- JennyMédiateur
Hélips a écrit:
Et il faut vraiment très bien s'entendre professionnellement avec le collègue. Vraiment très bien.
Je confirme, j'avais 3 classes partagées avec 3 collègues différents une année. Ca fonctionnait pour deux classes, pas pour la 3e. Le collègue avait une heure, avait décidé de faire de l'EMC et rien d'autre (donc je perdais une demi-heure par semaine sur une classe à examen pour boucler le programme). Il ne savait plus quoi faire après, mais refusait de faire de l'histoire ou de la géo. J'ai fini par accepter qu'il surveille mes contrôles sans les corriger évidemment en fin d'année...
- frimoussette77Guide spirituel
Ah on pourrait peut-être généraliser si tu dis que ça fonctionne de façon formidable ...Clecle78 a écrit:J'ai bossé comme ça en début de carrière. Je faisais la grammaire (on ne m'avait pas donné le choix, j'étais titulaire académique). Finalement j'en ai gardé un très bon souvenir et les élèves avaient bien progressé même si c'était la classe la plus faible du collège.
- Flo44Érudit
J'ai eu une classe partagée avec une collègue. Les élèves étaient perdus (c'étaient des 6ème en plus). On avait chacune un côté du cahier, ils se trompaient tout le temps. Et ce n'était pas top pour la mémorisation. Vu que je les avais fréquemment, on s'était mises d'accord pour une répartition des chapitres. Ma collègue n'avait pas voulu séparer calcul / géométrie (plus quelques trucs comme les statistiques). Mais au final, les élèves avaient du mal à retenir (plus que les classes sans partage), et j'ai détesté. C'était la galère pour se concerter, vu qu'on n'avait pas d'heures pour ça. C'était à la récré, ou le midi (sauf que le midi chez nous il y a les retenues que nous devons surveiller, et les concertations, et les clubs...). Au final on a fait chacune notre truc de notre côté (après avoir fait une progression et une répartition des chapitres). Mais c'était vraiment nul pour les élèves, et pas du tout satisfaisant pour moi.
- LadyOlennaModérateur
Merci pour vos réponses et explications.
Cela dépend peut-être en effet des situations et du collègue avec qui on partage la classe.
@*Ombre* : je ne suis pas offensée (capes en 2000, néo-tit en 2001, oui ça remonte )
Cela dépend peut-être en effet des situations et du collègue avec qui on partage la classe.
@*Ombre* : je ne suis pas offensée (capes en 2000, néo-tit en 2001, oui ça remonte )
- Clecle78Bon génie
Je me garderais bien de proposer de généraliser, comme tu le fais, d'après une expérience d'une année mais le fait est que ça n'avait pas été la catastrophe que je redoutais.frimoussette77 a écrit:Ah on pourrait peut-être généraliser si tu dis que ça fonctionne de façon formidable ...Clecle78 a écrit:J'ai bossé comme ça en début de carrière. Je faisais la grammaire (on ne m'avait pas donné le choix, j'étais titulaire académique). Finalement j'en ai gardé un très bon souvenir et les élèves avaient bien progressé même si c'était la classe la plus faible du collège.
- Iwiwon46Niveau 5
J'ai dû le faire une fois avec une classe de 4ème et nous avions effectivement partagé 2h pour la grammaire (moi) et ma collègue s'occupait de la littérature sur 2h30. Je leur faisais faire aussi une rédaction par trimestre pour la décharger un peu côté copies, car la correction en littérature est plus lourde qu'en grammaire. Pas besoin de concertation avec cette organisation ,les élèves n'étaient pas du tout perdus et ont même apprécié d'après leurs retours et celui de leurs parents. Je me bats toujours contre les partages de classe qui alourdissent encore notre travail, déjà démentiel, mais, en l'occurrence, ce ne fut pas la catastrophe que je redoutais.
Par contre, j'étais dans un établissement l'année dernière avec un partage sur une 6ème où les collègues faisaient chacune de la grammaire et de la littérature en parallèle. J'ai récupéré cette classe en 5ème. Les retours des parents et des élèves étaient édifiants...et le niveau des élèves aussi. Je pense que deux séquences en parallèle, c'est vraiment le meilleur moyen de les embrouiller, en leur donnant trop d'informations sur la semaine. Je pense aussi qu'il vaut mieux partager des classes sur des niveaux plus matures qu'une 6ème. Nous avons choisi les 4èmes pour cette raison. Avec la préparation du brevet, on ne voulait pas partager de 3ème, les 6èmes et les 5èmes sont encore petits et ont besoin de repères, de stabilité, donc on a opté pour les 4èmes.
