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- HocamSage
Jacq a écrit:Je déteste cette manie d'appeler les gens respectables, historiques (non Léonard de Vinci n'est pas Léonard , ce n'est pas mon pote. Simone Veil ce n'est pas ma voisine Simone, la concierge du quartier) ou même mon voisin (qui est tout aussi respectable, que j'appelle par son nom, sauf si c'est un ami).
(Pour Léonard, c'est un peu différent tout de même, pas grand chose à voir avec Simone Veil ou Samuel Paty. Le nom de famille n'a pas la même place dans l'Italie, et même l'Europe, de cette époque, et il y a toute une tradition d'appeler les artistes italiens historiques avant tout par leur prénom : Raphaël, Donatello, Michel-Ange... au hasard Cela dit, je suis d'accord sur le reste).
- FenrirFidèle du forum
Honchamp a écrit:
- Spoiler:
Et le jeune E.M ?
Enrico Macias n'est plus si jeune.
_________________
À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- HonchampDoyen
Fenrir a écrit:Honchamp a écrit:
- Spoiler:
Et le jeune E.M ?
Enrico Macias n'est plus si jeune.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- JacqGuide spirituel
Hocam a écrit:Jacq a écrit:Je déteste cette manie d'appeler les gens respectables, historiques (non Léonard de Vinci n'est pas Léonard , ce n'est pas mon pote. Simone Veil ce n'est pas ma voisine Simone, la concierge du quartier) ou même mon voisin (qui est tout aussi respectable, que j'appelle par son nom, sauf si c'est un ami).
(Pour Léonard, c'est un peu différent tout de même, pas grand chose à voir avec Simone Veil ou Samuel Paty. Le nom de famille n'a pas la même place dans l'Italie, et même l'Europe, de cette époque, et il y a toute une tradition d'appeler les artistes italiens historiques avant tout par leur prénom : Raphaël, Donatello, Michel-Ange... au hasard Cela dit, je suis d'accord sur le reste).
Je savais, en prenant cet exemple de Léonard de Vinci (ou similaire) que je m'exposais à cette remarque (surtout pour les personnages historiques dont une partie de la dénomination vient d'une ville). Mais, malgré tout, cela m'énerve cette espèce de pseudo proximité, de familiarité sans réalité. Le film sur Simone Veil, que je trouve bien, bon, je ne supporte pas qu'on l'appelle "Simone". "En voiture Simone", et puis quoi encore ? Et pour "Lénoard", qu'on l'appelle "De Vinci", oui, pour raccourcir, mais pas "Léonard". Certes c'est le nom d'une ville, mais "on n'est pas potes" et je déteste dans les écrits ou documentaires que l'on utilise le prénom comme si l'on connaissait la personne. En histoire, normalement, nous ne sommes pas amis avec la personne que nous analysons, sur laquelle nous faisons des recherches, au contraire, nous sommes historiens et le principe c'est un certain recul. Cette proximité forcée m’exaspère, notamment dans les documentaires. Napoléon, ok, Raphaël, ok, il y en a dont les prénoms dominent (surtout à l'époque ou il n'y avait pas de noms), mais le copinage virtuel des prénoms m'énerve. Dont acte pour les autres personnes "prénommées".
- HocamSage
Non non, pour Léonard de Vinci, ce n'est pas avant tout parce que c'est le nom d'une ville, c'est le même modèle que Raffaello Sanzio et beaucoup d'autres artistes de la Renaissance : c'est une vieille tradition qui remonte à leurs premiers biographes en général, le nom de famille (nom de lieu, nom du père ou autre) étant beaucoup plus fluctuant et beaucoup moins usité qu'aujourd'hui même s'il existait bel et bien, c'est le prénom qui est resté. Ce petit groupe d'artistes italiens, pour beaucoup d'entre eux toscans d'ailleurs, mérite une exception : donc, si tu dis « Raphaël OK », c'est aussi « Léonard OK ».
