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- A TuinVénérable
Ha@_x a écrit:Il y a "convocation" et convocation.
Dans le cas de ces dernières, seule la convocation qui vaut ordre de mission, et c'est précisé dans l'entête, est à respecter.
Mais j'ai vu nombre de "convocations" labellisées "invitation" ou autre....ça on peut l'ignorer royalement.Ganbatte a écrit:Le temps de travail des enseignants n'étant pas limité aux heures de cours, le mercredi après-midi est une plage utilisable comme n'importe quelle autre pour la formation ou toute autre convocation. Une absence non autorisée justifie donc le retrait d'un trentième.
Nous le savons, merci. Nous corrigeons des copies et nous préparons des cours, et nous appellons des parents, etc.... Quant à la plage du mercredi après-midi, utilisable comme n'importe quelle autre, ben non en fait. Pourquoi pas les samedi, dimanche et jours feriés tant qu'on y est... Les enseignants ont une VS. Il y a encore des règles, et les règles se respectent.
Ce qui n'empêche pas certains de pousser leur petite musique managériale dès qu'ils le peuvent.
Si tous les professeurs convoqués à des horaires incongrus amenaient leurs bébés ou enfants, et que cet événement était médiatisé, ce serait très intéressant de voir les réactions.
- Flo44Érudit
Pour en revenir à @Mme Brun quelles sont les solutions ?
1) y aller et ronger son frein ( essayer d'alléger le travail cette semaine-là en donnant des trucs pas trop fatiguants à préparer aux élèves, éviter de se retrouver avec des corrections)
2) être malade ( mais bon, on n'est pas malade sur commande...)
3) avoir un rendez-vous médical ce jour-là ( mais il faut le dire tout de suite après la convocation, et que le chef soit compréhensif, et si c'est systématique, il va trouver ça curieux)
4) si tu as des enfants, dire que tu n'as pas de solution de garde ( pareil, il faut que ce soit vrai ou crédible) et demander à être excusée...
5) juste ne pas y aller et perdre 1/30 (vu la période tu peux dire que tu fais grève pour éviter une absence non justifiée). par contre c'est nul car sois tu vas travailler le matin gratis, soit les élèves perdent leurs heures de cours le mercredi matin
6) y aller et faire autre chose ( personnellement j'en suis absolument incapable, j'arrive juste éventuellement à être "absente" mentalement, c'est-à-dire vagabonder dans mes pensées, mais c'est parfois déprimant)
1) y aller et ronger son frein ( essayer d'alléger le travail cette semaine-là en donnant des trucs pas trop fatiguants à préparer aux élèves, éviter de se retrouver avec des corrections)
2) être malade ( mais bon, on n'est pas malade sur commande...)
3) avoir un rendez-vous médical ce jour-là ( mais il faut le dire tout de suite après la convocation, et que le chef soit compréhensif, et si c'est systématique, il va trouver ça curieux)
4) si tu as des enfants, dire que tu n'as pas de solution de garde ( pareil, il faut que ce soit vrai ou crédible) et demander à être excusée...
5) juste ne pas y aller et perdre 1/30 (vu la période tu peux dire que tu fais grève pour éviter une absence non justifiée). par contre c'est nul car sois tu vas travailler le matin gratis, soit les élèves perdent leurs heures de cours le mercredi matin
6) y aller et faire autre chose ( personnellement j'en suis absolument incapable, j'arrive juste éventuellement à être "absente" mentalement, c'est-à-dire vagabonder dans mes pensées, mais c'est parfois déprimant)
- User20159Esprit éclairé
A Tuin a écrit:Si tous les professeurs convoqués à des horaires incongrus amenaient leurs bébés ou enfants, et que cet événement était médiatisé, ce serait très intéressant de voir les réactions.
La question n'est pas tant enfants ou pas enfants (je précise que je suis sans enfants). La question est celle de la formation hors temps de travail, pardon, hors temps de présence devant élèves, car c'est bien de ça dont il s'agit.
Pour avoir eu cette discussion, dans un cadre syndical, il y a quelques années, on pourrait limite revendiquer l'installation de pointeuses.