Par contre, j'étais dans un établissement l'année dernière avec un partage sur une 6ème où les collègues faisaient chacune de la grammaire et de la littérature en parallèle. J'ai récupéré cette classe en 5ème. Les retours des parents et des élèves étaient édifiants...et le niveau des élèves aussi. Je pense que deux séquences en parallèle, c'est vraiment le meilleur moyen de les embrouiller, en leur donnant trop d'informations sur la semaine. Je pense aussi qu'il vaut mieux partager des classes sur des niveaux plus matures qu'une 6ème. Nous avons choisi les 4èmes pour cette raison. Avec la préparation du brevet, on ne voulait pas partager de 3ème, les 6èmes et les 5èmes sont encore petits et ont besoin de repères, de stabilité, donc on a opté pour les 4èmes.
- lagoulueNiveau 8
LadyOlenna a écrit:Je ne comprends pas en quoi se partager une classe en français pose problème. Je l'avais vécu lors de mon année de néo-tit, le service qu'on m'avait laissé prévoyait une 6ème partagée : nous faisions chacune une séquence, en parallèle. J'avais bien apprécié.
Donc vraie question, sans provoc : qu'est-ce qui vous semble compliqué voire infaisable ou "débile" dans le fait de partager une classe ?
Le partage de classe, je peux l'admettre et même y arriver, même si cela serait (sera, car chez nous c'est quasi acté), comme l'a dit Ombre, très frustrant.
Mais la charge de travail en plus, puisqu'au final ça y est, on passe à 4 classes et demi (à quand les 5 classes), ça je ne l'admets pas... Pour tenir il faudra que je prenne beaucoup moins de copies, je ne vois que ça.
- mimielaclasseNiveau 7
Je pense que cela dépend surtout du libre choix des enseignants. Si un co enseignement ou un partage de classe est choisi par des collègues qui aiment et ont l habitude de travailler ensemble, cela fonctionnera. Si c est imposé, cela ne fonctionnera pas. Mais dans tous les cas, c est une surcharge de travail car ça ne s improvise pas.
- DicloniaExpert
Jenny a écrit:Hélips a écrit:
Et il faut vraiment très bien s'entendre professionnellement avec le collègue. Vraiment très bien.
Je confirme, j'avais 3 classes partagées avec 3 collègues différents une année. Ca fonctionnait pour deux classes, pas pour la 3e. Le collègue avait une heure, avait décidé de faire de l'EMC et rien d'autre (donc je perdais une demi-heure par semaine sur une classe à examen pour boucler le programme). Il ne savait plus quoi faire après, mais refusait de faire de l'histoire ou de la géo. J'ai fini par accepter qu'il surveille mes contrôles sans les corriger évidemment en fin d'année...
Et bé...
- valleExpert spécialisé
Je dirais que l'organisation scolaire part un peu du principe 1 enseignement = 1 enseignant. Il y a de plus en plus d'exceptions, et il y en aura encore davantage, mais la question n'est tant "pourquoi pas... ?" que "qu'est que ça apporte de... ?".
Comme quelqu'un l'a dit, multiplier les enseignants, et donc les informations en parallèle données aux élèves, réduire la souplesse (impossible de transférer quelque chose d'une heure à la suivante), multiplié par toutes les matières des élèves, risque de transformer l'année scolaire pour en faire une addition de briques isolées, sans qu'il soit bâti quoi que ce soit.
Pour caricaturer le mouvement, lorsqu'ue progression commune aura été actée par etablissement, il sera facile de proposer d'attribuer chaque heure de cours individuelle à un enseignant. On se demandera alors "pourquoi pas ?, il suffit de marquer dans le cahier de textes ce qu'on a fait, le collègue prendra le relais le jour suivant".
Comme quelqu'un l'a dit, multiplier les enseignants, et donc les informations en parallèle données aux élèves, réduire la souplesse (impossible de transférer quelque chose d'une heure à la suivante), multiplié par toutes les matières des élèves, risque de transformer l'année scolaire pour en faire une addition de briques isolées, sans qu'il soit bâti quoi que ce soit.
