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- epekeina.tes.ousiasModérateur
Ha@_x a écrit:C'est pas #pasdevague c'est #circulezyarienàvoir
Non, c'est pire : c'est une forme d'autoritarisme qui se sert de la notion de “devoir d'exemplarité” pour exiger le petit doigt sur la couture.
C'est donc du #fonctionnaire-tu-n'as-qu'à-te-taire
- Ajonc35Sage
.profdoctoujours a écrit:De ce que j'ai entendu sur BFM tout à l'heure, leur convocation va être inscrite dans leur dossier, sanction ou non, donc il y a des conséquences. Sans parler de la violence psychologique. Je ne comprends pas comment on peut minimiser ce qui se passe avec un "oh c'est pas grave, y a pas eu de sanction".Ganbatte a écrit:Ajonc35 a écrit:Je trouve délirant de sanctionner, quelle que soit la sanction, des enseignants qui dénoncent leurs conditions de travail et celles de leurs élèves. Des conditions qui relèvent aussi de la santé publique, de la securite, si j'en crois les images sue j'ai pu voir. Au contraire, les pouvoirs publics devraient s'en inquiéter. Si les enseignants, les élèves ont dû alerter, via les réseaux ou autres, c'est que la hiérarchie n'a pas bougé.
Personne n'a été sanctionné, et je doute que la hiérarchie soit restée inerte devant l'état de délabrement : mais il n'aura échappé à personne que la région IDF choisissait bien où elle investissait...
Je félicite ces enseignants qui ont le courage d'alerter sur l'état de leur établissement. J'espère que personne ne se laissera intimidé et qu'au contraire le mouvement social s'amplifiera. Je crois qu'il n'y avait pas mieux pour motiver à la grève le 19.
Un des enseignants concernés parlait de sanction ( France inter, je pense car je n'ai rien écouté d'autre depuis ce matin) comme un avancement qui ne se ferait pas, une mutation freinée... Si ce ne sont pas des sanctions, je ne sais plus ce que ce mot veut dire.
- LagomorpheFidèle du forum
Ganbatte a écrit:Ajonc35 a écrit:Je trouve délirant de sanctionner, quelle que soit la sanction, des enseignants qui dénoncent leurs conditions de travail et celles de leurs élèves. Des conditions qui relèvent aussi de la santé publique, de la securite, si j'en crois les images sue j'ai pu voir. Au contraire, les pouvoirs publics devraient s'en inquiéter. Si les enseignants, les élèves ont dû alerter, via les réseaux ou autres, c'est que la hiérarchie n'a pas bougé.
Personne n'a été sanctionné, et je doute que la hiérarchie soit restée inerte devant l'état de délabrement : mais il n'aura échappé à personne que la région IDF choisissait bien où elle investissait...
Ce que je trouve délirant dans cette affaire, c'est le deux poids deux mesures, de surcroît en faveur du plus fort:
- la hiérarchie impose aux enseignants et aux élèves de travailler dans des conditions indignes voire dangereuses, alors même qu'elle a l'obligation légale d'empêcher cela. Faire travailler enseignants et élèves avec au-dessus de la tête un toit qui protège de la pluie, et sur une table qui permet de travailler, c'est une obligation légale pour la hiérarchie. Elle ne l'a pas respectée, elle est hors-la-loi. Elle devrait donc être sanctionnée. Toute la chaîne hiérarchique - à la mesure bien sûr de sa part de responsabilité: si le CDE a effectivement fait tout ce qu'il pouvait, il est hors de cause.
- les enseignants et les élèves filment l'intérieur de leur établissement en commettant l'horrible crime de ne pas avoir préalablement obtenu d'autorisation de tournage (ou quel que soit le nom du laisser-passer A38 ad hoc qu'on ne leur aurait de toute façon pas accordé), le tout pour défendre leur droit élémentaire de travailler dans des conditions tout juste acceptables, ils sont convoqués et potentiellement sanctionnés.
Des deux parties - qu'elles soient adversaires ici découle du comportement de la hiérarchie, pas d'un souhait de la base - il y en a une qui a le pouvoir de sanction, et qui s'en sert pour des broutilles, pendant qu'elle s'en sort indemne alors même qu'elle est coupable de bien plus, l'autre qui n'a aucun pouvoir légal à part les fiches RSST et fait donc ce qu'elle peut en désespoir de cause pour alerter sur des conditions de travails illégales, face à la première dont la réponse manifeste est "cépamoi célarégion, veuillez continuez de travailler dans vos conditions indignes et en plus vous taire".
