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- cldxNiveau 3
@TrucOuBidule Quelle idée géniale ! Je croise les doigts pour que mon chef soit d'accord.
- valleExpert spécialisé
Bon, tu peux en effet penser que, vu qu'il s'agit d'un droit conquis "au prix de nombreuses morts", la grève ne peut être utilisée que dans la cadre de Grands et Redoutables mouvements. Je suppose aussi que cela te mène à te moquer du vote (droit acquis au prix de nombreuses morts) de ceux qui ne font pas leur choix selon de Grandes et Émouvantes idées.Ganbatte a écrit:valle a écrit:C'est ironique, mais juger de la légitimité ou de l'opportunité du droit de grève comme tu le fais n'est pas du tout une forme de respect.Ganbatte a écrit:Pardonnez-moi de respecter le droit de grève au point de craindre qu'on le galvaude pour ce que j'avais cru comprendre, que deux heures de cours supprimées compensaient une réunion, et que l'inspectrice, citée, était un facteur. Manifestement c'est une erreur de ma part, on ne m'y reprendra pas.
Bien sûr que, d'un point de vue général ou concret, on peut débattre sur l'efficacité ou sur la nécessité ou sur les conséquences ou sur la légalité de telle ou telle grève, mais ici tu sembles plutôt te moquer (?) de l'exercice d'un droit.
On parle sans sourciller du droit de grève, moyen militant d'action collective conquis au prix de nombreuses morts, comme d'une opportunité pour éviter ce dont individuellement on n'a pas envie et se reposer, et c'est moi qui me moque et qui manque de respect ? Ah oui, c'est ironique, effectivement. J'aime autant briser là, ce sera mieux tout le monde en conviendra.
Il reste quand même le fait que la justice judiciaire (et l'administrative qui s'aligne sur ce point) ont toujours eu tendance à protéger le droit de grève contre des postures restrictives comme la tienne qui prétendent définir quels sont les combats qui peuvent (ou non) être choisis.
- JennyMédiateur
valle a écrit:Le fil part dans tous les sens, mais ce que j'i graissé, ainsi formulé, est absolument illégal et c'est pour ça que l'État s'efforce sans cesse d'argumenter que la règle du 30e indivisible n'est pas une sanction.Jenny a écrit:Provence a écrit:Jenny a écrit:Je suis plus scandalisée par le jour de carence pour ceux qui sont malades sur la dernière ou les dernières heures de la journée...
Ce n’est pas un concours.
L’inflation de réunions débiles, avec leur ribambelle d’injonctions souvent contradictoires, contribue au mal-être au travail.
Disons que ça ne me paraît pas absurde de sanctionner quelqu'un qui n'assure pas la moitié de sa journée, sans raison valable, d'une journée de retrait.
Je ne pense pas qu'on risque plus. Mais la journée de grève est sans doute plus réglo.
Par contre légalement, on peut opter pour des sanctions lourdes. Dans le privé, ça donne ça :
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F12734Cette faute peut entraîner une sanction disciplinaire (avertissement, blâme, voire un licenciement en cas d'absences injustifiées répétées).
Je pense qu'il faut mieux opter pour d'autres solutions (et peut être considérer qu'on s'en tire bien dans le public avec le retrait d'un trentième...).
- valleExpert spécialisé
Je ne pense pas qu'ici il y ait de grande opposition public - privé.Jenny a écrit:valle a écrit:Le fil part dans tous les sens, mais ce que j'i graissé, ainsi formulé, est absolument illégal et c'est pour ça que l'État s'efforce sans cesse d'argumenter que la règle du 30e indivisible n'est pas une sanction.Jenny a écrit:Provence a écrit:
Ce n’est pas un concours.
L’inflation de réunions débiles, avec leur ribambelle d’injonctions souvent contradictoires, contribue au mal-être au travail.
Disons que ça ne me paraît pas absurde de sanctionner quelqu'un qui n'assure pas la moitié de sa journée, sans raison valable, d'une journée de retrait.
Je ne pense pas qu'on risque plus. Mais la journée de grève est sans doute plus réglo.
Par contre légalement, on peut opter pour des sanctions lourdes. Dans le privé, ça donne ça :
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F12734Cette faute peut entraîner une sanction disciplinaire (avertissement, blâme, voire un licenciement en cas d'absences injustifiées répétées).
Je pense qu'il faut mieux opter pour d'autres solutions (et peut être considérer qu'on s'en tire bien dans le public avec le retrait d'un trentième...).
Le principe est le même : dans le privé ou dans le public, la sanction pécuniaire est interdite.
Dans le privé ou dans le public, les absences peuvent faire l'objet d'une procédure disciplinaire, avec ses règles, qui peut éventuellement finir par le licenciement / révocation en cas d'absences injustifiées répétées.
Sinon, ton lien mentionne le fait que bien des salariés peuvent s'absenter sans justification un certain nombre de jours...
Mais je répète, pour moi il ne s'agit pas d'une opposition public/privé.
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