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- EnaecoVénérable
Concernant les deux réunions, il s'agit de 2 réunions par an et par classe.
Il est donc normal que quand on étale sur plusieurs soirs, ça fasse beaucoup.
Je ne vois vraiment pas beaucoup d'avantages aux réunions le soir par rapport au weekend.
Quand je lis que certains collègues partent à 19h30, je comprends tout à fait leur choix. En revanche pour un temps de rencontre consacré aux parents, une si faible amplitude horaire me semble insuffisante vu le nombre d'élèves.
Le samedi matin, c'est une grande plage horaire et plus de dispo pour tout le monde : parents comme professeurs.
Comme dit Krilin, cette réunion sert généralement de rdv individuels qui auraient dû avoir lieu un peu plus tôt dans l'année mais que personne n'a pris la peine d'organiser
Il est donc normal que quand on étale sur plusieurs soirs, ça fasse beaucoup.
Je ne vois vraiment pas beaucoup d'avantages aux réunions le soir par rapport au weekend.
Quand je lis que certains collègues partent à 19h30, je comprends tout à fait leur choix. En revanche pour un temps de rencontre consacré aux parents, une si faible amplitude horaire me semble insuffisante vu le nombre d'élèves.
Le samedi matin, c'est une grande plage horaire et plus de dispo pour tout le monde : parents comme professeurs.
Comme dit Krilin, cette réunion sert généralement de rdv individuels qui auraient dû avoir lieu un peu plus tôt dans l'année mais que personne n'a pris la peine d'organiser
- Dadoo33Grand sage
Ici c’était le samedi matin mais nous sommes repassés au vendredi soir. C’est bien mieux nous n’avons pas cours le samedi. Par ailleurs, cela posait pb à certains parents dépendant des transports.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Je pense toujours aux autres services publics. Quand on veut voir quelqu’un aux impôts, on y va lors des heures de service, pas quand les bureaux sont fermés.
Pour le collège et le lycée, même s’il paraît normal à tous que l’on fasse ça le soir ou le week-end, je ne vois pas pourquoi ça l’est: qu’on ne me dise pas « les parents travaillent » parce que nous aussi on travaille, ça arrangerait tout le monde de pouvoir quitter le boulot à 15h ce jour-là pour démarrer plus tôt les rdv.
Ce qui m’amène à mon deuxième point : je ne vois pas non plus pourquoi ça ne compte pas dans notre temps de travail : les réunions sont du travail (pour nous, parce que pour les parents ça s’appelle être parent), or il faut les enchaîner et après une journée de cours (ou après une semaine de cours) !
En ce qui me concerne, je considère qu’on a rajouté trois heures de travail ce soir là, j’ai donc corrigé trois heures de moins dans la semaine. Les copies arriveront plus tard.
Pour le collège et le lycée, même s’il paraît normal à tous que l’on fasse ça le soir ou le week-end, je ne vois pas pourquoi ça l’est: qu’on ne me dise pas « les parents travaillent » parce que nous aussi on travaille, ça arrangerait tout le monde de pouvoir quitter le boulot à 15h ce jour-là pour démarrer plus tôt les rdv.
Ce qui m’amène à mon deuxième point : je ne vois pas non plus pourquoi ça ne compte pas dans notre temps de travail : les réunions sont du travail (pour nous, parce que pour les parents ça s’appelle être parent), or il faut les enchaîner et après une journée de cours (ou après une semaine de cours) !
En ce qui me concerne, je considère qu’on a rajouté trois heures de travail ce soir là, j’ai donc corrigé trois heures de moins dans la semaine. Les copies arriveront plus tard.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- SoiréeHabitué du forum
Comme beaucoup je préfère rencontrer les parents un samedi matin sans stress plutôt qu'en soirée jusqu'à trop tard après une journée de cours déjà prenante voire éreintante et bien souvent avant de reprendre tôt le lendemain matin.
