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- ProfetteNiveau 1
Bonjour à tous,
notre mécontentement sur la réforme du collège à venir, nos conditions de travail qui se dégradent etc... est à un tel niveau qu'on commence à voir germer l'idée de déposer un préavis de grève sur les jours prévus pour les examens du DNB.
Nous cherchons un moyen d'être plus visible, nous menons des actions "collège mort", des manifestations devant la DASEN etc... et les journées de grève classiques ne mobilisent plus grand nombre...
L'idée d'envisager de perturber les examens nous donnerait plus de visibilités, on peut s'imaginer dès la parution du préavis des titres BFM genre : "brevet menacé ?", "bac menacé ?", "quelles conséquences pour nos enfants ?"...
Force est de constater que c'est lorsque nous franchissons certaines lignes que nous sommes entendus (cf les agriculteurs).
De votre côté, est-ce que cette idée a été évoquée (par vos représentants syndicaux par exemple) ? Seriez-vous prêt à le faire ?
notre mécontentement sur la réforme du collège à venir, nos conditions de travail qui se dégradent etc... est à un tel niveau qu'on commence à voir germer l'idée de déposer un préavis de grève sur les jours prévus pour les examens du DNB.
Nous cherchons un moyen d'être plus visible, nous menons des actions "collège mort", des manifestations devant la DASEN etc... et les journées de grève classiques ne mobilisent plus grand nombre...
L'idée d'envisager de perturber les examens nous donnerait plus de visibilités, on peut s'imaginer dès la parution du préavis des titres BFM genre : "brevet menacé ?", "bac menacé ?", "quelles conséquences pour nos enfants ?"...
Force est de constater que c'est lorsque nous franchissons certaines lignes que nous sommes entendus (cf les agriculteurs).
De votre côté, est-ce que cette idée a été évoquée (par vos représentants syndicaux par exemple) ? Seriez-vous prêt à le faire ?
- User20159Esprit éclairé
Déjà fait, déjà proposé x fois.
Le soucis c'est que très peu de collègues suivent ce genre d'actions. Bon courage à vous !
Le soucis c'est que très peu de collègues suivent ce genre d'actions. Bon courage à vous !
- joebar69Fidèle du forum
@Profette : Comme indiqué sur un autre fil de discussion, lié à la mise en place de ce bouzin de groupes de niveau en collège, la majorité du peuple enseignant est bon élève. Donc je doute fortement d'une mobilisation massive sur ce type d'action.
Même si j'approuve la démarche, d'autres collègues se sont lancé.e.s dans cette aventure de "blocage" (faudrait clairement, d'ailleurs, définir ce qui est faisable), lors de la mise en place de la réforme Blanquer au lycée, il y a quelques années, et certain.e.s ont vraiment morflé. Faut le dire, aussi, pour être honnête avec les potentiel.le.s act.eur.rice.s.
Je suis plus partisan, désormais, du pourrissement depuis l'intérieur de l'Institution, pour changer les choses.
Bon, on est aussi minoritaire, à priori, sur cette posture, mais elle permet de se protéger (égoïstement).
Même si j'approuve la démarche, d'autres collègues se sont lancé.e.s dans cette aventure de "blocage" (faudrait clairement, d'ailleurs, définir ce qui est faisable), lors de la mise en place de la réforme Blanquer au lycée, il y a quelques années, et certain.e.s ont vraiment morflé. Faut le dire, aussi, pour être honnête avec les potentiel.le.s act.eur.rice.s.
Je suis plus partisan, désormais, du pourrissement depuis l'intérieur de l'Institution, pour changer les choses.
Bon, on est aussi minoritaire, à priori, sur cette posture, mais elle permet de se protéger (égoïstement).
- postulatNiveau 7
Ha@_x a écrit:Déjà fait, déjà proposé x fois.
Le soucis c'est que très peu de collègues suivent ce genre d'actions. Bon courage à vous !
+1
L'année dernière, les épreuves du bac se déroulaient en mars donc en pleine réforme des retraites. Nous étions cinq pelés à faire grève des surveillances dans mon lycée;.. Cela aurait été pourtant un très bon moyen pour se faire entendre. La rétention des copies étant maintenant impossible avec la dématérialisation, c'est peut-être même le denier moyen qu'il nous reste. Le timing était parfait mais les profs sont les rois des occasions manquées...
