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- SeliaNiveau 1
Bonjour,
Je viens pour avoir votre avis sur la possibilité d'occuper un poste d'adjoint principal réservé aux personnes handicapées. En effet, des postes ont été réservés pour les agents reconnus comme handicapés dans la fonction publique. Ces postes sont pour la plupart avec astreinte en plus
Au vu des témoignages que j'ai pu lire sur ce forum, j'avoue avoir de sérieux doutes sur ces postes. Je m'explique, il semble que se soit des postes extrêmement compliqués à occuper : charge de travail très lourde, horaires démentiels, stress .... J'ai des mal à comprendre comment ses postes peuvent être proposés à des personnes supposées avoir des difficultés. Il va de soit que très souvent une personne handicapée, devra compenser son handicap ce qui est déjà pour certains compliqués. Certes tout les handicaps sont différents mais cela me paraît quand même surprenant.
Je suis dans l'éducation nationale, et je peux postuler à ces postes d'adjoint avec mon statut.
Mais je me demande vraiment si je serai capable d'encaisser tout ce travail et comment ce type de poste peut être géré par une personne plus "fragile" (souvent physiquement ou psychologiquement).
Je voulais avoir votre avis sur le sujet car j'avoue que j'aimerai bien de par les missions ce genre de poste mais serai-je vraiment capable de m'en sortir.
Merc à ceux qui voudront bien partager leur avis ou expérience sur le sujet avec moi
Je viens pour avoir votre avis sur la possibilité d'occuper un poste d'adjoint principal réservé aux personnes handicapées. En effet, des postes ont été réservés pour les agents reconnus comme handicapés dans la fonction publique. Ces postes sont pour la plupart avec astreinte en plus
Au vu des témoignages que j'ai pu lire sur ce forum, j'avoue avoir de sérieux doutes sur ces postes. Je m'explique, il semble que se soit des postes extrêmement compliqués à occuper : charge de travail très lourde, horaires démentiels, stress .... J'ai des mal à comprendre comment ses postes peuvent être proposés à des personnes supposées avoir des difficultés. Il va de soit que très souvent une personne handicapée, devra compenser son handicap ce qui est déjà pour certains compliqués. Certes tout les handicaps sont différents mais cela me paraît quand même surprenant.
Je suis dans l'éducation nationale, et je peux postuler à ces postes d'adjoint avec mon statut.
Mais je me demande vraiment si je serai capable d'encaisser tout ce travail et comment ce type de poste peut être géré par une personne plus "fragile" (souvent physiquement ou psychologiquement).
Je voulais avoir votre avis sur le sujet car j'avoue que j'aimerai bien de par les missions ce genre de poste mais serai-je vraiment capable de m'en sortir.
Merc à ceux qui voudront bien partager leur avis ou expérience sur le sujet avec moi
- Cléopatra2Guide spirituel
Je dirais qu'un poste d'adjoint pour un handicap physique ne pose pas de problème particulier si le poste est adapté : établissement avec ascenseur et pas très étendu, couloirs larges etc. En revanche, être adjoint en EPLE avec une grosse fragilité psychologique liée au stress me semble être une mauvaise idée (surtout si ces difficultés sont assez élevées pour être reconnues comme handicap). Je pense que tous les postes de chef sont lourds, difficiles, stressants, et que les amplitudes horaires ne sont pas compatibles avec du repos lié à un handicap. On ne peut pas être à mi-temps sur ce type de poste.