Cette année c'est encore en soirée (ah ah) deux soirs sur une semaine. Et le samedi matin sera pris pour la jpo que je compte sécher cette année car ce dispositif n'a aucun intérêt pédagogique et je n'aime pas perdre mon temps pour satisfaire des traditions scolaires idiotes.
On a eu un temps de présentation en plénière fin septembre déjà, ce que je réclamais depuis des années au lieu du trombi vivant sans intérêt de début septembre. Et ce changement a satisfait tout le monde, parents comme enseignants. On peut évoquer les méthodes sans que ça soit alors abstrait car les cahiers des élèves sont déjà un peu remplis et les parents ont souvent déjà essayé d'accompagner leur enfant dans son travail hors la classe. Les difficultés de mise en œuvre sont déjà perçues le cas échéant et les parents savent alors identifier ce qui leur sera utile dans le speech du professeur et ou poser des questions plus pertinentes que : "Est-ce qu'ils auront des dictées ?"
Prochaine étape pour moi, convaincre collègues et administration de passer au semestre pour inscrire la relation des élèves et des familles dans le temps long, pourvoir organiser les apprentissages dans une durée plus compatible avec le rythme réel des élèves, notamment de 6e, et aussi pouvoir avoir un temps d'échange avec les familles et l'élève vers mi octobre ou fin novembre en le decorrelant du premier conseil de classe et de sa sentence. Histoire que cette rencontre soit tournée vers la période à venir plutôt que vers la période achevée (on a nos rencontres après les conseils là, c'est de mon point de vue complètement absurde). Cela devrait aussi permettre d'éviter l'accumulation de devoirs en fin de T1 dans toutes les matières sur deux semaines avant le premier arrêt des notes.
Cette année c'est encore en soirée (ah ah) deux soirs sur une semaine. Et le samedi matin sera pris pour la jpo que je compte sécher cette année car ce dispositif n'a aucun intérêt pédagogique et je n'aime pas perdre mon temps pour satisfaire des traditions scolaires idiotes.
On a eu un temps de présentation en plénière fin septembre déjà, ce que je réclamais depuis des années au lieu du trombi vivant sans intérêt de début septembre. Et ce changement a satisfait tout le monde, parents comme enseignants. On peut évoquer les méthodes sans que ça soit alors abstrait car les cahiers des élèves sont déjà un peu remplis et les parents ont souvent déjà essayé d'accompagner leur enfant dans son travail hors la classe. Les difficultés de mise en œuvre sont déjà perçues le cas échéant et les parents savent alors identifier ce qui leur sera utile dans le speech du professeur et ou poser des questions plus pertinentes que : "Est-ce qu'ils auront des dictées ?"
Prochaine étape pour moi, convaincre collègues et administration de passer au semestre pour inscrire la relation des élèves et des familles dans le temps long, pourvoir organiser les apprentissages dans une durée plus compatible avec le rythme réel des élèves, notamment de 6e, et aussi pouvoir avoir un temps d'échange avec les familles et l'élève vers mi octobre ou fin novembre en le decorrelant du premier conseil de classe et de sa sentence. Histoire que cette rencontre soit tournée vers la période à venir plutôt que vers la période achevée (on a nos rencontres après les conseils là, c'est de mon point de vue complètement absurde). Cela devrait aussi permettre d'éviter l'accumulation de devoirs en fin de T1 dans toutes les matières sur deux semaines avant le premier arrêt des notes.
- Clecle78Bon génie
Si la jpo est la journée de solidarité on ne peut pas la "sécher".
- SoiréeHabitué du forum
A priori si car ce rattrapage est censé se faire pour travailler sur le projet d'établissement. Mais au pire je serai gréviste et on me retirera un trentième.
- EnaecoVénérable
Fires of Pompeii a écrit:Je pense toujours aux autres services publics. Quand on veut voir quelqu’un aux impôts, on y va lors des heures de service, pas quand les bureaux sont fermés.
