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- citrouille-épicéeNiveau 1
Bonjour !
Nouvellement professeure contractuelle de Français, je suis titulaire d'une licence de Lettres Modernes.
J'aimerais avoir vos retours d'expérience ou vos conseils à propos de mon évolution dans l'enseignement. A savoir que ce sont des réflexions et que je ne m'engage à rien pour le moment.
En tant que professeure contractuelle, titulaire d'une licence / bac +3 :
Si vous avez des recommandations, des conseils ou des remarques, je suis prête à vous entendre.
Belle journée !
C-é
Nouvellement professeure contractuelle de Français, je suis titulaire d'une licence de Lettres Modernes.
J'aimerais avoir vos retours d'expérience ou vos conseils à propos de mon évolution dans l'enseignement. A savoir que ce sont des réflexions et que je ne m'engage à rien pour le moment.
En tant que professeure contractuelle, titulaire d'une licence / bac +3 :
- Est-il possible de prétendre à des certifications types Capes dans les années à venir ? Je ne passerai pas par la case Master avant un Capes, pour diverses raisons. Toutefois, j'ai cru comprendre qu'il fallait au moins 5 ans d'enseignement ; je ne sais seulement pas si ce sont 5 ans en continu ou additionnés (si l'on fait des années incomplètes à cause de remplacements, par exemple).
- Encore plus loin dans le temps : l'Agreg est-elle possible sans passer par un Master ?
Si vous avez des recommandations, des conseils ou des remarques, je suis prête à vous entendre.
Belle journée !
C-é
- valleExpert spécialisé
Bonjour,
Malgré son nom, le CAPES n'est pas une "certification" à proprement dire, mais tout simplement, comme l'agrégation, un concours de recrutement d'enseignants du second degré.
Chacun des deux concours existe en externe, en interne (il faut une certaine expérience d'un certain type, dans le secteur public, pour s'y présenter) ou en 3e concours (pensé pour les personnes avec une carrière dans le privé derrière eux). L'agrégation a aussi un concours dit "spécial" réservé aux docteurs.
Tu peux prendre connaissance des conditions précises pour chacun de ces concours sur le site devenirenseignant.fr
Sans master, sauf exception --si tu as 3 enfants, par exemple-- il te faudra en effet attendre jusqu'à réunir les conditions pour t'inscrire au CAPES interne (3 ans suffisent).
Pour l'agrégation, le fait d'être certifié titulaire vaut diplôme.
Malgré son nom, le CAPES n'est pas une "certification" à proprement dire, mais tout simplement, comme l'agrégation, un concours de recrutement d'enseignants du second degré.
Chacun des deux concours existe en externe, en interne (il faut une certaine expérience d'un certain type, dans le secteur public, pour s'y présenter) ou en 3e concours (pensé pour les personnes avec une carrière dans le privé derrière eux). L'agrégation a aussi un concours dit "spécial" réservé aux docteurs.
Tu peux prendre connaissance des conditions précises pour chacun de ces concours sur le site devenirenseignant.fr
Sans master, sauf exception --si tu as 3 enfants, par exemple-- il te faudra en effet attendre jusqu'à réunir les conditions pour t'inscrire au CAPES interne (3 ans suffisent).
Pour l'agrégation, le fait d'être certifié titulaire vaut diplôme.
- citrouille-épicéeNiveau 1
Bonjour,
Si je reprends les informations :
Merci pour votre réponse !
Si je reprends les informations :
- je peux passer le CAPES en interne après au moins 3 ans d'enseignement
- je peux tenter l'agrégation, plus tard, après avoir obtenu le CAPES
Merci pour votre réponse !
- MathadorEmpereur
et avoir été titularisée, sinon ça ne fonctionne pas.citrouille-épicée a écrit:Bonjour,
Si je reprends les informations :
- je peux passer le CAPES en interne après au moins 3 ans d'enseignement
- je peux tenter l'agrégation, plus tard, après avoir obtenu le CAPES
Merci pour votre réponse !
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- MoyenCrocoNiveau 10
L'année de fonctionnaire stagiaire ne compte?Mathador a écrit:et avoir été titularisée, sinon ça ne fonctionne pas.citrouille-épicée a écrit:Bonjour,
Si je reprends les informations :
- je peux passer le CAPES en interne après au moins 3 ans d'enseignement
- je peux tenter l'agrégation, plus tard, après avoir obtenu le CAPES
Merci pour votre réponse !
