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- epekeina.tes.ousiasModérateur
Caspar a écrit:Le slogan original est "the truth is out there" que je traduis plutôt par "la vérité est là, quelque part, il suffit de la chercher" mais ça sonne moins bien.
Les slogans ! Ne pas oublier : “I Want to Believe” et “Government denies knowledge” — ce sont d'ailleurs plus que des slogans : des règles herméneutiques.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Cléopatra2 a écrit:Je ne comprends pas le lien du post initial avec la question posée dans le titre. La vérité est donc bien ailleurs, assurément.
Le titre est pourtant limpide: pour fabriquer ceux qui nous dirigent, la hiérarchie utilise des corps dont elle prélève des membres.
Il s'agit de savoir dans quelle crypte se trouvent les sarcophages.
- InvitéInvité
valle a écrit:Il s'agit d'un administrateur civil, ou d'un attaché principal d'administration.MerlanFrit a écrit:Le chef de la DPE, mettons de l'académie de Versailles, a sous son autorité directe 200 personnels d'administration et s'occupe de la gestion (affectation, démission, disponibilités, rémunération, sanctions administratives, etc.) de > 40 000 enseignants
Je ne sais pas trop ce que tu cherches à savoir.
Sur les trois plus grandes académies, ce n'est le cas que dans l'académie de Versailles, et encore, elle est cheffe de la DPE par intérim. Dans les deux autres ce sont des ex-PERDIR.
Vieux_Mongol a écrit:Bon allez, comme nous sommes sur un forum enseignant je vais faire un effort pédagogique. Le terme "gros bonnet", tout comme d'ailleurs capo di tutti capi, big boss ou roi de la cour de Miracles, ne renvoie pas à un univers mental de nature à faciliter la compréhension du fonctionnement d'une administration. On a l'impression que dans votre vision pour le moins très brouillée de votre environnement professionnel vous envisagez le pouvoir comme un espèce d'absolu, qui transcende les missions de chacun. Un chef de service, par exemple un DME, est un personnage au rôle important et qui a de lourdes responsabilités. Mais c'est un service technique soumis à l’autorité du recteur (ce sont les "services du recteur", extension administrative de la personne de celui-ci). Il n'est pas le supérieur hiérarchique d'un DASEN et vice versa. De la même manière un IA-IPR travaille en collaboration avec la DPE sur la gestion des ressources humaines mais ce n'est pas dans un cadre hiérarchique. La personne qui pourrait arbitrer un conflit éventuel est le secrétaire général de l'académie ou le recteur. Le terme "gros bonnet" est donc un terme mal adapté et qui cache le fonctionnement réel de la machine administrative.
Cette réponse convient-elle mieux à votre sensibilité exacerbée ? Very Happy
Dans la mesure où, précisément sur un forum enseignant, j'essaie d'évoquer un questionnement de bonne foi sur le fonctionnement des services rectoraux, j'attends effectivement autre chose que des bondissements effrontés sur le moindre terme supposément mal choisi, ou des ricanements. Cela fait perdre du temps et c'est très désagréable, en particulier avec l'effet de groupe. Je suis sûr que vous avez suffisamment d'empathie pour le comprendre.
Je vais essayer d'éclaircir mon questionnement. Il se base sur le fait ou du moins la supposition selon laquelle l'indépendance de différents services dans l'organigramme rectoral n'entraîne pas forcément une absence de relation hiérarchique tacite entre ces services. Et qu'au contraire, il y a fréquemment une relation hiérarchique tacite quand ces services sont souvent amenés à traiter conjointement des dossiers. C'est une extrapolation, peut-être effrontée, à partir de celle observée généralement dans l'administration, et un exemple est celle entre les PERDIR et les IA-IPR.
Je constate aussi, que les IA-IPR et la DPE interviennent fréquemment sur les mêmes dossiers. Par exemple selon le fait qu'un enseignant ait adressé une demande (par exemple, de disponibilité) directement à l'IA-IPR ou au cabinet du recteur par la voie hiérarchique. Alors peut-être qu'entre le chef de la DPE et les IA-IPR il n'y a pas de relation hiérarchique tacite, je n'en sais rien, c'est justement l'un des deux objets de mon questionnement. Le deuxième étant le corps d'origine de ces personnels d'encadrement de niveau rectoral (chefs des divisions RH, DASEN, adjoints du recteur, etc.) Il me semble qu'ils ne viennent pas des corps administratifs, en majorité. (Les chefs des bureaux des divisions RH, oui, mais ce n'est pas du tout des postes de même rang). J'espère avoir été plus clair.