Exemple : collègue x a cours de 8h à 14h, et effectue 5h effectives devant élèves, il a un CC à 16h et un autre à 18h (et qu'on ne vienne pas m'écrire que ça n'arrive que 5 jours par an , c'est potentiellement 3 fois 7 voire 8 jours par an, tout dépend des matières....hein...) : temps de travail effectif dans l'établissement : 12h. Et je connais des établissements ou la pause méridienne, ben, c'est 50 minutes max de sonnerie à sonnerie. (Je vais ressortir mon code du travail tiens...)
Exemple 2 : collègue y, est comme collègue x, mais il est en plus :
-élu au CA
-élu au CD
On peut donc facilement doubler son nombre de journées à 12h par rapport à collègue x.
Si tout ça, grâce à pointeuse était comptabilisé en HS, je peux vous garantir que les chefs arrêteraient de la ramener au sujet de notre temps de travail. Car venir nous chercher des noises sur le sujet, parler de temps de formation (hors-cours voire pendant les vacances, les vacances de élèves il faut le ré-écrire), c'est nous pointer du doigt comme les responsables du problème de la défaillance du service public. Et c'est absolument insupportable.
Flo44 a écrit:Pour en revenir à @Mme Brun quelles sont les solutions ?
"Mme Brun" a sa solution, si sa convoc' vaut ordre de mission, elle doit y aller, si l'ordre de mission ne figure pas elle peut s'en tartiner....zut j'ai oublié l'expression. Si elle n'y va pas, elle risque en effet le retrait d'un trentième, une fois qu'un zélé fonctionnaire aura choisi de saisir son absence.
- Patience et raisonFidèle du forum
... la prostate au beurre de cacahouète?
Mais cela ne fonctionne pas pour elle ^^
Mais cela ne fonctionne pas pour elle ^^
_________________
Scio me nihil scire
Ambassadeur de Sparte à Byzance.
« Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit » — Henri Lacordaire
« Quand le droit bavarde, le citoyen ne lui prête plus qu'une oreille distraite » — Rapport du Conseil d'État de 1991, De la sécurité juridique.
"Alors n’oubliez pas : si vous voulez vraiment être productifs, apprenez à travailler avec des outils qui font gagner du temps au lieu de tout refaire à la main. Mais si votre passion, c’est de ne surtout pas utiliser de livres déjà complets, et de réécrire votre propre truc à chaque fois parce que « Je préfère utiliser mes propres outils et je n’arrive pas à utiliser ceux des autres« , alors félicitations :
Vous êtes bons pour rejoindre l’Éducation Nationale française." Odieux ***.
- User20159Esprit éclairé
Ah ! Merci !
- ZeSandmanFidèle du forum
Je rappelle que le décret de 2007 impose que le temps de formation soit pris en compte dans le temps de service ; une formation peut faire dépasser nos ORS hebdomadaires mais seulement avec notre accord écrit.
Dans le cadre d'une formation que l'on demande, implicitement on donne notre accord écrit, mais lorsque la formation est imposée par le rectorat, c'est une autre affaire.
Soit le service sur la semaine pendant laquelle a lieu la formation est allégé d'autant (je doute que ce soit le cas dans la situation du néo ici), soit c'est placé sur le temps de service, soit c'est niet, convocation ou non.
On peut être tenu à y assister par l'administration (toujours le décret de 2007) mais elle applique les textes et le prend en compte dans mon service sur la semaine en question.
Donc le mercredi aprem étant hors temps de service dans mon cas (car il ne faut pas confondre temps de service et temps de travail), je ne m'y rendrais pas, sauf le cas improbable où cela m'intéresse et que je peux faire garder mes enfants.
Dans le cadre d'une formation que l'on demande, implicitement on donne notre accord écrit, mais lorsque la formation est imposée par le rectorat, c'est une autre affaire.
Soit le service sur la semaine pendant laquelle a lieu la formation est allégé d'autant (je doute que ce soit le cas dans la situation du néo ici), soit c'est placé sur le temps de service, soit c'est niet, convocation ou non.
On peut être tenu à y assister par l'administration (toujours le décret de 2007) mais elle applique les textes et le prend en compte dans mon service sur la semaine en question.
