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- MalacaEsprit éclairé
Lio a écrit: (...)
Pour le concours selon les matières lettres-anglais, j'ai opté pour ce choix car j'étais meilleure et davantage passionnée par le français.
(...)
Je ne vais redire ce qui a été dit, et que je ne peux que confirmer, mais j'apporte une précision sur le CAPLP lettres-anglais : on n'enseigne en général QUE l'anglais, les lettres étant la plupart du temps assurées par les enseignants en "lettres/Histoire" donc la passion pour les lettres (surtout en lycée pro) ne semble pas non plus un argument solide
- CasparProphète
Malaca a écrit:Lio a écrit: (...)
Pour le concours selon les matières lettres-anglais, j'ai opté pour ce choix car j'étais meilleure et davantage passionnée par le français.
(...)
Je ne vais redire ce qui a été dit, et que je ne peux que confirmer, mais j'apporte une précision sur le CAPLP lettres-anglais : on n'enseigne en général QUE l'anglais, les lettres étant la plupart du temps assurées par les enseignants en "lettres/Histoire" donc la passion pour les lettres (surtout en lycée pro) ne semble pas non plus un argument solide
Le CAPES de lettres semblerait aussi plus adapté mais il faudrait que Lio nous donne plus d'éléments pour expliquer son choix.
- nonoHabitué du forum
Nous ne sommes pas nombreux dans l'académie dans ce cas, mais j'enseigne aussi le français. J'ai même plus d'heures de français que d'anglais depuis quelques années.Malaca a écrit:Lio a écrit: (...)
Pour le concours selon les matières lettres-anglais, j'ai opté pour ce choix car j'étais meilleure et davantage passionnée par le français.
(...)
Je ne vais redire ce qui a été dit, et que je ne peux que confirmer, mais j'apporte une précision sur le CAPLP lettres-anglais : on n'enseigne en général QUE l'anglais, les lettres étant la plupart du temps assurées par les enseignants en "lettres/Histoire" donc la passion pour les lettres (surtout en lycée pro) ne semble pas non plus un argument solide
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Prof en LP
- Lisak40Expert spécialisé
Nan mais en même temps j'ai expliqué comment et pourquoi le PLP lettres anglais était compliqué pour les profils "uniquement littéraires" : non-titularisation l'année de stage et même si ça passe, de toutes les façons un gros souci ensuite puisque la plupart des PLP L-A n'enseignent que l'anglais (même et surtout en région parisienne où tout bon prof débutant est treès souvent envoyé : j'ai commencé à Versailles et je suis maintenant à Paris, je n'ai en tout et pur tout fait un cours de français que 2 heures de toute ma carrière, années de stage comprises !) ! Mais j'ai l'impression que la postante d'origine comprend tout de travers :
- je veux un boulot avec le moins possible d'interaction humaine --> nous : c'est un boulot fondé en majeure partie sur les interactions humaines --> "c'est le boulot parfait pour moi" ;
- je veux un boulot où j'aurai beaucoup de temps libre pour moi et pour me reposer en dehors de mes heures de cours --> nous : heu en dehors des heures de cours, il y a vraiment beaucoup de travail --> "c'est le boulot parfait pour moi";
- je veux un boulot pas trop fatiguant --> nous : c'est un métier réellement épuisant physiquement et mentalement --> "c'est le boulot parfait pour moi !" ;
- je veux un boulot où je vais pouvoir utiliser mes ces compétences et mon appétence pour la littérature / en français --> nous : il y a 95% de chances que tu enseignes surtout, voire que de l'anglais --> "c'est le boulot parfait pour moi !"
A un moment faut arrêter de se poser de questions : soit c'est du trollage, soit c'est juste du f***age de g**ule en puissance en fait, non ? Et si ce n'est ni l'un ni l'autre, je souhaite le meilleur à la postante d'origine quand même, mais vraiment, je ne comprends pas du tout la logique de réflexion en fait...
- je veux un boulot avec le moins possible d'interaction humaine --> nous : c'est un boulot fondé en majeure partie sur les interactions humaines --> "c'est le boulot parfait pour moi" ;
- je veux un boulot où j'aurai beaucoup de temps libre pour moi et pour me reposer en dehors de mes heures de cours --> nous : heu en dehors des heures de cours, il y a vraiment beaucoup de travail --> "c'est le boulot parfait pour moi";
- je veux un boulot pas trop fatiguant --> nous : c'est un métier réellement épuisant physiquement et mentalement --> "c'est le boulot parfait pour moi !" ;
- je veux un boulot où je vais pouvoir utiliser mes ces compétences et mon appétence pour la littérature / en français --> nous : il y a 95% de chances que tu enseignes surtout, voire que de l'anglais --> "c'est le boulot parfait pour moi !"