- valleExpert spécialisé
Mais c'est toi qui as choisi l'exemple de Versailles !MerlanFrit a écrit:valle a écrit:Il s'agit d'un administrateur civil, ou d'un attaché principal d'administration.MerlanFrit a écrit:Le chef de la DPE, mettons de l'académie de Versailles, a sous son autorité directe 200 personnels d'administration et s'occupe de la gestion (affectation, démission, disponibilités, rémunération, sanctions administratives, etc.) de > 40 000 enseignants
Je ne sais pas trop ce que tu cherches à savoir.
Sur les trois plus grandes académies, ce n'est le cas que dans l'académie de Versailles, et encore, elle est cheffe de la DPE par intérim. Dans les deux autres ce sont des ex-PERDIR.
- InvitéInvité
valle a écrit:Mais c'est toi qui as choisi l'exemple de Versailles !MerlanFrit a écrit:valle a écrit:Il s'agit d'un administrateur civil, ou d'un attaché principal d'administration.MerlanFrit a écrit:Le chef de la DPE, mettons de l'académie de Versailles, a sous son autorité directe 200 personnels d'administration et s'occupe de la gestion (affectation, démission, disponibilités, rémunération, sanctions administratives, etc.) de > 40 000 enseignants
Je ne sais pas trop ce que tu cherches à savoir.
Sur les trois plus grandes académies, ce n'est le cas que dans l'académie de Versailles, et encore, elle est cheffe de la DPE par intérim. Dans les deux autres ce sont des ex-PERDIR.
Pour donner des chiffes des effectifs d'une DPE, c'est la plus grande académie. Ce n'est pas la mienne où le chef de la DPE est un ancien proviseur.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
MerlanFrit a écrit:valle a écrit:Il s'agit d'un administrateur civil, ou d'un attaché principal d'administration.MerlanFrit a écrit:Le chef de la DPE, mettons de l'académie de Versailles, a sous son autorité directe 200 personnels d'administration et s'occupe de la gestion (affectation, démission, disponibilités, rémunération, sanctions administratives, etc.) de > 40 000 enseignants
Je ne sais pas trop ce que tu cherches à savoir.
Sur les trois plus grandes académies, ce n'est le cas que dans l'académie de Versailles, et encore, elle est cheffe de la DPE par intérim. Dans les deux autres ce sont des ex-PERDIR.Vieux_Mongol a écrit:Bon allez, comme nous sommes sur un forum enseignant je vais faire un effort pédagogique. Le terme "gros bonnet", tout comme d'ailleurs capo di tutti capi, big boss ou roi de la cour de Miracles, ne renvoie pas à un univers mental de nature à faciliter la compréhension du fonctionnement d'une administration. On a l'impression que dans votre vision pour le moins très brouillée de votre environnement professionnel vous envisagez le pouvoir comme un espèce d'absolu, qui transcende les missions de chacun. Un chef de service, par exemple un DME, est un personnage au rôle important et qui a de lourdes responsabilités. Mais c'est un service technique soumis à l’autorité du recteur (ce sont les "services du recteur", extension administrative de la personne de celui-ci). Il n'est pas le supérieur hiérarchique d'un DASEN et vice versa. De la même manière un IA-IPR travaille en collaboration avec la DPE sur la gestion des ressources humaines mais ce n'est pas dans un cadre hiérarchique. La personne qui pourrait arbitrer un conflit éventuel est le secrétaire général de l'académie ou le recteur. Le terme "gros bonnet" est donc un terme mal adapté et qui cache le fonctionnement réel de la machine administrative.
Cette réponse convient-elle mieux à votre sensibilité exacerbée ? Very Happy
Dans la mesure où, précisément sur un forum enseignant, j'essaie d'évoquer un questionnement de bonne foi sur le fonctionnement des services rectoraux, j'attends effectivement autre chose que des bondissements effrontés sur le moindre terme supposément mal choisi, ou des ricanements. Cela fait perdre du temps et c'est très désagréable, en particulier avec l'effet de groupe. Je suis sûr que vous avez suffisamment d'empathie pour le comprendre.