Donc le mercredi aprem étant hors temps de service dans mon cas (car il ne faut pas confondre temps de service et temps de travail), je ne m'y rendrais pas, sauf le cas improbable où cela m'intéresse et que je peux faire garder mes enfants.
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- AdriGrand Maître
Interessant...
Tu peux nous mettre le lien vers le décret de 2007, ou sa référence plus précise ?
Merci.
Tu peux nous mettre le lien vers le décret de 2007, ou sa référence plus précise ?
Merci.
- Vieux_MongolFidèle du forum
De mémoire le décret de 2007 concerne l'ensemble des fonctionnaires et parle de "temps de service" et pas des ORS qui sont notre grande particularité. L'Education nationale à ma connaissance considère que temps de service = ORS + temps de travail en dehors et le flou habituel lui permet de ne pas tenir compte de ceci.
- GanbatteHabitué du forum
Vieux_Mongol a écrit:De mémoire le décret de 2007 concerne l'ensemble des fonctionnaires et parle de "temps de service" et pas des ORS qui sont notre grande particularité. L'Education nationale à ma connaissance considère que temps de service = ORS + temps de travail en dehors et le flou habituel lui permet de ne pas tenir compte de ceci.
C'est pourquoi il faut toujours revenir à la source antérieure aux exégèses syndicales, lesquelles sont parfois confondues avec le texte même, ce qui conduit à des discours et des postures parfois décalées.
- ZeSandmanFidèle du forum
Les enseignants doivent un service d'enseignement, devant élèves. C'est défini par notre ESE, état des services d'enseignement. À cela s'ajoute des missions liées, qui si elles doivent être considérées comme du temps de service nous rend de fait corvéables 365 jours par an. Du coup il n'aurait pas été besoin de payer les formations hors temps scolaire en 2019 si ces missions liées étaient du temps de service.
Notre temps de service est notre temps d'enseignement, aucune exégèse à ce propos, nous faisons partie de l'ensemble des fonctionnaires sauf erreur de ma part, donc ici juste les textes et rien d'autre.
L'interprétation n'est pas du côté des syndicats ici, c'est ton discours @Ganbatte qui est décalé par rapport aux textes, tant il ne repose sur rien, désolé de devoir l'écrire.
Le décret ici.
Notre temps de service est notre temps d'enseignement, aucune exégèse à ce propos, nous faisons partie de l'ensemble des fonctionnaires sauf erreur de ma part, donc ici juste les textes et rien d'autre.
L'interprétation n'est pas du côté des syndicats ici, c'est ton discours @Ganbatte qui est décalé par rapport aux textes, tant il ne repose sur rien, désolé de devoir l'écrire.
Le décret ici.
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- Vieux_MongolFidèle du forum
Non, les formations hors-temps scolaire (petites vacances) sont payées juste à titre d'incitation. D'ailleurs les 20 euros bruts ne correspondent à aucune autre heure sup. Et si elles devaient se massifier il est très probable que cela cesserait. Par contre il n'est pas encore possible (ou en tout cas très aventureux pour l'administration) de les rendre obligatoires sans un petit toilettage des textes. Je le répète, nous sommes dans un flou administratif. Tout n'est pas explicitement prévu dans les textes. Et le jour où le gouvernement nous en fera sortir je ne doute pas que ce soit à notre détriment.
- ZeSandmanFidèle du forum
Regardons les choses en face : si les missions liées, que nous exerçons aussi pendant les vacances scolaires, relevaient du temps de service, il me semble que personne au ministère n'aurait pris la peine de créer un forfait pour nous inciter à suivre des formations hors temps scolaire, soyons sérieux.
Ces formations sont de fait hors temps de service, c'est bien pour cela qu'ils ont dû créer une allocation pour les rémunérer, ce n'est pas par empathie pour la profession.
Ces formations sont de fait hors temps de service, c'est bien pour cela qu'ils ont dû créer une allocation pour les rémunérer, ce n'est pas par empathie pour la profession.