A un moment faut arrêter de se poser de questions : soit c'est du trollage, soit c'est juste du f***age de g**ule en puissance en fait, non ? Et si ce n'est ni l'un ni l'autre, je souhaite le meilleur à la postante d'origine quand même, mais vraiment, je ne comprends pas du tout la logique de réflexion en fait...
- KihyaNiveau 6
Lio a écrit:
J'ai un handicap, syndrôme de fatigue chronique, qui ne me permet pas d'être stimulée par des interactions humaines dans un travail de 8h à 19h.
Il est 1h du matin, je finis seulement de préparer mes deux premiers jours ... Juste de quoi travailler lundi et mardi. 'Enfin, j'ai encore mes photocopies à faire. Et installer ma classe. Si j'arrive 1h plus tôt demain ça devrait le faire.
'Faut pas que j'oublie, j'ai APC demain midi, je mangerai ... plus tard, sûrement. Peut-être.
Et il faut que je vois pour le RDV médical d'une de mes élève de demain matin, la maman ne m'a prévenue qu'à 23h, ça chamboule mon organisation.
Tiens, et j'ai aussi l'infirmière scolaire qui passe demain, elle doit voir qui déjà ?
'Faut aussi que je pense à m'organiser pour le décloisonnement de jeudi et vendredi, ça devient urgent et je ne peux pas reporter à après les vacances.
J'ai aussi les livrets à finir, m**** ...... Je les ai zappés ceux-là ...
Mais pour ça, il faut que je fasse passer l'évaluation aux absents de la semaine dernière.
Tout comme le PPRE que j'ai commencé il y a 1 mois 1/2, il faut que je pense à le finir pendant les vacances.
Et j'ai la représentante de la maison d'édition qui doit passer ! A quelle heure au fait ?
Je n'exagère pas, c'est vraiment à ça que ressemble mon esprit à 1h du matin, et sincèrement je ne suis pas une acharnée du travail, je fais juste ce qu'il faut. Et là j'avoue que (re)lire que ce métier est un métier reposant, là, maintenant, ça me tue.
Les interactions humaines dans ce métier, c'est non stop de 7h à 23h, tous les jours. En direct, puis par messages / mails / ENT, dimanche et jours fériés compris.
La charge mentale, c'est du non-stop, pas de pause (uniquement un break pendant les vacances d'été)
Et je ne suis QUE en maternelle, à coller des gommettes à longueur de journée.
- LioJe viens de m'inscrire !
Re-bonjour,
À lire la plupart de vos messages qui ne suintent pas la bienveillance ou tout simplement la curiosité, j'ai voulu fuir.
Je vais préciser deux-trois choses :
Quand je parle de relations sociales, je m'appuie sur mon expérience, public social et client-es que je rencontrais tout au long de ma journée.
Je n'ai jamais eu de boulot où j'étais posée le cul sur une chaise derrière un ordinateur.
Donc, ça, c'est le premier point.
Ensuite, j'ai déjà donné des cours particuliers à des enfants qui avaient des difficultés d'apprentissage et de communication.
Et ces interactions- là me plaisent.
Tout comme rechercher en solitaire comment confectionner le cours.
Pour celles et ceux qui ne m'ont pas occise virtuellement, je vous remercie pour vos informations.
Et j'ai essayé de faire un stage, personne dans l'Académie ne me répond donc bon.
Après, je pense que il n'y a pas grand monde qui ait vécu la violence d'être au chômage, isolée par le chômage et la maladie.
J'essaie juste de voir comment je peux m'en sortir avec mon bagage académique initial, mes problèmes de santé stabilisés qui me permettent justement d'avoir de plus en plus de dialogue social, mes valeurs et mon souhait.
Enfin, mon entourage est constitué de profs donc je prends aussi des informations parmi elles. Et je ne prétends pas tout savoir loin de là ou ne pas devoir me former pour devenir professeure.
À lire la plupart de vos messages qui ne suintent pas la bienveillance ou tout simplement la curiosité, j'ai voulu fuir.
Je vais préciser deux-trois choses :
Quand je parle de relations sociales, je m'appuie sur mon expérience, public social et client-es que je rencontrais tout au long de ma journée.
Je n'ai jamais eu de boulot où j'étais posée le cul sur une chaise derrière un ordinateur.