Rien d'étonnant à ce qu'on y voit une manifestation supplémentaire du #pasdevague, du réflexe clanique d'auto-protection, de recherche systématique de lampistes et d'irresponsabilité systémique.
- Madame_ProfEsprit sacré
Il a été acté qu'il n'y aurait aucune suite disciplinaire pour les collègues (cf. actus du mouvement dans le 93). Merci aux collègues mobilisés.
_________________
2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- LagomorpheFidèle du forum
Madame_Prof a écrit:Il a été acté qu'il n'y aurait aucune suite disciplinaire pour les collègues (cf. actus du mouvement dans le 93). Merci aux collègues mobilisés.
Disciplinaire, certes, c'est-à-dire ni blâme ni suspension ni abaissement d'échelon ni rétrogradation ni mutation d'office ni révocation, et encore heureux. Après, il y a des "mesures" que la hiérarchie peut prétendument prendre dans l'intérêt du service et qui, étant significativement nuisibles aux enseignants qu'elles touchent, s'apparente de facto à des sanctions qui ne disent pas leur nom.
Ajonc35 a écrit:Un des enseignants concernés parlait de sanction ( France inter, je pense car je n'ai rien écouté d'autre depuis ce matin) comme un avancement qui ne se ferait pas, une mutation freinée... Si ce ne sont pas des sanctions, je ne sais plus ce que ce mot veut dire.
Voilà, un PPCR pourri qui ralentit l'avancement, donc le gain d'échelon, donc les points de mut', un EdT pourri, un service pourri, un accompagnement imposé suite à une inspection-sanction diligentée par le rectorat, voire un changement de poste imposé comme l'a subi un de nos collègues de l'académie de Versailles - mais promis hein c'est pas une mutation d'office, non non non, c'est dans l'intérêt du service, et le TA ne pourra rien pour vous en référé: vous avez un poste conforme à vos qualifications et un traitement donc il n'y a pas d'urgence.
- Madame_ProfEsprit sacré
Lagomorphe a écrit:Madame_Prof a écrit:Il a été acté qu'il n'y aurait aucune suite disciplinaire pour les collègues (cf. actus du mouvement dans le 93). Merci aux collègues mobilisés.
Disciplinaire, certes, c'est-à-dire ni blâme ni suspension ni abaissement d'échelon ni rétrogradation ni mutation d'office ni révocation, et encore heureux. Après, il y a des "mesures" que la hiérarchie peut prétendument prendre dans l'intérêt du service et qui, étant significativement nuisibles aux enseignants qu'elles touchent, s'apparente de facto à des sanctions qui ne disent pas leur nom.Ajonc35 a écrit:Un des enseignants concernés parlait de sanction ( France inter, je pense car je n'ai rien écouté d'autre depuis ce matin) comme un avancement qui ne se ferait pas, une mutation freinée... Si ce ne sont pas des sanctions, je ne sais plus ce que ce mot veut dire.
Voilà, un PPCR pourri qui ralentit l'avancement, donc le gain d'échelon, donc les points de mut', un EdT pourri, un service pourri, un accompagnement imposé suite à une inspection-sanction diligentée par le rectorat, voire un changement de poste imposé comme l'a subi un de nos collègues de l'académie de Versailles - mais promis hein c'est pas une mutation d'office, non non non, c'est dans l'intérêt du service, et le TA ne pourra rien pour vous en référé: vous avez un poste conforme à vos qualifications et un traitement donc il n'y a pas d'urgence.
Évidemment, va falloir que la situation soit suivie de près ! Mais, c'est un début.
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- ElietteNiveau 9
Je ne travaille pas dans le 93, mais néanmoins dans un bâtiment censé être détruit ou rénové depuis 20 ans. Les vitres brisées ou fendues nuitamment par des gamins de la cité alentours ne sont pas remplacées pour une histoire d'amiante dans les joints, et donc réparées à coup de scotch ou remplacées par du contreplaqué.
Les fenêtres prennent l'eau. Lorsqu'il pleut, on place des seaux dans le couloir. Et parfois une dalle du plafond, gorgée d'eau, tombe sur les paillasses de TP.
ça n'est pas catastrophique, on a des tables et du chauffage, mais c'est limite. L'idée m'a déjà traversé la tête d'envoyer anonymement des photos à la presse...