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- Vieux_MongolFidèle du forum
Il me semble avoir déjà répondu, ce n'est pas par empathie mais juste du miel pour attraper les mouches. Un classique, tu donnes des moyens supplémentaires puis quand les choses sont installées tu les enlèves. Cele ne vaut pas reconnaissance. Je bosse dans la formation continue et je n'ai jamais entendu cette analyse. Et j'ai aussi dit que pour être parfaitement à l'abri d'une jurisprudence défavorable sur les petites vacances le ministère a besoin de préciser les choses en bricolant le statut. Après il est parfaitement normal que.les syndicats argumentent sur ce qui est le plus favorable pour nous. Mais on est sur de l'argumentation et pas sur une situation où des textes parfaitement clairs et adaptés à notre situation s'appliquent.
- AtolijoahNiveau 4
Bonjour,
Je suis ce fil avec intérêt car j'ai moi-même reçu un ordre de mission pour une formation de 4h un mercredi après-midi, à deux heures de route de mon lycée et de mon domicile. Il se trouve que j'ai cours le mercredi de 8h à 12H. J'aurai donc 4h de cours, 4h de route aller-retour, 4h de formation, tout cela en continu bien sûr... J'ai reçu un mail du rectorat m'expliquant que si je ne peux pas me rendre à cette formation, je dois en informer mon CDE qui doit juger de la recevabilité du motif de l'absence puis me rendre sur je ne sais plus quelle plateforme pour déclarer mon absence ; si je suis absente et non excusée, je perdrai un trentième de mon salaire. La question est la suivante : comment peut-on me retirer une journée de salaire si je ne vais pas à cette formation, alors que j'aurai fait ma journée habituelle de travail en assurant mes cours du matin ? Est-ce que cela ne revient pas à reconnaître qu'on nous demande de faire deux journées en une ? A ce compte-là, quitte à perdre un trentième de mon salaire, je ne me rends pas à la formation mais je ne vais pas non plus en cours le matin ! Qu'en pensez-vous ?
Je suis ce fil avec intérêt car j'ai moi-même reçu un ordre de mission pour une formation de 4h un mercredi après-midi, à deux heures de route de mon lycée et de mon domicile. Il se trouve que j'ai cours le mercredi de 8h à 12H. J'aurai donc 4h de cours, 4h de route aller-retour, 4h de formation, tout cela en continu bien sûr... J'ai reçu un mail du rectorat m'expliquant que si je ne peux pas me rendre à cette formation, je dois en informer mon CDE qui doit juger de la recevabilité du motif de l'absence puis me rendre sur je ne sais plus quelle plateforme pour déclarer mon absence ; si je suis absente et non excusée, je perdrai un trentième de mon salaire. La question est la suivante : comment peut-on me retirer une journée de salaire si je ne vais pas à cette formation, alors que j'aurai fait ma journée habituelle de travail en assurant mes cours du matin ? Est-ce que cela ne revient pas à reconnaître qu'on nous demande de faire deux journées en une ? A ce compte-là, quitte à perdre un trentième de mon salaire, je ne me rends pas à la formation mais je ne vais pas non plus en cours le matin ! Qu'en pensez-vous ?
- Fabrice25Habitué du forum
Atolijoah a écrit:Bonjour,
Je suis ce fil avec intérêt car j'ai moi-même reçu un ordre de mission pour une formation de 4h un mercredi après-midi, à deux heures de route de mon lycée et de mon domicile. Il se trouve que j'ai cours le mercredi de 8h à 12H. J'aurai donc 4h de cours, 4h de route aller-retour, 4h de formation, tout cela en continu bien sûr... J'ai reçu un mail du rectorat m'expliquant que si je ne peux pas me rendre à cette formation, je dois en informer mon CDE qui doit juger de la recevabilité du motif de l'absence puis me rendre sur je ne sais plus quelle plateforme pour déclarer mon absence ; si je suis absente et non excusée, je perdrai un trentième de mon salaire. La question est la suivante : comment peut-on me retirer une journée de salaire si je ne vais pas à cette formation, alors que j'aurai fait ma journée habituelle de travail en assurant mes cours du matin ? Est-ce que cela ne revient pas à reconnaître qu'on nous demande de faire deux journées en une ? A ce compte-là, quitte à perdre un trentième de mon salaire, je ne me rends pas à la formation mais je ne vais pas non plus en cours le matin ! Qu'en pensez-vous ?