- LadyOlennaModérateur
Je confirme. Notre gestionnaire est à mi-temps thérapeutique cette année, c'est très compliqué. Elle est censée ne travailler que les matinées mais en fait elle est là très souvent les après-midi, ou elle est en télétravail. Elle doit quand même venir pour les CA et les réunions de travaux qui sont toujours fixées les après-midis. Elle n'a pas du tout le temps de se reposer et de prendre soin d'elle, elle est fatiguée (et exécrable accessoirement, l'ambiance de travail en gestion s'en ressent). Évidemment dans ces conditions le suivi des dossiers est souvent compromis, c'est très compliqué et pénalisant pour nous aussi de ce fait.Cléopatra2 a écrit:Je dirais qu'un poste d'adjoint pour un handicap physique ne pose pas de problème particulier si le poste est adapté : établissement avec ascenseur et pas très étendu, couloirs larges etc. En revanche, être adjoint en EPLE avec une grosse fragilité psychologique liée au stress me semble être une mauvaise idée (surtout si ces difficultés sont assez élevées pour être reconnues comme handicap). Je pense que tous les postes de chef sont lourds, difficiles, stressants, et que les amplitudes horaires ne sont pas compatibles avec du repos lié à un handicap. On ne peut pas être à mi-temps sur ce type de poste.
- SeliaNiveau 1
Merci pour votre retour.
Ce qui m'étonne c'est qu'on a réservé ce genre de postes à des personnes en situation de handicap, je ne comprend pas vraiment.
Un handicap physique demande des efforts et génére une fatigue, donc même si les lieux sont adaptés cela ne retire pas les efforts en plus.
Je suis très étonnée et je trouve cela très étrange finalement de proposer ce genre de poste à des personnes handicapées. Bref je vais rendre mon dossier et j'en saurai surement plus.
Après, je comprends la charge de travail mais il y a également des horaires de travail et des lois sur ceux-ci. Avez-vous déjà pensé à vous imposer des limites ? Je m'explique je trouve dommage d'avoir lu des gens très engagés sombrer à cause de cette lourdeur mais qui n'ont jamais mis de limites finalement.
Est-ce que le "perfectionnisme" et le dévouement ne créé pas cette situation infernale ? Ne peut-on pas s'imposer des limites en se disant je ne peux pas tout faire c'est peine perdu, je dois trouver le moyen de concilier et ma vie et mon travail ? En gros, je ne dépasse pas 40h et à 17h30 je dois partir et ce qui n'est pas fait attendra ? Sachant que je vais finir en burn out si je joue avec ces limites ?
Je ne porte pas de jugement j'essaie de réfléchir avec vous à cela
Ce qui m'étonne c'est qu'on a réservé ce genre de postes à des personnes en situation de handicap, je ne comprend pas vraiment.
Un handicap physique demande des efforts et génére une fatigue, donc même si les lieux sont adaptés cela ne retire pas les efforts en plus.
Je suis très étonnée et je trouve cela très étrange finalement de proposer ce genre de poste à des personnes handicapées. Bref je vais rendre mon dossier et j'en saurai surement plus.
Après, je comprends la charge de travail mais il y a également des horaires de travail et des lois sur ceux-ci. Avez-vous déjà pensé à vous imposer des limites ? Je m'explique je trouve dommage d'avoir lu des gens très engagés sombrer à cause de cette lourdeur mais qui n'ont jamais mis de limites finalement.
Est-ce que le "perfectionnisme" et le dévouement ne créé pas cette situation infernale ? Ne peut-on pas s'imposer des limites en se disant je ne peux pas tout faire c'est peine perdu, je dois trouver le moyen de concilier et ma vie et mon travail ? En gros, je ne dépasse pas 40h et à 17h30 je dois partir et ce qui n'est pas fait attendra ? Sachant que je vais finir en burn out si je joue avec ces limites ?
Je ne porte pas de jugement j'essaie de réfléchir avec vous à cela
- Patience et raisonFidèle du forum
_________________
Scio me nihil scire
Ambassadeur de Sparte à Byzance.
« Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit » — Henri Lacordaire
« Quand le droit bavarde, le citoyen ne lui prête plus qu'une oreille distraite » — Rapport du Conseil d'État de 1991, De la sécurité juridique.
