Re: Confidence d'une élève (qui me demande de garder le secret)

Je ne comprends pas pourquoi vous soupçonnez immédiatement un mensonge de la part de l'auteur du post. Pour quelques coquilles orthographiques ? C'est tout de même au mieux méprisant, au pire tout a fait déplacé.

epekeina.tes.ousias a écrit:Ce serait mieux de ne pas spéculer sur le message initial, qui a été posté il y a moins de trois heures.

Et si on revenait su sujet ?
Merci d'avance.

De toute façon, la situation est crédible et cette histoire de secret est même quasiment automatique. Je l'avais vécu de la part d'une maman qui m'avait raconté un truc grave sur des agissements d'élèves. Or, elle savait très bien, comme cette élève qu'à partir du moment où la parole est prononcée, le "secret" sera remonté. Et je pense même que c'est le but. Dabs mon cas, je m'en étais pris plein la tête d'ailleurs par tout le monde, y compris par la mère qui avait cependant fini par accepter de témoigner. Mais, en même temps, ça avait permis de soulever un gros lièvre et d'arrêter des agissements potentiellement dangereux. Donc, il ne faut pas promettre un secret, on n'est pas des confidents mais un accompagnement. Et ce genre de choses doit être immédiatement remontée à qui de droit.

Oudemia a écrit:

Danska a écrit:Quoi qu'il en soit le titre est effectivement bien mal choisi, on ne "confesse" pas avoir été victime d'un viol. "Confidence d'un élève" serait déjà plus adapté.

Certes, mais à "confession" est associé le devoir de garder le secret à qui la reçoit.
Or celui qui reçoit cette confidence d'un élève a le devoir de ne pas garder le secret.

Ce fil a le mérite de bien le rappeler...

Donc le nouveau titre est d'autant plus adapté, non, puisqu'il ne s'agit surtout pas de garder le secret de la confession ?

Et surtout, comme ça a déjà été rappelé, on ne "confesse" pas avoir été victime d'un crime, les mots ont un sens. Surtout dans un cas de viol, où on a encore bien trop tendance à considérer qu'une victime a probablement quelque chose à se reprocher elle aussi - sinon pourquoi aurait-elle été victime, elle plutôt qu'une autre ?

Quoi qu'il en soit, le posteur initial ne faisant pas mine de réapparaître et la démarche à suivre ayant été donnée dès les premiers messages, ce sujet ne va pas aller bien loin.

Quand j'ai posté, cette nuit, le titre n'avait pas été corrigé, le nouveau est parfait.

Le fil renommé existe, à défaut de son initiatrice pour le moment. Autant qu'il serve. Le rapport récent de la Civise est alarmant :

https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/inceste-et-violences-sexuelles-faites-aux-enfants-ce-qu-il-faut-retenir-du-rapport-de-la-commission-independante-publie-apres-trois-ans-de-travaux_6185112.html

Je ne suis malheureusement pas sûr que notre formation initiale nous arme vraiment à faire face aux situations de violence et pas seulement sexuelle que subissent ceux qui sont aussi nos élèves. Un fil de réflexion, de témoignage ( mais peut-être en existe-t-il déjà ?) n'est dans doute pas inutile, ne serait-ce que pour le choix des mots comme on l'a vu.
On sait que le système médical et social scolaire est à l'abandon, malgré les efforts quotidiens des personnels qui restent. Ce qui nous laisse en première ligne.

Quand elles parlent, les victimes ne sont pas protégées
Le constat. Seule une victime sur 10 révèle les violences au moment des faits (13%). Lorsque c'est le cas, 70% des enfants sont crus. Pourtant, près d'un enfant sur deux (45%) n'est pas mis en sécurité et ne bénéficie pas de soins une fois qu'il a parlé. Quand ils sont destinataires des révélations de l'enfant, près de six professionnels sur 10 ne le protègent pas. Pire, dans un quart des cas (27%), celui qui reçoit les révélations de l'enfant lui demande de ne pas en parler. Et dans un cas sur cinq (22%), il rend l'enfant responsable de son agression. Plus de six victimes sur 10 (63%) révèlent les violences plus de dix ans après les faits. Là encore, elles sont crues le plus souvent, mais le confident ne fait rien dans 40% des cas.