Donc, ça, c'est le premier point.
Ensuite, j'ai déjà donné des cours particuliers à des enfants qui avaient des difficultés d'apprentissage et de communication.
Et ces interactions- là me plaisent.
Tout comme rechercher en solitaire comment confectionner le cours.
Pour celles et ceux qui ne m'ont pas occise virtuellement, je vous remercie pour vos informations.
Et j'ai essayé de faire un stage, personne dans l'Académie ne me répond donc bon.
Après, je pense que il n'y a pas grand monde qui ait vécu la violence d'être au chômage, isolée par le chômage et la maladie.
J'essaie juste de voir comment je peux m'en sortir avec mon bagage académique initial, mes problèmes de santé stabilisés qui me permettent justement d'avoir de plus en plus de dialogue social, mes valeurs et mon souhait.
Enfin, mon entourage est constitué de profs donc je prends aussi des informations parmi elles. Et je ne prétends pas tout savoir loin de là ou ne pas devoir me former pour devenir professeure.
- zigmag17Guide spirituel
Cours particuliers et gestion d'un groupe souvent agité par ailleurs n'ont rien à voir.
Mais rien ne vaut l'empirisme. Essaie tu verras bien.
Les mises en garde faites ici relèvent justement de la précaution et de la volonté de protéger, non de la malveillance comme tu sembles le croire.
Mais rien ne vaut l'empirisme. Essaie tu verras bien.
Les mises en garde faites ici relèvent justement de la précaution et de la volonté de protéger, non de la malveillance comme tu sembles le croire.
- OxfordNeoprof expérimenté
Lio a écrit:
Après, je pense que il n'y a pas grand monde qui ait vécu la violence d'être au chômage, isolée par le chômage et la maladie.
J'essaie juste de voir comment je peux m'en sortir avec mon bagage académique initial, mes problèmes de santé stabilisés qui me permettent justement d'avoir de plus en plus de dialogue social, mes valeurs et mon souhait.
Lio, le chômage et la maladie, je ne dois pas être la seule à les avoir connus...
Comme Zigmag, je pense que nous voyons trop de reconversions de "rêveurs" qui tombent de l'armoire c'est pourquoi certains propos te paraissent durs.
Je te souhaite de t'épanouir dans l'enseignement et beaucoup de courage. Tu sembles décidée et renseignée, le reste s'apprend. ;-)
- TartempionNiveau 2
"À lire la plupart de vos messages qui ne suintent pas la bienveillance ou tout simplement la curiosité, j'ai voulu fuir."
Quelques messages étaient exaspérés par votre représentation fausse d'un métier qu'ici tous nous exerçons. La plupart exprimait de l'inquiétude pour les conséquences d'un choix visiblement non éclairé. Si CELA vous semble manquer de bienveillance, attendez les injonctions contradictoires de l'institution, les agressions de parents voulant pour leurs enfants le meilleur sans effort et d'élèves, public captif en particulier en pro. Sans compter les interactions avec des inconnus croyant connaitre votre métier et vous renvoyant aux "18h de cours" et aux "vacances".
Quand on voit un allergique aux poils de chats se reconvertir dans le pet-sitting de félins au prétexte que c'est ponctuel, la bienveillance c'est de le prévenir qu'il fait fausse route.
Quelques messages étaient exaspérés par votre représentation fausse d'un métier qu'ici tous nous exerçons. La plupart exprimait de l'inquiétude pour les conséquences d'un choix visiblement non éclairé. Si CELA vous semble manquer de bienveillance, attendez les injonctions contradictoires de l'institution, les agressions de parents voulant pour leurs enfants le meilleur sans effort et d'élèves, public captif en particulier en pro. Sans compter les interactions avec des inconnus croyant connaitre votre métier et vous renvoyant aux "18h de cours" et aux "vacances".
Quand on voit un allergique aux poils de chats se reconvertir dans le pet-sitting de félins au prétexte que c'est ponctuel, la bienveillance c'est de le prévenir qu'il fait fausse route.
- MajuFidèle du forum
Lio, je comprends que certains de nos messages te semblent durs, mais prends les comme une liste d'éléments auxquels on te conseille d'être vigilante dans la construction de ton projet:
- la particularité d'une heure de cours, qui suppose une constante vigilance, des interactions incessantes à la fois avec le groupe et avec les individus, une multiplicité de microtâches à mener de front sans perdre le fil. La plupart d'entre nous aimons cela, faire cours est souvent passionnant, mais c'est une tension particulière, majorée bien sûr si la classe est difficile, car se trouver face à l'hostilité d'un groupe ou d'un individu est extrêmement difficile.