Très clairement, oui. Si l'on te menace du retrait d'un trentième (donc en gros une journée de salaire pour une demie-journée d'absence), cela reviendra au même de ne pas assurer ses cours du matin, au moins la somme perdue le sera pour une bonne raison.
De façon très pragmatique et pour répondre à la question initiale : Je connais énormément de collègues qui ne se sont jamais rendus à des convocations pour formation (qui concernaient un large public) sans rien dire à personne et qui n'ont jamais rien eu. Il vaut mieux faire profil bas et ignorer la convocation plutôt que d'attirer l'attention en clamant sur tous les toits qu'on n'ira pas car ce n'est pas correct. Bref, passer sous les radars, quoi.
- ProvenceEnchanteur
Atolijoah a écrit:Bonjour,
Je suis ce fil avec intérêt car j'ai moi-même reçu un ordre de mission pour une formation de 4h un mercredi après-midi, à deux heures de route de mon lycée et de mon domicile. Il se trouve que j'ai cours le mercredi de 8h à 12H. J'aurai donc 4h de cours, 4h de route aller-retour, 4h de formation, tout cela en continu bien sûr... J'ai reçu un mail du rectorat m'expliquant que si je ne peux pas me rendre à cette formation, je dois en informer mon CDE qui doit juger de la recevabilité du motif de l'absence puis me rendre sur je ne sais plus quelle plateforme pour déclarer mon absence ; si je suis absente et non excusée, je perdrai un trentième de mon salaire. La question est la suivante : comment peut-on me retirer une journée de salaire si je ne vais pas à cette formation, alors que j'aurai fait ma journée habituelle de travail en assurant mes cours du matin ? Est-ce que cela ne revient pas à reconnaître qu'on nous demande de faire deux journées en une ? A ce compte-là, quitte à perdre un trentième de mon salaire, je ne me rends pas à la formation mais je ne vais pas non plus en cours le matin ! Qu'en pensez-vous ?
Tu es couverte par un préavis de grève.
https://www.snfolc35.fr/2024/02/preavis-de-greve-depose-par-notre-federation-du-26-fevrier-au-6-juillet-2024/#:~:text=Préavis%20de%20grève%20déposé%20par,6%20juillet%202024%20–%20SNFOLC%2035
Je crois que je n’irais pas à cette formation et, quitte à me faire dépouiller d’une journée de salaire, autant ne pas aller travailler.
- valleExpert spécialisé
Ce type d'incompréhension est récurrent (et logique). Pour faire court, cela vient d'une définition dérogatoire des obligations, le régime de l'ORS qui se substitue aux 1607 heures de droit commun.
Nos ORS ne se comptent pas en heures, mais en service hebdomadaire. Ton ORS, avec l'ensemble des missions liées (c'est là qu'il y a l'arnaque), est censé être magiquement équivalent aux 1607h.
En pratique : non, on ne peut considérer que tu as déjà fait "ta journée" avec tes cours.
Évidemment, ce système s'épuise (côté enseignants ; l'administration y trouve au contraire son compte), et il a des limites : si jamais il était possible de démontrer clairement que le temps de travail annuel est supérieur aux 1607h... Mais pense aix stagiaires dits "alternants", pas exemple, qui se font arnaquer comme c'est pas permis quant à leur temps de travail.
Dans ton cas, un deuxième problème vient s'ajouter : le fait que l'ÉN n'a que faire d'un certain nombre de ses obligations dès qu'il s'agit des enseignants. Je pense notamment aux déplacements (t'a-telle donné les billets pour aller à la formation ? C'est en principe le fonctionnement de base... je n'ai toutefois jamais vu cela) et au temps de travail (auras-tu ta pause méridienne ?, quelle sera l'amplitude horaire de ta journée ?).
Pour ce qui est de ta conclusion, c'est exact. Si tu n'es pas excusé, ne pas aller à la formation ou ne pas aller à la formation et ne pas faire cours ont les mêmes effets.