"Alors n’oubliez pas : si vous voulez vraiment être productifs, apprenez à travailler avec des outils qui font gagner du temps au lieu de tout refaire à la main. Mais si votre passion, c’est de ne surtout pas utiliser de livres déjà complets, et de réécrire votre propre truc à chaque fois parce que « Je préfère utiliser mes propres outils et je n’arrive pas à utiliser ceux des autres« , alors félicitations :
Vous êtes bons pour rejoindre l’Éducation Nationale française." Odieux ***.
- CasparProphète
Selia a écrit:Merci pour votre retour.
Ce qui m'étonne c'est qu'on a réservé ce genre de postes à des personnes en situation de handicap, je ne comprend pas vraiment.
Un handicap physique demande des efforts et génére une fatigue, donc même si les lieux sont adaptés cela ne retire pas les efforts en plus.
Je suis très étonnée et je trouve cela très étrange finalement de proposer ce genre de poste à des personnes handicapées. Bref je vais rendre mon dossier et j'en saurai surement plus.
Après, je comprends la charge de travail mais il y a également des horaires de travail et des lois sur ceux-ci. Avez-vous déjà pensé à vous imposer des limites ? Je m'explique je trouve dommage d'avoir lu des gens très engagés sombrer à cause de cette lourdeur mais qui n'ont jamais mis de limites finalement.
Est-ce que le "perfectionnisme" et le dévouement ne créé pas cette situation infernale ? Ne peut-on pas s'imposer des limites en se disant je ne peux pas tout faire c'est peine perdu, je dois trouver le moyen de concilier et ma vie et mon travail ? En gros, je ne dépasse pas 40h et à 17h30 je dois partir et ce qui n'est pas fait attendra ? Sachant que je vais finir en burn out si je joue avec ces limites ?
Je ne porte pas de jugement j'essaie de réfléchir avec vous à cela
Il n'es pas toujours possible de partir à 17h30: il y a des conseils d'administration comme l'a dit Lady Olenna (et ça peut être très long: on monte jusqu'à trois heures dans mon établissement), des conseils de classes et autres réunions (conseils pédagogiques) qui peuvent durer jusqu'à 20 heures.
PS: Dans ton premier message, tu parles d'un poste "d'adjoint principal", voulais-tu dire "principal adjoint", donc personnel de direction, ou d'un poste à l'intendance d'un établissement scolaire ?
- Cléopatra2Guide spirituel
Selia a écrit:Merci pour votre retour.
Ce qui m'étonne c'est qu'on a réservé ce genre de postes à des personnes en situation de handicap, je ne comprend pas vraiment.
Un handicap physique demande des efforts et génére une fatigue, donc même si les lieux sont adaptés cela ne retire pas les efforts en plus.
Je suis très étonnée et je trouve cela très étrange finalement de proposer ce genre de poste à des personnes handicapées. Bref je vais rendre mon dossier et j'en saurai surement plus.
Après, je comprends la charge de travail mais il y a également des horaires de travail et des lois sur ceux-ci. Avez-vous déjà pensé à vous imposer des limites ? Je m'explique je trouve dommage d'avoir lu des gens très engagés sombrer à cause de cette lourdeur mais qui n'ont jamais mis de limites finalement.
Est-ce que le "perfectionnisme" et le dévouement ne créé pas cette situation infernale ? Ne peut-on pas s'imposer des limites en se disant je ne peux pas tout faire c'est peine perdu, je dois trouver le moyen de concilier et ma vie et mon travail ? En gros, je ne dépasse pas 40h et à 17h30 je dois partir et ce qui n'est pas fait attendra ? Sachant que je vais finir en burn out si je joue avec ces limites ?
Je ne porte pas de jugement j'essaie de réfléchir avec vous à cela
Je ne comprends pas cette remarque : quel genre de poste? Celui d'adjoint?
