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- HNiveau 1
Bonjour à vous toutes et tous,
je suis contractuelle au lycée (même établissement depuis 3 ans) et cette année je me demande si je vais m inscrire au concours, qu'il soit interne ou externe (CAPET).
Or j ai pu lire et entendre des informations qui peuvent être contradictoires que je décide donc d'infirmer ou de confirmer auprès de vous.
A priori, lorsque l on passe le CAPET en interne et qu'on le réussit, on serait maintenu au sein de l académie dans laquelle on a passé le concours. C'est en effet le cas pour l 'année de stage mais par la suite, est il vrai que nous serions également maintenus au sein de l académie du concours ?
Si on le passe en externe, même question et mêmes doutes. Le fait que j'ai passé 3 ans sans interruption au sein du même établissement peut il jouer ou pas ? Peut on être mutés n importe où en France ?
Je m interroge car je suis divorcée et j'ai un ado dont j'ai la garde partagée avec mon ex mari.
Par avance merci de vos éclaircissements et de vos réponses.
Bon Dimanche
je suis contractuelle au lycée (même établissement depuis 3 ans) et cette année je me demande si je vais m inscrire au concours, qu'il soit interne ou externe (CAPET).
Or j ai pu lire et entendre des informations qui peuvent être contradictoires que je décide donc d'infirmer ou de confirmer auprès de vous.
A priori, lorsque l on passe le CAPET en interne et qu'on le réussit, on serait maintenu au sein de l académie dans laquelle on a passé le concours. C'est en effet le cas pour l 'année de stage mais par la suite, est il vrai que nous serions également maintenus au sein de l académie du concours ?
Si on le passe en externe, même question et mêmes doutes. Le fait que j'ai passé 3 ans sans interruption au sein du même établissement peut il jouer ou pas ? Peut on être mutés n importe où en France ?
Je m interroge car je suis divorcée et j'ai un ado dont j'ai la garde partagée avec mon ex mari.
Par avance merci de vos éclaircissements et de vos réponses.
Bon Dimanche
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Sur le principe, concours 2nd degré -> mutation nationale. Après, grosso modo, c'est ta situation perso (familiale et ancienneté en tant que non-tit je crois) et celle de la discipline que tu enseignes qui détermineront tout ça. Pour les détails, je voudrais pas raconter n'importe quoi, vois avec les syndicats je pense.H a écrit:Bonjour à vous toutes et tous,
je suis contractuelle au lycée (même établissement depuis 3 ans) et cette année je me demande si je vais m inscrire au concours, qu'il soit interne ou externe (CAPET).
Or j ai pu lire et entendre des informations qui peuvent être contradictoires que je décide donc d'infirmer ou de confirmer auprès de vous.
A priori, lorsque l on passe le CAPET en interne et qu'on le réussit, on serait maintenu au sein de l académie dans laquelle on a passé le concours. C'est en effet le cas pour l 'année de stage mais par la suite, est il vrai que nous serions également maintenus au sein de l académie du concours ?
Si on le passe en externe, même question et mêmes doutes. Le fait que j'ai passé 3 ans sans interruption au sein du même établissement peut il jouer ou pas ? Peut on être mutés n importe où en France ?
Je m interroge car je suis divorcée et j'ai un ado dont j'ai la garde partagée avec mon ex mari.
Par avance merci de vos éclaircissements et de vos réponses.
Bon Dimanche
- HitsujiNiveau 3
Tu es normalement maintenue dans ton académie lors du stage (s'il y a suffisamment de place dans ta matière), mais tu dois participer au mouvement. Tu auras des points en tant qu'ancienne contractuelle (150) + 7 pts par échelon + situation familiale.
A voir si ça suffit pour ne pas changer d'académie (mais vu leur taille, ça veut pas dire ne pas déménager).
A voir si ça suffit pour ne pas changer d'académie (mais vu leur taille, ça veut pas dire ne pas déménager).
- DalvarNiveau 6
Quand on fait le concours interne on doit quand même faire l'année de stage ? C'est quoi l'intérêt par rapport au concours externe alors ?
