Elève très bon à l'oral, désastreux à l'écrit : que faire ?

Marcelle Duchamp a écrit:

PapyTrico a écrit:

Marcelle Duchamp a écrit:

PapyTrico a écrit:Ils sont plusieurs à avoir du mal à l'écrit, mais là c'est vraiment celui qui en a le plus.
Je vais essayer de les faire travailler à l'oral. En exposé par exemple. Il a dû se faire saquer toute sa scolarité mais n'est pas encore démotivé, faudrait pas que ça arrive maintenant.
Je vais aussi lui donner un manchon, ou je ne sais plus quoi, pour lui permettre de mieux tenir son crayon. Et lui imprimer, ainsi qu'à ceux qui en ont besoin, une feuille avec quelques mots clefs de la leçon, pour qu'en examen ils puissent s'y référer

Il te semble avoir des difficultés graphiques également?

Ouais, c'est pas terrible non plus. Ça me donne l'impression qu'il met beaucoup de force entre ses doigts, ce qui explique peut-être qu'il mette aussi plus de temps que les autres. Ses lettres manquent de régularité, on pourrait penser qu'il est en début d'apprentissage. Et encore, ça manquerait de soin. Il n'est toutefois pas le pire à ce sujet. J'arrive plus ou moins à lire (et comme il écrit essentiellement phonétiquement, ça aide un peu)

Je suis apraxique (ce qui peut ressembler à de la dyspraxie sur certains abords), j’ai réussi à « réécrire » en changeant d’outil. Je ne supporte pas les stylos bille, rotring, Frixion et cie. Ce qui m’a sauvée ce sont les feutres Unipen Pilot en taille M.
Pour les crayons à papier, il faut un crayon en bois et avec une vraie mine graphite. Surtout pas de crayons Évolution.
Regarde ses outils scripteurs (je jargonne ) mais en les changeant si pas adaptes, ça peut lui faciliter la vie.

Ah ouais ? Mais sur un cahier scolaire, ça me semble difficile, par contre pourquoi pas un stylo avec une mine très fine. Peut-être qu'il forcera moins, de peur de casser la mine ! Je note l'idée !

Il écrira juste plus gros avec un outil qui a une mine feutre. Sauf que pour cette marque si tu prends une taille S, c’est une pointe fine métal et ça, c’est affreux. Ça accroche le papier, on est obligé de forcer donc la main et le poignet sont crispés donc ça fatigue.

Dans le même genre, j'ai eu un élève qui en bleu écrivait n'importe comment et en noir il suivait les lignes et ses lettres avaient une taille presque normale. C'était flagrant.

Marcelle Duchamp a écrit:Il écrira juste plus gros avec un outil qui a une mine feutre. Sauf que pour cette marque si tu prends une taille S, c’est une pointe fine métal et ça, c’est affreux. Ça accroche le papier, on est obligé de forcer donc la main et le poignet sont crispés donc ça fatigue.

Je trouve que ça fait dégueulasse sur un cahier, et j'aurais peu qu'il force et que ça troue la page. Mais dans ce cas, je vais essayer ! Je ne sais pas avec quoi il écrit, on Vera bien, merci

freche a écrit:Dans le même genre, j'ai eu un élève qui en bleu écrivait n'importe comment et en noir il suivait les lignes et ses lettres avaient une taille presque normale. C'était flagrant.

C'est tellement surprenant quand on ne connait pas tout ça...

PapyTrico a écrit:

freche a écrit:Dans le même genre, j'ai eu un élève qui en bleu écrivait n'importe comment et en noir il suivait les lignes et ses lettres avaient une taille presque normale. C'était flagrant.

C'est tellement surprenant quand on ne connait pas tout ça...

Je suis pas surprise perso. Je suis synesthete et le bleu me pose un souci. J’écris en noir depuis que j’ai pu être libérée du diktat d’écrire en bleu.
Et depuis mon AVC, le bleu me fait très mal. En orthophonie, on me donnait des feuilles lignées seyes, c’était affreux.
Je parle pour mon cas, je suis pas le mètre étalon.

freche a écrit:Dans le même genre, j'ai eu un élève qui en bleu écrivait n'importe comment et en noir il suivait les lignes et ses lettres avaient une taille presque normale. C'était flagrant.