Les fenêtres prennent l'eau. Lorsqu'il pleut, on place des seaux dans le couloir. Et parfois une dalle du plafond, gorgée d'eau, tombe sur les paillasses de TP.
ça n'est pas catastrophique, on a des tables et du chauffage, mais c'est limite. L'idée m'a déjà traversé la tête d'envoyer anonymement des photos à la presse...
- DhatturaHabitué du forum
Ce que tu décris est catastrophique.Eliette a écrit:Je ne travaille pas dans le 93, mais néanmoins dans un bâtiment censé être détruit ou rénové depuis 20 ans. Les vitres brisées ou fendues nuitamment par des gamins de la cité alentours ne sont pas remplacées pour une histoire d'amiante dans les joints, et donc réparées à coup de scotch ou remplacées par du contreplaqué.
Les fenêtres prennent l'eau. Lorsqu'il pleut, on place des seaux dans le couloir. Et parfois une dalle du plafond, gorgée d'eau, tombe sur les paillasses de TP.
ça n'est pas catastrophique, on a des tables et du chauffage, mais c'est limite. L'idée m'a déjà traversé la tête d'envoyer anonymement des photos à la presse...
tu devrais envoyer des photos à la presse.
On s'habitue trop à ces condition déplorables...
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
Eliette a écrit:Je ne travaille pas dans le 93, mais néanmoins dans un bâtiment censé être détruit ou rénové depuis 20 ans. Les vitres brisées ou fendues nuitamment par des gamins de la cité alentours ne sont pas remplacées pour une histoire d'amiante dans les joints, et donc réparées à coup de scotch ou remplacées par du contreplaqué.
Les fenêtres prennent l'eau. Lorsqu'il pleut, on place des seaux dans le couloir. Et parfois une dalle du plafond, gorgée d'eau, tombe sur les paillasses de TP.
ça n'est pas catastrophique, on a des tables et du chauffage, mais c'est limite. L'idée m'a déjà traversé la tête d'envoyer anonymement des photos à la presse...
J’ai connu ça.
Le bâtiment vient tout juste d’être refait après 15 ans minimum de demandes. Avec une collègue, on avait pris des photos de tout ce qui était abîmé et dangereux et monté un dossier.
Moi j’avais des cafards qui remontaient ds mes canalisations par exemple ou les boutons des radiateurs cassés donc il faisait une chaleur ahurissante dans ma salle. J’étais tjs en teeshirt même en plein hiver.
Pas de volets, pas de rideaux.
Du moisi sur les murs.
Des murs qui suintaient si bien que certains de mes collègues séchaient leur ordinateur au sèche cheveux avant de le lancer (donc il fallait arriver tôt pour faire ça!).
Des dalles du sol amiantees décollées partout.
Les faux plafonds crevés par l’humidité.
Je soupçonnais aussi la présence de souris dans ma réserve mais j’en ai jamais vues…
Tous les ans je me tapais une bronchite carabinée dans ce collège (et mes collègues aussi), chose qui n’est plus arrivée une fois que j’ai muté.
_________________
Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Problème limité pour ma part... depuis que je suis à temps partiel (moins présente dans les lieux, moins malade - ce qui risque de changer l'an prochain).Marcelle Duchamp a écrit:Eliette a écrit:Je ne travaille pas dans le 93, mais néanmoins dans un bâtiment censé être détruit ou rénové depuis 20 ans. Les vitres brisées ou fendues nuitamment par des gamins de la cité alentours ne sont pas remplacées pour une histoire d'amiante dans les joints, et donc réparées à coup de scotch ou remplacées par du contreplaqué.
Les fenêtres prennent l'eau. Lorsqu'il pleut, on place des seaux dans le couloir. Et parfois une dalle du plafond, gorgée d'eau, tombe sur les paillasses de TP.
ça n'est pas catastrophique, on a des tables et du chauffage, mais c'est limite. L'idée m'a déjà traversé la tête d'envoyer anonymement des photos à la presse...
J’ai connu ça.
Le bâtiment vient tout juste d’être refait après 15 ans minimum de demandes. Avec une collègue, on avait pris des photos de tout ce qui était abîmé et dangereux et monté un dossier.
Moi j’avais des cafards qui remontaient ds mes canalisations par exemple ou les boutons des radiateurs cassés donc il faisait une chaleur ahurissante dans ma salle. J’étais tjs en teeshirt même en plein hiver.
Pas de volets, pas de rideaux.
Du moisi sur les murs.