- sexychocolat29Niveau 4
Pour que cela fonctionne il faut se préparer comme les Canadiens , faire des petits boulots à côté et mettre de l’argent de côté et créer des caisses de grèves, et aller faire des petits boulots pendant la grève … cela pourrait marcher et durer et nous pourrions gagner comme les Canadiens. S’organiser avant la grève.joebar69 a écrit:@Profette : Comme indiqué sur un autre fil de discussion, lié à la mise en place de ce bouzin de groupes de niveau en collège, la majorité du peuple enseignant est bon élève. Donc je doute fortement d'une mobilisation massive sur ce type d'action.
Même si j'approuve la démarche, d'autres collègues se sont lancé.e.s dans cette aventure de "blocage" (faudrait clairement, d'ailleurs, définir ce qui faisable), lors de la mise en place de la réforme Blanquer au lycée, il y a quelques années, et certain.e.s ont vraiment morflé. Faut le dire, aussi, pour être honnête avec les potentiel.le.s act.eur.rice.s.
Je suis plus partisan, désormais, du pourrissement depuis l'intérieur de l'Institution, pour changer les choses.
Bon, on est aussi minoritaire, à priori, sur cette posture, mais elle permet de se protéger (égoïstement).
- joebar69Fidèle du forum
@sexychocolat29 : Oui, mais on en revient au même postulat : combien de collègues sont prêt.e.s à s'engager dans cette démarche ? J'ai peur de connaître, déjà, la réponse.
- User20159Esprit éclairé
Les caisses de grève existent, les syndicats ont du fric. J'en sais quelque chose je connais la/les maisons. Celà n'empêche pas bien sûr la constitution de caisses de grève locales en amont et dans le temps long. Mais il y a d'une part le problème organisationnel et le problème sociétal.
Niveau organisation :
- faible taux de syndicalisation (relatif) de la profession.
- syndicalisation de service (on se syndique surtout pour les mutations)
- syndicats divisés (et d'ailleurs les 3/4 seraient contre un blocage/boycott des exams, alors que c'est pourtant l'arme atomique)
Niveau sociétal :
- les profs sont le reflet de la société et du syndrome délétère du tout pour ma trogne
- les profs sont déjà en train de se battre entre eux pour des bouts de pacte ou des HS
Vu comme on est partis, sur ce type d'actions, on sera toujours 3 pelés et un tondu, déjà qu'on est infoutus de faire un 80% le jour d'une grève ballon.... , mais ça à la rigueur, je comprends...
Niveau organisation :
- faible taux de syndicalisation (relatif) de la profession.
- syndicalisation de service (on se syndique surtout pour les mutations)
- syndicats divisés (et d'ailleurs les 3/4 seraient contre un blocage/boycott des exams, alors que c'est pourtant l'arme atomique)
Niveau sociétal :
- les profs sont le reflet de la société et du syndrome délétère du tout pour ma trogne
- les profs sont déjà en train de se battre entre eux pour des bouts de pacte ou des HS
Vu comme on est partis, sur ce type d'actions, on sera toujours 3 pelés et un tondu, déjà qu'on est infoutus de faire un 80% le jour d'une grève ballon.... , mais ça à la rigueur, je comprends...
- pseudo-intelloSage
Ha@_x a écrit:Les caisses de grève existent, les syndicats ont du fric. J'en sais quelque chose je connais la/les maisons. Celà n'empêche pas bien sûr la constitution de caisses de grève locales en amont et dans le temps long. Mais il y a d'une part le problème organisationnel et le problème sociétal.
Niveau organisation :
- faible taux de syndicalisation (relatif) de la profession.
- syndicalisation de service (on se syndique surtout pour les mutations)
- syndicats divisés (et d'ailleurs les 3/4 seraient contre un blocage/boycott des exams, alors que c'est pourtant l'arme atomique)
Niveau sociétal :
- les profs sont le reflet de la société et du syndrome délétère du tout pour ma trogne
- les profs sont déjà en train de se battre entre eux pour des bouts de pacte ou des HS
Vu comme on est partis, sur ce type d'actions, on sera toujours 3 pelés et un tondu, déjà qu'on est infoutus de faire un 80% le jour d'une grève ballon.... , mais ça à la rigueur, je comprends...