Pour le reste du post, il faut que le travail soit fait. Les chefs sont des cadres, ils n'ont pas d'horaires de travail. Dans un EPLE, il est impossible pour un chef de partir à 17h30 tous les jours, ne serait-ce que parce qu'il y a des tonnes de réunions en plus. Plus c'est un gros établissement, plus le volume de travail est important. Plus on débute, plus on travaille également car il y a des "routines" et des "process" à mettre en place. Le travail non fait à 17h30 devra être fait le lendemain. Il y a des deadline. Plus le côté ressources humaines, qui prend une bonne partie de la journée. Et les appels de l'extérieur, et les sollicitations saugrenues du rectorat (100 mails pour désigner des référents de tout et n'importe quoi). Je caricature un peu...
- LadyOlennaModérateur
C'est compliqué, il y a des choses impératives à faire et si elles ne sont pas faites, c'est le fonctionnement même de l'établissement qui est impacté.Selia a écrit:Merci pour votre retour.
Ce qui m'étonne c'est qu'on a réservé ce genre de postes à des personnes en situation de handicap, je ne comprend pas vraiment.
Un handicap physique demande des efforts et génére une fatigue, donc même si les lieux sont adaptés cela ne retire pas les efforts en plus.
Je suis très étonnée et je trouve cela très étrange finalement de proposer ce genre de poste à des personnes handicapées. Bref je vais rendre mon dossier et j'en saurai surement plus.
Après, je comprends la charge de travail mais il y a également des horaires de travail et des lois sur ceux-ci. Avez-vous déjà pensé à vous imposer des limites ? Je m'explique je trouve dommage d'avoir lu des gens très engagés sombrer à cause de cette lourdeur mais qui n'ont jamais mis de limites finalement.
Est-ce que le "perfectionnisme" et le dévouement ne créé pas cette situation infernale ? Ne peut-on pas s'imposer des limites en se disant je ne peux pas tout faire c'est peine perdu, je dois trouver le moyen de concilier et ma vie et mon travail ? En gros, je ne dépasse pas 40h et à 17h30 je dois partir et ce qui n'est pas fait attendra ? Sachant que je vais finir en burn out si je joue avec ces limites ?
Je ne porte pas de jugement j'essaie de réfléchir avec vous à cela
Par exemple j'ai bossé jeudi, vendredi, samedi et dimanche la semaine dernière alors que j'étais en vacances, mais si je ne l'avais pas fait, il n'y aurait pas de planning pour les oraux du DNB blanc, pas d'organisation pour le DELF, pas de paiement des HSE pour les professeurs, pas de planning pour les ASSR, pas de dossier Segpa et 3e prépa-métiers complété et envoyé etc etc... Tout ce travail de fond que je ne peux pas faire en journée parce qu'il y a le tout-venant à gérer (ce matin par exemple : problème de clés car les barillets ont été changés n'importe comment par les entreprises pendant les vacances, grosse situation de harcèlement sur les réseaux sociaux avec réception des familles en urgence, école qui change la date de visite des CM2 et planning à reprendre, réunion de BEF tout l'après-midi...)
Pareil pour la gestionnaire, quand il faut faire le budget ou le compte financier, il y a une dead-line : elle vient souvent le dimanche dans ces périodes pour pouvoir finir car c'est un travail long qui ne peut être interrompu par des demandes tous les quarts d'heure.
- valleExpert spécialisé
Et, comme d'habitude, le travail à faire qui est à faire. Il n'est dans les faits pas envisageable de se pointer le jour d'un bac blanc et de dire "nous n'avons pas pu l'organiser, il est donc annulé", ou de ne pas répondre à l'enième demande urgente de l'énième division du rectorat par un "merci mais non merci, pas le temps", ou de dire aux parents qu'il ne sera pas possible de les voir pour discuter de l'orientation parce que tous les créneaux sont occupés, etc.
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- CasparProphète
Oui, les personnels de direction sont tout le temps dérangés pendant la journée (coups de téléphone, personnes qui viennent les voir dans leur bureau pour des affaires plus ou moins urgentes...) et ça doit être compliquée pour se concentrer sur une tâche précise.