Je vais essayer d'éclaircir mon questionnement. Il se base sur le fait ou du moins la supposition selon laquelle l'indépendance de différents services dans l'organigramme rectoral n'entraîne pas forcément une absence de relation hiérarchique tacite entre ces services. Et qu'au contraire, il y a fréquemment une relation hiérarchique tacite quand ces services sont souvent amenés à traiter conjointement des dossiers. C'est une extrapolation, peut-être effrontée, à partir de celle observée généralement dans l'administration, et un exemple est celle entre les PERDIR et les IA-IPR.
Je constate aussi, que les IA-IPR et la DPE interviennent fréquemment sur les mêmes dossiers. Par exemple selon le fait qu'un enseignant ait adressé une demande (par exemple, de disponibilité) directement à l'IA-IPR ou au cabinet du recteur par la voie hiérarchique. Alors peut-être qu'entre le chef de la DPE et les IA-IPR il n'y a pas de relation hiérarchique tacite, je n'en sais rien, c'est justement l'un des deux objets de mon questionnement. Le deuxième étant le corps d'origine de ces personnels d'encadrement de niveau rectoral (chefs des divisions RH, DASEN, adjoints du recteur, etc.) Il me semble qu'ils ne viennent pas des corps administratifs, en majorité. (Les chefs des bureaux des divisions RH, oui, mais ce n'est pas du tout des postes de même rang). J'espère avoir été plus clair.
Bref, tu postules que les membres de la hiérarchie entretiennent des rapports de connivence, des relations parallèles, autrement dit qu'ils “conspirent”, puis tu prétends le “constater” — sans aucun fait précis à alléguer : mais c'est que justement tu poses la question — mais que tu ne la poses qu'en la faisant reposer sur l'a priori que “c'est vrai”…
Et si jamais on te le fait remarquer, tu emploieras sans doute des expressions aussi réjouissantes que “bondissements effrontés”… Cela n'empêche que ton mode de pensée consiste à ne poser une question qu'en apparence, en postulant une réalité dont tu demandes à tes interlocuteurs d'en donner des exemples sous peine d'être sommés de prouver l'inexistence de la chose (or, prouver l'inexistence, quand il s'agit d'une transgression — de là l'emploi d'une expression empruntée au vocabulaire de la mafia —, chacun sait que c'est impossible : on n'établit que des faits et un soupçon n'établit rien)… Ce type de cercle est, pour dire le moins, aussi connu qu'irrationnel.
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Si tu vales valeo.
- Vieux_MongolNeoprof expérimenté
MerlanFrit a écrit:
Je vais essayer d'éclaircir mon questionnement. Il se base sur le fait ou du moins la supposition selon laquelle l'indépendance de différents services dans l'organigramme rectoral n'entraîne pas forcément une absence de relation hiérarchique tacite entre ces services. Et qu'au contraire, il y a fréquemment une relation hiérarchique tacite quand ces services sont souvent amenés à traiter conjointement des dossiers. C'est une extrapolation, peut-être effrontée, à partir de celle observée généralement dans l'administration, et un exemple est celle entre les PERDIR et les IA-IPR.
Je constate aussi, que les IA-IPR et la DPE interviennent fréquemment sur les mêmes dossiers. Par exemple selon le fait qu'un enseignant ait adressé une demande (par exemple, de disponibilité) directement à l'IA-IPR ou au cabinet du recteur par la voie hiérarchique. Alors peut-être qu'entre le chef de la DPE et les IA-IPR il n'y a pas de relation hiérarchique tacite, je n'en sais rien, c'est justement l'un des deux objets de mon questionnement. Le deuxième étant le corps d'origine de ces personnels d'encadrement de niveau rectoral (chefs des divisions RH, DASEN, adjoints du recteur, etc.) Il me semble qu'ils ne viennent pas des corps administratifs, en majorité. (Les chefs des bureaux des divisions RH, oui, mais ce n'est pas du tout des postes de même rang). J'espère avoir été plus clair.
