Amélie Oudéa-Castéra, notre nouvelle ministre

Par contre, un pantalon, ça se customise, ça se troue.

Jenny a écrit:Par contre, un pantalon, ça se customise, ça se troue.

Et ça se lave

Jenny a écrit:Par contre, un pantalon, ça se customise, ça se troue.

On peut même y broder des fleurs et y ajouter des scratchs…

J'ai porté l'uniforme en Angleterre les mois de juin quand il faisait peut être 25°, et c'était dur. En France en juin il fait souvent plus de 30°... Un détail pratique qu'ils semblent avoir oublié.

epekeina.tes.ousias a écrit:

Jenny a écrit:Par contre, un pantalon, ça se customise, ça se troue.

On peut même y broder des fleurs et y ajouter des scratchs…

Des fleurs, c'est bien sage.

Tardis : Et ils veulent nous faire arrêter plus trad, recommencer plus tôt.

Tardis a écrit:J'ai porté l'uniforme en Angleterre les mois de juin quand il faisait peut être 25°, et c'était dur. En France en juin il fait souvent plus de 30°... Un détail pratique qu'ils semblent avoir oublié.

Pas du tout, c'est prévu dans le grand plan de purification et d'aération lancé dans les heures sombres du Covid et qui ne saurait tarder à être mis en place.

Et pour nous, les enseignants, aurons-nous droit à la cape noire utilisée en Grande-Bretagne, dans les séries britanniques (au frais de l'employeur, bien entendu !) ??
Si oui, je suis prête à envisager de rester dans l'EN !!

Phylia a écrit:Et pour nous, les enseignants, aurons-nous droit à la cape noire utilisée en Grande-Bretagne, dans les séries britanniques (au frais de l'employeur, bien entendu !) ??
Si oui, je suis prête à envisager de rester dans l'EN !!

Surtout s'il y a une baguette magique!

Et des dragées surprises de Bertie Crochue ?

Phylia a écrit:Et pour nous, les enseignants, aurons-nous droit à la cape noire utilisée en Grande-Bretagne, dans les séries britanniques (au frais de l'employeur, bien entendu !) ??
Si oui, je suis prête à envisager de rester dans l'EN !!

Si ça me donne droit aux mêmes punitions que dans Harry Potter, je signe tout de suite !

J'ai quitté ce fil hier soir, il était tout sage, et la paf ! Un kyrielle de pages.

Je suis, pour ma part opposé au port de l'uniforme, autant pour des raisons idéologiques que pratiques (ça va tellement nous faciliter la tâche pour repérer les fauteurs de troubles qui fuient en courant, entre autres). Mais en admettant que je souscrive à l'idée :
- ça a déjà été soulevé, mais que ce passe t-il quand l'enfant prend 10 cm durant l'année scolaire (vécu) ?
- pourquoi des polo ? C'est plus chaud qu'un t-shirt l'été et probablement plus cher à produire.
- pourquoi blanc ? n'ont ils jamais eu d'enfants en bas âge ?
- combien de pantalon pour des gosses (plutôt des petits gars, soyons honnêtes) ? Par ans, parce que je connais des modèles qui les trouent à grande vitesse.
-d'une manière générale, combien de pièces dans le trousseau (je n'ai pas vu l'info, j'ai juste vu le visuel)
- comment éviter la surfacturation par les entreprises de confection ? Comme pour le matériel informatique.
- ça a déjà été dit aussi, mais que ce passera t-il pour les élèves hors gabarit ? (j'étais de la team trop fin).
- que ce passera t-il en cas d’allergie éventuelle à la matière de l'uniforme (des plaques d’exéma, quelles plaques?)
- devra t-il être porté en sortie scolaire ?

-

France 2 ce midi a présenté la conception Wauquier de l'uniforme : seraient fournis 3 polos et 2 pulls, le tout bleu marine. Avec logo de la région.
Il n'a pas été évoqué les vêtements de bas du corps....
Où le Figaro est-il allé prendre ces modèles d'uniforme ?


Par ailleurs, dont mon département, le maire volontaire pour faire expérimenter l'uniforme aux écoliers a une commune dont l'impôt sur le revenu par tête est le plus élevé du département, mis à part quelques petits villages de vignerons.
Le collège est l'un des collèges publics les plus cotés, et où il fait bon travailler. Ville sans cités ni grands habitats collectifs, des immeubles années 50 de 4/5 étages, et peu nombreux. Une commune avec un joli centre, et à la périphérie nord et est des zones commerciales qui essaiment et rapportent de l'argent.
Le maire est "divers droite".
Je ne comprends pas sa motivation.