- JennyMédiateur
Moins d'épreuves, un programme moins lourd.
- DalvarNiveau 6
Jenny a écrit:Moins d'épreuves, un programme moins lourd.
Merci, j'avais toujours pensé que le concours interne dispensait de stage. Mais donc si le stage se passe mal on peut nous empêcher d'être prof après même si on a fait trois ans comme contractuel ?
- JennyMédiateur
Oui.
En théorie, un professeur certifié qui réussit l'agrégation interne n'est pas non plus automatiquement titularisé dans le corps des agrégés, même si ça doit être rarissime.
En théorie, un professeur certifié qui réussit l'agrégation interne n'est pas non plus automatiquement titularisé dans le corps des agrégés, même si ça doit être rarissime.
- DalvarNiveau 6
Jenny a écrit:Oui.
En théorie, un professeur certifié qui réussit l'agrégation interne n'est pas non plus automatiquement titularisé dans le corps des agrégés, même si ça doit être rarissime.
Ah oui effectivement. Et quand on reste contractuel même si on s'entend bien avec le cde on a toujours le risque qu'un jour un titulaire demande notre poste si j'ai bien compris ? (pardon pour toutes les questions) donc ce n'est pas vraiment une solution.
- JennyMédiateur
Le poste peut passer au mouvement ou être attribué à un TZR, oui. En théorie, les TZR sont prioritaires sur le BMP, en théorie, c’est autre chose.
- SolovieïNiveau 10
Jenny a écrit:Oui.
En théorie, un professeur certifié qui réussit l'agrégation interne n'est pas non plus automatiquement titularisé dans le corps des agrégés, même si ça doit être rarissime.
C'est exact, pour les agrégés internes. En revanche, pour un certifié stagiaire après CAPES interne, le redoublement ou le refus sont plus fréquents.
Le CAPES interne dispense de certaines épreuves, c'est tout. Après l'admission, l'année de stage et les conditions de l'évaluation sont les mêmes.
Le principal avantage du statut titulaire, c'est la stabilité de l'emploi (à condition de ne pas retenir l'acception géographique du terme stabilité).
Un contractuel sera toujours soumis aux aléas, dont certains sont déjà mentionnés sur ce fil. On peut toujours parier sur les probabilités à chaque rentrée, "jusqu'ici, tout va bien"...
Ensuite, viennent d'autres avantages avec l'obtention du concours, mais ceux-ci dépendent des circonstances, de l'affectation, etc. Je pense notamment au fait qu'une fois obtenu un poste satisfaisant, on peut le conserver sans crainte (sauf mesure de carte scolaire, plutôt rare).
- DalvarNiveau 6
D'accord, merci pour toutes vos réponses
- TrucOuBiduleHabitué du forum
A mon sens, pour un titulaire, les chefs, ça va et ça vient.Dalvar a écrit:Jenny a écrit:Oui.
En théorie, un professeur certifié qui réussit l'agrégation interne n'est pas non plus automatiquement titularisé dans le corps des agrégés, même si ça doit être rarissime.
Ah oui effectivement. Et quand on reste contractuel même si on s'entend bien avec le cde on a toujours le risque qu'un jour un titulaire demande notre poste si j'ai bien compris ? (pardon pour toutes les questions) donc ce n'est pas vraiment une solution.
"S'entendre avec le chef" est préférable bien sûr, mais pour moi ça n'a pas de sens.
- Spoiler:
- "un fonctionnaire, ça fonctionne, indépendamment de sa hiérarchie si je puis dire
- valleExpert spécialisé
Jusqu'à très récemment, j'entendais d'une façon presque unanime les gens encourager les contractuels de passer le concours, l'argument étant "contractuel, c'est un statut précaire, il faut passer le concours".
Les conditions de travail des titulaires se sont tellement dégradées que le discours s'est, je pense, diversifié, mais il faut se rappeler qu'un contractuel ne construit pas de "carrière" (au sens administratif) dans l'ÉN, et qu'il n'est pas soumis à / protégé par un statut.