Pour caricaturer le mouvement, lorsqu'ue progression commune aura été actée par etablissement, il sera facile de proposer d'attribuer chaque heure de cours individuelle à un enseignant. On se demandera alors "pourquoi pas ?, il suffit de marquer dans le cahier de textes ce qu'on a fait, le collègue prendra le relais le jour suivant".
- Iwiwon46Niveau 5
Oui, c'est exactement ça. On sent d'ailleurs que c'est leur objectif en regardant ce qu'ils proposent pour le primaire depuis Blanquer: son petit livre orange sur la lecture, maintenant, des manuels imposés, des évaluations standardisées...trop dur de trouver des professeurs, des répétiteurs devraient suffire.valle a écrit:Je dirais que l'organisation scolaire part un peu du principe 1 enseignement = 1 enseignant. Il y a de plus en plus d'exceptions, et il y en aura encore davantage, mais la question n'est tant "pourquoi pas... ?" que "qu'est que ça apporte de... ?".
Comme quelqu'un l'a dit, multiplier les enseignants, et donc les informations en parallèle données aux élèves, réduire la souplesse (impossible de transférer quelque chose d'une heure à la suivante), multiplié par toutes les matières des élèves, risque de transformer l'année scolaire pour en faire une addition de briques isolées, sans qu'il soit bâti quoi que ce soit.
Pour caricaturer le mouvement, lorsqu'ue progression commune aura été actée par etablissement, il sera facile de proposer d'attribuer chaque heure de cours individuelle à un enseignant. On se demandera alors "pourquoi pas ?, il suffit de marquer dans le cahier de textes ce qu'on a fait, le collègue prendra le relais le jour suivant".
- lene75Prophète
Il y a un aspect que vous n’évoquez pas : la relation avec la classe. Ça ne fait pas de différence avec une classe partagée ? Sans partage, c'est le jour et la nuit entre les classes que je vois 2h et celles que je vois 4h, la relation n'est pas du tout la même, la gestion de classe non plus, et donc l'efficacité du travail. Et quand j'avais les L 8h, n'en parlons pas.
Sans que ce soit vraiment des classes partagées, on partage d'une certaine manière en HLP, qu'on voit de ce fait très peu, et ce problème de relation me paraît central. D'ailleurs la seule année où j'ai pu suivre mes HLP de la 1re à la terminale, j'ai clairement vu la différence : ça roulait en terminale dès la rentrée, et l'année fut bien plus efficace. Avoir peu d'heures rend aussi le suivi plus difficile quand il faut à chaque fois attendre une semaine, deux en cas d'absence, pour tout ce qui est DM, punition, rattrapage de cours ou de contrôle après absence, etc. Les élèves se sentent beaucoup plus "libres" quand ils savent par exemple que la punition à rendre la semaine suivante, si elle n'est pas faite, sera doublée pour la semaine d'après, où ils seront absents, donc ce n'est qu'au bout de 3 semaines qu'on pourra les coller, d'où un mois en gros de délai entre le forfait et la sanction, ce qui n'a pas grand sens. C'est un exemple comme ça, mais c'est pareil avec un DM, par exemple, qui aura été corrigé avant qu'ils ne le rendent. Ils peuvent beaucoup plus facilement filouter comme ça et pour le prof ça demande beaucoup de logistique, alors que le suivi est beaucoup plus facile quand on se voit plusieurs fois dans la semaine, et la relation de confiance beaucoup plus facile à établir.
Et moi j'ai des terminales. Je suis étonnée que pour des collégiens, qui doivent être encore plus sensibles à ce côté affectif, cer aspect ne ressorte pas.
Sans que ce soit vraiment des classes partagées, on partage d'une certaine manière en HLP, qu'on voit de ce fait très peu, et ce problème de relation me paraît central. D'ailleurs la seule année où j'ai pu suivre mes HLP de la 1re à la terminale, j'ai clairement vu la différence : ça roulait en terminale dès la rentrée, et l'année fut bien plus efficace. Avoir peu d'heures rend aussi le suivi plus difficile quand il faut à chaque fois attendre une semaine, deux en cas d'absence, pour tout ce qui est DM, punition, rattrapage de cours ou de contrôle après absence, etc. Les élèves se sentent beaucoup plus "libres" quand ils savent par exemple que la punition à rendre la semaine suivante, si elle n'est pas faite, sera doublée pour la semaine d'après, où ils seront absents, donc ce n'est qu'au bout de 3 semaines qu'on pourra les coller, d'où un mois en gros de délai entre le forfait et la sanction, ce qui n'a pas grand sens. C'est un exemple comme ça, mais c'est pareil avec un DM, par exemple, qui aura été corrigé avant qu'ils ne le rendent. Ils peuvent beaucoup plus facilement filouter comme ça et pour le prof ça demande beaucoup de logistique, alors que le suivi est beaucoup plus facile quand on se voit plusieurs fois dans la semaine, et la relation de confiance beaucoup plus facile à établir.