- citrouille-épicéeNiveau 1
Mathador a écrit:
et avoir été titularisée, sinon ça ne fonctionne pas.
Le CAPES, passé en interne dans mon cas, donne bien suite à une titularisation si j'ai bien compris ?
Donc agrégation possible après CAPES (et donc, titularisation) ?
- Fabrice25Habitué du forum
citrouille-épicée a écrit:Mathador a écrit:
et avoir été titularisée, sinon ça ne fonctionne pas.
Le CAPES, passé en interne dans mon cas, donne bien suite à une titularisation si j'ai bien compris ?
Donc agrégation possible après CAPES (et donc, titularisation) ?
La titularisation n'est pas automatique après l'obtention du CAPES. Il faut valider une première année d'enseignement dite de "stage". En gros, tu feras un stage d'un an, et si tu donnes satisfaction à l'institution, tu seras titularisée.
- valleExpert spécialisé
À proprement parler, les concours (le CAPES et l'agrégation) comportent des épreuves ET un stage. L'obtention du concours a donc lieu avec la titularisation.
Mais absolument personne (y compris le ministère) ne parle comme ça : le "concours" fait référence le plus souvent aux seules épreuves, c'est pourquoi il faut préciser que l'obtention du CAPES (= l'dmission aux épreuves) ne suffit pas pour valider la condition de diplôme de l'agrégation : il faut être titularisé et ne pas démissionner ou perdre la condition de certifié titulaire.
Mais absolument personne (y compris le ministère) ne parle comme ça : le "concours" fait référence le plus souvent aux seules épreuves, c'est pourquoi il faut préciser que l'obtention du CAPES (= l'dmission aux épreuves) ne suffit pas pour valider la condition de diplôme de l'agrégation : il faut être titularisé et ne pas démissionner ou perdre la condition de certifié titulaire.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Le stage après obtention du concours est une sorte de période d'essai.valle a écrit:À proprement parler, les concours (le CAPES et l'agrégation) comportent des épreuves ET un stage. L'obtention du concours a donc lieu avec la titularisation.
Mais absolument personne (y compris le ministère) ne parle comme ça : le "concours" fait référence le plus souvent aux seules épreuves, c'est pourquoi il faut préciser que l'obtention du CAPES (= l'dmission aux épreuves) ne suffit pas pour valider la condition de diplôme de l'agrégation : il faut être titularisé et ne pas démissionner ou perdre la condition de certifié titulaire.
- ChomskyNiveau 4
citrouille-épicée a écrit:Bonjour !
Je ne passerai pas par la case Master avant un Capes, pour diverses raisons. Toutefois, j'ai cru comprendre qu'il fallait au moins 5 ans d'enseignement ; je ne sais seulement pas si ce sont 5 ans en continu ou additionnés (si l'on fait des années incomplètes à cause de remplacements, par exemple).
Sans Master tu pourras administrativement t'inscrire au CAPES interne après 3 ans, mais mise en concurrence avec des personnes ayant toutes un Master, tes chance d'y être reçue sont quasi-inexistantes, et pour l'agrégation inexistantes.
- citrouille-épicéeNiveau 1
Merci pour vos réponses, elles m'aident beaucoup.
Pour répondre à @Chomsky : Si je commence à partir défaitiste, je n'irai pas bien loin. Je préfère tenter, puisque je n'ai rien à perdre à essayer ; mais tout à perdre à ne rien tenter.
Pour répondre à @Chomsky : Si je commence à partir défaitiste, je n'irai pas bien loin. Je préfère tenter, puisque je n'ai rien à perdre à essayer ; mais tout à perdre à ne rien tenter.
- CasparProphète
Chomsky a écrit:citrouille-épicée a écrit:Bonjour !
Je ne passerai pas par la case Master avant un Capes, pour diverses raisons. Toutefois, j'ai cru comprendre qu'il fallait au moins 5 ans d'enseignement ; je ne sais seulement pas si ce sont 5 ans en continu ou additionnés (si l'on fait des années incomplètes à cause de remplacements, par exemple).
Sans Master tu pourras administrativement t'inscrire au CAPES interne après 3 ans, mais mise en concurrence avec des personnes ayant toutes un Master, tes chance d'y être reçue sont quasi-inexistantes, et pour l'agrégation inexistantes.