Pour le collège et le lycée, même s’il paraît normal à tous que l’on fasse ça le soir ou le week-end, je ne vois pas pourquoi ça l’est: qu’on ne me dise pas « les parents travaillent » parce que nous aussi on travaille, ça arrangerait tout le monde de pouvoir quitter le boulot à 15h ce jour-là pour démarrer plus tôt les rdv.
Ce qui m’amène à mon deuxième point : je ne vois pas non plus pourquoi ça ne compte pas dans notre temps de travail : les réunions sont du travail (pour nous, parce que pour les parents ça s’appelle être parent), or il faut les enchaîner et après une journée de cours (ou après une semaine de cours) !
En ce qui me concerne, je considère qu’on a rajouté trois heures de travail ce soir là, j’ai donc corrigé trois heures de moins dans la semaine. Les copies arriveront plus tard.
Une seule et même réponse pour répondre à tes deux points : les relations avec les parents d'élèves font partie de nos missions.
Au même titre que "faire ses photocopies", recevoir les parents est inclus dans notre temps de travail. C'est pour ça qu'on n'annule pas un cours à chaque fois qu'on reçoit un parent.
C'est difficilement comparable avec les autres services publics où la réception du public fait partie d'un temps de travail fixe. On pourra tenir ce discours quand on sera tenus de faire 35h dans notre établissement
- mafalda16Modérateur
Clecle78 a écrit:Si la jpo est la journée de solidarité on ne peut pas la "sécher".
En parlant de ça, hier soir on a appris qu’on devait faire 3 conseils pédagogiques de 2h pour cette fameuse journée de solidarité. J’ai l’impression que c’est devenu à l’avenant, chacun faisant sa soupe interne.
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- KeaFidèle du forum
Un peu HS, mais pas que : il y a quelquelques années, un parent d’élève a demandé à reculer l’horaire de début de la réunion parents-profs de rentrée, en arguant de son travail. Il demandait à ce que la réunion de 18h30 commence à 20h.Enaeco a écrit:Fires of Pompeii a écrit:Je pense toujours aux autres services publics. Quand on veut voir quelqu’un aux impôts, on y va lors des heures de service, pas quand les bureaux sont fermés.
Pour le collège et le lycée, même s’il paraît normal à tous que l’on fasse ça le soir ou le week-end, je ne vois pas pourquoi ça l’est: qu’on ne me dise pas « les parents travaillent » parce que nous aussi on travaille, ça arrangerait tout le monde de pouvoir quitter le boulot à 15h ce jour-là pour démarrer plus tôt les rdv.
Ce qui m’amène à mon deuxième point : je ne vois pas non plus pourquoi ça ne compte pas dans notre temps de travail : les réunions sont du travail (pour nous, parce que pour les parents ça s’appelle être parent), or il faut les enchaîner et après une journée de cours (ou après une semaine de cours) !
En ce qui me concerne, je considère qu’on a rajouté trois heures de travail ce soir là, j’ai donc corrigé trois heures de moins dans la semaine. Les copies arriveront plus tard.
Une seule et même réponse pour répondre à tes deux points : les relations avec les parents d'élèves font partie de nos missions.
Au même titre que "faire ses photocopies", recevoir les parents est inclus dans notre temps de travail. C'est pour ça qu'on n'annule pas un cours à chaque fois qu'on reçoit un parent.
C'est difficilement comparable avec les autres services publics où la réception du public fait partie d'un temps de travail fixe. On pourra tenir ce discours quand on sera tenus de faire 35h dans notre établissement
J’ai fait valoir auprès de mon CDE que, commençant à 8h30, je ne pouvais pas terminer ma journée de travail à 21h30 (amplitude maximale de 12h dans la FPE : dépassée ; le temps de repos quotidien risquait aussi d’être dépassé si la réunion débordait).
J’ai eu gain de cause. Le CDE a expliqué au parent sa décision de maintenir l’horaire, en arguant notamment de l’amplitude de la journée de travail des professeurs.
Réponse du parent :
- Spoiler:
- "Ah, je ne savais pas que les réunions comptaient comme du travail..."
Ben non, c’est un loisir, hein...