Le château de Versailles lance une gamme de baskets !
Le château de Versailles est en phase avec la séquence Oudéa-Castéra ! Dans l'uniforme pour les bahuts chics ?

(Mail reçu ce matin ! )

Fenrir a écrit:J'ai quitté ce fil hier soir, il était tout sage, et la paf ! Un kyrielle de pages.

Je suis, pour ma part opposé au port de l'uniforme, autant pour des raisons idéologiques que pratiques (ça va tellement nous faciliter la tâche pour repérer les fauteurs de troubles qui fuient en courant, entre autres). Mais en admettant que je souscrive à l'idée :
- ça a déjà été soulevé, mais que ce passe t-il quand l'enfant prend 10 cm durant l'année scolaire  (vécu) ?
- pourquoi des polo ? C'est plus chaud qu'un t-shirt l'été et probablement plus cher à produire.
- pourquoi blanc ? n'ont ils jamais eu d'enfants en bas âge ?
- combien de pantalon pour des gosses (plutôt des petits gars, soyons honnêtes) ? Par ans, parce que je connais des modèles qui les trouent à grande vitesse.
-d'une manière générale, combien de pièces dans le trousseau (je n'ai pas vu l'info, j'ai juste vu le visuel)
- comment éviter la surfacturation par les entreprises de confection ? Comme pour le matériel informatique.
- ça a déjà été dit aussi, mais que ce passera t-il pour les élèves hors gabarit ? (j'étais de la team trop fin).
- que ce passera t-il en cas d’allergie éventuelle à la matière de l'uniforme (des plaques d’exéma, quelles plaques?)
- devra t-il être porté en sortie scolaire ?

Ou les souillent de diverse façon... que je ne décrirai pas. J'ai une bonne candidate, à la maison, future 6e, qui change quotidiennement de pantalon. En 6e/5e ( à plus forte raison en primaire) voire plus tard, ça arrive encore et même de plus en plus. Sans parler des taches de bolognaise de la cantine, ou de terre de la cour de récréation.
On pourra rajouter une prime "acquisition d'un sèche-linge"... vive la relance de l'electro-ménager!

Bonne question...

Les enseignants non remplacés, un problème non résolu pour le gouvernement : « On va dépenser des millions pour des uniformes, alors que tous nos enfants n’ont pas d’enseignants ? »

https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/01/20/les-enseignants-non-remplaces-un-probleme-non-resolu-pour-le-gouvernement-on-va-depenser-des-millions-pour-des-uniformes-alors-que-tous-nos-enfants-n-ont-pas-d-enseignants_6211927_3224.html

J'ai porté une blouse bleu-marine (imposée et assez chère si je me souviens bien, dans les 200 francs à l'époque), avec nom brodé sur la poitrine. J'ai gardé la même du CM2 à la première, achetée bien trop grande, avec revers/ourlet revus chaque année, elle a fini en loques, elle m'arrivait au coude et on mettait un point d'honneur à la porter la plus déchirée possible sur les deux dernières années... On la quittait en terminale, avec soulagement. Très solide et impeccable pour les taches.

Mais je ne pense pas que l'uniforme ou la blouse soit une solution à quoi que ce soit, pas aujourd'hui et pas dans le monde tel qu'il est. C'est un mauvais tour à faire aux équipes pédagogiques qui devront faire respecter son port et gérer les accessoires. Comme si ce n'était pas déjà assez compliqué avec certains élèves.

Par contre, imposer une journée de "tenue professionnelle" comme ça se fait dans pas mal d'établissements, pourrait être un juste milieu. la plupart de nos élèves devront, un jour, se présenter bien sapés à un entretien, à un oral, ou autre occasion, se mettre en pantalon ou jupe noire/foncé, haut blanc/clair à col et chaussures de ville un jour/semaine semble faisable.

Jenny a écrit:Bonne question...

Les enseignants non remplacés, un problème non résolu pour le gouvernement : « On va dépenser des millions pour des uniformes, alors que tous nos enfants n’ont pas d’enseignants ? »

https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/01/20/les-enseignants-non-remplaces-un-probleme-non-resolu-pour-le-gouvernement-on-va-depenser-des-millions-pour-des-uniformes-alors-que-tous-nos-enfants-n-ont-pas-d-enseignants_6211927_3224.html

Et c'est un parent qui prononce cette phrase, pas un syndicaliste gôchiste ...

Jenny a écrit:Bonne question...