- la difficulté de moduler la charge de travail en fonction de ton état de fatigue. Si tu es très fatiguée mais que c'est le jour où tu as 7h de cours, et que tu dois enchaîner avec une réunion, tu n'as pas le choix, il faut le faire. Et il est difficile de s'économiser en classe, surtout au début, il faut y mettre de l'énergie. Un autre point tout bête, un établissement de 500, 1000 ou 1500 élèves, c'est énormément de bruit et d'agitation, cela peut participer à la fatigue, tout comme le fait de ne pas avoir de salle attitrée et de remballer tes affaires après chaque heure de cours pour filer en vitesse à l'autre bout du bâtiment pour la suivante.
- Le leurre que constitue, pour beaucoup d'entrants dans le métier, le rythme de travail. Les 18 ou 20 h de cours, les vacances, cela fait rêver et ça se comprend. Mais il y a une part importante de travail invisible, ainsi qu'une fatigue nerveuse et une charge mentale importante.
- Un établissement peut sembler très calme et les classes agréables, cela n'empêche absolument pas de tomber sur une classe difficile ou d'avoir un élève (oui, un seul), qui te rende la vie impossible dans une classe par ailleurs tout à fait gérable. C'est mon cas cette année, comme celui de Caspar, et nous ne sommes pas à proprement parler des débutants. Il m'est arrivé en début de carrière d'être très en difficulté avec une classe que tout le monde considérait comme sans problème. J'avais commis des maladresses dans la gestion de classe qui avaient fait partir les choses de travers, les élèves avaient senti mon flottement et s'étaient engouffrés dans la brèche. J'ai ramé des mois pour rattraper cela Tout cela pour dire qu'être dans un établissement tranquille ne garantit rien.
- Par ailleurs, tu n'as aucune garantie de te voir proposer un poste près de chez toi. C'est vrai en tant que contractuelle, ça l'est encore plus si tu envisages de passer les concours, renseigne toi bien sur les modalités d'affectation.
Tu es la seule à connaître exactement ton état de santé, tes limites, ce qui est acceptable ou non pour toi. Nous cherchons juste à t'alerter sur ces différents points que ton premier message n'évoquait pas. Ensuite, la décision t'appartient.
Dernier point, évite les procès d'intention comme celui sur l'isolement, la maladie et le chômage. Les parcours des participants à ce forum sont bien plus divers que tu ne sembles l'imaginer.
- la particularité d'une heure de cours, qui suppose une constante vigilance, des interactions incessantes à la fois avec le groupe et avec les individus, une multiplicité de microtâches à mener de front sans perdre le fil. La plupart d'entre nous aimons cela, faire cours est souvent passionnant, mais c'est une tension particulière, majorée bien sûr si la classe est difficile, car se trouver face à l'hostilité d'un groupe ou d'un individu est extrêmement difficile.
- la difficulté de moduler la charge de travail en fonction de ton état de fatigue. Si tu es très fatiguée mais que c'est le jour où tu as 7h de cours, et que tu dois enchaîner avec une réunion, tu n'as pas le choix, il faut le faire. Et il est difficile de s'économiser en classe, surtout au début, il faut y mettre de l'énergie. Un autre point tout bête, un établissement de 500, 1000 ou 1500 élèves, c'est énormément de bruit et d'agitation, cela peut participer à la fatigue, tout comme le fait de ne pas avoir de salle attitrée et de remballer tes affaires après chaque heure de cours pour filer en vitesse à l'autre bout du bâtiment pour la suivante.
- Le leurre que constitue, pour beaucoup d'entrants dans le métier, le rythme de travail. Les 18 ou 20 h de cours, les vacances, cela fait rêver et ça se comprend. Mais il y a une part importante de travail invisible, ainsi qu'une fatigue nerveuse et une charge mentale importante.
- Un établissement peut sembler très calme et les classes agréables, cela n'empêche absolument pas de tomber sur une classe difficile ou d'avoir un élève (oui, un seul), qui te rende la vie impossible dans une classe par ailleurs tout à fait gérable. C'est mon cas cette année, comme celui de Caspar, et nous ne sommes pas à proprement parler des débutants. Il m'est arrivé en début de carrière d'être très en difficulté avec une classe que tout le monde considérait comme sans problème. J'avais commis des maladresses dans la gestion de classe qui avaient fait partir les choses de travers, les élèves avaient senti mon flottement et s'étaient engouffrés dans la brèche. J'ai ramé des mois pour rattraper cela Tout cela pour dire qu'être dans un établissement tranquille ne garantit rien.