Des murs qui suintaient si bien que certains de mes collègues séchaient leur ordinateur au sèche cheveux avant de le lancer (donc il fallait arriver tôt pour faire ça!).
Des dalles du sol amiantees décollées partout.
Les faux plafonds crevés par l’humidité.
Je soupçonnais aussi la présence de souris dans ma réserve mais j’en ai jamais vues…
Tous les ans je me tapais une bronchite carabinée dans ce collège (et mes collègues aussi), chose qui n’est plus arrivée une fois que j’ai muté.
Sinon, aucun doute que l'insalubrité et la vétusté des bâtiments (quand ce ne sont pas des préfabriqués...) ne sont pas limitées au "93".
La nuance serait peut-être dans la quantité et surtout la densité de ce "type d'état" (et cela ne touche pas que le bâti scolaire, il faut voir les "logements" aussi).
- CasparProphète
Dhattura a écrit:Ce que tu décris est catastrophique.Eliette a écrit:Je ne travaille pas dans le 93, mais néanmoins dans un bâtiment censé être détruit ou rénové depuis 20 ans. Les vitres brisées ou fendues nuitamment par des gamins de la cité alentours ne sont pas remplacées pour une histoire d'amiante dans les joints, et donc réparées à coup de scotch ou remplacées par du contreplaqué.
Les fenêtres prennent l'eau. Lorsqu'il pleut, on place des seaux dans le couloir. Et parfois une dalle du plafond, gorgée d'eau, tombe sur les paillasses de TP.
ça n'est pas catastrophique, on a des tables et du chauffage, mais c'est limite. L'idée m'a déjà traversé la tête d'envoyer anonymement des photos à la presse...
tu devrais envoyer des photos à la presse.
On s'habitue trop à ces condition déplorables...
Je suis d'accord, ce que décrit Eliette est effrayant. Je mesure ma chance de travailler dans un lycée rénové il y a quelques années et où il est agréable de travailler.
- profdoctoujoursNiveau 7
Ca me paraît catastrophique, personnellement.Eliette a écrit:Je ne travaille pas dans le 93, mais néanmoins dans un bâtiment censé être détruit ou rénové depuis 20 ans. Les vitres brisées ou fendues nuitamment par des gamins de la cité alentours ne sont pas remplacées pour une histoire d'amiante dans les joints, et donc réparées à coup de scotch ou remplacées par du contreplaqué.
Les fenêtres prennent l'eau. Lorsqu'il pleut, on place des seaux dans le couloir. Et parfois une dalle du plafond, gorgée d'eau, tombe sur les paillasses de TP.
ça n'est pas catastrophique, on a des tables et du chauffage, mais c'est limite. L'idée m'a déjà traversé la tête d'envoyer anonymement des photos à la presse...
- JacqGuide spirituel
Le but, notamment pour la Région (ou les) est de faire mourir dans l’œuf ce type de communication très virale. Donc : convocation.
Ce qui est dommage c'est que les collègues d'établissements similaires n'embrayent pas, ou les élèves.
Ce qui est dommage c'est que les collègues d'établissements similaires n'embrayent pas, ou les élèves.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
C'est le genre de choses qu'à mon avis, il faut communiquer et qu'il vaut mieux ne communiquer que via syndicats. Car l'époque n'est pas à la liberté, mais à l'autoritarisme.
_________________
Si tu vales valeo.
- JacqGuide spirituel
Tu as raison, ETO, mais je pense qu'il y a un moment et dans certaines conditions où on pète un câble à force d'être dans de telles conditions.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
epekeina.tes.ousias a écrit:C'est le genre de choses qu'à mon avis, il faut communiquer et qu'il vaut mieux ne communiquer que via syndicats. Car l'époque n'est pas à la liberté, mais à l'autoritarisme.
Et moi qui n'étais pas loin de penser, comme disait un peu je ne sais plus qui je ne sais plus quand, qu'on n'aurait jamais été aussi libres que dans ces temps où l'autoritarisme prévaut...
- Dame JouanneÉrudit
Et signaler, si ce n'est pas déjà fait,par écrit sur le registre hygiène et sécurité (pas sûre du nom exact) : il y aura une trace écrite dans un document officiel et tout signalement doit avoir une réponse.Dhattura a écrit:Ce que tu décris est catastrophique.Eliette a écrit:Je ne travaille pas dans le 93, mais néanmoins dans un bâtiment censé être détruit ou rénové depuis 20 ans. Les vitres brisées ou fendues nuitamment par des gamins de la cité alentours ne sont pas remplacées pour une histoire d'amiante dans les joints, et donc réparées à coup de scotch ou remplacées par du contreplaqué.