- LadyOlennaModérateur
Il y a un complément mais c'est un personnel de catégorie C qui apporte simplement une aide administrative. C'est déjà bien, et cette personne est très efficace, mais elle n'a pas les mêmes compétences et autorisations (notamment sur un plan financier) que la gestionnaire.
- LadyOlennaModérateur
Non, non, c'est exactement çaCléopatra2 a écrit:Selia a écrit:Merci pour votre retour.
Ce qui m'étonne c'est qu'on a réservé ce genre de postes à des personnes en situation de handicap, je ne comprend pas vraiment.
Un handicap physique demande des efforts et génére une fatigue, donc même si les lieux sont adaptés cela ne retire pas les efforts en plus.
Je suis très étonnée et je trouve cela très étrange finalement de proposer ce genre de poste à des personnes handicapées. Bref je vais rendre mon dossier et j'en saurai surement plus.
Après, je comprends la charge de travail mais il y a également des horaires de travail et des lois sur ceux-ci. Avez-vous déjà pensé à vous imposer des limites ? Je m'explique je trouve dommage d'avoir lu des gens très engagés sombrer à cause de cette lourdeur mais qui n'ont jamais mis de limites finalement.
Est-ce que le "perfectionnisme" et le dévouement ne créé pas cette situation infernale ? Ne peut-on pas s'imposer des limites en se disant je ne peux pas tout faire c'est peine perdu, je dois trouver le moyen de concilier et ma vie et mon travail ? En gros, je ne dépasse pas 40h et à 17h30 je dois partir et ce qui n'est pas fait attendra ? Sachant que je vais finir en burn out si je joue avec ces limites ?
Je ne porte pas de jugement j'essaie de réfléchir avec vous à cela
Je ne comprends pas cette remarque : quel genre de poste? Celui d'adjoint?
Pour le reste du post, il faut que le travail soit fait. Les chefs sont des cadres, ils n'ont pas d'horaires de travail. Dans un EPLE, il est impossible pour un chef de partir à 17h30 tous les jours, ne serait-ce que parce qu'il y a des tonnes de réunions en plus. Plus c'est un gros établissement, plus le volume de travail est important. Plus on débute, plus on travaille également car il y a des "routines" et des "process" à mettre en place. Le travail non fait à 17h30 devra être fait le lendemain. Il y a des deadline. Plus le côté ressources humaines, qui prend une bonne partie de la journée. Et les appels de l'extérieur, et les sollicitations saugrenues du rectorat (100 mails pour désigner des référents de tout et n'importe quoi). Je caricature un peu...
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Le complément devrait avoir les mêmes attributions et autorisations… Dans les faits cette personne n’est en effet pas à mi-temps, pas sûr qu’elle profite vraiment de la mesure thérapeutique !
Il est difficile de partager certains dossiers, mais répartir les tâches sur plus de personnes est le seul moyen d’éviter l’épuisement de celles qui les assurent (handicap ou pas handicap, cadre ou pas cadre) (signé : Uneodyssée qui milite pour la semaine de 32 heures ).
Il est difficile de partager certains dossiers, mais répartir les tâches sur plus de personnes est le seul moyen d’éviter l’épuisement de celles qui les assurent (handicap ou pas handicap, cadre ou pas cadre) (signé : Uneodyssée qui milite pour la semaine de 32 heures ).
- SeliaNiveau 1
Caspar a écrit:Selia a écrit:Merci pour votre retour.
Ce qui m'étonne c'est qu'on a réservé ce genre de postes à des personnes en situation de handicap, je ne comprend pas vraiment.
Un handicap physique demande des efforts et génére une fatigue, donc même si les lieux sont adaptés cela ne retire pas les efforts en plus.
Je suis très étonnée et je trouve cela très étrange finalement de proposer ce genre de poste à des personnes handicapées. Bref je vais rendre mon dossier et j'en saurai surement plus.