Les enseignants non remplacés, un problème non résolu pour le gouvernement : « On va dépenser des millions pour des uniformes, alors que tous nos enfants n’ont pas d’enseignants ? »

https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/01/20/les-enseignants-non-remplaces-un-probleme-non-resolu-pour-le-gouvernement-on-va-depenser-des-millions-pour-des-uniformes-alors-que-tous-nos-enfants-n-ont-pas-d-enseignants_6211927_3224.html

À ce stade-là ça relève de la pensée magique :

D’un chiffre, Emmanuel Macron a balayé l’enjeu. « Durant mon premier quinquennat, (…) on a réussi à répondre au problème des absences longues des professeurs », s’est félicité le président de la République durant sa conférence de presse, mardi 16 janvier. « On a des résultats formidables », a-t-il insisté en s’appuyant sur un taux de « 95 % » des absences longues remplacées dans le second degré.

De quoi se plaignent les familles, franchement ? Il pratique la réalité alternative aussi.

EdithW a écrit:J'ai porté une blouse bleu-marine (imposée et assez chère si je me souviens bien, dans les 200 francs à l'époque), avec nom brodé sur la poitrine. J'ai gardé la même du CM2 à la première, achetée bien trop grande, avec revers/ourlet revus chaque année, elle a fini en loques, elle m'arrivait au coude et on mettait un point d'honneur à la porter la plus déchirée possible sur les deux dernières années... On la quittait en terminale, avec soulagement. Très solide et impeccable pour les taches.

Mais je ne pense pas que l'uniforme ou la blouse soit une solution à quoi que ce soit, pas aujourd'hui et pas dans le monde tel qu'il est. C'est un mauvais tour à faire aux équipes pédagogiques qui devront faire respecter son port et gérer les accessoires. Comme si ce n'était pas déjà assez compliqué avec certains élèves.

Par contre, imposer une journée de "tenue professionnelle" comme ça se fait dans pas mal d'établissements, pourrait être un juste milieu. la plupart de nos élèves devront, un jour, se présenter bien sapés à un entretien, à un oral, ou autre occasion, se mettre en pantalon ou jupe noire/foncé, haut blanc/clair à col et chaussures de ville un jour/semaine semble faisable.

Pour ce qui est de ta dernière affirmation, encore une fois, c'est coller les codes du travail de bureau à l'ensemble du monde professionnel. Ce genre de dispositif n'a de sens que dans les filières techniques ou professionnelles visant explicitement l'intégration dans un domaine de ce type. Que signifierait une "journée de la tenue professionnelle" pour des bacs pro maintenance, ou un lycée agricole ? 
Et au passage, cela représenterait un investissement financier non négligeable (rien que les chaussures de ville...) pour des familles ayant plusieurs enfants dont ce n'est pas l'habillement quotidien.

A vrai dire, je pense que cette histoire de "tenue professionnelle", n'est pas un "juste milieu", cela répond à une autre logique que l'uniforme scolaire (qui est, justement, scolaire), plus insidieuse.

Prezbo a écrit:

EdithW a écrit:J'ai porté une blouse bleu-marine (imposée et assez chère si je me souviens bien, dans les 200 francs à l'époque), avec nom brodé sur la poitrine. J'ai gardé la même du CM2 à la première, achetée bien trop grande, avec revers/ourlet revus chaque année, elle a fini en loques, elle m'arrivait au coude et on mettait un point d'honneur à la porter la plus déchirée possible sur les deux dernières années... On la quittait en terminale, avec soulagement. Très solide et impeccable pour les taches.

Mais je ne pense pas que l'uniforme ou la blouse soit une solution à quoi que ce soit, pas aujourd'hui et pas dans le monde tel qu'il est. C'est un mauvais tour à faire aux équipes pédagogiques qui devront faire respecter son port et gérer les accessoires. Comme si ce n'était pas déjà assez compliqué avec certains élèves.

Par contre, imposer une journée de "tenue professionnelle" comme ça se fait dans pas mal d'établissements, pourrait être un juste milieu. la plupart de nos élèves devront, un jour, se présenter bien sapés à un entretien, à un oral, ou autre occasion, se mettre en pantalon ou jupe noire/foncé, haut blanc/clair à col et chaussures de ville un jour/semaine semble faisable.