Et moi j'ai des terminales. Je suis étonnée que pour des collégiens, qui doivent être encore plus sensibles à ce côté affectif, cer aspect ne ressorte pas.
- DicloniaExpert
mimielaclasse a écrit:Je pense que cela dépend surtout du libre choix des enseignants. Si un co enseignement ou un partage de classe est choisi par des collègues qui aiment et ont l habitude de travailler ensemble, cela fonctionnera. Si c est imposé, cela ne fonctionnera pas. Mais dans tous les cas, c est une surcharge de travail car ça ne s improvise pas.
J'ai vécu différentes façons :
le collègue de langue à qui il manque des heures pour son temps plein : il avait une heure de français, en 6è, les heures de demi-classe, soit 15 élèves devant lui, et faisait des exercices d'orthographe. ça passait, mais sérieusement, il me restait les 4h pour faire tout le reste.
co -enseignement : le collègue, grand fumiste (il y en a...) ne faisait rien... j'ai fini par exploser... il a fini par préparer sa part de taf.
2 prof sur une même classe : avec un collègue, on s'entendait très bien, même façon de travailler : on se partageait les prépa, les copies, on faisait cours à la suite... pour les élèves, pas de changement hors la tête du prof.
Même partage avec un autre collègue, on s'entendait bien, mais pas du tout la même méthode de travail, pas du tout !
on a failli se fâcher... En cours de route, on a choisi de partager le programme... et chacun faisait ses propres éval, on se concertait de temps en temps...
Mais là, ce qui nous attend, c'est différent, non ?
ce que j'ai compris (j'ai sans doute tort ?) : on pourra avoir un groupe d'élèves, pendant un trimestre par exemple, puis un autre groupe le 2è trimestre, et un 3è, le troisième trimestre ?
Avec des élèves qui vont changer de groupe dans l'année ? passer du 1 au 2 et revenir au 1 ou passer au 3 ?
Des élèves risquent de rester dans le 1 toute l'année ?
les profs auront-ils toujours le même niveau d'élèves ? groupe faible ou intermédiaire, ou changeront-ils de niveau ?
Comment, en lettres, faire le choix des oeuvres littéraires ? le prof ne fera plus 3 OI avec ses élèves, puisqu'il pourra n'avoir des élèves que quelques semaines, si je comprends bien ?
Du coup, certains élèves risquent de ne voir qu'une OI, s'ils ont de la chance, non ?
Imaginons, si je récupère au cours de l'année 3 groupes différents, complètement différents : sur un trimestre, je peux leur faire une OI, qui sera donc la même pour les 3 groupes (je ferai donc toujours la même oeuvre, mais selon le niveau des élèves, je peux approfondir ou pas).
Mais est-ce que je ne risque pas d'avoir quelques élèves toute l'année qui ne changeront aps de groupe, du coup, vont-ils étudier 3 X la même OI ?
Ou alors les élèves changeront obligatoirement de prof 3 X dans l'année ?
ou alors... gros changement de programme : plus d'OI ?
Les élèves auront-ils plus d'heures en lettre et math, ou on reste avec les 4h50 actuelles ?
Dans la même classe, certains sont dans les forts, les autres dans les faibles, c'est ça ?
pour la progression, le contenu en langue, comme se répartir le programme ??
Plus je me pose des questions, moins j'ai de réponses, et plus les questions arrivent...
On risque chez nous d'avoir tous les niveaux (passe encore)... et plus de demi-journée libérée...
Une seule petite salle de travail (des tables, des chaises), 3 PC en SDP, aucun "bureau matière" comme il en existe dans certains établissement) (je bosse avec des livres, à l'ancienne, je ne peux le faire que chez moi, à moins de ne plus rien préparer, le CDI est pour les élèves, hein ! ).
Ce sera donc sur le temps de vie de famille, samedi et dimanche et jours fériés ??