- lene75Prophète
L'ennui c'est qu'on peut appeler Attal "Attal" parce qu'il n'y en a qu'un de connu, mais si on se met à appeler Brigitte Macron "Macron", ça risque de créer une confusion des genres
- DanskaProphète
Ben, déjà, "Brigitte Macron" plutôt que Brigitte tout court alors.
Sinon concernant les cours d'éducation sexuelle, autant je suis convaincue de leur utilité, autant je suis beaucoup moins convaincue par la pertinence du modèle actuel. Trois heures parseméees dans l'année, sans préparation ou presque (il y a une boîte à questions ouvertes aux élèves avant chaque heure dans mon lycée, rien de plus) et sans retours ou rappels ultérieurs, je ne sais pas très bien ce que les élèves en retiennent - ou plutôt je pense qu'ils n'en retiennent pratiquement rien. Et surtout il y a tant de thèmes à aborder et tant de questions qui peuvent se poser que trois heures sont cruellement insuffisantes, à supposer qu'on parvienne à les assurer pour commencer (dans mon établissement c'est plutôt deux heures par niveau les années fastes).
Sinon concernant les cours d'éducation sexuelle, autant je suis convaincue de leur utilité, autant je suis beaucoup moins convaincue par la pertinence du modèle actuel. Trois heures parseméees dans l'année, sans préparation ou presque (il y a une boîte à questions ouvertes aux élèves avant chaque heure dans mon lycée, rien de plus) et sans retours ou rappels ultérieurs, je ne sais pas très bien ce que les élèves en retiennent - ou plutôt je pense qu'ils n'en retiennent pratiquement rien. Et surtout il y a tant de thèmes à aborder et tant de questions qui peuvent se poser que trois heures sont cruellement insuffisantes, à supposer qu'on parvienne à les assurer pour commencer (dans mon établissement c'est plutôt deux heures par niveau les années fastes).
- JennyMédiateur
D'accord avec toi sur le fait que ça ne suffise pas mais visiblement, certains pensent que 3h, c'est beaucoup trop.
Déjà assurer les 3h partout y compris dans le privé sous contrat serait un progrès.
(Sinon, oui, prénom et nom ou initiale du prénom et nom, ça ne me semble pas compliqué).
Déjà assurer les 3h partout y compris dans le privé sous contrat serait un progrès.
(Sinon, oui, prénom et nom ou initiale du prénom et nom, ça ne me semble pas compliqué).
- henrietteMédiateur
Des messages ont été édités pour ajouter le nom de famille des personnes citées.
Pour la énième fois : sur ce forum on ne nomme pas les personnes publiques par leur seul prénom.
Pour la énième fois : sur ce forum on ne nomme pas les personnes publiques par leur seul prénom.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Hocam a écrit:Non non, pour Léonard de Vinci, ce n'est pas avant tout parce que c'est le nom d'une ville, c'est le même modèle que Raffaello Sanzio et beaucoup d'autres artistes de la Renaissance : c'est une vieille tradition qui remonte à leurs premiers biographes en général, le nom de famille (nom de lieu, nom du père ou autre) étant beaucoup plus fluctuant et beaucoup moins usité qu'aujourd'hui même s'il existait bel et bien, c'est le prénom qui est resté. Ce petit groupe d'artistes italiens, pour beaucoup d'entre eux toscans d'ailleurs, mérite une exception : donc, si tu dis « Raphaël OK », c'est aussi « Léonard OK ».
C'est vrai que si quelqu'un dit "j'aime bien Vecellio, mais j'ai tout de même une préférence pour Harmenszoon van Rijn", il n'est pas certain que l'on saisisse immédiatement qu'il nous parle de Titien (Tiziano) et Rembrandt, que l'on appelle par leur prénom en suivant la tradition, comme c'est le cas pour pas mal d'autres artistes anciens.