Pour ce qui est de ta dernière affirmation, encore une fois, c'est coller les codes du travail de bureau à l'ensemble du monde professionnel. Ce genre de dispositif n'a de sens que dans les filières techniques ou professionnelles visant explicitement l'intégration dans un domaine de ce type. Que signifierait une "journée de la tenue professionnelle" pour des bacs pro maintenance, ou un lycée agricole ? 
Et au passage, cela représenterait un investissement financier non négligeable (rien que les chaussures de ville...) pour des familles ayant plusieurs enfants dont ce n'est pas l'habillement quotidien.

Et que signifie tenue professionnelle pour une classe qui se destinerait pour tous à l'enseignement ?

Et ça se fait déjà largement, non ?

Prezbo a écrit:

EdithW a écrit:J'ai porté une blouse bleu-marine (imposée et assez chère si je me souviens bien, dans les 200 francs à l'époque), avec nom brodé sur la poitrine. J'ai gardé la même du CM2 à la première, achetée bien trop grande, avec revers/ourlet revus chaque année, elle a fini en loques, elle m'arrivait au coude et on mettait un point d'honneur à la porter la plus déchirée possible sur les deux dernières années... On la quittait en terminale, avec soulagement. Très solide et impeccable pour les taches.

Mais je ne pense pas que l'uniforme ou la blouse soit une solution à quoi que ce soit, pas aujourd'hui et pas dans le monde tel qu'il est. C'est un mauvais tour à faire aux équipes pédagogiques qui devront faire respecter son port et gérer les accessoires. Comme si ce n'était pas déjà assez compliqué avec certains élèves.

Par contre, imposer une journée de "tenue professionnelle" comme ça se fait dans pas mal d'établissements, pourrait être un juste milieu. la plupart de nos élèves devront, un jour, se présenter bien sapés à un entretien, à un oral, ou autre occasion, se mettre en pantalon ou jupe noire/foncé, haut blanc/clair à col et chaussures de ville un jour/semaine semble faisable.

Pour ce qui est de ta dernière affirmation, encore une fois, c'est coller les codes du travail de bureau à l'ensemble du monde professionnel. Ce genre de dispositif n'a de sens que dans les filières techniques ou professionnelles visant explicitement l'intégration dans un domaine de ce type. Que signifierait une "journée de la tenue professionnelle" pour des bacs pro maintenance, ou un lycée agricole ? 
Et au passage, cela représenterait un investissement financier non négligeable (rien que les chaussures de ville...) pour des familles ayant plusieurs enfants dont ce n'est pas l'habillement quotidien.

A vrai dire, je pense que cette histoire de "tenue professionnelle", n'est pas un "juste milieu", cela répond à une autre logique que l'uniforme scolaire (qui est, justement, scolaire), plus insidieuse.

La plupart des gens sont, une fois de temps en temps ou régulièrement, appelés à porter ce genre de tenue, non? Par exemple, les deux autres candidats au permis qui l'ont passé avec ma fille étaient à peu près vêtus comme ça... Sinon, on en porte pour un mariage, une cérémonie...ll ne s'agit pas de formater les esprits.

EdithW a écrit:

Prezbo a écrit:

EdithW a écrit:J'ai porté une blouse bleu-marine (imposée et assez chère si je me souviens bien, dans les 200 francs à l'époque), avec nom brodé sur la poitrine. J'ai gardé la même du CM2 à la première, achetée bien trop grande, avec revers/ourlet revus chaque année, elle a fini en loques, elle m'arrivait au coude et on mettait un point d'honneur à la porter la plus déchirée possible sur les deux dernières années... On la quittait en terminale, avec soulagement. Très solide et impeccable pour les taches.

Mais je ne pense pas que l'uniforme ou la blouse soit une solution à quoi que ce soit, pas aujourd'hui et pas dans le monde tel qu'il est. C'est un mauvais tour à faire aux équipes pédagogiques qui devront faire respecter son port et gérer les accessoires. Comme si ce n'était pas déjà assez compliqué avec certains élèves.

Par contre, imposer une journée de "tenue professionnelle" comme ça se fait dans pas mal d'établissements, pourrait être un juste milieu. la plupart de nos élèves devront, un jour, se présenter bien sapés à un entretien, à un oral, ou autre occasion, se mettre en pantalon ou jupe noire/foncé, haut blanc/clair à col et chaussures de ville un jour/semaine semble faisable.

Pour ce qui est de ta dernière affirmation, encore une fois, c'est coller les codes du travail de bureau à l'ensemble du monde professionnel. Ce genre de dispositif n'a de sens que dans les filières techniques ou professionnelles visant explicitement l'intégration dans un domaine de ce type. Que signifierait une "journée de la tenue professionnelle" pour des bacs pro maintenance, ou un lycée agricole ? 
Et au passage, cela représenterait un investissement financier non négligeable (rien que les chaussures de ville...) pour des familles ayant plusieurs enfants dont ce n'est pas l'habillement quotidien.