@Fabrice25, attention, l'administration change ses habitudes managériales. Maintenant, avec Sofia, je crois que le retrait est automatique (sauf si la personne responsable de la formation fait un faux en remontant les absences).
Nos ORS ne se comptent pas en heures, mais en service hebdomadaire. Ton ORS, avec l'ensemble des missions liées (c'est là qu'il y a l'arnaque), est censé être magiquement équivalent aux 1607h.
En pratique : non, on ne peut considérer que tu as déjà fait "ta journée" avec tes cours.
Évidemment, ce système s'épuise (côté enseignants ; l'administration y trouve au contraire son compte), et il a des limites : si jamais il était possible de démontrer clairement que le temps de travail annuel est supérieur aux 1607h... Mais pense aix stagiaires dits "alternants", pas exemple, qui se font arnaquer comme c'est pas permis quant à leur temps de travail.
Dans ton cas, un deuxième problème vient s'ajouter : le fait que l'ÉN n'a que faire d'un certain nombre de ses obligations dès qu'il s'agit des enseignants. Je pense notamment aux déplacements (t'a-telle donné les billets pour aller à la formation ? C'est en principe le fonctionnement de base... je n'ai toutefois jamais vu cela) et au temps de travail (auras-tu ta pause méridienne ?, quelle sera l'amplitude horaire de ta journée ?).
Pour ce qui est de ta conclusion, c'est exact. Si tu n'es pas excusé, ne pas aller à la formation ou ne pas aller à la formation et ne pas faire cours ont les mêmes effets.
@Fabrice25, attention, l'administration change ses habitudes managériales. Maintenant, avec Sofia, je crois que le retrait est automatique (sauf si la personne responsable de la formation fait un faux en remontant les absences).
- JacqGuide spirituel
Atolijoah a écrit:Bonjour,
Je suis ce fil avec intérêt car j'ai moi-même reçu un ordre de mission pour une formation de 4h un mercredi après-midi, à deux heures de route de mon lycée et de mon domicile. Il se trouve que j'ai cours le mercredi de 8h à 12H. J'aurai donc 4h de cours, 4h de route aller-retour, 4h de formation, tout cela en continu bien sûr... J'ai reçu un mail du rectorat m'expliquant que si je ne peux pas me rendre à cette formation, je dois en informer mon CDE qui doit juger de la recevabilité du motif de l'absence [...]
C'est exactement la situation que j'évoquais plus haut, 4h de déplacement un mercredi AM pour 3h de formation (offre de formation, donc pas d'inscription).
Un collègue a aussi été dans ce cas de figure avec impossibilité d'arriver à l'heure. Le CDE lui a "gentiment" déplacé son heure de 11-12h (c'était une formation obligatoire).
Autre situation ubuesque engendrée par leur dada de Monsieur Attal.
D'habitude je suis celui qui est volontaire pour être membre du jury "lettres" pour les VAE d'une filière pro (cela se passe dans l'établissement), car cela embête tous les autres collègues alors que moi, j'aime bien.
Le rectorat a demandé cette année à l'établissement des volontaires pour aller à une formation VAE.
Ben là ils, au lieu de nous demander qui était volontaire, un pour la formation, deux pour faire passer les VAE, ont juste regardé nos EDT, constaté qu'il y avait une pauvre pomme qui n'avait pas cours à cette matinée et l'ont désignée volontaire sans rien lui demander alors qu'elle ne fait pas passer les VAE ! Ils n'ont même pas cherché à savoir qui les faisait passer (direction nouvelle). Et en plus c'est une collègue de Lettres-anglais qui n'a plus fait de lettres (si elle en a jamais fait d'ailleurs) depuis des lustres (ce qui ne l'empêcherait pas de faire passer la VAE, notre rôle étant tout de même assez limité).
- AtolijoahNiveau 4
Merci pour vos réponses et remarques. Je n'ai en effet pas l'intention de me rendre à cette formation, d'autant que nous sommes trois de la même discipline dans mon lycée à être convoqués. Si cette formation était proposée en visio, je réviserais ma position. Je verrai bien quelles sont les conséquences...
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- CAPET puis Agrégation tentée mais en tant que report de stage et non en tant que stagiaire
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