- Clecle78Bon génie
Une collègue d'anglais m'avait raconté que lors d'un échange aux USA elle avait assisté à un exposé sur Marie Antoinette que l'élève s'acharnait à appeler Mary comme si elles avaient gardé les moutons ensemble !
- epekeina.tes.ousiasModérateur
lene75 a écrit:L'ennui c'est qu'on peut appeler Attal "Attal" parce qu'il n'y en a qu'un de connu, mais si on se met à appeler Brigitte Macron "Macron", ça risque de créer une confusion des genres
Cela coûte-t-il un effort musculaire et intellectuel si intense que l'on risque l'autodestruction subite si l'on dit/écrit : “Brigitte Macron” ou “le Premier Ministre Attal” (pour éviter de confondre la première avec Bardot et le second, avec son homonyme prénommé “Yvan”) ? Qui plus est, s'agissant de personnalités politiques, les nommer en mentionnant leur fonction est une habitude qui me paraît salutaire en ce qu'elle évite de faire dégénérer les critiques et les oppositions en agressions personnelles.
Cette époque paraît frappée d'abréviationite aigüe, jusqu'à parler par acronyme. Il y a là une forme de paresse regrettable…
_________________
Si tu vales valeo.
- MathetmathNiveau 3
Je remonte ce fil dans l'espoir d'avoir plus d'informations.
Après avoir fait quelques recherches sur internet et sur les sites officiels, je ne vois rien de très concret sur le sujet.
Je ne trouve que les grandes lignes de ce que l'enseignant doit mettre en place pour faire de l'éducation à la vie affective et sexuelle.
J'ai trouvé le schéma des trois approches : biologiques, sociales et psycho-affective. Mais pas grand choses de plus.
Est-ce qu'on a des directives sur les thèmes à aborder et la façon de les aborder en fonction du niveau des élèves ?
J'ai l'impression qu'il y a un flou. Mon entourage se monte le bourrichon sur le sujet et ça m'énerve très fortement parce-qu'ils racontent n'importe quoi mais je n'ai rien à leur opposer à part qu'à ma connaissance, les collègues font du super boulot sur ça !
Après avoir fait quelques recherches sur internet et sur les sites officiels, je ne vois rien de très concret sur le sujet.
Je ne trouve que les grandes lignes de ce que l'enseignant doit mettre en place pour faire de l'éducation à la vie affective et sexuelle.
J'ai trouvé le schéma des trois approches : biologiques, sociales et psycho-affective. Mais pas grand choses de plus.
Est-ce qu'on a des directives sur les thèmes à aborder et la façon de les aborder en fonction du niveau des élèves ?
J'ai l'impression qu'il y a un flou. Mon entourage se monte le bourrichon sur le sujet et ça m'énerve très fortement parce-qu'ils racontent n'importe quoi mais je n'ai rien à leur opposer à part qu'à ma connaissance, les collègues font du super boulot sur ça !
- JennyMédiateur
Effectivement, on se fonde sur ces trois aspects.
Je n’ai pas de programme par année si c’est ce que tu cherches. Je peux essayer de répondre à tes questions sur le secondaire…
L’un des principes de base, c’est quand même de partir des questions des élèves et de leur demander d’où leur vient telle ou telle représentation. L’idée n’est vraiment pas d’évoquer des pratiques sexuelles dont ils n’auraient pas connaissance si c’est la crainte de tes proches. On leur fait préciser leurs questions si on a un doute (parce que parfois la question est beaucoup plus innocente que ce qu’on avait compris).
Je n’ai pas de programme par année si c’est ce que tu cherches. Je peux essayer de répondre à tes questions sur le secondaire…
L’un des principes de base, c’est quand même de partir des questions des élèves et de leur demander d’où leur vient telle ou telle représentation. L’idée n’est vraiment pas d’évoquer des pratiques sexuelles dont ils n’auraient pas connaissance si c’est la crainte de tes proches. On leur fait préciser leurs questions si on a un doute (parce que parfois la question est beaucoup plus innocente que ce qu’on avait compris).