C'est très étonnant ! Je découvre ce phénomène. Certains de les élèves ne suivent pas les lignes quand ils écrivent, je mets ça sur le compte d'une mauvaise vue et je les envoie faire un test à l'infirmerie, en ayant dans l'idée que s'il y a un problème elle saura les guider vers un ophtalmo.
Mais cette histoire de couleur m'interpelle et je vais voir ce qu'il en est auprès de 2 ou 3 élèves que j'ai repérés dans mes classes cette année.

Pour répondre au message de départ, s’il a un PAP le professeur principal est au courant, et par exemple chez nous la secrétaire de direction met les scans de PAP dans Pronote (disponible dans le dossier de l’élève).

Je ne sais pas pour quel trouble c'était, mais j'ai déjà vu un élève qui avait quelqu'un qui écrivait pour lui durant les examens. Est-ce envisageable dans ce genre de cas ?

freche a écrit:Dans le même genre, j'ai eu un élève qui en bleu écrivait n'importe comment et en noir il suivait les lignes et ses lettres avaient une taille presque normale. C'était flagrant.

Est-ce que cela pourrait venir d'une variante de daltonisme ?

profdoctoujours a écrit:Je ne sais pas pour quel trouble c'était, mais j'ai déjà vu un élève qui avait quelqu'un qui écrivait pour lui durant les examens. Est-ce envisageable dans ce genre de cas ?

On a des AESH qui le font en primaire pour élèves ayant des troubles dyspraxiques ou des troubles dûs à la fatigabilité liée à leur handicap.

Marcelle Duchamp a écrit:

PapyTrico a écrit:

freche a écrit:Dans le même genre, j'ai eu un élève qui en bleu écrivait n'importe comment et en noir il suivait les lignes et ses lettres avaient une taille presque normale. C'était flagrant.

C'est tellement surprenant quand on ne connait pas tout ça...

Je suis pas surprise perso. Je suis synesthete et le bleu me pose un souci. J’écris en noir depuis que j’ai pu être libérée du diktat d’écrire en bleu.
Et depuis mon AVC, le bleu me fait très mal. En orthophonie, on me donnait des feuilles lignées seyes, c’était affreux.
Je parle pour mon cas, je suis pas le mètre étalon.

Quel est le rapport entre le fait d'être synesthete et le bleu ? C'est une question de longueur d'onde ?

Je risque de passer pour la pinpin de service mais c’est pas grave, je vous explique comment je vis les couleurs.

Dans mon monde, les lettres, les chiffres et les mots ont des couleurs. Mon prénom est rouge, celui de mon fils jaune et celui de mon conjoint marron. Le 1 est blanc, le 2 rose et le 6 jaune.
Une copie écrite en bleu me paraît triste…
Le noir est neutre donc il ne me donne pas plus de sensations que ça.

Les synesthestes ressentent des sensations inexplicables et personnelles face à des couleurs ou des sons.
Une amie musicienne me disait qu’une personne de son orchestre l’était et qu’à chaque fois qu’elle devait jouer un fa dièse elle grimaçait car elle avait un goût de thon qui lui montait aux narines… or, elle déteste le ton.
C’est une particularité neurologique qui n’est pas une pathologie ou un handicap.
Beaucoup d’artistes comme Paul Klee ou Lady Gaga par exemple sont concernés.

Moi ce sont les couleurs. J’y suis très sensible depuis tjs.
Une maison décorée uniquement en beige, écru, blanc, gris perle m’angoisse par exemple.

(Je ne connaissais pas cela, merci d'avoir expliqué)

Prezbo a écrit:

freche a écrit:Dans le même genre, j'ai eu un élève qui en bleu écrivait n'importe comment et en noir il suivait les lignes et ses lettres avaient une taille presque normale. C'était flagrant.