Je trouve ça très exagéré. Il y a quand même de gros besoins en lettres et c'est une matière où on être plus autodidacte disons, lire des œuvres et des critiques pour se forger une culture personnelle qui servira pour réussir les concours.
- ChomskyNiveau 4
La conclusion attendue de ma remarque était plutôt de pousser plus loin tes études si tu souhaites réellement réussir ces concours.citrouille-épicée a écrit:Merci pour vos réponses, elles m'aident beaucoup.
Pour répondre à @Chomsky : Si je commence à partir défaitiste, je n'irai pas bien loin. Je préfère tenter, puisque je n'ai rien à perdre à essayer ; mais tout à perdre à ne rien tenter.
- citrouille-épicéeNiveau 1
Caspar a écrit:Chomsky a écrit:
Sans Master tu pourras administrativement t'inscrire au CAPES interne après 3 ans, mais mise en concurrence avec des personnes ayant toutes un Master, tes chance d'y être reçue sont quasi-inexistantes, et pour l'agrégation inexistantes.
Je trouve ça très exagéré. Il y a quand même de gros besoins en lettres et c'est une matière où on être plus autodidacte disons, lire des œuvres et des critiques pour se forger une culture personnelle qui servira pour réussir les concours.
Mon Académie a justement de gros besoins en lettres, c'est aussi pour cela que j'ai eu ce poste.
Je pense sincèrement qu'il est possible d'aller plus loin qu'une fonction de contractuelle, sans passer par un Master. Dans les faits, c'est déjà possible.
On n'est pas uniquement qualifiés par un certain nombre d'années d'études post-bac , surtout de nos jours ! L'engagement, le travail et la volonté, ça paie aussi.
Une personne qui faisait un Master m'a un jour dit que l'Educ "embauchait vraiment n'importe qui, tellement ils sont dans la panade" ; me faisant aussi penser qu'avec mon niveau, je n'étais peut-être pas aussi légitime qu'elle d'exercer. Franchement, si même entre nous on se tire dans les pattes...
- Fabrice25Habitué du forum
Pour être très honnête, si le concours existe, ce n'est pas pour rien non plus. Il permet de garantir une certaine exigence et une maîtrise de la discipline requises pour enseigner car cela reste un métier à part entière et non un job alimentaire qu'on exercerait comme un pis-aller.
Ta collègue a raison : ceux qui ont eu un concours sont plus légitimes d'enseigner que ceux qui n'en ont pas. Cela paraît logique, non ? Le plus absurde, c'est qu'on est arrivé à une situation où nous avons de plus en plus de contractuels, si bien que le rapport s'est inversé (dans certains établissements, en tout cas) ce qui conduit à normaliser le discours que tu tiens.
Ce discours ne me semble pas audible. La meilleure solution pour assurer une carrière pérenne dans l'enseignement, cela reste encore de passer les concours idoines.
Un contractuel est là pour assurer la continuité du service public, faute de titulaires. Et ça s'arrête là.
Ta collègue a raison : ceux qui ont eu un concours sont plus légitimes d'enseigner que ceux qui n'en ont pas. Cela paraît logique, non ? Le plus absurde, c'est qu'on est arrivé à une situation où nous avons de plus en plus de contractuels, si bien que le rapport s'est inversé (dans certains établissements, en tout cas) ce qui conduit à normaliser le discours que tu tiens.
Ce discours ne me semble pas audible. La meilleure solution pour assurer une carrière pérenne dans l'enseignement, cela reste encore de passer les concours idoines.
Un contractuel est là pour assurer la continuité du service public, faute de titulaires. Et ça s'arrête là.
- joebar69Fidèle du forum
Ce passage là, est juste hallucinant !citrouille-épicée a écrit:... On n'est pas uniquement qualifiés par un certain nombre d'années d'études post-bac , surtout de nos jours ! L'engagement, le travail et la volonté, ça paie aussi ...
J'espère que le-la chirurgien.ne qui devra un jour t'opérer, ou que l'obstétricien.ne qui t'accompagnera lors d'un accouchement aura quant à lui-elle suivi.e un "certain nombre d'année d'études post-bac" !