- EdithWGrand sage
C'est pas comme s'il y avait des professionnels formés et compétents pour ça, intervenant gratuitement dans les établissements scolaires, sur ces sujets sensibles et nécessitant le plus souvent un tiers qui n'est ni les parents, ni les enseignants. Pourquoi refaire encore des programmes??? Si on commençait par appliquer la loi...
- JennyMédiateur
Non, mais ce n’est pas la question là. Je crois qu’il est surtout question de préciser le contenu de ce qui peut être fait en séances d’éducation à la vie sexuelle et affective (et sans doute de redire qu’il faut faire 3 séances par an).
Je ne suis pas sûre qu’on ait assez d’intervenants extérieurs à vrai dire. Mais une partie des enseignants est aussi formée (même si à titre personnel, je trouve qu’on a aussi besoin de personnes extérieures car il peut y avoir une gêne à évoquer certains sujets avec des enseignants de l’établissement).
Je ne suis pas sûre qu’on ait assez d’intervenants extérieurs à vrai dire. Mais une partie des enseignants est aussi formée (même si à titre personnel, je trouve qu’on a aussi besoin de personnes extérieures car il peut y avoir une gêne à évoquer certains sujets avec des enseignants de l’établissement).
- EdithWGrand sage
Quand même un peu, non? Les associations qui interviennent font très bien le job... menacer de sanction les établissements où rien n'est fait serait plus utile que refaire encore un référentiel qui sera forcément incomplet. Et ça retarde encore l'application.
- JennyMédiateur
3 séances par an et par niveau, c'est beaucoup plus que ce qui est fait actuellement. Je ne suis pas tout à fait convaincue qu'on ait les ressources. Même dans les rares établissements qui jouent le jeu, le compte n'y est pas juste avec les associations.
Il y a par ailleurs des avantages à avoir un personnel formé dans l'établissement, je trouve : on n'a pas la même relation avec les élèves, ils savent qu'ils peuvent venir poser des questions, confier quelque chose, on sait quelles problématiques se posent parfois. On est mieux armés en cas de confidence d'élève. Et heureusement, ça n'arrive pas tous les 4 matins, mais on peut intervenir si c'est urgent.
Il y a par ailleurs des avantages à avoir un personnel formé dans l'établissement, je trouve : on n'a pas la même relation avec les élèves, ils savent qu'ils peuvent venir poser des questions, confier quelque chose, on sait quelles problématiques se posent parfois. On est mieux armés en cas de confidence d'élève. Et heureusement, ça n'arrive pas tous les 4 matins, mais on peut intervenir si c'est urgent.
- Spoiler:
- J'ai le souvenir d'avoir dû intervenir en urgence en fin d'année scolaire. Ca ne pouvait pas attendre, c'était sans doute mieux qu'un adulte qu'ils connaissent intervienne. Certes, dans un monde idéal, surtout avec d'aussi jeunes élèves, on nous aurait dépêché une cellule de crise. On ne pouvait pas reprendre les cours comme si de rien n'était, on ne pouvait pas rester sans rien faire, on ne pouvait pas laisser les familles gérer ça seules...
- LaotziSage
Il faut attendre le projet du CSP. Pour l'instant, on ne connaît que la saisine (effectuée par Pap NDiaye et non Attal contrairement au titre du sujet) : https://www.education.gouv.fr/media/156347/download (projet attendu pour novembre 2023 d'après la saisine...)
_________________
"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- JennyMédiateur
Cependant, une enquête réalisée en septembre 2022 montre que les objectifs assignés par la loi ne sont pas suffisamment atteints et que al mise en œuvre des séances reste très hétérogène. Face à ce constat, j'ai réuni un groupe de travail pour identifier les freins et proposer des aménagements pour la tenue effective des séances d'éducation à al sexualité. Parmi les propositions d'aménagement qui m'ont été soumises, je retiens en particulier la nécessité de mieux définir les contenus d'enseignement et les compétences visées dont le manque de précision est aujourd'hui préjudiciable à la mise en œuvre effective et à la qualité pédagogique et éducative des séances d'éducation à la sexualité.