Est-ce que cela pourrait venir d'une variante de daltonisme ?

Je n'y ai jamais pensé. C'est un élève qui avait des soucis dûs à une naissance compliquée. Je n'ai pas cherché plus loin.

Marcelle Duchamp a écrit:Je risque de passer pour la pinpin de service mais c’est pas grave, je vous explique comment je vis les couleurs.

Dans mon monde, les lettres, les chiffres et les mots ont des couleurs. Mon prénom est rouge, celui de mon fils jaune et celui de mon conjoint marron. Le 1 est blanc, le 2 rose et le 6 jaune.
Une copie écrite en bleu me paraît triste…
Le noir est neutre donc il ne me donne pas plus de sensations que ça.

Les synesthestes ressentent des sensations inexplicables et  personnelles face à des couleurs ou des sons.
Une amie musicienne me disait qu’une personne de son orchestre l’était et qu’à chaque fois qu’elle devait jouer un fa dièse elle grimaçait car elle avait un goût de thon qui lui montait aux narines… or, elle déteste le ton.
C’est une particularité neurologique qui n’est pas une pathologie ou un handicap.
Beaucoup d’artistes comme Paul Klee ou Lady Gaga par exemple sont concernés.

Moi ce sont les couleurs. J’y suis très sensible depuis tjs.
Une maison décorée uniquement en beige, écru, blanc, gris perle m’angoisse par exemple.

Et si on trouve que les chiffres et les majuscules ont des caractères moraux ?

Mais qu'on ne voit pas de couleurs, pas de son, pas d'odeur, que cela s'arrête là ? C'est de la synesthésie ou juste des fantaisies imaginaires ?

freche a écrit:

Prezbo a écrit:

freche a écrit:Dans le même genre, j'ai eu un élève qui en bleu écrivait n'importe comment et en noir il suivait les lignes et ses lettres avaient une taille presque normale. C'était flagrant.

Est-ce que cela pourrait venir d'une variante de daltonisme ?

Je n'y ai jamais pensé. C'est un élève qui avait des soucis dûs à une naissance compliquée. Je n'ai pas cherché plus loin.

Peut-être dans le même genre, j'avais un élève mal-voyant pour qui le noir et blanc n'était pas assez contrasté, il valait mieux du noir sur fond jaune.
Et il préférait les tableaux avec craie jaune.
Sur tableau blanc, il ne percevait pas le rouge, mais le vert et le bleu, oui. Le noir, moyennement.

Marcelle Duchamp a écrit:Je risque de passer pour la pinpin de service mais c’est pas grave, je vous explique comment je vis les couleurs.

Dans mon monde, les lettres, les chiffres et les mots ont des couleurs. Mon prénom est rouge, celui de mon fils jaune et celui de mon conjoint marron. Le 1 est blanc, le 2 rose et le 6 jaune.
Une copie écrite en bleu me paraît triste…
Le noir est neutre donc il ne me donne pas plus de sensations que ça.

Les synesthestes ressentent des sensations inexplicables et  personnelles face à des couleurs ou des sons.
Une amie musicienne me disait qu’une personne de son orchestre l’était et qu’à chaque fois qu’elle devait jouer un fa dièse elle grimaçait car elle avait un goût de thon qui lui montait aux narines… or, elle déteste le ton.
C’est une particularité neurologique qui n’est pas une pathologie ou un handicap.
Beaucoup d’artistes comme Paul Klee ou Lady Gaga par exemple sont concernés.

Moi ce sont les couleurs. J’y suis très sensible depuis tjs.
Une maison décorée uniquement en beige, écru, blanc, gris perle m’angoisse par exemple.

Merci pour toutes ces informations.
Comment ça se traduit dans ton enseignement ?

profdoctoujours a écrit:Je ne sais pas pour quel trouble c'était, mais j'ai déjà vu un élève qui avait quelqu'un qui écrivait pour lui durant les examens. Est-ce envisageable dans ce genre de cas ?

Nous avons chaque année quelques élèves (entre 1 et 4 je dirais) dans ce cas pour le DNB.