Les fenêtres prennent l'eau. Lorsqu'il pleut, on place des seaux dans le couloir. Et parfois une dalle du plafond, gorgée d'eau, tombe sur les paillasses de TP.
ça n'est pas catastrophique, on a des tables et du chauffage, mais c'est limite. L'idée m'a déjà traversé la tête d'envoyer anonymement des photos à la presse...
tu devrais envoyer des photos à la presse.
On s'habitue trop à ces condition déplorables...
Il y a très longtemps et avec un problème de sécurité différent, le seul fait de demander le registre avait fait se déplacer l'intendant pour regarder le problème alors qu'avant il minimisait mes déclarations et les travaux avaient été faits.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Jacq a écrit:Tu as raison, ETO, mais je pense qu'il y a un moment et dans certaines conditions où on pète un câble à force d'être dans de telles conditions.
Ce n'est pas mon genre d'aller incriminer les collègues qui subissent et se font en plus réprimer.
Aperçu par hasard a écrit:Et moi qui n'étais pas loin de penser, comme disait un peu je ne sais plus qui je ne sais plus quand, qu'on n'aurait jamais été aussi libres que dans ces temps où l'autoritarisme prévaut...
Ah oui, “nous n'avons jamais été plus libres que sous l'Occupation” : je ne sais plus qui a été capable de sortir cette énormité, mais c'était le genre à ne pas avoir fait la guerre et à ne pas avoir non plus rejoint un réseau de résistance. Encore un donneur de leçon qui se gardait les mains propres.
Je sais, je sais :
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Si tu vales valeo.
- Marcelle DuchampExpert spécialisé
epekeina.tes.ousias a écrit:C'est le genre de choses qu'à mon avis, il faut communiquer et qu'il vaut mieux ne communiquer que via syndicats. Car l'époque n'est pas à la liberté, mais à l'autoritarisme.
C’est ce qu’on avait fait avec mes collègues. On avait une bonne centaine de photos à joindre au dossier.
Mais même avec un appui syndical, le département an mis plus de 15 ans à bouger. On nous avait changé les fenêtres une fois pour des raisons de sécurité mais après plus rien. C’était du bricolage.
Le dernier établissement que j’ai fréquenté n’était guère mieux. Mon collègue d’HG n’avait pas de chaises dans sa salle mais des chaises de terrasse pour jardin! Ils ont été enlevés à la rentrée m’a t’on dit. Ils sont restés 10 ans!! Les élèves étaient hyper mal assis pour étudier. Ces chaises avaient été récupérées je ne sais où.
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Je m’excuse par avance des fautes d’accord, de grammaire, de syntaxe et de conjugaison que je peux laisser passer dans mes écrits. Je suis aphasique suite à un AVC et je réapprends à écrire depuis presque 5 ans. J'ai un grand problème avec le subjonctif et le genre des mots!
- epekeina.tes.ousiasModérateur
L'hypocrisie et le n'importe quoi sont les deux caractères de notre époque : il me semble évident que ni les départements ou les régions ni le MEN ne bougeront le petit doigt.
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Si tu vales valeo.
- regis74Niveau 5
Ganbatte a écrit:TrucOuBidule a écrit:Si, c'est délirant. Ce qui est énoncé par ces collègues est factuel, il n'y a aucune interprétation. Enseigner dans les conditions, qu'elles soient humaines ou matérielles, de ce département est juste honteux, et encore, ce mot est bien faible. La honte, juste à côté de Paris.Ganbatte a écrit:Pas de procédure disciplinaire, un simple rappel du cadre, pour un acte qui, si légitime soit le sujet, est contraire au règlement, désolé mais ça ne me semble pas délirant.
Qu'on ne me parle pas de "valeurs de la République", ça va encore me filer la nausée.
Je ne nie pas le scandale de ces conditions d'enseignement : ce que je ne trouve pas délirant, c'est qu'il y ait un minimum de conséquences au fait d'utiliser un mode de protestation comme celui-ci.
Ici la conséquence, c'est un entretien. On a déjà vu répression plus sauvage.
Pour prendre un exemple plus ou moins comparable, les gens qui sont allés projeter de la soupe sur des oeuvres dans des musées (protégées) pour alerter sur la dégradation de l'environnement, ont parfaitement raison de se mobiliser pour cette cause, mais la loi demeure la même et ils ne peuvent pas être surpris qu'on leur fasse un reproche quant à la modalité de leur actions.