On ne peut pas lui donner tort.
- JennyMédiateur
Pour tenter de répondre à la question initiale de @mathetmath :
circulaire n° 2018-111 du 12-9-2018
Les objectifs de l'éducation à la sexualité dans le cadre scolaire
Il s'agit d'une démarche éducative transversale et progressive, qui vise à favoriser l'estime de
soi, le respect de soi et d'autrui, l'acceptation des différences, la compréhension et le respect
de la loi et des droits humains, la responsabilité individuelle et collective, la construction de la
personne et l'éducation du citoyen. Son approche globale et positive doit être adaptée à
chaque âge et à chaque niveau d'enseignement. Il est indispensable de s'appuyer sur les
valeurs laïques et humanistes pour travailler avec les élèves dans une démarche fondée sur la
confiance.
L'éducation à la sexualité se trouve à l'intersection de plusieurs champs :
- le champ biologique, qui comprend tout ce qui est de l'ordre de l'anatomie, la physiologie, la reproduction et ce qui en découle, en termes de contraception, de prévention des infections sexuellement transmissibles (IST) et du VIH-sida ;
- le champ psycho-émotionnel, qui permet d'aborder la question de l'estime de soi, des compétences psychosociales, des relations interpersonnelles, des émotions et sentiments, et d'inviter ainsi les jeunes à développer leur propre réflexion et à échanger avec leurs pairs, tout en respectant leur sphère privée ;
- le champ juridique et social, qui a pour objectif de sensibiliser les élèves sur des questions sociétales, les droits et devoirs du citoyen, les mésusages des outils numériques et des réseaux sociaux, les risques à une exposition aux images pornographiques, l'exploitation sexuelle, les violences sexistes et sexuelles, l'égalité femmes-hommes, etc. Il s'agit de combattre les préjugés, notamment ceux véhiculés dans les médias et sur les réseaux sociaux à l'origine de discriminations, stigmatisations et violences.
L'éducation à la sexualité vise également à proposer des ressources d'information et de soutien
dans et à l'extérieur de l'établissement, notamment en mettant à disposition des élèves des
dépliants et un espace d'affichage sur les structures locales et les numéros verts.
Lors des temps consacrés à l'éducation à la sexualité, les personnels de l'éducation nationale et
les partenaires extérieurs formés sont soumis au même cadre éthique. En cas d'intervention
d'un partenaire, les interventions sont assurées par un binôme de professionnels comprenant
toujours un personnel de l'éducation nationale. Elles se déroulent sous la responsabilité
pédagogique d'un membre de l'équipe éducative.
Principes éthiques
En intervenant devant des élèves, il s'agit de veiller à :
- mettre à distance ses représentations et son vécu ;
- instaurer et assurer dans le groupe un climat de confiance ;
- inviter les élèves à respecter la parole de chacun, tant durant la séance qu'à son issue ;
- encourager les échanges et l'élaboration commune des réponses à partir des préoccupations
des jeunes, en toute neutralité, sans imposer ses propres questions et réponses ;
- respecter chacun, autant dans la prise de parole que dans le silence ;
- permettre aux enfants et aux jeunes de repérer ce qui relève de la sphère privée et de la
sphère publique, et maintenir les échanges dans la sphère publique. Ce qui est débattu dans le
groupe doit pouvoir être entendu par tous dans l'institution.
La mise en œuvre de l'éducation à la sexualité
Au sein des établissements d'enseignement, tout adulte de la communauté éducative contribue
à réguler les relations interindividuelles et à développer chez les élèves des savoir-être et des
comportements respectueux et responsables. Ces pratiques éducatives impliquent une
nécessaire cohérence entre tous les adultes participant de fait au respect des lois et des règles
de vie en commun, qu'elles concernent la mixité, l'égalité ou la lutte contre les violences
sexistes et sexuelles, le sexisme, l'homophobie et la transphobie, contraires aux droits de
l'Homme.
