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- Elle aimeExpert
Flo44 a écrit:comme je sais qu'en évaluation il y a toujours des tas de questions, et que c'est pénible, je donne un nombre limite de questions ( pour mes classes c'est entre 3 et 5 selon la longueur de l'évaluation et le niveau), pour toute la classe. J'écris le décompte au tableau, et j'écris aussi les réponses au tableau. J'explique en début d'heure, et j'accorde une question gratuite s'il y a une erreur dans l'énoncé ou quelque chose de vraiment pas clair et que je n'avais pas remarqué. L'élève qui pose des questions inutiles ou auxquelles j'ai déjà répondu se fait vite rabrouer par les autres...
J'enseigne actuellement en REP (avant en REP+) et c'est ce que je fais depuis des années :
"Hein ? On a droit le droit à 5 questions ?
- Oui. Mais je viens de répondre à ta question. Il en reste donc 4."
Et j'efface le 5 au tableau que je remplace par un 4.
...
- Madame, faut répondre sur la feuille ou sur la copie ?
- Relis la consigne au début de ta feuille : "Vous répondrez aux questions sur votre copie." Il vous reste 3 questions.
- Madaameuh...
- Oui ?
- Euh, non rien.
- Très bien. Il vous reste 2 questions.
- Mm...."
Les autres élèves : "Chut!"
Les résultats aux évaluations ont rapidement été en hausse.
- OudemiaBon génie
Elle aime a écrit:Flo44 a écrit:comme je sais qu'en évaluation il y a toujours des tas de questions, et que c'est pénible, je donne un nombre limite de questions ( pour mes classes c'est entre 3 et 5 selon la longueur de l'évaluation et le niveau), pour toute la classe. J'écris le décompte au tableau, et j'écris aussi les réponses au tableau. J'explique en début d'heure, et j'accorde une question gratuite s'il y a une erreur dans l'énoncé ou quelque chose de vraiment pas clair et que je n'avais pas remarqué. L'élève qui pose des questions inutiles ou auxquelles j'ai déjà répondu se fait vite rabrouer par les autres...
J'enseigne actuellement en REP (avant en REP+) et c'est ce que je fais depuis des années :
"Hein ? On a droit le droit à 5 questions ?
- Oui. Mais je viens de répondre à ta question. Il en reste donc 4."
Et j'efface le 5 au tableau que je remplace par un 4.
...
- Madame, faut répondre sur la feuille ou sur la copie ?
- Relis la consigne au début de ta feuille : "Vous répondrez aux questions sur votre copie." Il vous reste 3 questions.
- Madaameuh...
- Oui ?
- Euh, non rien.
- Très bien. Il vous reste 2 questions.
- Mm...."
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Je regrette de ne pas avoir fait ça !
Ma réponse était "relisez la question/les consignes" et parfois, dans certaines classes, j'annonçais avec un grand sourire que je vendais la réponse (1 point) : ça marchait très bien, mais il faut une atmosphère particulière pour ça.
- zigmag17Guide spirituel
Elle aime a écrit:Flo44 a écrit:comme je sais qu'en évaluation il y a toujours des tas de questions, et que c'est pénible, je donne un nombre limite de questions ( pour mes classes c'est entre 3 et 5 selon la longueur de l'évaluation et le niveau), pour toute la classe. J'écris le décompte au tableau, et j'écris aussi les réponses au tableau. J'explique en début d'heure, et j'accorde une question gratuite s'il y a une erreur dans l'énoncé ou quelque chose de vraiment pas clair et que je n'avais pas remarqué. L'élève qui pose des questions inutiles ou auxquelles j'ai déjà répondu se fait vite rabrouer par les autres...
J'enseigne actuellement en REP (avant en REP+) et c'est ce que je fais depuis des années :
"Hein ? On a droit le droit à 5 questions ?
- Oui. Mais je viens de répondre à ta question. Il en reste donc 4."
Et j'efface le 5 au tableau que je remplace par un 4.
...
- Madame, faut répondre sur la feuille ou sur la copie ?
- Relis la consigne au début de ta feuille : "Vous répondrez aux questions sur votre copie." Il vous reste 3 questions.
- Madaameuh...
- Oui ?
- Euh, non rien.
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- Mm...."
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Quelle bonne idée !! Je vais essayer de l'appliquer avec mes CAP, champions des questions inutiles car redondantes dans 80% des cas. Merci beaucoup pour cette astuce!!
- BaldredSage
Elle aime a écrit:Flo44 a écrit:comme je sais qu'en évaluation il y a toujours des tas de questions, et que c'est pénible, je donne un nombre limite de questions ( pour mes classes c'est entre 3 et 5 selon la longueur de l'évaluation et le niveau), pour toute la classe. J'écris le décompte au tableau, et j'écris aussi les réponses au tableau. J'explique en début d'heure, et j'accorde une question gratuite s'il y a une erreur dans l'énoncé ou quelque chose de vraiment pas clair et que je n'avais pas remarqué. L'élève qui pose des questions inutiles ou auxquelles j'ai déjà répondu se fait vite rabrouer par les autres...