+1. Dans mon département et mon syndicat, on a reçu 40 balles par jour de grève cette année. C'est pénible à gérer pour le trésorier, mais ça se fait.
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- JennyMédiateur
Je confirme, j’avais reçu une somme importante quand j’avais enchaîné 8 jours de grève il y a quelques années. C’est assez rapide et ça indemnise relativement bien les jours de grève.
- Madame_ProfEsprit sacré
On obtiendrait beaucoup de choses en bloquant, réellement, les examens...
Mais, ça n'arrive que dans mes rêves les plus fous.
J'en peux plus de mes collègues moutons (la majorité).
On nous traite comme on veut bien qu'on nous traite...
Mais, ça n'arrive que dans mes rêves les plus fous.
J'en peux plus de mes collègues moutons (la majorité).
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- eliamEsprit éclairé
Avant la réforme du lycée, nous avions proposé de bloquer les épreuves du bac. On en a discuté en histoire, nos trois délégués syndicaux nous en ont dissuadé. Ce ne sont pas toujours les collègues qui sont mous.
- joebar69Fidèle du forum
eliam a écrit:Avant la réforme du lycée, nous avions proposé de bloquer les épreuves du bac. On en a discuté en histoire, nos trois délégués syndicaux nous en ont dissuadé. Ce ne sont pas toujours les collègues qui sont mous.
Les délégués syndicaux connaissent aussi le parcours post-blocage de ceux-celles qui s'y sont frottés.
Une forte mobilisation des troupes empêche, souvent, des retours de bâtons de l'Institution "bienveillante" qui nous emploie.
Retours de bâtons qui, par contre, sont d'une grande violence institutionnelle pour les quelques collègues clairsemé.e.s qui ont réalisé ce genre d'action.
Y a qu'à regarder ce qui s'est passé pour ces collègues : tribunal pour certain.e.s, mutation pour "raison de services" pour d'autres, ...
Il ne s'agit pas ici de molesse, mais avec l'expérience que l'on a sur la faible mobilisation des collègues sur ce type d'action, la dissuasion est parfois plus sage.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Franchement, on est pas capable de faire trois jours de grève reconductible de mardi à jeudi sur une semaine ordinaire et vous voulez faire grève quinze jours en période d'examen...
(Je le regrette, hein, qu'on se comprenne bien.)
Donc, bon, je pense qu'il faudrait déjà renforcer la syndicalisation et la mobilisation pour arriver à faire une petite grève reconductible classique et après on aura un début de crédibilité pour faire une grève des examens ou une grève à la rentrée de septembre (autre serpent de mer licorne à six pattes).
(Je le regrette, hein, qu'on se comprenne bien.)
Donc, bon, je pense qu'il faudrait déjà renforcer la syndicalisation et la mobilisation pour arriver à faire une petite grève reconductible classique et après on aura un début de crédibilité pour faire une grève des examens ou une grève à la rentrée de septembre (autre serpent de mer licorne à six pattes).
La grève reconductible est irrésistible
- profdoctoujoursNiveau 6
joebar69 a écrit:@sexychocolat29 : Oui, mais on en revient au même postulat : combien de collègues sont prêt.e.s à s'engager dans cette démarche ? J'ai peur de connaître, déjà, la réponse.
Pour moi c'est un peu le serpent qui se mord la queue. Perso, je pense que les collègues se mobiliseraient davantage sur une grève reconductible que pour une grève perlée (perçue comme inutile), à condition que tout soit organisé suffisamment à l'avance. Seulement, les syndicats voient qu'ils peinent à mobiliser sur un seul jour de grève, donc ils se disent qu'une grève reconductible ne serait pas suivie. Résultat : pas d'action, ou une action peu suivie.
- joebar69Fidèle du forum
profdoctoujours a écrit:joebar69 a écrit:@sexychocolat29 : Oui, mais on en revient au même postulat : combien de collègues sont prêt.e.s à s'engager dans cette démarche ? J'ai peur de connaître, déjà, la réponse.