- Par ailleurs, tu n'as aucune garantie de te voir proposer un poste près de chez toi. C'est vrai en tant que contractuelle, ça l'est encore plus si tu envisages de passer les concours, renseigne toi bien sur les modalités d'affectation.
Tu es la seule à connaître exactement ton état de santé, tes limites, ce qui est acceptable ou non pour toi. Nous cherchons juste à t'alerter sur ces différents points que ton premier message n'évoquait pas. Ensuite, la décision t'appartient.
Dernier point, évite les procès d'intention comme celui sur l'isolement, la maladie et le chômage. Les parcours des participants à ce forum sont bien plus divers que tu ne sembles l'imaginer.
- Lisak40Expert spécialisé
Je suis devenue prof en France après de très longues années de chômage / jobs à temps partiel mal payés et une période de maladie (à l'étranger). Tous les profs ne le sont pas devenus juste après leurs années de fac hein, beaucoup ont connu aussi cela + les petits boulots mal payés, et en plus la plupart des profs ont un / une conjoint(e), des enfants, des amis proches ou de la famille (oui cela semble incroyable mais les profs sont des êtres humains comme les autres, qui ont une vie amoureuse, amicale et familiale) qui ont connu / connaissent ce genre de situation : nous ne vivons pas dans un château au sommet d'une colline où rien de ce qui se passe dans le monde ne nous atteint !
En outre, Lio veut devenir PLP lettres anglais en pro ! Je crois qu'elle ne se rend pas compte de la difficulté de ce public et de ce type d'établissement (sans compter celui du niveau de langue, mais je n'ai pas eu de réponse à ce sujet à savoir celui de sa maîtrise de l'anglais, juste qu'elle a "de bons restes" -ce qui ne veut rien dire-), surtout en RP où il est fort probable qu'elle atterisse ! Cette année j'ai plus de 21h de cours, 7 classes (c'est à peu près 160 élèves), 6 niveaux : cela représente une somme de travail énorme en plus de celui qui est à la base de notre métier c'est à dire faire cours et corriger les copie (outre la multiplication des classes et des niveaux, il faut penser aussi quantités en termes de gestion de la discipline et des exclusions / rapports d'incident / punitions, de bulletins de classe, de réunions parents - profs, de réunions diverses et de conseils de classe -même si en théorie pour ces derniers on est pas obligés de tous les faire, en réalité on les fait souvent quasiment tous-, d'interactions diverses, variées, très nombreuses et obligatoires avec tous les autres collègues et membres des équipes scolaires et pédagogiques)...
Mais bref je crois que @Lio délire totalement à lire cela par exemple !
"Quand je parle de relations sociales, je m'appuie sur mon expérience, public social et client-es que je rencontrais tout au long de ma journée." J'imagine bien que cela ne doit pas être facile, mais à l'accueil ou dans le bureau d'une administration quelconque, tu n'es jamais seule face à 24 gamins 6x une heure par jour, donc cela veut dire que tu n'es jamais seule à devoir affronter leur agressivité, leurs bavardages, leur mauvaise foi, leur insolence, ou même simplement leur agitation et dissipation toute la journée : c'est physiquement et moralement épuisant crois-moi ! A la CAF ou à l'hôpital ou en mairie où ailleurs, il y a toujours une pancarte disant qu'aucun comportement mal poli, excessif, aucune agressivité envers les personnels ne sera toléré (et c'est bien normal) et si vraiment cela tourne mal, il y a toujours le vigile pour dégager le malpoli ; en classe, quand tu as 10 gamins (ou même un seul) ligués contre toi pour te parler mal, te dire à quel point tu es nulle, injuste, t'insulter voire devenir menaçant, etc. etc., tu es seule pour leur faire face, et non il n'y a pas de vigile qui va leur empêcher de t'insulter, de te parler mal voire de te menacer ? Bien sûr tu peux exclure, mais ça ne règle pas tout et ça ne se fait pas comme ça...
"Ensuite, j'ai déjà donné des cours particuliers à des enfants qui avaient des difficultés d'apprentissage et de communication." Tu penses vraiment que c'est la même chose que d'être prof avec 6-7 classes et 24 (au minimum, tu peux en avoir plus, même dans le pro) élèves dans une même salle avec chacun des problèmes différents, un niveau différent une volonté d'être là différente (entre autres) ? Si oui, je crois que la messe est dite alors, et je te souhaite bon courage pour ta reconversion, mais vraiment, n'en fais pas ton ultime recours (surtout si ta situation sociale et professionnelle est déjà difficile) parce que tu risques de tomber de très haut et de t'enfoncer encore plus d'un point de vue économique (si cela ne marche pas) !