Je vais tacher de répondre aux questions.

Je ne comprends pas la question sur les caractères moraux. Tu peux me la poser différemment? La synesthésie c’est le plus souvent couleurs ou sons. C’est encore assez méconnu. Quand j’ai expliqué à mes soignants mes scores aux bilans cognitifs post AVC, ils ne connaissaient pas, ou du moins, ils n’avaient eu un cas comme le mien.

Pour un élève malvoyant, ça dépend de son atteinte. Je n’ai eu qu’un seul élève malvoyant dans ma carrière. Il avait besoin de gros caractère mais les contrastes n’étaient pas un souci.
En revanche pour des élèves dyslexiques, les contrastes peuvent être importants. Le contraste noir et blanc peut être violent surtout sous un éclairage au néon. Certains élèves sont bcp plus confortables si on imprime sur du papier jaune ou rose pâle. Astuce, si vous n’avez pas cette possibilité: l’élève peut se fabriquer dans une pochette translucide jaune un support à poser sur sa feuille pour la contraster.

Au niveau de mon enseignement, étant prof d’arts plastiques, cela n’a jamais eu d’impact. Des fois, qd un élève me demande mon avis sur les gammes chromatiques choisies, je peux lui dire que ça manque de lumière ou de contraste mais le choix de ses couleurs n’oriente jamais ma notation car je me dois d’être le plus juste possible.

Marcelle Duchamp a écrit:Je vais tacher de répondre aux questions.

Je ne comprends pas la question sur les caractères moraux. Tu peux me la poser différemment? La synesthésie c’est le plus souvent couleurs ou sons. C’est encore assez méconnu. Quand j’ai expliqué à mes soignants mes scores aux bilans cognitifs post AVC, ils ne connaissaient pas, ou du moins, ils n’avaient eu un cas comme le mien.

Pour un élève malvoyant, ça dépend de son atteinte. Je n’ai eu qu’un seul élève malvoyant dans ma carrière. Il avait besoin de gros caractère mais les contrastes n’étaient pas un souci.
En revanche pour des élèves dyslexiques, les contrastes peuvent être importants. Le contraste noir et blanc peut être violent surtout sous un éclairage au néon. Certains élèves sont bcp plus confortables si on imprime sur du papier jaune ou rose pâle. Astuce, si vous n’avez pas cette possibilité: l’élève peut se fabriquer dans une pochette translucide jaune un support à poser sur sa feuille pour la contraster.

Au niveau de mon enseignement, étant prof d’arts plastiques, cela n’a jamais eu d’impact. Des fois, qd un élève me demande mon avis sur les gammes chromatiques choisies, je peux lui dire que ça manque de lumière ou de contraste mais le choix de ses couleurs n’oriente jamais ma notation car je me dois d’être le plus juste possible.

D'abord, merci pour l'astuce des papiers légèrement colorés pour les dyslexiques.

Quand je parle de caractères moraux, c'est par exemple avoir le sentiment qu'une lettre est une vieille idiote, ou qu'un chiffre est un homme avare, ou qu'une autre lettre est toujours là pour consoler les autres, ou qu'ils ont une démarche dansante,... Mais ce n'est pas le poème de Rimbaud avec des voyelles associées à des couleurs, il n'y a pas de liaison avec des sons, des odeurs ou d'autres perceptions.
J'ai ce type d'impression, et en ai parfois discuté avec des amis. Une partie d'entre eux ressent cela, avec des associations différentes, et de manière plus ou moins prononcée, et l'autre partie ne comprend rien du tout à ce que nous disons ressentir (je devrais même dire voir, plutôt que ressentir).
Nous nous étions dit que cela provenait peut-être d'histoires entendues quand nous étions enfants, qui mettraient en scène les lettres/chiffres, mais nous ne nous souvenons pas de ces histoires (ou dessins animés ?).

Merci Marcelle. Est ce que ça peut être lié à tes problèmes de santé, cette synesthésie ? Désolée si la question semble idiote.