- DicloniaExpert
lagoulue a écrit:LadyOlenna a écrit:Je ne comprends pas en quoi se partager une classe en français pose problème. Je l'avais vécu lors de mon année de néo-tit, le service qu'on m'avait laissé prévoyait une 6ème partagée : nous faisions chacune une séquence, en parallèle. J'avais bien apprécié.
Donc vraie question, sans provoc : qu'est-ce qui vous semble compliqué voire infaisable ou "débile" dans le fait de partager une classe ?
Le partage de classe, je peux l'admettre et même y arriver, même si cela serait (sera, car chez nous c'est quasi acté), comme l'a dit Ombre, très frustrant.
Mais la charge de travail en plus, puisqu'au final ça y est, on passe à 4 classes et demi (à quand les 5 classes), ça je ne l'admets pas... Pour tenir il faudra que je prenne beaucoup moins de copies, je ne vois que ça.
Moins d'expressions écrites
plus de QCM
moins d'éval tout court.
J'ai eu 5 classes en français : j'avais essayé de garder le rythme et la quantité de copies : ingérable, j'ai fini l'année dans un état déplorable.
Je suis revenue à 4 classes : retour un à confort de travail, les élèves y gagnent ! et moi donc !
- menerveOracle
Et pour les oeuvres intégrales il y a encore le problème des séries de français prêtées aux élèves. En admettant que dans le groupe 1 , le prof a le groupe des faibles. Il commence par l'île mystérieuse car la série est dispo....du coup elle ne l'est pas pour le groupe des moyens en même temps. Le prof des moyens fait donc ce roman au trimestre 2, et au trimestre 3 pour les forts.
Notre élève du groupe des faibles a bien entendu profité de ce système génial et donc progresse....et va de groupe en groupe....il va étudier trois fois la même oeuvre?
Notre élève du groupe des faibles a bien entendu profité de ce système génial et donc progresse....et va de groupe en groupe....il va étudier trois fois la même oeuvre?
- nc33Niveau 10
Mes élèves faibles restent faibles quoi que je fasse et ils le restent années après années si je les suis, même en bénéficiant de bonnes conditions (petite classe, gros horaires, AP etc). Les groupes de départ seront constitués selon des évaluations nationales bidons et devront être entièrement refaits, mais ensuite ça ne bougera très peu je pense, de façon plus qu'anecdotique. Un élève qui ne s'ennuie pas n'a même pas à changer de groupe, il peut être content de rester avec des élèves un peu moins bons que lui.
- frimoussette77Guide spirituel
C'était bien évidemment ironique. Pour tout te dire ton commentaire m'a énervée. " Un bon souvenir" " les élèves avaient bien progressé".Clecle78 a écrit:Je me garderais bien de proposer de généraliser, comme tu le fais, d'après une expérience d'une année mais le fait est que ça n'avait pas été la catastrophe que je redoutais.frimoussette77 a écrit:Ah on pourrait peut-être généraliser si tu dis que ça fonctionne de façon formidable ...Clecle78 a écrit:J'ai bossé comme ça en début de carrière. Je faisais la grammaire (on ne m'avait pas donné le choix, j'étais titulaire académique). Finalement j'en ai gardé un très bon souvenir et les élèves avaient bien progressé même si c'était la classe la plus faible du collège.
J'ai commencé à 19 heures avec 3 classes, puis très rapidement à 4 classes mais avec toujours deux niveaux. Cette année je suis à 20 heures avec 4 classes et deux niveaux. L'année prochaine, ce sera 4 classes et demie pour 20h ou 20 H30. Le partage, ce ne sera pas la première fois mais j'en garde un souvenir amer. Un lien bien différent avec la classe, beaucoup de travail supplémentaire. Et si on compare à une époque ancienne, il n'y avait pas un, deux, voire trois ou quatre adultes en p lus dans ma classe à quasiment chaque heure de cours. Et pas autant d'adaptation à faire. Les conditions de travail de dégradent chaque année. Le système actuel n'est pas satisfaisant mais ça n'est pas en nous surchargeant encore plus qu'on va améliorer la situation.
- julilibulleNiveau 10
Sur le partage des classes, ici si on veut que tout le monde soit à 20h (demande de la CDE), ça va donner pour moi la chose suivante :
4 classes en plein
une 5ème classe de 3ème : 3h pour mon collègue (pour qu'il soit à 20h) et 1h pour moi (je ne suis toujours pas à 20h)
une 6ème classe de "peu importe" : 2h pour moi et je suis à 20h ...
Magnifique !