Baldred a écrit:Le fil renommé existe, à défaut de son initiatrice pour le moment. Autant qu'il serve. Le rapport récent de la Civise est alarmant :

https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/inceste-et-violences-sexuelles-faites-aux-enfants-ce-qu-il-faut-retenir-du-rapport-de-la-commission-independante-publie-apres-trois-ans-de-travaux_6185112.html

Je ne suis malheureusement pas sûr que notre formation initiale nous arme vraiment à faire face aux situations de violence et pas seulement sexuelle que subissent ceux qui sont aussi nos élèves. Un fil de réflexion, de témoignage ( mais peut-être en existe-t-il déjà ?) n'est dans doute pas inutile, ne serait-ce que pour le choix des mots comme on l'a vu.
On sait que le système médical et social scolaire est à l'abandon, malgré les efforts quotidiens des personnels qui restent. Ce qui nous laisse en première ligne.

Quand elles parlent, les victimes ne sont pas protégées
Le constat. Seule une victime sur 10 révèle les violences au moment des faits (13%). Lorsque c'est le cas, 70% des enfants sont crus. Pourtant, près d'un enfant sur deux (45%) n'est pas mis en sécurité et ne bénéficie pas de soins une fois qu'il a parlé. Quand ils sont destinataires des révélations de l'enfant, près de six professionnels sur 10 ne le protègent pas. Pire, dans un quart des cas (27%), celui qui reçoit les révélations de l'enfant lui demande de ne pas en parler. Et dans un cas sur cinq (22%), il rend l'enfant responsable de son agression. Plus de six victimes sur 10 (63%) révèlent les violences plus de dix ans après les faits. Là encore, elles sont crues le plus souvent, mais le confident ne fait rien dans 40% des cas.

Si jamais vous ne connaissez pas le travail d'Andréa Bescond sur Instagram, je vous conseille de regarder. C'est édifiant.

Je suis sidérée par les chiffres cités par Baldred.
Édifiant en effet...
En même temps, quand ces éléments sont-ils abordés ? J'ai découvert cet article 40 du Code de procédure pénale en formation perdir, soit après 19 ans d'enseignement.

https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/inceste-et-violences-sexuelles-faites-aux-enfants-ce-qu-il-faut-retenir-du-rapport-de-la-commission-independante-publie-apres-trois-ans-de-travaux_6185112.html

Et surtout, on rappelle que :

Au total, une personne sur 10 a été victime de violences sexuelles dans son enfance

Deux ou trois élèves par classe donc.

Dans l'immense majorité des cas (97%), l'agresseur est un homme, souvent majeur (81%). Il s'agit surtout des pères (27%), des frères (19%), des oncles (13%), des amis des parents (8%) ou des voisins de la famille (5%). Plus l'agresseur est proche de l'enfant et plus les violences débutent tôt et durent longtemps.

Violences sexuelles en majorité incestueuses.

Marcelle Duchamp a écrit:

Baldred a écrit:Le fil renommé existe, à défaut de son initiatrice pour le moment. Autant qu'il serve. Le rapport récent de la Civise est alarmant :

https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/inceste-et-violences-sexuelles-faites-aux-enfants-ce-qu-il-faut-retenir-du-rapport-de-la-commission-independante-publie-apres-trois-ans-de-travaux_6185112.html

Je ne suis malheureusement pas sûr que notre formation initiale nous arme vraiment à faire face aux situations de violence et pas seulement sexuelle que subissent ceux qui sont aussi nos élèves. Un fil de réflexion, de témoignage ( mais peut-être en existe-t-il déjà ?) n'est dans doute pas inutile, ne serait-ce que pour le choix des mots comme on l'a vu.
On sait que le système médical et social scolaire est à l'abandon, malgré les efforts quotidiens des personnels qui restent. Ce qui nous laisse en première ligne.