En outre, Lio veut devenir PLP lettres anglais en pro ! Je crois qu'elle ne se rend pas compte de la difficulté de ce public et de ce type d'établissement (sans compter celui du niveau de langue, mais je n'ai pas eu de réponse à ce sujet à savoir celui de sa maîtrise de l'anglais, juste qu'elle a "de bons restes" -ce qui ne veut rien dire-), surtout en RP où il est fort probable qu'elle atterisse ! Cette année j'ai plus de 21h de cours, 7 classes (c'est à peu près 160 élèves), 6 niveaux : cela représente une somme de travail énorme en plus de celui qui est à la base de notre métier c'est à dire faire cours et corriger les copie (outre la multiplication des classes et des niveaux, il faut penser aussi quantités en termes de gestion de la discipline et des exclusions / rapports d'incident / punitions, de bulletins de classe, de réunions parents - profs, de réunions diverses et de conseils de classe -même si en théorie pour ces derniers on est pas obligés de tous les faire, en réalité on les fait souvent quasiment tous-, d'interactions diverses, variées, très nombreuses et obligatoires avec tous les autres collègues et membres des équipes scolaires et pédagogiques)...
Mais bref je crois que @Lio délire totalement à lire cela par exemple !
"Quand je parle de relations sociales, je m'appuie sur mon expérience, public social et client-es que je rencontrais tout au long de ma journée." J'imagine bien que cela ne doit pas être facile, mais à l'accueil ou dans le bureau d'une administration quelconque, tu n'es jamais seule face à 24 gamins 6x une heure par jour, donc cela veut dire que tu n'es jamais seule à devoir affronter leur agressivité, leurs bavardages, leur mauvaise foi, leur insolence, ou même simplement leur agitation et dissipation toute la journée : c'est physiquement et moralement épuisant crois-moi ! A la CAF ou à l'hôpital ou en mairie où ailleurs, il y a toujours une pancarte disant qu'aucun comportement mal poli, excessif, aucune agressivité envers les personnels ne sera toléré (et c'est bien normal) et si vraiment cela tourne mal, il y a toujours le vigile pour dégager le malpoli ; en classe, quand tu as 10 gamins (ou même un seul) ligués contre toi pour te parler mal, te dire à quel point tu es nulle, injuste, t'insulter voire devenir menaçant, etc. etc., tu es seule pour leur faire face, et non il n'y a pas de vigile qui va leur empêcher de t'insulter, de te parler mal voire de te menacer ? Bien sûr tu peux exclure, mais ça ne règle pas tout et ça ne se fait pas comme ça...
"Ensuite, j'ai déjà donné des cours particuliers à des enfants qui avaient des difficultés d'apprentissage et de communication." Tu penses vraiment que c'est la même chose que d'être prof avec 6-7 classes et 24 (au minimum, tu peux en avoir plus, même dans le pro) élèves dans une même salle avec chacun des problèmes différents, un niveau différent une volonté d'être là différente (entre autres) ? Si oui, je crois que la messe est dite alors, et je te souhaite bon courage pour ta reconversion, mais vraiment, n'en fais pas ton ultime recours (surtout si ta situation sociale et professionnelle est déjà difficile) parce que tu risques de tomber de très haut et de t'enfoncer encore plus d'un point de vue économique (si cela ne marche pas) !
- adumbrateNiveau 10
Lio a écrit:
Par ailleurs, étant titulaire de deux licences, j'ai déjà eu la correspondante handicap qui m'a dit que la dispense de concours n'était pas pour moi car il faut posséder un master.
Je n'ai lu aucune information en ce sens sur le site du gouvernement..
Passons.
Je trouve que la communication est plutôt difficile.
Faut-il se connecter régulièrement sur Acloé pour savoir si des vacations nous sont proposées ?
Enfin, je me suis inscrite au concours externe et interne CAPLP Lettres-anglais.
Je ne vais pas revenir sur ce qui a été dit par rapport aux difficultés du métier d'enseignant (même si c'est à mon avis tout sauf de la malveillance de le rappeler) car le tour de la question semble avoir été fait.