En fait il n'y a pas de traitement strictement conjoint d'un dossier. Si on prend la gestion des personnels enseignants il y a un service responsable dirigé par un chef de service et des inspecteurs qui collaborent en apportant une expertise de terrain. Mais celui qui tranche c'est le chef de service. Alors bien sûr que les inspecteurs vont être écoutés, ils connaissent les collègues à l'échelle d'une bassin (ou d'un réseau dans mon académie) et les services ont intérêt pour les opérations RH à connaitre ce regard de terrain. Mais c'est aussi le cas pour les informations que font remonter les CDE. Mais il n'y a pas de rapports de hiérarchie tacite même si certains inspecteurs peuvent avoir un peu la grosse tête ce qui est d'ailleurs mal ressenti par les fonctionnaires des bureaux (dont les conditions de travail médiocres et le salaire de catégorie B sont souvent mal connus des collègues).
Je rappelle au passage que les inspecteurs, sauf s'ils sont nommés chefs de services, ne sont les chefs de personne mais des experts à côté de la chaîne hiérarchique. Quand un collègue lui écrit directement pour une opération de carrière il se trompe de voie.
Sinon pour les services, dans mon académie les chefs des divisions qui s'occupent des différents personnels et des moyens sont de purs produits des carrières administratives, les inspecteurs se voyant plutôt proposer les services de la formation (EAFC) ou l'orientation. Pour les "adjoints du recteur" : le secrétaire général est également un pur administratif alors que le directeur de cabinet (les deux derniers d'ailleurs) est un chef d’établissement. Une répartition assez logique des compétences d'ailleurs. Quand au secrétaire général de la région académie c'est un ancien IA-IPR et DASEN.
- GanbatteHabitué du forum
A la fin, changer de métier c'est aussi changer de positionnement. Peu importe qu'on ait fait ceci ou cela avant, on s'appuie sur l'expérience, on l'utilise, mais on passe à autre chose. Si connivence il peut y avoir, elle est surtout due au fait d'avoir bien travaillé ensemble "dans une vie antérieure", tout le monde se recroise tôt ou tard.
- Reine MargotDemi-dieu
Vieux_Mongol a écrit:
En fait il n'y a pas de traitement strictement conjoint d'un dossier. Si on prend la gestion des personnels enseignants il y a un service responsable dirigé par un chef de service et des inspecteurs qui collaborent en apportant une expertise de terrain. Mais celui qui tranche c'est le chef de service. Alors bien sûr que les inspecteurs vont être écoutés, ils connaissent les collègues à l'échelle d'une bassin (ou d'un réseau dans mon académie) et les services ont intérêt pour les opérations RH à connaitre ce regard de terrain. Mais c'est aussi le cas pour les informations que font remonter les CDE. Mais il n'y a pas de rapports de hiérarchie tacite même si certains inspecteurs peuvent avoir un peu la grosse tête ce qui est d'ailleurs mal ressenti par les fonctionnaires des bureaux (dont les conditions de travail médiocres et le salaire de catégorie B sont souvent mal connus des collègues).
Je rappelle au passage que les inspecteurs, sauf s'ils sont nommés chefs de services, ne sont les chefs de personne mais des experts à côté de la chaîne hiérarchique. Quand un collègue lui écrit directement pour une opération de carrière il se trompe de voie.
Sinon pour les services, dans mon académie les chefs des divisions qui s'occupent des différents personnels et des moyens sont de purs produits des carrières administratives, les inspecteurs se voyant plutôt proposer les services de la formation (EAFC) ou l'orientation. Pour les "adjoints du recteur" : le secrétaire général est également un pur administratif alors que le directeur de cabinet (les deux derniers d'ailleurs) est un chef d’établissement. Une répartition assez logique des compétences d'ailleurs. Quand au secrétaire général de la région académie c'est un ancien IA-IPR et DASEN.
Pour les chefs de section uniquement, les autres sont catégorie C, au SMIC ou proche du SMIC...
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La famille Bélier
- henrietteMédiateur
Le créateur de ce fil ayant choisi de quitter définitivement le forum (promis, c'est lui qui est parti, on ne l'a même pas poussé dehors), la modération verrouille ce sujet dont l'utilité ne nous a pas particulièrement sauté aux yeux.
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