Pour moi c'est un peu le serpent qui se mord la queue. Perso, je pense que les collègues se mobiliseraient davantage sur une grève reconductible que pour une grève perlée (perçue comme inutile), à condition que tout soit organisé suffisamment à l'avance. Seulement, les syndicats voient qu'ils peinent à mobiliser sur un seul jour de grève, donc ils se disent qu'une grève reconductible ne serait pas suivie. Résultat : pas d'action, ou une action peu suivie.
La grève reconductible - en continu sur 1 semaine ou plus - est efficace et mobilisatrice sur 1 sujet qui ferait cause commune.
Le peuple enseignant, dans toute sa diversité est, hélas, incapable de se mettre d'accord sur ce sujet.
Même la revalorisation salariale n'est pas mobilisatrice ...
La confédération syndicale a aussi beaucoup de mal à faire cause commune sur 1 seul sujet de revendication, et multiplie les sujets, pour essayer de mobiliser un max de monde sur les grèves journalières.
Là aussi, le serpent se mord la queue ...
- Vieux_MongolFidèle du forum
Une grève reconductible n'est jamais décidée ni organisée à l'avance par les directions syndicales, en tout cas dans les secteurs et les pays où les taux de syndicalisation sont faibles. Une grève reconductible ça part de la base à un certain niveau d'exaspération avec une mobilisation spontanée des sections syndicales et des non-syndiqués. C'est d'ailleurs pour cela que des mouvements de ce type sont assez imprévisibles. A ce moment-là les OS peuvent encadrer, organiser et de poser en interlocuteurs du gouvernement. C'est pourquoi des syndicats, autres que ceux qui s’estiment révolutionnaires, sont très réticents à poser ce genre de consignes dont ils ne savent absolument pas si elles seront suivies. Et qui seront décrédibilisés en terme de représentativité si cela ne part pas.
Pour une grève annoncée des examens ne pas sous-estimer le poids des procédures de réquisitions individuelles. Ni ce à quoi est prêt le gouvernement. Je rappelle ce qui s'est passé récemment quand nous avons essayé de bloquer le passage des spécialités dans mon lycée. Les surveillances ont largement été assurés par des agents et des personnels administratifs y compris venus d'autres établissements. Et des parents d'élèves... Le tout avec un seul surveillant par salle. Et pour les corrections, si ce n'est pas possible, hop les notes du contrôle continu.
Pour une grève annoncée des examens ne pas sous-estimer le poids des procédures de réquisitions individuelles. Ni ce à quoi est prêt le gouvernement. Je rappelle ce qui s'est passé récemment quand nous avons essayé de bloquer le passage des spécialités dans mon lycée. Les surveillances ont largement été assurés par des agents et des personnels administratifs y compris venus d'autres établissements. Et des parents d'élèves... Le tout avec un seul surveillant par salle. Et pour les corrections, si ce n'est pas possible, hop les notes du contrôle continu.
- joebar69Fidèle du forum
@Vieux_Mongol : et ne pas oublier le traitement offert, avec toute la bienveillance de notre Institution, aux collègues "meneu.r.se.s".
- sookieGrand sage
A supposé qu'il y ait une majorité de collègues partants pour la grève le jour de brevet, cela arriverait beaucoup trop tard. C'est maintenant tout de suite qu'il faut agir. c'est même déjà trop tard. Il fallait agir dès l'annonce des groupes de niveaux, il ne fallait plus prendre les élèves, une semaine de grève, si on était au moins 75% (je n'ose rêver à 100%), je pense que ça aurait pu avoir de l'effet.
Je ne supporte plus les collègues qui râlent en SDP et qui ne bougent pas, qui au final acceptent tout et ont signé je ne sais combien de pactes.
Il y a quelques années, on nous annonçait fin juin, la fermeture d'une 4e. Nous avons déposé un préavis de grève pour le jour du brevet, la CDE a réquisitionné tout le monde pour les surveillances pour être sûre d'avoir assez de monde (tout en nous faisant comprendre qu'on avait raison), on était une dizaine (sur une cinquantaine) à se déclarer gréviste, on est resté sur place mais on n'a pas pris notre poste de surveillance. Et on a déposé un préavis pour le jour de la rentrée. On a eu des remarques de collègues "mais on ne peut pas empêcher les élèves de passer le brevet quand même". Au final, on a gardé la classe, un autre collège où ils n'ont rien fait en ont perdu une avec à peu près les mêmes effectifs.