Quant aux concours, internes ou externes, ils ont deux phases : une phase d'épreuves et une phase de stage, autant constitutive du concours que l'autre. Les contractuels, bien qu'inspectés, n'ont jamais vu les compétences vérifiées lors du stage validées : tout comme ils peuvent être ajournés aux écrits ou aux oraux, il peut en être de même pour le stage (qui est toutefois plus un examen qu'un concours dans sa conception).
Les agrégés ex-enseignants titulaires ont déjà validé ces mêmes compétences, d'où un stage plus souple dont l'issue est presque toujours positive.
Ça, c'est la théorie.
Pour les concours externes ou internes, il y en a pour beaucoup de corps, le concours interne s'inscrit précisément dans ces opportunités de carrière administrative (que l'ÉN donne aussi, ce qui n'est pas si courant, aux agents contractuels pour le CAPES). Les concours internes ne sont pas censés être "allégés", mais différents. Pour les concours de recrutement d'enseignants, ils sont en principe moins "universitaires" et plus "pratiques".
Le concours passé (externe ou interne -- il en est/était autre chose pour les 3es concours) n'ont pas d'incidence sur le reclassement ou la constitution du barème du mouvement des titulaires.
Les conditions de travail des titulaires se sont tellement dégradées que le discours s'est, je pense, diversifié, mais il faut se rappeler qu'un contractuel ne construit pas de "carrière" (au sens administratif) dans l'ÉN, et qu'il n'est pas soumis à / protégé par un statut.
Quant aux concours, internes ou externes, ils ont deux phases : une phase d'épreuves et une phase de stage, autant constitutive du concours que l'autre. Les contractuels, bien qu'inspectés, n'ont jamais vu les compétences vérifiées lors du stage validées : tout comme ils peuvent être ajournés aux écrits ou aux oraux, il peut en être de même pour le stage (qui est toutefois plus un examen qu'un concours dans sa conception).
Les agrégés ex-enseignants titulaires ont déjà validé ces mêmes compétences, d'où un stage plus souple dont l'issue est presque toujours positive.
Ça, c'est la théorie.
Pour les concours externes ou internes, il y en a pour beaucoup de corps, le concours interne s'inscrit précisément dans ces opportunités de carrière administrative (que l'ÉN donne aussi, ce qui n'est pas si courant, aux agents contractuels pour le CAPES). Les concours internes ne sont pas censés être "allégés", mais différents. Pour les concours de recrutement d'enseignants, ils sont en principe moins "universitaires" et plus "pratiques".
Le concours passé (externe ou interne -- il en est/était autre chose pour les 3es concours) n'ont pas d'incidence sur le reclassement ou la constitution du barème du mouvement des titulaires.
- JennyMédiateur
Je nuancerais en évoquant la baisse prévue du nombre d’élèves, contexte dans lequel avoir la stabilité de l’emploi ne sera pas superflue.
Aucun regret pour moi d’avoir passé le CAPES même en ayant eu des difficultés à l’obtenir. Par rapport à des collègues contractuels, l’évolution de carrière n’est pas la même.
Aucun regret pour moi d’avoir passé le CAPES même en ayant eu des difficultés à l’obtenir. Par rapport à des collègues contractuels, l’évolution de carrière n’est pas la même.
- valleExpert spécialisé
Sauf si les titulaires se font éjecter eux aussi ^_^ (mais tu as raison).Jenny a écrit:Je nuancerais en évoquant la baisse prévue du nombre d’élèves, contexte dans lequel avoir la stabilité de l’emploi ne sera pas superflue.
- DalvarNiveau 6
Si on a une carrière que de dix ou quinze ans, est-ce que on a le temps d'avoir une évolution de carrière ?
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Et aussi les fameuses suppressions de "chaires" (et c'est pas parce qu'il n'y a plus de chaire qu'il n'y a pas d'heures à faire-> exit les titulaires dans ces cas-là).valle a écrit:Sauf si les titulaires se font éjecter eux aussi ^_^ (mais tu as raison).Jenny a écrit:Je nuancerais en évoquant la baisse prévue du nombre d’élèves, contexte dans lequel avoir la stabilité de l’emploi ne sera pas superflu.