J'enseigne actuellement en REP (avant en REP+) et c'est ce que je fais depuis des années :
"Hein ? On a droit le droit à 5 questions ?
- Oui. Mais je viens de répondre à ta question. Il en reste donc 4."
Et j'efface le 5 au tableau que je remplace par un 4.
...
- Madame, faut répondre sur la feuille ou sur la copie ?
- Relis la consigne au début de ta feuille : "Vous répondrez aux questions sur votre copie." Il vous reste 3 questions.
- Madaameuh...
- Oui ?
- Euh, non rien.
- Très bien. Il vous reste 2 questions.
- Mm...."
Les autres élèves : "Chut!"
Les résultats aux évaluations ont rapidement été en hausse.
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Dans le même ordre d'idée, je rédige avec mes élèves une liste des QALC. ( Questions à la con). Ils les connaissent toutes. On les numérote, un élève qui en pose une se fait huer. Une QI donne un bonus, de même que de deviner ce que signifie QALC.
- Elle aimeExpert
Testée et approuvée par tous mes collègues !
Deux variantes (testées aussi avec succès auprès de mes 4e REP+ et REP, et depuis cette année, avec mes "6e de la mort qui tue")
- ne pas autoriser les questions avant 5 minutes de silence, le temps qu'ils lisent les consignes. Si ce silence n'est pas respecté, on passe directement de 5 à 3 questions.
- les autoriser à poser des questions mais uniquement par écrit. Y répondre également par écrit. Concrètement, ils lèvent la main et tu leur fournis une feuille de brouillon. Une seule question par élève.
Deux variantes (testées aussi avec succès auprès de mes 4e REP+ et REP, et depuis cette année, avec mes "6e de la mort qui tue")
- ne pas autoriser les questions avant 5 minutes de silence, le temps qu'ils lisent les consignes. Si ce silence n'est pas respecté, on passe directement de 5 à 3 questions.
- les autoriser à poser des questions mais uniquement par écrit. Y répondre également par écrit. Concrètement, ils lèvent la main et tu leur fournis une feuille de brouillon. Une seule question par élève.
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"Moi, je crois que la grammaire, c’est une voie d’accès à la beauté. Quand on parle, quand on lit ou quand on écrit, on sent bien si on a fait une belle phrase ou si on est en train d’en lire une. On est capable de reconnaître une belle tournure ou un beau style. Mais quand on fait de la grammaire, on a accès à une autre dimension de la beauté de la langue. Faire de la grammaire, c’est la décortiquer, regarder comment elle est faite, la voir toute nue, en quelque sorte. Et c’est là que c’est merveilleux : parce qu’on se dit : « Comme c’est bien fait, qu’est-ce que c’est bien fichu ! », « Comme c’est solide, ingénieux, subtil ! ». Moi, rien que savoir qu’il y a plusieurs natures de mots et qu’on doit les connaître pour en conclure à leurs usages et à leurs compatibilités possibles, ça me transporte."
- zigmag17Guide spirituel
Elle aime a écrit:Testée et approuvée par tous mes collègues !
Deux variantes (testées aussi avec succès auprès de mes 4e REP+ et REP, et depuis cette année, avec mes "6e de la mort qui tue")
- ne pas autoriser les questions avant 5 minutes de silence, le temps qu'ils lisent les consignes. Si ce silence n'est pas respecté, on passe directement de 5 à 3 questions.
- les autoriser à poser des questions mais uniquement par écrit. Y répondre également par écrit. Concrètement, ils lèvent la main et tu leur fournis une feuille de brouillon. Une seule question par élève.
Les questions posées par écrit ça fonctionne très bien. J'ai pratiqué de cette façon il y a quelques années. Je ne sais pas pourquoi j'ai abandonné... Je vais m'y remettre.
- clarissadallowayJe viens de m'inscrire !
Bonsoir à tous !
Merci à tous pour ces nombreuses réponses qui sont d’abord très utiles et qui m’ont aussi mis du baume au cœur. C’est vraiment très touchant de voir cette vague de soutien et de bienveillance, et très rassurant de voir que tout le monde se heurte aux mêmes difficultés. Désolée aussi de répondre si tard, mais l’année de stage est tellement prenante, avec ces allers retours à l’INSPE etc, que j’avoue avoir un peu oublié ce forum pendant quelques jours !
Je suis plus optimiste. J’ai donné un tour de vis, et j’ai réussi à avoir des séances où le calme était là et l’ambiance plutôt bonnes. Je suis toujours en étroit contact avec les collègues qui ont les mêmes impressions, et c’est vraiment très important. Une fiche de suivi pour les trois pénibles va être renouvelée (ils en avaient déjà bénéficié à Noël).