Après, je comprends la charge de travail mais il y a également des horaires de travail et des lois sur ceux-ci. Avez-vous déjà pensé à vous imposer des limites ? Je m'explique je trouve dommage d'avoir lu des gens très engagés sombrer à cause de cette lourdeur mais qui n'ont jamais mis de limites finalement.
Est-ce que le "perfectionnisme" et le dévouement ne créé pas cette situation infernale ? Ne peut-on pas s'imposer des limites en se disant je ne peux pas tout faire c'est peine perdu, je dois trouver le moyen de concilier et ma vie et mon travail ? En gros, je ne dépasse pas 40h et à 17h30 je dois partir et ce qui n'est pas fait attendra ? Sachant que je vais finir en burn out si je joue avec ces limites ?
Je ne porte pas de jugement j'essaie de réfléchir avec vous à cela
Il n'es pas toujours possible de partir à 17h30: il y a des conseils d'administration comme l'a dit Lady Olenna (et ça peut être très long: on monte jusqu'à trois heures dans mon établissement), des conseils de classes et autres réunions (conseils pédagogiques) qui peuvent durer jusqu'à 20 heures.
PS: Dans ton premier message, tu parles d'un poste "d'adjoint principal", voulais-tu dire "principal adjoint", donc personnel de direction, ou d'un poste à l'intendance d'un établissement scolaire ?
Oui, je parle du poste de principal adjoint, personnel de direction.
- LadyOlennaModérateur
Ah, j'avais compris attaché principal, c'est pour ça que je parlais de ma gestionnaire !Selia a écrit:Caspar a écrit:Selia a écrit:Merci pour votre retour.
Ce qui m'étonne c'est qu'on a réservé ce genre de postes à des personnes en situation de handicap, je ne comprend pas vraiment.
Un handicap physique demande des efforts et génére une fatigue, donc même si les lieux sont adaptés cela ne retire pas les efforts en plus.
Je suis très étonnée et je trouve cela très étrange finalement de proposer ce genre de poste à des personnes handicapées. Bref je vais rendre mon dossier et j'en saurai surement plus.
Après, je comprends la charge de travail mais il y a également des horaires de travail et des lois sur ceux-ci. Avez-vous déjà pensé à vous imposer des limites ? Je m'explique je trouve dommage d'avoir lu des gens très engagés sombrer à cause de cette lourdeur mais qui n'ont jamais mis de limites finalement.
Est-ce que le "perfectionnisme" et le dévouement ne créé pas cette situation infernale ? Ne peut-on pas s'imposer des limites en se disant je ne peux pas tout faire c'est peine perdu, je dois trouver le moyen de concilier et ma vie et mon travail ? En gros, je ne dépasse pas 40h et à 17h30 je dois partir et ce qui n'est pas fait attendra ? Sachant que je vais finir en burn out si je joue avec ces limites ?
Je ne porte pas de jugement j'essaie de réfléchir avec vous à cela
Il n'es pas toujours possible de partir à 17h30: il y a des conseils d'administration comme l'a dit Lady Olenna (et ça peut être très long: on monte jusqu'à trois heures dans mon établissement), des conseils de classes et autres réunions (conseils pédagogiques) qui peuvent durer jusqu'à 20 heures.
PS: Dans ton premier message, tu parles d'un poste "d'adjoint principal", voulais-tu dire "principal adjoint", donc personnel de direction, ou d'un poste à l'intendance d'un établissement scolaire ?
Oui, je parle du poste de principal adjoint, personnel de direction.
- SeliaNiveau 1
uneodyssée a écrit:Le complément devrait avoir les mêmes attributions et autorisations… Dans les faits cette personne n’est en effet pas à mi-temps, pas sûr qu’elle profite vraiment de la mesure thérapeutique !