A vrai dire, je pense que cette histoire de "tenue professionnelle", n'est pas un "juste milieu", cela répond à une autre logique que l'uniforme scolaire (qui est, justement, scolaire), plus insidieuse.

La plupart des gens sont, une fois de temps en temps ou régulièrement, appelés à porter ce genre de tenue, non? Par exemple, les deux autres candidats au permis qui l'ont passé avec ma fille étaient à peu près vêtus comme ça... Sinon, on en porte pour un mariage, une cérémonie...ll ne s'agit pas de formater les esprits.

Une obligation de porter une tenus formelle pour passer le permis de conduire ?

Par ailleurs...

1) Toute les familles ne s'habillent pas de manière formelle pour les cérémonies. Lors des enterrements de mon grand-père ou de mon beau-père, j'avais le sentiment qu'une bonne partie de ma famille et de ma belle famille était habillé comme des ploucs. Je n'y peux rien, c'est ma famille.

2) A supposer qu'on s'habille pour une cérémonie, il est alors de très mauvais goût de s'y habiller comme au bureau. On ne porte pas le même costard au bureau et à un mariage.

3) Je ne suis décidément pas sûr que le rôle de l'EN soit d'apprendre à s'habiller pour une cérémonie.

Prezbo a écrit:

EdithW a écrit:J'ai porté une blouse bleu-marine (imposée et assez chère si je me souviens bien, dans les 200 francs à l'époque), avec nom brodé sur la poitrine. J'ai gardé la même du CM2 à la première, achetée bien trop grande, avec revers/ourlet revus chaque année, elle a fini en loques, elle m'arrivait au coude et on mettait un point d'honneur à la porter la plus déchirée possible sur les deux dernières années... On la quittait en terminale, avec soulagement. Très solide et impeccable pour les taches.

Mais je ne pense pas que l'uniforme ou la blouse soit une solution à quoi que ce soit, pas aujourd'hui et pas dans le monde tel qu'il est. C'est un mauvais tour à faire aux équipes pédagogiques qui devront faire respecter son port et gérer les accessoires. Comme si ce n'était pas déjà assez compliqué avec certains élèves.

Par contre, imposer une journée de "tenue professionnelle" comme ça se fait dans pas mal d'établissements, pourrait être un juste milieu. la plupart de nos élèves devront, un jour, se présenter bien sapés à un entretien, à un oral, ou autre occasion, se mettre en pantalon ou jupe noire/foncé, haut blanc/clair à col et chaussures de ville un jour/semaine semble faisable.

Pour ce qui est de ta dernière affirmation, encore une fois, c'est coller les codes du travail de bureau à l'ensemble du monde professionnel. Ce genre de dispositif n'a de sens que dans les filières techniques ou professionnelles visant explicitement l'intégration dans un domaine de ce type. Que signifierait une "journée de la tenue professionnelle" pour des bacs pro maintenance, ou un lycée agricole ? 
Et au passage, cela représenterait un investissement financier non négligeable (rien que les chaussures de ville...) pour des familles ayant plusieurs enfants dont ce n'est pas l'habillement quotidien.

Dans les  filières professionnelles tertiaires il est fondamental que cette journée perdure mais en restant sensé ça va de soi. Les élèves avec lesquels je travaille se destinent aux métiers de bureau, de la restauration, de l'hôtellerie...  entre autres. Hors de question de valider leurs velléités de survêts claquettes chaussettes pour aller se balader à la recherche d'un stage dans cette tenue en leur laissant croire que les tuteurs vont les accueillir comme ça sans broncher.  Le reste du temps , ils s'habillent comme ils veulent mais ont parfois besoin d'un rappel à l'ordre sur certains points ( visée professionnelle toujours).
Évidemment c'est différent je pense dans les filières industrielles ( mais je n'en sais rien).
Pour ce qui est du coût de la tenue, quand elle est exigée une fois par semaine mais non considérée dans l'absolu comme indispensable ( chez nous: hôtellerie = somme allouée aux familles pour la tenue; Gestion/Administration = rien), des vêtements non portés mais en très bon état et de facture classique sont récoltés parmi le personnel de l'établissement pour servir ensuite de tenues aux élèves qui ne peuvent pas les acheter.  Ça fonctionne plutôt bien.

Je ne comprends toujours pas le sens de cette discussion.
Nous avons une ministre ?