Je promets de garder un œil sur ce fil, pour lire et relire vos précieux conseils ! L’année de stage me permet aussi de « tester », et j’ai relativisé en me disant qu’il n’était peut être pas mal d’avoir une classe dynamique et agréable et une classe de pénibles, ça me permet de travailler plusieurs postures finalement ;-)
Pour répondre à certaines de vos questions qui revenaient beaucoup :
- oui, le plan de classe est établi depuis septembre, il change régulièrement mais les « pénibles » sont placés aux 4 coins de la classe. Le plan de classe est souvent contesté par ces mêmes pénibles
- pour ce qui est des rapports d’incidents, les professeurs en semblent assez coutumiers ici. Je note vos conseils quant à la parcimonie ou non de leur utilisation. La politique a l’air ici d’utiliser assez fréquemment cet outil, qui sert de preuve pour d’éventuelles sanctions (et qui motive le cde à agir.) enfin, la même utilisation qu’ailleurs j’imagine
Je me suis également documentée dans le cadre du mémoire à l’inspe, sur la gestion de classe. J’ai lu (et si vous avez un avis, négatif ou positif sur cette pratique, je suis très curieuse de le lire) que les adolescents étaient plus sensibles à la récompense qu’à la punition. J’ai d’abord été dubitative : peu envie de récompenser les loulous pénibles pour le b.a.ba…. Puis j’ai tenté, en leur disant que s’ils se comportaient de manière impeccable pendant deux semaines, je pourrais envisager la possibilité de leur laisser s’asseoir où ils voulaient pendant 1h. D’abord motivés, puis rapidement, l’information « récompense » s’est transformée en « cela est exigible et m’est donc du » : sans succès pour cette méthode donc !
J’ai testé également : féliciter via l’onglet « récompenses » sur PRONOTE, un élève qui s’était superbement bien comporté alors qu’il est un accoutumé des réprimandes ! Petite victoire vendredi dernier : celui ci me donne un mot d’excuse pour son comportement, signé… j’étais fière ! Et sa maman demandait le lendemain au collège un tutorat pour son fils et une fiche de suivi !
Hélas, cela n’a pas duré : pénible cette semaine !!
Le chemin est long et je tâtonne ! Je ne me décourage pas !
Merci à vous, chers collègues, pour vos chaleureux conseils prodigués dans l’anonymat !
Au plaisir de vous lire à nouveau
Merci à tous pour ces nombreuses réponses qui sont d’abord très utiles et qui m’ont aussi mis du baume au cœur. C’est vraiment très touchant de voir cette vague de soutien et de bienveillance, et très rassurant de voir que tout le monde se heurte aux mêmes difficultés. Désolée aussi de répondre si tard, mais l’année de stage est tellement prenante, avec ces allers retours à l’INSPE etc, que j’avoue avoir un peu oublié ce forum pendant quelques jours !
Je suis plus optimiste. J’ai donné un tour de vis, et j’ai réussi à avoir des séances où le calme était là et l’ambiance plutôt bonnes. Je suis toujours en étroit contact avec les collègues qui ont les mêmes impressions, et c’est vraiment très important. Une fiche de suivi pour les trois pénibles va être renouvelée (ils en avaient déjà bénéficié à Noël).
Je promets de garder un œil sur ce fil, pour lire et relire vos précieux conseils ! L’année de stage me permet aussi de « tester », et j’ai relativisé en me disant qu’il n’était peut être pas mal d’avoir une classe dynamique et agréable et une classe de pénibles, ça me permet de travailler plusieurs postures finalement ;-)
Pour répondre à certaines de vos questions qui revenaient beaucoup :
- oui, le plan de classe est établi depuis septembre, il change régulièrement mais les « pénibles » sont placés aux 4 coins de la classe. Le plan de classe est souvent contesté par ces mêmes pénibles
- pour ce qui est des rapports d’incidents, les professeurs en semblent assez coutumiers ici. Je note vos conseils quant à la parcimonie ou non de leur utilisation. La politique a l’air ici d’utiliser assez fréquemment cet outil, qui sert de preuve pour d’éventuelles sanctions (et qui motive le cde à agir.) enfin, la même utilisation qu’ailleurs j’imagine
Je me suis également documentée dans le cadre du mémoire à l’inspe, sur la gestion de classe. J’ai lu (et si vous avez un avis, négatif ou positif sur cette pratique, je suis très curieuse de le lire) que les adolescents étaient plus sensibles à la récompense qu’à la punition. J’ai d’abord été dubitative : peu envie de récompenser les loulous pénibles pour le b.a.ba…. Puis j’ai tenté, en leur disant que s’ils se comportaient de manière impeccable pendant deux semaines, je pourrais envisager la possibilité de leur laisser s’asseoir où ils voulaient pendant 1h. D’abord motivés, puis rapidement, l’information « récompense » s’est transformée en « cela est exigible et m’est donc du » : sans succès pour cette méthode donc !
J’ai testé également : féliciter via l’onglet « récompenses » sur PRONOTE, un élève qui s’était superbement bien comporté alors qu’il est un accoutumé des réprimandes ! Petite victoire vendredi dernier : celui ci me donne un mot d’excuse pour son comportement, signé… j’étais fière ! Et sa maman demandait le lendemain au collège un tutorat pour son fils et une fiche de suivi !
Hélas, cela n’a pas duré : pénible cette semaine !!
Le chemin est long et je tâtonne ! Je ne me décourage pas !
Merci à vous, chers collègues, pour vos chaleureux conseils prodigués dans l’anonymat !
Au plaisir de vous lire à nouveau
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