Sinon, en tant que certifiée technologie, c'est certain je n'aurais pas dû passer le concours, ça m'aurait éviter de me taper non pas 5 ou 10 ans mais 15-20 ans de REP francilienne (pour l'instant...). Comme beaucoup de ma cohorte.
Vu ce que j'ai indiqué pour mon cas particulier, à ton avis ?Dalvar a écrit:Si on a une carrière que de dix ou quinze ans, est-ce que on a le temps d'avoir une évolution de carrière ?
- Spoiler:
- Dans certains cas, tu restes sur un même poste, zéro évolution.
Et maintenant, tu as à peine l'évolution liée à l'ancienneté en terme de rémunération...
- JennyMédiateur
Dalvar : C'est ma onzième année, la différence est flagrante avec des contractuels de la même ancienneté en terme de salaire comme en terme de type de missions.
- valleExpert spécialisé
Tu cumules de l'ancienneté dès le premier jour. Ça veut dire que tu gravis les échelons (évolution de salaire). Au bout de deux ans (de mémoire) tu peux commencer à demander des détachements. Au bout de 5 ans, agrégation interne et concours des personnels de direction.
Sur quelques années, en ayant une bonne stratégie, il est parfois possible d'obtenir un poste qui te convienne.
Si tu prends ta retraite au bout de 15 ans, tu le feras comme fonctionnaire.
Donc oui. Après, il ne faut pas rêver, la carrière dans les corps d'enseignants fait rire.
Sur quelques années, en ayant une bonne stratégie, il est parfois possible d'obtenir un poste qui te convienne.
Si tu prends ta retraite au bout de 15 ans, tu le feras comme fonctionnaire.
Donc oui. Après, il ne faut pas rêver, la carrière dans les corps d'enseignants fait rire.
- JennyMédiateur
Disons que ça ouvre plus de possibilités.
Je ne pense que mon cas soit très représentatif, mais ce qui est sûr et certain, c'est que certaines opportunités ne seraient pas présentées si je n'étais pas titulaire et que si un jour, j'ai envie de faire autre chose, dans l'EN ou le reste de la FP, ce sera plus facile qu'en étant contractuelle (et étant reclassée).
Je ne pense que mon cas soit très représentatif, mais ce qui est sûr et certain, c'est que certaines opportunités ne seraient pas présentées si je n'étais pas titulaire et que si un jour, j'ai envie de faire autre chose, dans l'EN ou le reste de la FP, ce sera plus facile qu'en étant contractuelle (et étant reclassée).
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Oui... si on veut. Par mon cas perso, j'illustrais plus l'idée du besoin à un instant t dans une discipline donnée en un lieu précis.Jenny a écrit:Disons que ça ouvre plus de possibilités.
Je ne pense que mon cas soit très représentatif, mais ce qui est sûr et certain, c'est que certaines opportunités ne seraient pas présentées si je n'étais pas titulaire et que si un jour, j'ai envie de faire autre chose, dans l'EN ou le reste de la FP, ce sera plus facile qu'en étant contractuelle (et étant reclassée).
Pour la mobilité fonctionnelle, c'est mieux d'être titulaire, c'est sûr.
Mais il me semble que la mobilité (l'absence de mobilité ?) géographique devient un sérieux problème pour beaucoup de titulaires (soit qu'on ne le leur permet pas (barres artificiellement hautes) soit qu'on les en dissuade (cf les fils sur les TZR). Qui considère un retour au statut TZR, non demandé mais lié au mouvement inter, au bout de 10-15 ans de poste fixe, comme une évolution positive ? Peu de personnes me semble-t-il.
- HNiveau 1
Re bonjour et merci pour ces nombreuses réponses.
.En effet, il va falloir que je statue sur le choix qui s imposerait en fonction de mes objectifs;
Rester sur un statut précaire mais sans obligation de mobilité, ou passer le concours et avoir plus d'opportunités.
Et sinon, le fait d'être cd-isée apporte t il davantage de stabilité ? C'est bien au bout de 6 ans c'est bien ça ?