On a eu un seul merci d'une collègue qui s'est excusée de ne pas pouvoir faire grève, rien de la part des autres.
Je ne supporte plus les collègues qui râlent en SDP et qui ne bougent pas, qui au final acceptent tout et ont signé je ne sais combien de pactes.
Il y a quelques années, on nous annonçait fin juin, la fermeture d'une 4e. Nous avons déposé un préavis de grève pour le jour du brevet, la CDE a réquisitionné tout le monde pour les surveillances pour être sûre d'avoir assez de monde (tout en nous faisant comprendre qu'on avait raison), on était une dizaine (sur une cinquantaine) à se déclarer gréviste, on est resté sur place mais on n'a pas pris notre poste de surveillance. Et on a déposé un préavis pour le jour de la rentrée. On a eu des remarques de collègues "mais on ne peut pas empêcher les élèves de passer le brevet quand même". Au final, on a gardé la classe, un autre collège où ils n'ont rien fait en ont perdu une avec à peu près les mêmes effectifs.
On a eu un seul merci d'une collègue qui s'est excusée de ne pas pouvoir faire grève, rien de la part des autres.
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On est belle et on ne se tait pas, on n'est jamais trop vieille pour quoique ce soit
- Madame_ProfEsprit sacré
Déjà, pour la grève reconductible à partir du 19/03, c'est très mal parti. Il faut des semaines et des semaines de préparation pour espérer que ça prenne. Prévenir, menacer, puis le faire réellement une fois tous les collègues (mobilisables) prêts.
Bref, tout ira bien pour le ministère.
Bref, tout ira bien pour le ministère.
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- fanetteFidèle du forum
Que pensez-vous de la proposition vue sur la page FB des stylos rouges : chaque jour, grève, actions médiatisées, blocages dans une académie, le lendemain dans une autre académie, et ainsi de suite ? Une trentaine d'académies, donc en ne faisant que deux jours de grève, on peut tenir près de 3 mois, et faire parler de l'EN en continu... J'ai lu que cela pourrait s'apparenter à une grève tournante, et que c'était interdit. Des spécialistes de la question ?
L'avantage de cette proposition, c'est qu'elle peut mettre d'accord ceux qui disent qu'une grève d'une journée ne sert à rien et ceux qui n'ont pas les moyens de faire une grève illimitée (caisses de grève, mettre de l'argent de côté, c'est difficile à "vendre" auprès des collègues dans mon établissement).
L'avantage de cette proposition, c'est qu'elle peut mettre d'accord ceux qui disent qu'une grève d'une journée ne sert à rien et ceux qui n'ont pas les moyens de faire une grève illimitée (caisses de grève, mettre de l'argent de côté, c'est difficile à "vendre" auprès des collègues dans mon établissement).
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L'école nuit gravement à l'obscurantisme !
- joebar69Fidèle du forum
@fanette : Mouais, pas sûr d'une quelconque médiatisation nationale de l'action. Au plan régional, sans doute.
L'impact médiatique a sa part dans la réussite d'une action. Les manifs récentes du monde paysan l'ont prouvées.
Certes, nous n'avons pas de tracteurs ni de lisier (quoiqu'en lisant certaines copies d'élèves) à répandre sur les façades des préfectures, mais des évènements marqueurs "rituels" de notre société : La rentrée scolaire / Parcoursup / Le bac (en gros - c'est le marronnier de toutes les rédactions des média mainstream).
C'est sur ces évènements "rituels" que l'on peut collectivement tenter une action qui peut amener de vraies négociations (salariales, réforme du système éducatif, emploi, ...) et non de simples consultations entre représentants des syndicats et du gouvernement.
Hélas, pour ceux-celles prêt.e.s. à une action longue sur ces périodes, il s'agit aussi d'évènements "rituels" pour les élèves/familles.
Tant que linteretdezenfants primera pour une majorité d'entre-nous, tout espoir est mort-né (et je le dis avec beaucoup de regrets).
L'impact médiatique a sa part dans la réussite d'une action. Les manifs récentes du monde paysan l'ont prouvées.