Je pense qu'effectivement, je ne vais jamais retenir les noms de mes élèves (ceux que j'aurai 1h ou 2), la gestion de classe risque de ne pas être simple.
Je vais clairement réduire les copies, je ne suis pas un cheval de traie ...
Quant aux élèves ... Quoi de plus simple que d'avoir 2 profs, 2 méthodes, 2 cahiers, 2 salles pour la même matière ?
4 classes en plein
une 5ème classe de 3ème : 3h pour mon collègue (pour qu'il soit à 20h) et 1h pour moi (je ne suis toujours pas à 20h)
une 6ème classe de "peu importe" : 2h pour moi et je suis à 20h ...
Magnifique !
Je pense qu'effectivement, je ne vais jamais retenir les noms de mes élèves (ceux que j'aurai 1h ou 2), la gestion de classe risque de ne pas être simple.
Je vais clairement réduire les copies, je ne suis pas un cheval de traie ...
Quant aux élèves ... Quoi de plus simple que d'avoir 2 profs, 2 méthodes, 2 cahiers, 2 salles pour la même matière ?
- Clecle78Bon génie
Ah bon, c'était ironique ? J'aurais jamais deviné !frimoussette77 a écrit:C'était bien évidemment ironique. Pour tout te dire ton commentaire m'a énervée. " Un bon souvenir" " les élèves avaient bien progressé".Clecle78 a écrit:Je me garderais bien de proposer de généraliser, comme tu le fais, d'après une expérience d'une année mais le fait est que ça n'avait pas été la catastrophe que je redoutais.frimoussette77 a écrit:Ah on pourrait peut-être généraliser si tu dis que ça fonctionne de façon formidable ...Clecle78 a écrit:J'ai bossé comme ça en début de carrière. Je faisais la grammaire (on ne m'avait pas donné le choix, j'étais titulaire académique). Finalement j'en ai gardé un très bon souvenir et les élèves avaient bien progressé même si c'était la classe la plus faible du collège.
J'ai commencé à 19 heures avec 3 classes, puis très rapidement à 4 classes mais avec toujours deux niveaux. Cette année je suis à 20 heures avec 4 classes et deux niveaux. L'année prochaine, ce sera 4 classes et demie pour 20h ou 20 H30. Le partage, ce ne sera pas la première fois mais j'en garde un souvenir amer. Un lien bien différent avec la classe, beaucoup de travail supplémentaire. Et si on compare à une époque ancienne, il n'y avait pas un, deux, voire trois ou quatre adultes en p lus dans ma classe à quasiment chaque heure de cours. Et pas autant d'adaptation à faire. Les conditions de travail de dégradent chaque année. Le système actuel n'est pas satisfaisant mais ça n'est pas en nous surchargeant encore plus qu'on va améliorer la situation.
- chmarmottineGuide spirituel
Réunion hier dans mon collège. Info du cde : les emplois du temps des profs de français et de maths seront faits en priorité, avant ceux des collègues d'EPS. Agacement des profs d'EPS, auquel le cde a répondu "pas le choix, ce sont les textes".
Mais quels textes ?
Mais quels textes ?
- sandGuide spirituel
Alors ça, c'est trop beau pour être vrai !chmarmottine a écrit:Réunion hier dans mon collège. Info du cde : les emplois du temps des profs de français et de maths seront faits en priorité, avant ceux des collègues d'EPS.
- frimoussette77Guide spirituel
Chez nous aussi.sand a écrit:Alors ça, c'est trop beau pour être vrai !chmarmottine a écrit:Réunion hier dans mon collège. Info du cde : les emplois du temps des profs de français et de maths seront faits en priorité, avant ceux des collègues d'EPS.
- ProflambdadaHabitué du forum
lene75 a écrit:Il y a un aspect que vous n’évoquez pas : la relation avec la classe. Ça ne fait pas de différence avec une classe partagée ? Sans partage, c'est le jour et la nuit entre les classes que je vois 2h et celles que je vois 4h, la relation n'est pas du tout la même, la gestion de classe non plus, et donc l'efficacité du travail. Et quand j'avais les L 8h, n'en parlons pas.