.En effet, il va falloir que je statue sur le choix qui s imposerait en fonction de mes objectifs;
Rester sur un statut précaire mais sans obligation de mobilité, ou passer le concours et avoir plus d'opportunités.
Et sinon, le fait d'être cd-isée apporte t il davantage de stabilité ? C'est bien au bout de 6 ans c'est bien ça ?
- JennyMédiateur
Truc ou Bidule : Je crois que je suis dans la catégorie des TZR résignés. C'était le prix à payer pour avoir l'académie souhaitée. Est-ce pire d'être TZR que contractuel ?
D'un autre côté, aucun souci pour rester au moins en RP. Avec un autre choix de région, la question se serait posée peut être différemment.
D'un autre côté, aucun souci pour rester au moins en RP. Avec un autre choix de région, la question se serait posée peut être différemment.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
D'où le chaque cas est différent en fonction de ce que l'on veut. Le problème, c'est de savoir si on est sur du court, moyen ou long terme.Jenny a écrit:Truc ou Bidule : Je crois que je suis dans la catégorie des TZR résignés. C'était le prix à payer pour avoir l'académie souhaitée. Est-ce pire d'être TZR que contractuel ?
D'un autre côté, aucun souci pour rester au moins en RP. Avec un autre choix de région, la question se serait posée peut être différemment.
Ma "stratégie" pour reprendre le mot de valle, il y a +de 15 ans, était d'être en poste fixe (je voulais éviter TZR, ça faisait vraiment trop pour moi avec le parachutage de province vers l'IDF) et donc en poste fixe REP, et même 93 puisque Créteil (vraiment pas grand-chose d'autre à l'époque) pour muter à l'inter et sortir de l'IDF au bout de 5-8 ans.
Résultat, puisque "technologie", j'y suis toujours (je dois mal me débrouiller, mais la "stratégie"... encore faut-il avoir tous les tenants et les aboutissants. Or, les règles du jeu changent quasiment tout le temps, du coup, la stratégie ).
- Lisak40Expert spécialisé
Contractuelle je l'ai également été. Le statut peut avoir ses avantages : tant que tout va bien, que le poste ne passe pas au mouvement et que le/la chef(fe) est bien tout va bien en effet. Je peux comprendre ceux qui veulent rester contractuel : ceux que je connais sont ainsi sûrs de rester dans leur académie (Paris) par ex., et / ou n'ont pas à se marier/se compliquer la vie pour pouvoir obtenir un passeport français et passer le concours. Par contre soyons bien clairs : leur poste est sur siège éjectable tous les ans, rien ne leur garantit un poste à temps plein / sur un seul établissement et à l'année. S'entendre bien avec le chef est une donnée à haut risques : je suis du genre bonne pâte, et je m'entends toujours très bien avec eux/elles, mais je sais aussi que mon statut me protège donc que je peux ouvertement m'opposer à eux si cela est nécessaire parce que quoiqu'il en soit j'aurai toujours mon statut et mon salaire (dans un de mes anciens lycées faut voir ce que les contractuels sont prêts à faire pour garder leur poste : c'est pas glorieux...). Les chefs changent et sont également soumis à des tas d'injonctions délirantes, et de toutes les façons, pas principe, aucun poste de contractuel n'est sûr. Dans mon étab actuel, je crois qu'ils étaient l'année dernière 2 contractuels et un titulaire ; cette année on est 2 titulaires, et un des contractuels de l'année pourtant très bien (on me l'a dit) a sauté, a été mis dans THE lycée que personne ne veut et remplacé donc par un autre contractuel (lui aussi très bien) : pourquoi a-t-on échangé les contractuels ? Aucune idée... Mais c'est comme ça.