En tant que PP, je me suis toujours étonnée de la disponibilité de nombreux parents en pleine journée : beaucoup réussissent à s’arranger, profitent d’une RTT, viennent le matin avant leur prise de poste...
Il m’est arrivé de terminer des réunions très tard, autour de 22h (j’étais jeune et docile). Rapidement, après une journée de cours et une série de rendez-vous, je ne sais même plus ce que je raconte...
- X.Y.U.Niveau 7
Idem pour moi, je ne vois aucun intérêt à ces réunions qui tiennent plus du marathon que de véritables échanges constructifs... Je prends sur moi pour les faire mais je trouve que ça génère de la souffrance tellement c'est épuisant et contre-productif, sans compter que l'on tombe toujours sur un ou deux c*** qui ont le don de nous flinguer le moral en 2 min.Kea a écrit:Il m’est arrivé de terminer des réunions très tard, autour de 22h (j’étais jeune et docile). Rapidement, après une journée de cours et une série de rendez-vous, je ne sais même plus ce que je raconte...
- lene75Prophète
Enaeco a écrit:Fires of Pompeii a écrit:Je pense toujours aux autres services publics. Quand on veut voir quelqu’un aux impôts, on y va lors des heures de service, pas quand les bureaux sont fermés.
Pour le collège et le lycée, même s’il paraît normal à tous que l’on fasse ça le soir ou le week-end, je ne vois pas pourquoi ça l’est: qu’on ne me dise pas « les parents travaillent » parce que nous aussi on travaille, ça arrangerait tout le monde de pouvoir quitter le boulot à 15h ce jour-là pour démarrer plus tôt les rdv.
Ce qui m’amène à mon deuxième point : je ne vois pas non plus pourquoi ça ne compte pas dans notre temps de travail : les réunions sont du travail (pour nous, parce que pour les parents ça s’appelle être parent), or il faut les enchaîner et après une journée de cours (ou après une semaine de cours) !
En ce qui me concerne, je considère qu’on a rajouté trois heures de travail ce soir là, j’ai donc corrigé trois heures de moins dans la semaine. Les copies arriveront plus tard.
Une seule et même réponse pour répondre à tes deux points : les relations avec les parents d'élèves font partie de nos missions.
Au même titre que "faire ses photocopies", recevoir les parents est inclus dans notre temps de travail. C'est pour ça qu'on n'annule pas un cours à chaque fois qu'on reçoit un parent.
Je ne vois pas en quoi ça répond : l'intégralité de nos missions doit pouvoir s'exercer aux heures ouvrables. Si ça ne rentre pas, c'est qu'il y a un léger problème de temps de travail. D'autant que, même si on enlève le samedi et le mercredi après-midi, nos heures de cours peuvent déjà s'étaler sur une amplitude de 45h. Ça devrait être amplement suffisant pour réaliser la totalité de nos tâches (y compris les photocopies et les formations) dans ces plages horaires. Je rejoins complètement Fires : partout ailleurs, c'est à l'usager, ou au patient chez les médecins, de se débrouiller pour se libérer aux heures d'ouverture. Hors services d'urgences (ce que nous ne sommes pas), la plupart des médecins ne consultent plus après 18h30, et pas le samedi. Et ils ont bien raison ! Je ne vois pas pourquoi nous devrions, nous, faire nocturne ou travailler le samedi pour recevoir le "public" en dehors de ces 45h d'ouverture, alors que les administrations ne le font pas.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Voilà, Lene répond à ma place.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Le coup du « ça fait partie de nos missions donc ça justifie de le faire n’importe quand », ça me dépasse. Faire mes photocopies fait partie de mes missions, pourtant je ne demande pas qu’on ouvre le collège à 4h du matin pour les faire, ou pendant les vacances.
- EnaecoVénérable
J'ai du manquer de clarté : je suis contre les réunions qui s'étendent le soir.
En revanche, je trouve adapté de trouver un créneau (tel que le samedi matin), qui permet d'avoir le plus de personnes disponibles si on propose une unique date non négociable.