Certes, nous n'avons pas de tracteurs ni de lisier (quoiqu'en lisant certaines copies d'élèves) à répandre sur les façades des préfectures, mais des évènements marqueurs "rituels" de notre société : La rentrée scolaire / Parcoursup / Le bac (en gros - c'est le marronnier de toutes les rédactions des média mainstream).
C'est sur ces évènements "rituels" que l'on peut collectivement tenter une action qui peut amener de vraies négociations (salariales, réforme du système éducatif, emploi, ...) et non de simples consultations entre représentants des syndicats et du gouvernement.
Hélas, pour ceux-celles prêt.e.s. à une action longue sur ces périodes, il s'agit aussi d'évènements "rituels" pour les élèves/familles.
Tant que linteretdezenfants primera pour une majorité d'entre-nous, tout espoir est mort-né (et je le dis avec beaucoup de regrets).
- CasparProphète
Pas beaucoup d'espoir non plus, je connais l'inertie de la salle des profs de mon lycée, voire le discours anti-grève et anti-syndicats donc non, je n'y crois absolument pas.
- BaldredSage
joebar69 a écrit:@fanette : Mouais, pas sûr d'une quelconque médiatisation nationale de l'action. Au plan régional, sans doute.
L'impact médiatique a sa part dans la réussite d'une action. Les manifs récentes du monde paysan l'ont prouvées.
Certes, nous n'avons pas de tracteurs ni de lisier (quoiqu'en lisant certaines copies d'élèves) à répandre sur les façades des préfectures, mais des évènements marqueurs "rituels" de notre société : La rentrée scolaire / Parcoursup / Le bac (en gros - c'est le marronnier de toutes les rédactions des média mainstream).
C'est sur ces évènements "rituels" que l'on peut collectivement tenter une action qui peut amener de vraies négociations (salariales, réforme du système éducatif, emploi, ...) et non de simples consultations entre représentants des syndicats et du gouvernement.
Hélas, pour ceux-celles prêt.e.s. à une action longue sur ces périodes, il s'agit aussi d'évènements "rituels" pour les élèves/familles.
Tant que linteretdezenfants primera pour une majorité d'entre-nous, tout espoir est mort-né (et je le dis avec beaucoup de regrets).
Je pense au contraire que nous n'avons jamais été médiatisés, pour de mauvaises raisons. Si quelques journaux trop rares savent de qui ils parlent quand ils parlent de nous, la plupart attendent que ça mousse, du genre Ibiza, et le feuilleton AOC. Nos syndicats choisissent en général de ne pas surfer cette vague. C'est sans doute un tort. Nous sommes trop long à réagir, renvoyons à une date lointaine ou inutile.
Notre spectacle n'est pas assez spectaculaire.
Je retiendrai n'importe quel mode d'action pourvu qu'il soit identifié ( le choc des savoirs met à mal le français' les maths, et les matières qui profitaient d'un demi-groupe, et au collège., mobilisons déjà ce groupe là, et tant mieux si ça se répend ensuite) et pose un ultimatum ( bloquage jusqu'à un point fixé à l'avance) il est trop tard pour protester, pas pour négocier.
Les médias ne feront rien à notre place, mais parlerons si nous donnons matière à parler.
- sookieGrand sage
fanette a écrit:Que pensez-vous de la proposition vue sur la page FB des stylos rouges : chaque jour, grève, actions médiatisées, blocages dans une académie, le lendemain dans une autre académie, et ainsi de suite ? Une trentaine d'académies, donc en ne faisant que deux jours de grève, on peut tenir près de 3 mois, et faire parler de l'EN en continu... J'ai lu que cela pourrait s'apparenter à une grève tournante, et que c'était interdit. Des spécialistes de la question ?
L'avantage de cette proposition, c'est qu'elle peut mettre d'accord ceux qui disent qu'une grève d'une journée ne sert à rien et ceux qui n'ont pas les moyens de faire une grève illimitée (caisses de grève, mettre de l'argent de côté, c'est difficile à "vendre" auprès des collègues dans mon établissement).
je pense que cela sera complètement invisible et n'aura aucun impact.
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- gregforeverGrand sage
Personnellement le blocage j aimerais bien mais à un moment ça finirait toujours par nous retomber dessus parce qu on nous ferait replacer les épreuves...non ?
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