Desquestions a écrit:

Marcelle Duchamp a écrit:Je vais tacher de répondre aux questions.

Je ne comprends pas la question sur les caractères moraux. Tu peux me la poser différemment? La synesthésie c’est le plus souvent couleurs ou sons. C’est encore assez méconnu. Quand j’ai expliqué à mes soignants mes scores aux bilans cognitifs post AVC, ils ne connaissaient pas, ou du moins, ils n’avaient eu un cas comme le mien.

Pour un élève malvoyant, ça dépend de son atteinte. Je n’ai eu qu’un seul élève malvoyant dans ma carrière. Il avait besoin de gros caractère mais les contrastes n’étaient pas un souci.
En revanche pour des élèves dyslexiques, les contrastes peuvent être importants. Le contraste noir et blanc peut être violent surtout sous un éclairage au néon. Certains élèves sont bcp plus confortables si on imprime sur du papier jaune ou rose pâle. Astuce, si vous n’avez pas cette possibilité: l’élève peut se fabriquer dans une pochette translucide jaune un support à poser sur sa feuille pour la contraster.

Au niveau de mon enseignement, étant prof d’arts plastiques, cela n’a jamais eu d’impact. Des fois, qd un élève me demande mon avis sur les gammes chromatiques choisies, je peux lui dire que ça manque de lumière ou de contraste mais le choix de ses couleurs n’oriente jamais ma notation car je me dois d’être le plus juste possible.

D'abord, merci pour l'astuce des papiers légèrement colorés pour les dyslexiques.

Quand je parle de caractères moraux, c'est par exemple avoir le sentiment qu'une lettre est une vieille idiote, ou qu'un chiffre est un homme avare, ou qu'une autre lettre est toujours là pour consoler les autres, ou qu'ils ont une démarche dansante,... Mais ce n'est pas le poème de Rimbaud avec des voyelles associées à des couleurs, il n'y a pas de liaison avec des sons, des odeurs ou d'autres perceptions.
J'ai ce type d'impression, et en ai parfois discuté avec des amis. Une partie d'entre eux ressent cela, avec des associations différentes, et de manière plus ou moins prononcée, et l'autre partie ne comprend rien du tout à ce que nous disons ressentir (je devrais même dire voir, plutôt que ressentir).
Nous nous étions dit que cela provenait peut-être d'histoires entendues quand nous étions enfants, qui mettraient en scène les lettres/chiffres, mais nous ne nous souvenons pas de ces histoires (ou dessins animés ?).

Mon fils de 10 ans aussi attribue des personnalités aux chiffres. Le 1 est une petite soeur faussement gentil, le 9 un tonton manipulateur, le 3 est un frère je ne sais plus quoi. Le 4 est très sympa. J'ai trouvé ça très étrange quand il nous en a parlé. Moi les chiffres sont de simples chiffres. Je ne sais pas si cela a un lien avec le TSA léger qui lui a été diagnostiqué ou non. Et je ne sais pas si ça complique ou non son rapport aux mathématiques.

Alors la, vous me posez une colle…! Je n’ai pas de réponses à vous apporter.
Mais c’est intéressant! Il me semble qu’il y avait un dessin animé avec des personnages qui étaient des chiffres ou des lettres qui avaient chacun leur personnalité propre. Donc il doit y avoir de nombreuses personnes qui ressentent ça.

J'attribue aussi des personnalités à certains nombres (et une couleur) mais cela reste très grossier. Je ne suis pas TSA et comme c'est plutôt lié aux nombres, mais pas à leur utilisation, cela ne m'a pas dérangée en mathématiques (surtout qu'au bout d'un moment, les nombres sont moins présents) . À la limite je pouvais trouver un résultat en physique plus sympathique qu'un autre, mais comme ce n'était pas le propos, cela ne parasitait pas les exercices.

Moi, les nombres ont juste une disposition particulière dans l’espace. Ils ne sont pas linéaires, les uns après les autres, ils sont attachés les uns aux autres en formant des escaliers qui montent et descendent.