Au-delà de ces situations quotidiennes, il est nécessaire d'organiser un travail
pluridisciplinaire s'appuyant sur les compétences complémentaires des divers personnels
d'éducation, d'enseignement, sociaux, psychologues et de santé. Ce travail est inscrit dans le
projet d'école ou le projet d'établissement, et mis en œuvre dans le cadre du comité
d'éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC).
La mise en œuvre de l'éducation à la sexualité doit permettre :
- d'apporter aux élèves des informations objectives et des connaissances scientifiques adaptées
à leur âge et leur faire acquérir des compétences dans les relations à eux-mêmes et aux autres ;
- d'informer et/ou d'associer les parents d'élèves ;
- de garantir la cohérence et la coordination des différentes actions ;
- de former les personnels ;
- d'assurer le cadrage des interventions de partenaires extérieurs.
A. Mise en œuvre à travers les enseignements
1. À l'école élémentaire, les modalités retenues pour la mise en œuvre de l'éducation à la
sexualité sont présentées lors du conseil d'école et portées à la connaissance des parents
d'élèves lors de la réunion de rentrée, dans le cadre de la présentation des enseignements.
À ce niveau d'âge, il ne s'agit pas d'une éducation explicite à la sexualité. Au regard des
programmes d'enseignement, plusieurs thématiques peuvent constituer un objet d'étude, en
prenant en compte l'âge des élèves :
- l'étude et le respect du corps ;
- le respect de soi et des autres ;
- la notion d'intimité et de respect de la vie privée ;
- le droit à la sécurité et à la protection ;
- les différences morphologiques (homme, femme, garçon, fille) ;
- la description et l'identification des changements du corps, particulièrement au moment de la
puberté ;
- la reproduction des êtres vivants ;
- l'égalité entre les filles et les garçons ;
- la prévention des violences sexistes et sexuelles.
Ces questions font l'objet d'une intégration à l'ensemble des autres contenus d'enseignement et
des opportunités apportées par la vie de classe.
2. Au collège et au lycée, les modalités d'organisation de l'éducation à la sexualité sont
établies dans le cadre du CESC. Les actions mises en œuvre font l'objet d'un compte rendu
annuel sur le fonctionnement soumis au conseil d'administration.
Il s'agit d'apporter aux élèves des informations objectives et des connaissances scientifiques,
et de développer leur réflexion et leur esprit critique. Les échanges se font à partir de leurs
représentations afin de leur permettre de développer une réflexion individuelle et collective et
ainsi les conduire à s'approprier des valeurs humanistes.
Différents enseignements offrent l'opportunité d'exploiter des situations, des textes ou des
supports qui abordent des thèmes variés : liberté, responsabilité et respect face aux choix
personnels (réseaux sociaux, Internet, cyberharcèlement, pornographie, etc.), valeurs et
normes, impact des stéréotypes et rôles sexués, prévention des violences sexistes et sexuelles,
égalité filles-garçons, contraception, prévention des grossesses précoces non désirées, IST et
VIH-sida, orientations sexuelles, respect de son corps et de celui de l'autre, etc. Les
enseignements scientifiques liés aux sciences de la vie et de la Terre, aux sciences médico-
sociales et à la prévention santé-environnement, occupent une place spécifique dans ce
domaine et donnent aux élèves les bases scientifiques indispensables. Les programmes
d'autres champs disciplinaires - tels que l'enseignement moral et civique, la philosophie,
l'histoire, les arts plastiques, les lettres, etc. - peuvent être également concernés.