Quand elles parlent, les victimes ne sont pas protégées
Le constat. Seule une victime sur 10 révèle les violences au moment des faits (13%). Lorsque c'est le cas, 70% des enfants sont crus. Pourtant, près d'un enfant sur deux (45%) n'est pas mis en sécurité et ne bénéficie pas de soins une fois qu'il a parlé. Quand ils sont destinataires des révélations de l'enfant, près de six professionnels sur 10 ne le protègent pas. Pire, dans un quart des cas (27%), celui qui reçoit les révélations de l'enfant lui demande de ne pas en parler. Et dans un cas sur cinq (22%), il rend l'enfant responsable de son agression. Plus de six victimes sur 10 (63%) révèlent les violences plus de dix ans après les faits. Là encore, elles sont crues le plus souvent, mais le confident ne fait rien dans 40% des cas.

Si jamais vous ne connaissez pas le travail d'Andréa Bescond sur Instagram, je vous conseille de regarder. C'est édifiant.

Je serais plus modérées concernant. Je trouve qu'elle met sur le même plan des affaires différentes et parfois non avérées.

roxanne a écrit:

Marcelle Duchamp a écrit:

Baldred a écrit:Le fil renommé existe, à défaut de son initiatrice pour le moment. Autant qu'il serve. Le rapport récent de la Civise est alarmant :

https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/inceste-et-violences-sexuelles-faites-aux-enfants-ce-qu-il-faut-retenir-du-rapport-de-la-commission-independante-publie-apres-trois-ans-de-travaux_6185112.html

Je ne suis malheureusement pas sûr que notre formation initiale nous arme vraiment à faire face aux situations de violence et pas seulement sexuelle que subissent ceux qui sont aussi nos élèves. Un fil de réflexion, de témoignage ( mais peut-être en existe-t-il déjà ?) n'est dans doute pas inutile, ne serait-ce que pour le choix des mots comme on l'a vu.
On sait que le système médical et social scolaire est à l'abandon, malgré les efforts quotidiens des personnels qui restent. Ce qui nous laisse en première ligne.

Quand elles parlent, les victimes ne sont pas protégées
Le constat. Seule une victime sur 10 révèle les violences au moment des faits (13%). Lorsque c'est le cas, 70% des enfants sont crus. Pourtant, près d'un enfant sur deux (45%) n'est pas mis en sécurité et ne bénéficie pas de soins une fois qu'il a parlé. Quand ils sont destinataires des révélations de l'enfant, près de six professionnels sur 10 ne le protègent pas. Pire, dans un quart des cas (27%), celui qui reçoit les révélations de l'enfant lui demande de ne pas en parler. Et dans un cas sur cinq (22%), il rend l'enfant responsable de son agression. Plus de six victimes sur 10 (63%) révèlent les violences plus de dix ans après les faits. Là encore, elles sont crues le plus souvent, mais le confident ne fait rien dans 40% des cas.

Si jamais vous ne connaissez pas le travail d'Andréa Bescond sur Instagram, je vous conseille de regarder. C'est édifiant.

Je serais plus modérées concernant. Je trouve qu'elle met sur le même plan des affaires différentes et parfois non avérées.

Je parlais surtout des chiffres qu'elle publie régulièrement, surtout en stories. Dans ses posts noirs quotidiens, elle cite des articles de presse donc il n'y a pas souvent de chiffres.
Evidemment, elle a un côté controversé mais la mise en lumière qu'elle fait m'a quand même ouvert sur les yeux sur pas mal de choses. On se rend compte que chaque jour, il y a une agression sexuelle, des violences sexuelles, des féminicides, des procès etc. dans la presse française. Perso, ça me fait froid dans le dos.

Perso, je n'ai pas besoin d'une personne comme elle pour m'ouvrir les yeux de cette façon. Ses affirmations douteuses et mal fagotées sur les réseaux sociaux desservent la cause qu'elle avait fait avancer avec ses créations artistiques. C'est une artiste et c'est ce qu'elle fait de mieux. Réagir à chaud à des accusations, c'est un autre métier et elle le fait très mal. Recommander l'Instagram d'Andréa Bescond, pardon, mais c'est incompréhensible. Il suffit de lire les articles bien documentés d'à peu près n'importe quel journal dit mainstream pour comprendre l'ampleur des problèmes qu'elle évoque dans ses posts noirs.

laMiss a écrit:https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/inceste-et-violences-sexuelles-faites-aux-enfants-ce-qu-il-faut-retenir-du-rapport-de-la-commission-independante-publie-apres-trois-ans-de-travaux_6185112.html

Et surtout, on rappelle que :

Au total, une personne sur 10 a été victime de violences sexuelles dans son enfance

Deux ou trois élèves par classe donc.