- citrouille-épicéeNiveau 1
Fabrice25 a écrit:Pour être très honnête, si le concours existe, ce n'est pas pour rien non plus. Il permet de garantir une certaine exigence et une maîtrise de la discipline requises pour enseigner car cela reste un métier à part entière et non un job alimentaire qu'on exercerait comme un pis-aller.
Ta collègue a raison : ceux qui ont eu un concours sont plus légitimes d'enseigner que ceux qui n'en ont pas. Cela paraît logique, non ? Le plus absurde, c'est qu'on est arrivé à une situation où nous avons de plus en plus de contractuels, si bien que le rapport s'est inversé (dans certains établissements, en tout cas) ce qui conduit à normaliser le discours que tu tiens.
Ce discours ne me semble pas audible. La meilleure solution pour assurer une carrière pérenne dans l'enseignement, cela reste encore de passer les concours idoines.
Un contractuel est là pour assurer la continuité du service public, faute de titulaires. Et ça s'arrête là.
Le sujet, à l'origine, est une évolution de mon poste de professeure contractuelle, évolution qui conduit inévitablement à des formations. J'irai même jusqu'à dire, pourquoi pas être titularisée un jour .
Je n'ai juste pas aimé qu'on essaie de me rabaisser sans connaître le travail et le temps que je consacre à construire mes cours et toute la réflexion autour. En tant que contractuelle, j'ai aussi le droit de me casser la tête ; même si je le sais, je n'ai pas les bases d'une personne détenant un Master. On n'a pas besoin de me le marteler.
C'est pourquoi je ne me fais plus de mal à me demander si je suis légitime ou non.
- stiltNiveau 5
Comme tous, j'ai connu d'excellents titulaires mais aussi d'excellents contractuels.
Comme tous, j'ai connu des titulaires qui n'avaient rien à faire dans un établissement scolaire mais aussi des contractuels qui n'avaient rien à faire dans un établissement scolaire.
Ce n'est certainement pas moi qui jetterai la pierre, je peux complètement comprendre la personne faisant le choix de rester contractuelle pour conserver sa liberté de mouvement.
Comme tous, j'ai connu des titulaires qui n'avaient rien à faire dans un établissement scolaire mais aussi des contractuels qui n'avaient rien à faire dans un établissement scolaire.
Ce n'est certainement pas moi qui jetterai la pierre, je peux complètement comprendre la personne faisant le choix de rester contractuelle pour conserver sa liberté de mouvement.
- citrouille-épicéeNiveau 1
joebar69 a écrit:Ce passage là, est juste hallucinant !citrouille-épicée a écrit:... On n'est pas uniquement qualifiés par un certain nombre d'années d'études post-bac , surtout de nos jours ! L'engagement, le travail et la volonté, ça paie aussi ...
J'espère que le-la chirurgien.ne qui devra un jour t'opérer, ou que l'obstétricien.ne qui t'accompagnera lors d'un accouchement aura quant à lui-elle suivi.e un "certain nombre d'année d'études post-bac" !
On va vraiment commencer à tout mélanger ? Cette remarque n'a rien à faire ici. Le rapprochement avec avec un accouchement n'a rien à faire là non plus (et on n'est plus dans ces temps moyenâgeux pour lesquels le but d'une vie est de faire des enfants, il me semble).
Les réponses constructives sont les bienvenues ; le reste, pas.
- LyoraneNiveau 7
Chomsky n'essaie pas de te "tirer dans les pattes", il essaie simplement de rappeler qu'au-delà des connaissances, il faut la rigueur, et la méthode que l'on demande en concours. Le but (comme pour tout concours, pas spécifiquement ceux de prof) est de rentrer dans un moule.
Pour répondre à tes questions sur tes possibilités, je ne me prononcerai pas sur le CAPES interne parce que je n'en connais pas assez les épreuves. En revanche, pour être passée par l'agrégation interne en 2022, on est environ sur du 7% de taux de réussite, où des gens qui travaillent d'arrache-pied ne sont même pas admissibles. C'est une année que tout le monde s'accorde à dire pour être un sacerdoce qui exige bon nombre de sacrifices, et qui n'a rien à voir avec le métier au quotidien.
Il faut simplement avoir conscience que le "ils prennent vraiment n'importe qui" ne s'applique absolument pas à toutes les voies pour devenir prof (et qu'en aucun cas ce constat n'est une bonne nouvelle...)