Cependant, je ne suis pas sûre de comprendre : tu t'es inscrite au concours alors que tu ne remplis pas les conditions ? Ou alors le master n'est-il pas obligatoire pour passer le CAPLP ? (J'avoue que je connais pas ce concours, donc je dis peut-être une bêtise.)
- KihyaNiveau 6
- Lisak40Expert spécialisé
En fait les profs du LP ont exactement le même statut que les profs du général / technique, ils ont exactement le même salaire, les mêmes conditions d'avancement, etc., ils appartiennent seulement à un corps différent (PLP / certifiés) donc oui les conditions d'entrée dans le métier (concours interne ou externe) sont exactement les mêmes que pour passer le CAPES (non, nous ne sommes pas des sous-profs... ).
- KihyaNiveau 6
Lisak40 a écrit:En fait les profs du LP ont exactement le même statut que les profs du général / technique, ils ont exactement le même salaire, les mêmes conditions d'avancement, etc., ils appartiennent seulement à un corps différent (PLP / certifiés) donc oui les conditions d'entrée dans le métier (concours interne ou externe) sont exactement les mêmes que pour passer le CAPES (non, nous ne sommes pas des sous-profs...).
Personne n'a sous-entendu ça, parole d'une prof de gommettes !
- Lisak40Expert spécialisé
Kihya a écrit:Lisak40 a écrit:En fait les profs du LP ont exactement le même statut que les profs du général / technique, ils ont exactement le même salaire, les mêmes conditions d'avancement, etc., ils appartiennent seulement à un corps différent (PLP / certifiés) donc oui les conditions d'entrée dans le métier (concours interne ou externe) sont exactement les mêmes que pour passer le CAPES (non, nous ne sommes pas des sous-profs...).
Personne n'a sous-entendu ça, parole d'une prof de gommettes !
Oui je me doute bien que ce n'est pas ce que tu penses, mais il y a beaucoup de membres (certifiés / agrégés) ici qui sans le penser réellement semblent souvent surpris que nous ayons les mêmes conditions de diplômes qu'eux. Cela vaut également pour le corps des profs de gommettes : il vous faut juste avoir le Bac, aimer les enfants et surtout en avoir soi-même pour passer votre concours, non ?
Bon allez, fin du HS ! En vrai, je souhaite que Lio repense sérieusement à son souhait de reconversion car elle semble complètement être dans la lune en ce qui concerne le métier de prof et honnêtement ce job peut être une source de grande souffrance, alors même qu'on est ultra blindé du monde du travail et du métier en lui-même, alors quand on en a une représentation aussi "bisounours" j'imagine même pas...
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Je suis globalement d'accord avec toi Lisak40 mais, en tant que CAPETienne de collège (eh oui, les boulets de techno)Lisak40 a écrit:Kihya a écrit:Lisak40 a écrit:En fait les profs du LP ont exactement le même statut que les profs du général / technique, ils ont exactement le même salaire, les mêmes conditions d'avancement, etc., ils appartiennent seulement à un corps différent (PLP / certifiés) donc oui les conditions d'entrée dans le métier (concours interne ou externe) sont exactement les mêmes que pour passer le CAPES (non, nous ne sommes pas des sous-profs...).
Personne n'a sous-entendu ça, parole d'une prof de gommettes !
Oui je me doute bien que ce n'est pas ce que tu penses, mais il y a beaucoup de membres (certifiés / agrégés) ici qui sans le penser réellement semblent souvent surpris que nous ayons les mêmes conditions de diplômes qu'eux. Cela vaut également pour le corps des profs de gommettes : il vous faut juste avoir le Bac, aimer les enfants et surtout en avoir soi-même pour passer votre concours, non ?
Bon allez, fin du HS ! En vrai, je souhaite que Lio repense sérieusement à son souhait de reconversion car elle semble complètement être dans la lune en ce qui concerne le métier de prof et honnêtement ce job peut être une source de grande souffrance, alors même qu'on est ultra blindé du monde du travail et du métier en lui-même, alors quand on en a une représentation aussi "bisounours" j'imagine même pas...
- Pour le HS:
- la confusion sur le diplôme exigé au départ est liée au statut (contractuel ou titulaire) et surtout aux CAPLP de matières pro. Sans que cela ne veuille dire quoique ce soit, mes collègues de SEGPA sont tit PLP mais n'ont pas de master en génie civil (Habitat) ou en biotechnologie (Hygiène Alimentation Santé). Je ne crois pas que cela ait changé en matières pro.