Dans l'immense majorité des cas (97%), l'agresseur est un homme, souvent majeur (81%). Il s'agit surtout des pères (27%), des frères (19%), des oncles (13%), des amis des parents (8%) ou des voisins de la famille (5%). Plus l'agresseur est proche de l'enfant et plus les violences débutent tôt et durent longtemps.

Violences sexuelles en majorité incestueuses.

On avait déjà ces chiffres au début des années 2000.

Hocam a écrit:Perso, je n'ai pas besoin d'une personne comme elle pour m'ouvrir les yeux de cette façon. Ses affirmations douteuses et mal fagotées sur les réseaux sociaux desservent la cause qu'elle avait fait avancer avec ses créations artistiques. C'est une artiste et c'est ce qu'elle fait de mieux. Réagir à chaud à des accusations, c'est un autre métier et elle le fait très mal. Recommander l'Instagram d'Andréa Bescond, pardon, mais c'est incompréhensible. Il suffit de lire les articles bien documentés d'à peu près n'importe quel journal dit mainstream pour comprendre l'ampleur des problèmes qu'elle évoque dans ses posts noirs.

Je comprends ton point de vue.
Je ne lis évidemment pas que ses posts mais je trouve que c'est percutant.
Je travaille personnellement sur les violences faites aux femmes dans le cadre de ma maladie (et dont la réalité est totalement méconnue) et c'est comme ça que j'ai découvert son travail. Elle est un exemple de mise en lumière parmi des centaines d'autres.

Les chiffres sont effectivement connus depuis un moment. Du temps où on avait une assistante sociale dans mon ancien établissement, elle m'avait dit que par classe, environ 2 à 3 élèves étaient concernés et qu'elle avait la sensation que ce chiffre était actuellement en augmentation (on avait eu cette discussion autour de 2014/2015 donc ça commence à remonter). On avait quelques cas connus dans le collège mais personnellement, jamais aucun élève n'est venu me parler de faits de cet ordre.

Hocam a écrit:Perso, je n'ai pas besoin d'une personne comme elle pour m'ouvrir les yeux de cette façon. Ses affirmations douteuses et mal fagotées sur les réseaux sociaux desservent la cause qu'elle avait fait avancer avec ses créations artistiques. C'est une artiste et c'est ce qu'elle fait de mieux. Réagir à chaud à des accusations, c'est un autre métier et elle le fait très mal. Recommander l'Instagram d'Andréa Bescond, pardon, mais c'est incompréhensible. Il suffit de lire les articles bien documentés d'à peu près n'importe quel journal dit mainstream pour comprendre l'ampleur des problèmes qu'elle évoque dans ses posts noirs.

Je suis assez d'accord. C'est limite même contre productif à force.

roxanne a écrit:

Hocam a écrit:Perso, je n'ai pas besoin d'une personne comme elle pour m'ouvrir les yeux de cette façon. Ses affirmations douteuses et mal fagotées sur les réseaux sociaux desservent la cause qu'elle avait fait avancer avec ses créations artistiques. C'est une artiste et c'est ce qu'elle fait de mieux. Réagir à chaud à des accusations, c'est un autre métier et elle le fait très mal. Recommander l'Instagram d'Andréa Bescond, pardon, mais c'est incompréhensible. Il suffit de lire les articles bien documentés d'à peu près n'importe quel journal dit mainstream pour comprendre l'ampleur des problèmes qu'elle évoque dans ses posts noirs.

Je suis assez d'accord. C'est limite même contre productif à force.