Il est difficile de partager certains dossiers, mais répartir les tâches sur plus de personnes est le seul moyen d’éviter l’épuisement de celles qui les assurent (handicap ou pas handicap, cadre ou pas cadre) (signé : Uneodyssée qui milite pour la semaine de 32 heures ).
Oui c'est exactement ce à quoi je pensais, bon 32h mais est-ce que vous trouvez que la répartion est bien faîte entre les personnels présents. N'y-a-t-il pas des choses que l'on pourrait déléguer ?
Cadre ne veut pas non plus dire esclave, il y a des limites quand même...
- SeliaNiveau 1
LadyOlenna a écrit:Ah, j'avais compris attaché principal, c'est pour ça que je parlais de ma gestionnaire !Selia a écrit:Caspar a écrit:Selia a écrit:Merci pour votre retour.
Ce qui m'étonne c'est qu'on a réservé ce genre de postes à des personnes en situation de handicap, je ne comprend pas vraiment.
Un handicap physique demande des efforts et génére une fatigue, donc même si les lieux sont adaptés cela ne retire pas les efforts en plus.
Je suis très étonnée et je trouve cela très étrange finalement de proposer ce genre de poste à des personnes handicapées. Bref je vais rendre mon dossier et j'en saurai surement plus.
Après, je comprends la charge de travail mais il y a également des horaires de travail et des lois sur ceux-ci. Avez-vous déjà pensé à vous imposer des limites ? Je m'explique je trouve dommage d'avoir lu des gens très engagés sombrer à cause de cette lourdeur mais qui n'ont jamais mis de limites finalement.
Est-ce que le "perfectionnisme" et le dévouement ne créé pas cette situation infernale ? Ne peut-on pas s'imposer des limites en se disant je ne peux pas tout faire c'est peine perdu, je dois trouver le moyen de concilier et ma vie et mon travail ? En gros, je ne dépasse pas 40h et à 17h30 je dois partir et ce qui n'est pas fait attendra ? Sachant que je vais finir en burn out si je joue avec ces limites ?
Je ne porte pas de jugement j'essaie de réfléchir avec vous à cela
Il n'es pas toujours possible de partir à 17h30: il y a des conseils d'administration comme l'a dit Lady Olenna (et ça peut être très long: on monte jusqu'à trois heures dans mon établissement), des conseils de classes et autres réunions (conseils pédagogiques) qui peuvent durer jusqu'à 20 heures.
PS: Dans ton premier message, tu parles d'un poste "d'adjoint principal", voulais-tu dire "principal adjoint", donc personnel de direction, ou d'un poste à l'intendance d'un établissement scolaire ?
Oui, je parle du poste de principal adjoint, personnel de direction.
Désolé, je ne suis pas encore bien familiarisé avec les termes
- LadyOlennaModérateur
Déléguer à qui ? Tout le monde est déjà sous l'eau, à pallier les absences des uns et des autres ou des personnels non nommés, non remplacés...Selia a écrit:uneodyssée a écrit:Le complément devrait avoir les mêmes attributions et autorisations… Dans les faits cette personne n’est en effet pas à mi-temps, pas sûr qu’elle profite vraiment de la mesure thérapeutique !
Il est difficile de partager certains dossiers, mais répartir les tâches sur plus de personnes est le seul moyen d’éviter l’épuisement de celles qui les assurent (handicap ou pas handicap, cadre ou pas cadre) (signé : Uneodyssée qui milite pour la semaine de 32 heures ).
Oui c'est exactement ce à quoi je pensais, bon 32h mais est-ce que vous trouvez que la répartion est bien faîte entre les personnels présents. N'y-a-t-il pas des choses que l'on pourrait déléguer ?
Cadre ne veut pas non plus dire esclave, il y a des limites quand même...