Sans que ce soit vraiment des classes partagées, on partage d'une certaine manière en HLP, qu'on voit de ce fait très peu, et ce problème de relation me paraît central. D'ailleurs la seule année où j'ai pu suivre mes HLP de la 1re à la terminale, j'ai clairement vu la différence : ça roulait en terminale dès la rentrée, et l'année fut bien plus efficace. Avoir peu d'heures rend aussi le suivi plus difficile quand il faut à chaque fois attendre une semaine, deux en cas d'absence, pour tout ce qui est DM, punition, rattrapage de cours ou de contrôle après absence, etc. Les élèves se sentent beaucoup plus "libres" quand ils savent par exemple que la punition à rendre la semaine suivante, si elle n'est pas faite, sera doublée pour la semaine d'après, où ils seront absents, donc ce n'est qu'au bout de 3 semaines qu'on pourra les coller, d'où un mois en gros de délai entre le forfait et la sanction, ce qui n'a pas grand sens. C'est un exemple comme ça, mais c'est pareil avec un DM, par exemple, qui aura été corrigé avant qu'ils ne le rendent. Ils peuvent beaucoup plus facilement filouter comme ça et pour le prof ça demande beaucoup de logistique, alors que le suivi est beaucoup plus facile quand on se voit plusieurs fois dans la semaine, et la relation de confiance beaucoup plus facile à établir.
Et moi j'ai des terminales. Je suis étonnée que pour des collégiens, qui doivent être encore plus sensibles à ce côté affectif, cer aspect ne ressorte pas.
Tout à fait d'accord. J'ai partagé une classe de 5ème en maths il y a longtemps. Cela se passait bien pour les élèves car ils avaient un bon niveau, je gérais le "numérique" et ma collège le côté géométrie-démonstrations... Mais je n'ai pas vraiment "connu" les élèves ; 1h30 par semaine voire 2h, c'est trop peu. J'ai l'impression que comme d'habitude, ils ont "là haut" une idée pas si idiote au départ mais ils ne calculent pas les effets "pervers", négatifs de leurs décisions. Il faut vraiment exiger du "faisable". La grève et manifestation peut être une solution mais si on noie toutes les revendications en les mélangeant, le message sur ce sujet ne passera pas.
- Manu7Expert spécialisé
frimoussette77 a écrit:Chez nous aussi.sand a écrit:Alors ça, c'est trop beau pour être vrai !chmarmottine a écrit:Réunion hier dans mon collège. Info du cde : les emplois du temps des profs de français et de maths seront faits en priorité, avant ceux des collègues d'EPS.
Je fais les EDT depuis deux ans dans mon collège, et au final si les salles de sport ou bien la piscine ne sont pas libres, on pourra toujours courrir... Des salles libres le vendredi après-midi, on peut toujours rêver car il faudra négocier avec la mairie et les associations...
Si on met tous les cours de français et de maths en barrette de toute façon on va droit dans le mur avec les problèmes de salles. Notre CDE envisage tout simplement de faire 3 groupes avec 3 classes et finalement chaque groupe sera la classe, en clair, on ne fera pas les groupes de niveau, à suivre... De toute manière, avec 2,5 profs de maths et 3 classes en 6e et 5e, cela n'est pas réaliste.
- nc33Niveau 10
Sauf qu'un élève peut être très bon en maths mais mauvais en français, ou inversement.
- Flo44Érudit
J'ai pu échanger 2 mots avec le collègue d'EPS : la piscine n'est libre que le matin entre 8h et 10h. Ce qui fait qu'il faut impérativement caser l'EPS des 3 classes de 6ème sur 3 jours de 8h à 10h. Ce qui fait que déjà, ce créneau est perdu pour les barrettes de maths et français...
On a fait la répartition, une collègue a 2 groupes de 5ème (du coup obligatoirement les 2 groupes faibles si on ne veut pas qu'elle multiplie les préparations). On va donc bloquer 3,5 h où les 2 autres groupes auront permanence. Sachant qu'on a une classe de 5ème qui regroupe en même temps Allemand et Espagnol, LCA et LCE je ne vois pas ce qui pourrait mal se passer dans les emplois du temps... ou alors on renonce à mixer autant les options (mais il paraît que c'est mal...)
On a fait la répartition, une collègue a 2 groupes de 5ème (du coup obligatoirement les 2 groupes faibles si on ne veut pas qu'elle multiplie les préparations). On va donc bloquer 3,5 h où les 2 autres groupes auront permanence. Sachant qu'on a une classe de 5ème qui regroupe en même temps Allemand et Espagnol, LCA et LCE je ne vois pas ce qui pourrait mal se passer dans les emplois du temps... ou alors on renonce à mixer autant les options (mais il paraît que c'est mal...)
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