Tout à fait. Et derrière ces conséquences aussi minimes soient-elles, le monde se divisent en 2 catégories : celles et ceux qui réagissent pour affirmer leur soutien, et celles et ceux qui réagissent pour dire que la sanction est normale.
- zigmag17Guide spirituel
regis74 a écrit:Ganbatte a écrit:TrucOuBidule a écrit:Si, c'est délirant. Ce qui est énoncé par ces collègues est factuel, il n'y a aucune interprétation. Enseigner dans les conditions, qu'elles soient humaines ou matérielles, de ce département est juste honteux, et encore, ce mot est bien faible. La honte, juste à côté de Paris.Ganbatte a écrit:Pas de procédure disciplinaire, un simple rappel du cadre, pour un acte qui, si légitime soit le sujet, est contraire au règlement, désolé mais ça ne me semble pas délirant.
Qu'on ne me parle pas de "valeurs de la République", ça va encore me filer la nausée.
Je ne nie pas le scandale de ces conditions d'enseignement : ce que je ne trouve pas délirant, c'est qu'il y ait un minimum de conséquences au fait d'utiliser un mode de protestation comme celui-ci.
Ici la conséquence, c'est un entretien. On a déjà vu répression plus sauvage.
Pour prendre un exemple plus ou moins comparable, les gens qui sont allés projeter de la soupe sur des oeuvres dans des musées (protégées) pour alerter sur la dégradation de l'environnement, ont parfaitement raison de se mobiliser pour cette cause, mais la loi demeure la même et ils ne peuvent pas être surpris qu'on leur fasse un reproche quant à la modalité de leur actions.
Tout à fait. Et derrière ces conséquences aussi minimes soient-elles, le monde se divisent en 2 catégories : celles et ceux qui réagissent pour affirmer leur soutien, et celles et ceux qui réagissent pour dire que la sanction est normale.
La comparaison énoncée m'échappe complètement : d'un côté des groupes qui se permettent de souiller des œuvres d'art appartenant au patrimoine et qui doivent être sanctionnés par la loi, de l'autre des professionnels, citoyens et usagers qui dénoncent des conditions de travail insalubres et inadmissibles ( conditions qui relèvent elles-mêmes de la justice car l'amiante sur le lieu de travail et son lien avec les cancers par exemple n'est plus à prouver) et qu'il faudrait sanctionner pour cela alors que ce serait plutôt à eux d'intenter des procès contre l'État.
On marche sur la tête non??
Mais c'est vrai, et certains l'ont déjà dit: l'EN c'est la Grande muette et il ne fait pas bon déplacer d'un millimètre le doigt que l'on nous a demandé de poser sur la couture du pantalon qui n'est pas encore celui d'un uniforme.
Quand je pense "famille dysfonctionnelle " je pense "EN", décidément elle coche toutes les cases.
- DesolationRowEmpereur
Les groupes en question n’ont souillé aucune œuvre d’art, et leur motivation est au moins aussi légitime que celles de fonctionnaires qui dénoncent leurs conditions de travail.
- joebar69Fidèle du forum
zigmag17 a écrit:... des groupes qui se permettent de souiller des œuvres d'art appartenant au patrimoine et qui doivent être sanctionnés par la loi...
Je ne reprends que ce passage (on est d'accord sur le reste). La plupart des opérations de com' de ces groupes de revendication, n'a pas dégradé les œuvres en question (1 seule statue a été maculée de peinture, il me semble), mais les vitrines de protection de ces œuvres.
La sanction encourue est extrêmement minime.
Par contre pour mise en danger de ses propres employé.e.s/usagers, la sanction encourue est d'un tout autre ordre.
Edit : grillé par DR.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
joebar69 a écrit:Par contre pour mise en danger de ses propres employé.e.s/usagers, la sanction encourue est d'un tout autre ordre.
C'est vrai qu'on risque les palmes, voire la légion d'honneur s'il y a circonstances aggravantes.
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Si tu vales valeo.
- zigmag17Guide spirituel
DesolationRow a écrit:Les groupes en question n’ont souillé aucune œuvre d’art, et leur motivation est au moins aussi légitime que celles de fonctionnaires qui dénoncent leurs conditions de travail.
D'accord. Je change "souiller" par "dégrader ".
Enfin tu comprends l'idée. Les vitres protègent les tableaux mais enfin c'est bien de la dégradation.
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