- valleExpert spécialisé
Cela fait partie tout simplement des obligations en lien avec l'emploi des personnes handicapées, du moment où le handicap n'est pas jugé incompatible avec le poste. Ce serait au contraire peu recevable que les recrutements par contrat BOE ne soient proposés que dans les corps sans responsabilités d'encadrement.Selia a écrit:Je suis très étonnée et je trouve cela très étrange finalement de proposer ce genre de poste à des personnes handicapées. Bref je vais rendre mon dossier et j'en saurai surement plus.
- Clecle78Bon génie
Quand je vois l'état d'épuisement de ma sœur, mon amie et mon adjointe, qui sont pourtant des personnes solides et en plutôt bonne santé, je doute que ce métier soit adapté à une personne handicapée. La charge mentale c'est 24/24 à mon avis, même si on est en principe à temps partiel.
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Déléguer à qui ? Oui, j’ai oublié de dire que ma semaine à 32 heures implique de recruter d’autres personnes avec qui on partage le travail (il me semble que nous n’avons pas encore atteint le plein-emploi ! ).
Bon, je blague mais pas tant que ça. On a un sérieux problème avec le travail.
Souvenez-vous de cette étude qui disait que pour ne pas surproduire (et finir par dépasser les limites planétaires), on ne devrait travailler, chacun·e, que deux journées par semaine.
L’obligation d’emploi des personnes handicapées, qui est très certainement une très bonne chose en soi, se heurte quelquefois à la réalité du travail, maltraitant y compris pour des personnes sans handicap. Selia nous en donne un bon exemple.
Bon, je blague mais pas tant que ça. On a un sérieux problème avec le travail.
Souvenez-vous de cette étude qui disait que pour ne pas surproduire (et finir par dépasser les limites planétaires), on ne devrait travailler, chacun·e, que deux journées par semaine.
L’obligation d’emploi des personnes handicapées, qui est très certainement une très bonne chose en soi, se heurte quelquefois à la réalité du travail, maltraitant y compris pour des personnes sans handicap. Selia nous en donne un bon exemple.
- LadyOlennaModérateur
Je suis quand même étonnée de cette proposition de temps partiel pour un poste de principal ou principal adjoint à la réflexion, car l'an dernier le chef avec qui je travaillais avait de gros soucis de santé, et quand il a demandé à passer à mi-temps on lui a répondu que ce n'était pas possible pour ce type de poste (ce qui me semble logique en effet).
- CasparProphète
Est-ce que le problème ne vient pas du fait que l'administration propose en théorie de postes réservés aux personnes handicapée pour ne pas être accusée de discrimination, mais qu'en pratique ce n'est pas possible ?
- SeliaNiveau 1
LadyOlenna a écrit:Je suis quand même étonnée de cette proposition de temps partiel pour un poste de principal ou principal adjoint à la réflexion, car l'an dernier le chef avec qui je travaillais avait de gros soucis de santé, et quand il a demandé à passer à mi-temps on lui a répondu que ce n'était pas possible pour ce type de poste (ce qui me semble logique en effet).
Je ne comprends pas, je n'ai pas parlé de poste à temps partiel. C'est un poste à temps plein, pas de soucis de ce côté là. Sauf que beaucoup évoque un emploi du temps quasi illimité. C'est pour cela que je m'interroge sur la volonté de réserver des postes de perdir en tant que principal adjoint aux personnes handicapés.
Je peux parfaitement assurer un temps plein mais je me demande comment une personne handicapé peut envisager un poste que même des biens portants n'arrivent pas à gérer en terme de charge de travail.
- Clecle78Bon génie
C'est encore pire à temps plein, alors. Après, j'imagine que ça dépend aussi du handicap.
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- bibliothèques de livres audio à disposition des personnes handicapées.
- Un site dédié à la santé bucco-dentaire des personnes handicapées.
- Vermelles (62) : les élus et personnels veulent sauver le poste de principal-adjoint.
- Perd-on son poste si on accepte une mission de faisant fonction de d'adjoint de direction ?
- Poste réservé après changement de discipline
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