circulaire n° 2018-111 du 12-9-2018
- lene75Prophète
Une idée pourrait aussi être d'attribuer des heures pour ça. Un enseignement sans heures et dont on ne sait pas trop qui doit le prendre en charge quand ni comment a peu de chance d'être fait de façon sérieuse et homogène sur tout le territoire. Un peu comme tous les gadgets qu'on nous rajoute d'années en années. Si on veut que ce soit fait sérieusement, il faut clarifier les choses et donner des moyens concrets.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- almuixeNeoprof expérimenté
lene75 a écrit:Une idée pourrait aussi être d'attribuer des heures pour ça. Un enseignement sans heures et dont on ne sait pas trop qui doit le prendre en charge quand ni comment a peu de chance d'être fait de façon sérieuse et homogène sur tout le territoire. Un peu comme tous les gadgets qu'on nous rajoute d'années en années. Si on veut que ce soit fait sérieusement, il faut clarifier les choses et donner des moyens concrets.
Tout à fait d'accord. Cette éducation sans moyens dédiés, cela signifie que tout ce qui se fera, ce sera grâce au bénévolat du personnel. Dans le même genre, il y aussi l'éducation aux développement durable, et aux premiers secours, parfaitement obligatoire paraît-il (https://www.education.gouv.fr/formation-aux-premiers-secours-et-gestes-qui-sauvent-11561).
J'ai été formée SST pendant 10 ans, au deuxième recyclage placé sur le mercredi qui m'a coûté 40 euros de garde, j'ai dit stop. Mais ma "poiritude" a fait que j'ai accepté de participer à l'éducation à la sexualité (et à l'EDD, mais là cela soigne mon écoanxiété).
Et cela s'inscrit dans un cadre plus général, où peu à peu les services publics sont remplacés par la charité. Les musées fonctionnent avec des généreux donateurs. Ce sont des milliardaires qui participent à la restauration de Notre-dame. Même sur facebook, je subis cette tendance, l'algorithme ne cesse de me présenter la publicité sur les mentors, ce qui me hérisse le poil.
Mais bon l'argent est dépensé ailleurs : baisse d'impôts, 50 milliards de charges de la dette et 150 d'aides aux entreprises, cela ne laisse plus grand chose pour les services publics.
_________________
Association R.E.A.C.T – Réagir face aux Enfants et Adolescents au Comportement Tyrannique
- sexychocolat29Niveau 4
Je rebondis sur le sujet: on me demande ce midi, la prof de SVT: en français, qu’est-ce que je fais sur l’éducation à la sexualité ??? car il faudrait compléter un tableau avec tout ce qu’on fait … Alors si vous avez des idées je suis preneuse … car à part la séquence Dire l’amour en 4eme je n’aborde pas ce thème dans mes autres cours ( le programme ne s’y prête pas vraiment…). Une année dans la sélection Lire et Choisir il y a eu un livre sur la modification du corps et le harcèlement… Mais sinon ce ne sont pas des thèmes que je choisis pour mes séquences des autres niveaux. Si vous avez des idées, merci C’est un SOS
- DanskaProphète
Je n'ai pas compris : pourquoi devrais-tu faire de l'éducation à la sexualité en français ? Qui te demande de compléter un tableau ? Et qu'est-ce que la collègue de SVT vient faire là-dedans ?
- Madame_ProfEsprit sacré
Euh, pas d'affolement hein. Et, tu fais bien ce que tu veux concernant le programme de français et tes cours.
Non mais, franchement, c'est quoi le concept ? Une prof est désignée (par qui ? à quel titre ?) pour faire remplir un tableau aux autres collègues, c'est ça ? Qui fait quoi ? Hop, on bricole un peu et c'est bon.
On voit que les établissements prennent ça très au sérieux...
Non mais, franchement, c'est quoi le concept ? Une prof est désignée (par qui ? à quel titre ?) pour faire remplir un tableau aux autres collègues, c'est ça ? Qui fait quoi ? Hop, on bricole un peu et c'est bon.
On voit que les établissements prennent ça très au sérieux...
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
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