Pour répondre à tes questions sur tes possibilités, je ne me prononcerai pas sur le CAPES interne parce que je n'en connais pas assez les épreuves. En revanche, pour être passée par l'agrégation interne en 2022, on est environ sur du 7% de taux de réussite, où des gens qui travaillent d'arrache-pied ne sont même pas admissibles. C'est une année que tout le monde s'accorde à dire pour être un sacerdoce qui exige bon nombre de sacrifices, et qui n'a rien à voir avec le métier au quotidien.
Il faut simplement avoir conscience que le "ils prennent vraiment n'importe qui" ne s'applique absolument pas à toutes les voies pour devenir prof (et qu'en aucun cas ce constat n'est une bonne nouvelle...)
- Fabrice25Habitué du forum
citrouille-épicée a écrit:Je n'ai juste pas aimé qu'on essaie de me rabaisser sans connaître le travail et le temps que je consacre à construire mes cours et toute la réflexion autour. En tant que contractuelle, j'ai aussi le droit de me casser la tête ; même si je le sais, je n'ai pas les bases d'une personne détenant un Master. On n'a pas besoin de me le marteler.
C'est pourquoi je ne me fais plus de mal à me demander si je suis légitime ou non.
Ce n'est pas une question d'être rabaissée, c'est la vérité qui est désagréable à entendre.
Les propos de la collègue que tu rapportes n'ont rien de dénigrants : elle ne dit rien d'autre que la vérité.
1/ Oui, l'EN est tellement dans la panade qu'elle recrute à peu près n'importe qui en entretien téléphonique de 5 minutes (y compris des gens qui ont été condamnés pour usurpation de la fonction de médecin, oui, tu as bien lu)
2/ Professeur est un métier qui nécessite un certain niveau d'études (qui vont de pair avec des connaissances) validé par l'obtention d'un concours. C'est à peu près la seule façon de se sentir suffisamment légitime pour prétendre enseigner une discipline et c'est aussi une question de considération vis-à-vis du public à qui l'on enseigne.
Il n'y a rien de honteux à défendre le système de la sélection par concours. De cette façon, on garantit quand même un système d'éducation solide.
Puis comme chacun y va de sa petite expérience personnelle alors voici la mienne : j'ai plus souvent côtoyé des contractuels au niveau médiocre voire inexistant que des titulaires qui n'avaient rien à faire dans un établissement scolaire.
Certains, même s'ils sont de bonne volonté, ne remplaceront jamais un titulaire qui a fait valider sa maîtrise de la discipline par un concours, la réalité, elle est là.
- joebar69Fidèle du forum
citrouille-épicée a écrit:joebar69 a écrit:Ce passage là, est juste hallucinant !citrouille-épicée a écrit:... On n'est pas uniquement qualifiés par un certain nombre d'années d'études post-bac , surtout de nos jours ! L'engagement, le travail et la volonté, ça paie aussi ...
J'espère que le-la chirurgien.ne qui devra un jour t'opérer, ou que l'obstétricien.ne qui t'accompagnera lors d'un accouchement aura quant à lui-elle suivi.e un "certain nombre d'année d'études post-bac" !
On va vraiment commencer à tout mélanger ? Cette remarque n'a rien à faire ici. Le rapprochement avec avec un accouchement n'a rien à faire là non plus (et on n'est plus dans ces temps moyenâgeux pour lesquels le but d'une vie est de faire des enfants, il me semble).
Les réponses constructives sont les bienvenues ; le reste, pas.
Mais c'est toi qui fait des raccourcis de pensée. Franchement, tu aurais pu te passer de ce passage que j'ai relevé.
Que tu viennes à la pêche aux infos pour évoluer dans le métier, sans passer par la case Master, des intervenants t'ont donné, ici, des réponses, par contre lancer ce genre de propos est pour moi insultant pour les collègues qui ont mis un point d'honneur à acquérir de solides connaissances universitaires pour exercer au mieux leur métier.
- citrouille-épicéeNiveau 1
Lyorane a écrit:Chomsky n'essaie pas de te "tirer dans les pattes", il essaie simplement de rappeler qu'au-delà des connaissances, il faut la rigueur, et la méthode que l'on demande en concours. Le but (comme pour tout concours, pas spécifiquement ceux de prof) est de rentrer dans un moule.
