum
Mais cette brillante idée ne concerne pas que les professeurs ? L'idée est que personne (sauf ceux qui auront la chance d'appartenir à une grosse entreprise compensant les jours de carence) ne bénéficie plus du soutien de l'assurance maladie durant 8 jours. Et quelle brillante idée ! Nous pourrons ainsi démarrer une journée de travail grelottant de fièvre en montant dans le bus avec un chauffeur de bus malade lui-aussi. Et nous pourrons ainsi échanger nos microbes toute la journée avec les agents de service, l'infirmière à qui nous irons quémander un doliprane, les collègues... Et quand vraiment nous serons passé à la pneumonie, nous verrons arriver dans notre chambre d'hôpital un infirmier malade lui-aussi. Ou alors, il y aura des tests (reprenons les bonnes idées du COVID) et ceux qui auront de la fièvre auront interdiction d'aller travailler et ne seront pas payés. Quelles économies en perspective !
- Pat BÉrudit
Pour ce que j'ai graissé : c'était une évidence que le décalage des départs en retraite allait faire exploser le budget Sécu, tout le monde le voyait clairement, mais je pense qu'ils s'en moquent puisqu'ils sont opposés à la Sécu. Ça donne une raison de réformer, ça peut les arranger...Pontorson50 a écrit:M le Maudit a écrit:7 à 8j de carence en cas de maladie voilà la dernière scandaleuse préconisation de la cour des comptes. Motif : les arrêts maladie explosent depuis 4 ans.... Plutôt que de se demander pourquoi on propose une double peine aux gens malades... La réforme des retraite est une bombe à retardement.
C'est même surprenant que la réforme des retraites ait pu passer sans que la Cour des Comptes ne s'inquiète des effets sur les dépenses de santé : un retraité de 62 ans malade, et souvent davantage chronique qu'avant, c'est seulement des dépenses de soin. Un actif de 62 ans malade, c'est à la fois des dépenses de soin et des indemnités maladie, souvent importantes car le salaire est en moyenne plus élevé (notamment chez les enseignants où c'est uniquement en toute fin de carrière que les salaires deviennent corrects).
En fait la Cour n'ose pas dire que, faute d'un partage renforcé, la croissance réelle du pays ne permet tout simplement plus de financer l'ensemble des dépenses de protection sociale. À partir de là, toute purge relève d'un rubik's cube infaisable: économiser sur la retraite, automatiquement, fait exploser d'autres postes de dépense sociale. Et, c'est encore une fois particulièrement vrai dans notre métier et notre statut.
Dans notre métier, les arrêts de santé courts et moyens sont impératifs comme dans tout métier "sur scène" ; dans ces conditions, un délai de carence à sept jours (durée par exemple de récupération d'une laryngite avec menace sur les cordes vocales), c'est une suppression du remboursement des arrêts maladie sauf maladie chronique invalidante. Comme les charges sur les entreprises sont trop fortes, fiscaliser la Sécu avec un transfert massif de la CSG et des cotisations sociales sur un impôt à progressivité renforcée sur le revenu me semble la seule parade. Il est clair que les syndicats, y compris enseignants, y seront aussi opposés que les riches contribuables, donc on oublie. Mais nous sommes alors sans solution et donc sans mouvement de refus de cela.
Pour ce qui est du financement, il y a d'autres pistes : taxer davantage les gros héritages (j'ai lu sur ce forum dans une autre discussion que la part des richesses provenant des héritages, pour un individu, a fortement augmenté dans les 50 dernières années) ; taxer les revenus di capital (gagner de l'argent juste parce qu'on a un capital disponible à placer c'est quand même socialement injuste !)
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Pat B a écrit:
Pour ce qui est du financement, il y a d'autres pistes : taxer davantage les gros héritages (j'ai lu sur ce forum dans une autre discussion que la part des richesses provenant des héritages, pour un individu, a fortement augmenté dans les 50 dernières années) ; taxer les revenus du capital (gagner de l'argent juste parce qu'on a un capital disponible à placer c'est quand même socialement injuste !)
Pour la partie graissée, effectivement:
https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/02/04/aujourd-hui-60-des-patrimoines-sont-herites-contre-35-au-debut-des-annees-1970_6112338_3232.html
- epekeina.tes.ousiasModérateur
On pourrait aussi éviter d'exempter les plus grosses entreprises de la taxe sur les superprofits pétroliers — taxe qui a finalement rapporté 69 millions d'euros au lieu de… 3 milliards — ou de celle sur les superprofits de la production d'électricité — taxe qui a finalement collecté 625 millions au lieu de… 12 milliards d'euros…
Là, il manque plus de 14 milliards… Curieux : ce chiffre me fait penser à quelque chose…
Là, il manque plus de 14 milliards… Curieux : ce chiffre me fait penser à quelque chose…
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Si tu vales valeo.
- trompettemarineMonarque
+1Lagomorphe a écrit:Bon, ça reste une préconisation pour le moment, mais...
- quand il n'y avait pas de jour de carence, je culpabilisais un peu en cas d'arrêt, et j'essayais dans la mesure du possible de faire ce que je pouvais pour neutraliser les conséquences de mon absence (puisque j'étais payé plein pot). Bosser chez moi autant que faire se peut, pour ne pas prendre du retard dans le programme, réorganiser la progression. Et j'hésitais beaucoup à aller voir mon médecin pour un arrêt - certes j'étais plus jeune, mais en cas de journée de 3-4h de cours, un doliprane, du café, un masque et zou ça passait. Remplir des bulletins dans les temps si l'arrêt est en fin de trimestre, je le faisais.
- depuis qu'il y a le jour de carence, fini: pas là, pas payé, pas de boulot. On prend du retard sur le programme, normal, si ça ne plaît pas à l'Etat-employeur, il n'a qu'à me faire remplacer. Et je n'ai plus tellement d'inhibition à foncer chez mon généraliste si nécessaire.
- avec huit jours de carence, ça va être la fête aux papiers oranges au moindre début de bobo, soit; certes je mangerai moins de viande, c'est le jeu, mais j'ai la chance de pouvoir me le permettre. Et tant mieux pour les pactisants hein, ils auront des tas d'heures de RCD à faire.
Ma conscience professionnelle disparaît à l'instant même où mon employeur cesse de me payer. Or mes collègues et moi-même faisons globalement preuve d'une très grande conscience professionnelle, sans quoi plus rien ne fonctionnerait dans un établissement. La cour des comptes ne le comprend-elle pas ?
- Ajonc35Sage
Petit rappel. Les membres de cette Cour sont majoritairement des énarques.
Ne savent- ils pas que de nombreuses exonérations sont consenties aux entreprises, ce qui fait un manque à gagner important pour tous. Cette exonération concerne les petites et grandes entreprises et ces mêmes grandes entreprises qui peuvent, par ailleurs, faire de l'optimisation fiscale, régler de généreux dividendes, etc...
Cela manque de " fraternité ", non?
Ne savent- ils pas que de nombreuses exonérations sont consenties aux entreprises, ce qui fait un manque à gagner important pour tous. Cette exonération concerne les petites et grandes entreprises et ces mêmes grandes entreprises qui peuvent, par ailleurs, faire de l'optimisation fiscale, régler de généreux dividendes, etc...
Cela manque de " fraternité ", non?
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