+1
Ses déclarations disant à M Shiappa qu'elle "ne connaissait rien aux violences sexuelles", alors que n'importe qui un tant soit peu informé sait qu'on ne balance pas ce genre de chose à une personne qu'on ne connaît pas, et qui est une potentielle victime. Soit elle l'ignore, et c'est inquiétant, soit elle le savait, et c'est une façon d'autant plus lamentable de dire qu'on pense que l'Etat n'en fait pas assez.
Idem lorsqu'elle dit qu'elle ne veut plus voir Depardieu nulle part: c'est aussi une façon d'éviter de poser la question de la responsabilité du milieu du cinéma, et des procédures de prévention à mettre en place.
Perso je n'écoute plus ce qu'elle dit sur le sujet.

Marcelle Duchamp a écrit:

Hocam a écrit:Perso, je n'ai pas besoin d'une personne comme elle pour m'ouvrir les yeux de cette façon. Ses affirmations douteuses et mal fagotées sur les réseaux sociaux desservent la cause qu'elle avait fait avancer avec ses créations artistiques. C'est une artiste et c'est ce qu'elle fait de mieux. Réagir à chaud à des accusations, c'est un autre métier et elle le fait très mal. Recommander l'Instagram d'Andréa Bescond, pardon, mais c'est incompréhensible. Il suffit de lire les articles bien documentés d'à peu près n'importe quel journal dit mainstream pour comprendre l'ampleur des problèmes qu'elle évoque dans ses posts noirs.

Je comprends ton point de vue.
Je ne lis évidemment pas que ses posts mais je trouve que c'est percutant.
Je travaille personnellement sur les violences faites aux femmes dans le cadre de ma maladie (et dont la réalité est totalement méconnue) et c'est comme ça que j'ai découvert son travail. Elle est un exemple de mise en lumière parmi des centaines d'autres.

Oui, je comprends. Il me semble qu'une infographie bien sentie de la part de journalistes professionnels est plus à même de faire le job, ou à tout le moins d'être recommandée ici. La compilation de statistiques, les enquêtes sur des phénomènes de société, l'interprétation de l'actualité judiciaire, ce n'est pas de la blague, c'est un métier, tout le monde ne peut pas s'improviser journaliste (c'est un peu comme l'enseignement...).

Hocam a écrit:

Marcelle Duchamp a écrit:

Hocam a écrit:Perso, je n'ai pas besoin d'une personne comme elle pour m'ouvrir les yeux de cette façon. Ses affirmations douteuses et mal fagotées sur les réseaux sociaux desservent la cause qu'elle avait fait avancer avec ses créations artistiques. C'est une artiste et c'est ce qu'elle fait de mieux. Réagir à chaud à des accusations, c'est un autre métier et elle le fait très mal. Recommander l'Instagram d'Andréa Bescond, pardon, mais c'est incompréhensible. Il suffit de lire les articles bien documentés d'à peu près n'importe quel journal dit mainstream pour comprendre l'ampleur des problèmes qu'elle évoque dans ses posts noirs.

Je comprends ton point de vue.
Je ne lis évidemment pas que ses posts mais je trouve que c'est percutant.
Je travaille personnellement sur les violences faites aux femmes dans le cadre de ma maladie (et dont la réalité est totalement méconnue) et c'est comme ça que j'ai découvert son travail. Elle est un exemple de mise en lumière parmi des centaines d'autres.

Oui, je comprends. Il me semble qu'une infographie bien sentie de la part de journalistes professionnels est plus à même de faire le job, ou à tout le moins d'être recommandée ici. La compilation de statistiques, les enquêtes sur des phénomènes de société, l'interprétation de l'actualité judiciaire, ce n'est pas de la blague, c'est un métier, tout le monde ne peut pas s'improviser journaliste (c'est un peu comme l'enseignement...).

Tout à fait!
Même si je suis ses réseaux, je ne la cite pas dans mes recherches et dans les documents que je produis pour diverses instances. Je cite plus volontiers des articles du Monde, de Mediapart, de la HAS ou de l'Inserm que des posts Instagram.
Je trouve juste que pour des personnes qui ignorent le sujet, elle permet de mettre un pied à l'étrier et se documenter seul. En général, j'ai tendance à chercher à approfondir ce qui est dit sur les RS pour parfaire mes connaissances. C'est le 1er barreau de l'échelle... Mais je sais que beaucoup de gens prennent pour argent comptant tout ce qui est publié sur Twitter, Instagram etc. et que tout n'est évidemment pas juste.