Pour répondre à tes questions sur tes possibilités, je ne me prononcerai pas sur le CAPES interne parce que je n'en connais pas assez les épreuves. En revanche, pour être passée par l'agrégation interne en 2022, on est environ sur du 7% de taux de réussite, où des gens qui travaillent d'arrache-pied ne sont même pas admissibles. C'est une année que tout le monde s'accorde à dire pour être un sacerdoce qui exige bon nombre de sacrifices, et qui n'a rien à voir avec le métier au quotidien.
Il faut simplement avoir conscience que le "ils prennent vraiment n'importe qui" ne s'applique absolument pas à toutes les voies pour devenir prof (et qu'en aucun cas ce constat n'est une bonne nouvelle...)
Je voulais juste ajouter que "tirer dans les pattes" n'était pas destiné à Chomsky.
Pour le reste, merci d'avoir apporté un juste rapport.
Qu'a donné l'agrégation en interne pour toi ?
- valleExpert spécialisé
Il n'est pas nécessaire que le fil parte dans des considérations polémiques. Tout ce qui a été dit en lien avec le sujet est intéressant : avec 3 années en tant que contractuel, il est possible de passer le CAPES interne ; en étant certifié titulaire, il est possible de passer l'agrégation interne ou externe. Sinon, il est possible de passer le CAPES ou l'agrégation externe avec un master.
Cela correspond aux conditions réglementaires.
D'autre part, pouvoir passer un concours ne veut pas dire être dans les meilleures conditions de l'avoir. Un master n'est pas seulement un diplôme : un master dans la discipline du concours permet d'acquérir les outils et les connaissances nécessaires à la réussite. Dans des certaines disciplines, il n'est pas envisageable d'avoir le concours sans ces savoirs universitaires difficiles d'acquérir hors le cadre d'un master. L'engagement, le travail et la volonté sont en tout cas nécessaires en général pour préparer un concours.
Cela correspond aux conditions réglementaires.
D'autre part, pouvoir passer un concours ne veut pas dire être dans les meilleures conditions de l'avoir. Un master n'est pas seulement un diplôme : un master dans la discipline du concours permet d'acquérir les outils et les connaissances nécessaires à la réussite. Dans des certaines disciplines, il n'est pas envisageable d'avoir le concours sans ces savoirs universitaires difficiles d'acquérir hors le cadre d'un master. L'engagement, le travail et la volonté sont en tout cas nécessaires en général pour préparer un concours.
- LyoraneNiveau 7
citrouille-épicée a écrit:Lyorane a écrit:Chomsky n'essaie pas de te "tirer dans les pattes", il essaie simplement de rappeler qu'au-delà des connaissances, il faut la rigueur, et la méthode que l'on demande en concours. Le but (comme pour tout concours, pas spécifiquement ceux de prof) est de rentrer dans un moule.
Pour répondre à tes questions sur tes possibilités, je ne me prononcerai pas sur le CAPES interne parce que je n'en connais pas assez les épreuves. En revanche, pour être passée par l'agrégation interne en 2022, on est environ sur du 7% de taux de réussite, où des gens qui travaillent d'arrache-pied ne sont même pas admissibles. C'est une année que tout le monde s'accorde à dire pour être un sacerdoce qui exige bon nombre de sacrifices, et qui n'a rien à voir avec le métier au quotidien.
Il faut simplement avoir conscience que le "ils prennent vraiment n'importe qui" ne s'applique absolument pas à toutes les voies pour devenir prof (et qu'en aucun cas ce constat n'est une bonne nouvelle...)
Je voulais juste ajouter que "tirer dans les pattes" n'était pas destiné à Chomsky.
Pour le reste, merci d'avoir apporté un juste rapport.
Qu'a donné l'agrégation en interne pour toi ?
Reçue. J'étais dans un groupe de travail, où nous étions cinq : je fus la seule admissible. Deux étaient en congé formation (entièrement déchargés de cours toute l'année), une à mi-temps, et une en congé-formation pour six mois : bref, le maximum pour passer tout le temps possible à travailler le concours. Des gens brillants, avec des connaissances solides ; mais la concurrence est plus que rude. C'est un concours purement universitaire, avec des épreuves purement universitaires. Y aller en se disant que les besoins sont de toute façon énorme est hors-sujet : les personnes qui se présentent sont déjà presque toutes profs, puisque nous évoquons le concours interne, et elles ont toutes le même souci d'excellence dont notre gouvernement n'a cure.
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