- nonoHabitué du forum
Oui, je te rejoins en ce qui concerne les CAPLP de matières pro. Aucun(e) de mes collègues n'a fait d'études supérieures, ont pour la plupart un CAP ou un BAC PRO dans leur domaine.TrucOuBidule a écrit:Je suis globalement d'accord avec toi Lisak40 mais, en tant que CAPETienne de collège (eh oui, les boulets de techno)Lisak40 a écrit:Kihya a écrit:Lisak40 a écrit:En fait les profs du LP ont exactement le même statut que les profs du général / technique, ils ont exactement le même salaire, les mêmes conditions d'avancement, etc., ils appartiennent seulement à un corps différent (PLP / certifiés) donc oui les conditions d'entrée dans le métier (concours interne ou externe) sont exactement les mêmes que pour passer le CAPES (non, nous ne sommes pas des sous-profs...).
Personne n'a sous-entendu ça, parole d'une prof de gommettes !
Oui je me doute bien que ce n'est pas ce que tu penses, mais il y a beaucoup de membres (certifiés / agrégés) ici qui sans le penser réellement semblent souvent surpris que nous ayons les mêmes conditions de diplômes qu'eux. Cela vaut également pour le corps des profs de gommettes : il vous faut juste avoir le Bac, aimer les enfants et surtout en avoir soi-même pour passer votre concours, non ?
Bon allez, fin du HS ! En vrai, je souhaite que Lio repense sérieusement à son souhait de reconversion car elle semble complètement être dans la lune en ce qui concerne le métier de prof et honnêtement ce job peut être une source de grande souffrance, alors même qu'on est ultra blindé du monde du travail et du métier en lui-même, alors quand on en a une représentation aussi "bisounours" j'imagine même pas...
- Pour le HS:
la confusion sur le diplôme exigé au départ est liée au statut (contractuel ou titulaire) et surtout aux CAPLP de matières pro. Sans que cela ne veuille dire quoique ce soit, mes collègues de SEGPA sont tit PLP mais n'ont pas de master en génie civil (Habitat) ou en biotechnologie (Hygiène Alimentation Santé). Je ne crois pas que cela ait changé en matières pro.
Cependant, tous ont une expérience professionnelle d'au moins 5 ans et certain(e)s sont de grands experts dans leur spécialité.
En revanche, je suis d'accord avec Lisiak40, le CAPLP en lettres anglais était un concours exigeant (L'est-il encore ? Je ne sais pas.)
_________________
Prof en LP
- YirmNiveau 1
Lio, sans vouloir en rajouter une couche (même si concrètement je vais le faire), je te signale mon cas. Handicap léger mais réel : trouble autistique de niveau 1 sans déficience (auparavant dénommé "asperger") et j'envisage de me reconvertir... hors de l'éducation nationale.
Il y a énormément de raisons mais disons que sans ma fatigabilité extrême (et surtout largement supérieure à celle de beaucoup de collègues à conditions égales, j'en suis à demander des heures de trou dans mon edt en guise de récupération) face aux adorables ou détestables gnomes qui peuplent nos murs, avec seulement 14h (je suis agrégé en rep+ d'où ce petit service), je pourrais m'accomoder de certaines problèmes. Preuve en est mon insistance : autiste et enseignant pendant 4 ans bientôt, volontaire pour la rep+, il faut vraiment le vouloir. C'est d'ailleurs le métier qui m'a fait faire une démarche diagnostique. Mais vraiment, enseigner devant un groupe avec une santé mentale peu solide ou particulière, je déconseille. J'espère que tu nous liras tous et toutes malgré ta probable vexation, car si tu es blessée maintenant, cela peut t'épargner de l'être plus tard.
Il y a énormément de raisons mais disons que sans ma fatigabilité extrême (et surtout largement supérieure à celle de beaucoup de collègues à conditions égales, j'en suis à demander des heures de trou dans mon edt en guise de récupération) face aux adorables ou détestables gnomes qui peuplent nos murs, avec seulement 14h (je suis agrégé en rep+ d'où ce petit service), je pourrais m'accomoder de certaines problèmes. Preuve en est mon insistance : autiste et enseignant pendant 4 ans bientôt, volontaire pour la rep+, il faut vraiment le vouloir. C'est d'ailleurs le métier qui m'a fait faire une démarche diagnostique. Mais vraiment, enseigner devant un groupe avec une santé mentale peu solide ou particulière, je déconseille. J'espère que tu nous liras tous et toutes malgré ta probable vexation, car si tu es blessée maintenant, cela peut t'épargner de l'être plus tard.
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