Le statut de titulaire est peu enviable, hein, mais ça c'est parce que le statut de prof en général l'est peu. Cependant, clairement la carrière et donc le salaire ne sont pas les mêmes. L'évolution du salaire de contractuel est vraiment pas terrible je crois, et surtout, il suffit que x, y ou z ne vous aime pas et croyez-moi vous déguerpissez assez rapidement (vécu par une amie, très bonne prof mais pas dans le bon établissement, pas avec le bon chef : ça s'est mal terminé). Après le souci aussi c'est qu'en tant que contractuel, il est difficile de contracter un prêt immobilier, et pour moi en tous les cas cela a beaucoup compté : comme contractuelle, j'ai vécu plusieurs années dans un superbe appart à Paris, sous-loué à un prix défiant toute concurrence. Je savais que cela n'etait pas perenne, et comme si le destin me parlait au moment même où je commençais à réfléchir achat/crédit immo, le père de mon amie qui me sous-louait cet appart a décidé de récupérer le dit-bien et donc j'ai eu 6 mois pour déguerpir. Je ne connais plus les conditions de location à Paris, mais je suis quasiment sûre que j'aurais galéré...
Pour la postante d'origine : tu dis avoir un ado et donc ne pas pouvoir du tout déménager. Est-ce vraiment gravé dans le marbre ? Parce que bon, certes il est probable que l'obtention du concours entraîne un déménagement obligatoire (malgré les points : cela dépend de la matière) mais le risque de se retrouver sans emploi avec justement un ado à la maison n'est pas non plus réjouissant. Il faut que tu voies par toi-même si la précarité du statut de contractuel te suffit pour le moment et si tu es prête à sacrifier tes 2-3 avantages pour devenir titulaire (sur le long terme clairement c'est mieux, mais je ne suis pas dans ta vie, et tout le monde ne peut pas se permettre d'investir sur le long terme). A toi de voir ce qui te convient mais voilà je t'ai exposé les avantages / inconvénients des deux statuts : il faut bien réfléchir (perso je préfère la titularisation, mais moi j'étais déjà en RP avant le concours donc savoir que j'allais y être coincée pendant 10 ans ne m'a pas posé problème au contraire !).
Le statut de titulaire est peu enviable, hein, mais ça c'est parce que le statut de prof en général l'est peu. Cependant, clairement la carrière et donc le salaire ne sont pas les mêmes. L'évolution du salaire de contractuel est vraiment pas terrible je crois, et surtout, il suffit que x, y ou z ne vous aime pas et croyez-moi vous déguerpissez assez rapidement (vécu par une amie, très bonne prof mais pas dans le bon établissement, pas avec le bon chef : ça s'est mal terminé). Après le souci aussi c'est qu'en tant que contractuel, il est difficile de contracter un prêt immobilier, et pour moi en tous les cas cela a beaucoup compté : comme contractuelle, j'ai vécu plusieurs années dans un superbe appart à Paris, sous-loué à un prix défiant toute concurrence. Je savais que cela n'etait pas perenne, et comme si le destin me parlait au moment même où je commençais à réfléchir achat/crédit immo, le père de mon amie qui me sous-louait cet appart a décidé de récupérer le dit-bien et donc j'ai eu 6 mois pour déguerpir. Je ne connais plus les conditions de location à Paris, mais je suis quasiment sûre que j'aurais galéré...
Pour la postante d'origine : tu dis avoir un ado et donc ne pas pouvoir du tout déménager. Est-ce vraiment gravé dans le marbre ? Parce que bon, certes il est probable que l'obtention du concours entraîne un déménagement obligatoire (malgré les points : cela dépend de la matière) mais le risque de se retrouver sans emploi avec justement un ado à la maison n'est pas non plus réjouissant. Il faut que tu voies par toi-même si la précarité du statut de contractuel te suffit pour le moment et si tu es prête à sacrifier tes 2-3 avantages pour devenir titulaire (sur le long terme clairement c'est mieux, mais je ne suis pas dans ta vie, et tout le monde ne peut pas se permettre d'investir sur le long terme). A toi de voir ce qui te convient mais voilà je t'ai exposé les avantages / inconvénients des deux statuts : il faut bien réfléchir (perso je préfère la titularisation, mais moi j'étais déjà en RP avant le concours donc savoir que j'allais y être coincée pendant 10 ans ne m'a pas posé problème au contraire !).
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