En revanche, je trouve adapté de trouver un créneau (tel que le samedi matin), qui permet d'avoir le plus de personnes disponibles si on propose une unique date non négociable.
- JennyMédiateur
Ah oui, quand c'est le samedi, je suis toujours venue une seule fois.
- EnaecoVénérable
Sinon, l'autre système, c'est quoi ?
Appeler les parents et/ou laisser venir à soi les demandes de rdv et les fixer sur des créneaux qu'on impose ?
Pourquoi pas, c'est ce que font les collègues qui ne peuvent pas assister à la réunion.
Il y a des endroits où les parents sont intéressés par un retour des professeurs dans des disciplines qu'ils jugent clé (maths, français ou les spé). Je préfère de loin me coltiner le samedi matin qui ne fait pas plaisir plutôt que de devoir gérer le planning des demandes où je vais recevoir les parents au compte-goutte, quelques uns chaque semaine avec de multiples échanges pour essayer de trouver une date qui arrange tout le monde.
Appeler les parents et/ou laisser venir à soi les demandes de rdv et les fixer sur des créneaux qu'on impose ?
Pourquoi pas, c'est ce que font les collègues qui ne peuvent pas assister à la réunion.
Il y a des endroits où les parents sont intéressés par un retour des professeurs dans des disciplines qu'ils jugent clé (maths, français ou les spé). Je préfère de loin me coltiner le samedi matin qui ne fait pas plaisir plutôt que de devoir gérer le planning des demandes où je vais recevoir les parents au compte-goutte, quelques uns chaque semaine avec de multiples échanges pour essayer de trouver une date qui arrange tout le monde.
- lene75Prophète
Enaeco a écrit:Sinon, l'autre système, c'est quoi ?
Appeler les parents et/ou laisser venir à soi les demandes de rdv et les fixer sur des créneaux qu'on impose ?
Pourquoi pas, c'est ce que font les collègues qui ne peuvent pas assister à la réunion.
Il y a des endroits où les parents sont intéressés par un retour des professeurs dans des disciplines qu'ils jugent clé (maths, français ou les spé). Je préfère de loin me coltiner le samedi matin qui ne fait pas plaisir plutôt que de devoir gérer le planning des demandes où je vais recevoir les parents au compte-goutte, quelques uns chaque semaine avec de multiples échanges pour essayer de trouver une date qui arrange tout le monde.
On peut positionner la réunion sur une demi-journée en semaine. Ou en fin d'après-midi par exemple. Comme les fêtes d'écoles qui n'ont pas lieu à 21h mais à 16h30. Quand tu prends RV à l'hôpital, c'est en journée, en semaine, et on ne te laisse pas le choix, et tu t'arranges pour te libérer parce que c'est important, quitte à rattraper tes heures au boulot. Nous comme on n'est pas importants, on passe après tout le reste.
- JennyMédiateur
J'ai testé une année... avec un bahut où on ne pouvait d'ailleurs pas non plus recevoir de parents après 17h30.
J'ai passé l'année à faire des RDV téléphoniques ou à galérer à poser des RDV.
J'ai passé l'année à faire des RDV téléphoniques ou à galérer à poser des RDV.
- EnaecoVénérable
lene75 a écrit:Enaeco a écrit:Sinon, l'autre système, c'est quoi ?
Appeler les parents et/ou laisser venir à soi les demandes de rdv et les fixer sur des créneaux qu'on impose ?
Pourquoi pas, c'est ce que font les collègues qui ne peuvent pas assister à la réunion.
Il y a des endroits où les parents sont intéressés par un retour des professeurs dans des disciplines qu'ils jugent clé (maths, français ou les spé). Je préfère de loin me coltiner le samedi matin qui ne fait pas plaisir plutôt que de devoir gérer le planning des demandes où je vais recevoir les parents au compte-goutte, quelques uns chaque semaine avec de multiples échanges pour essayer de trouver une date qui arrange tout le monde.
On peut positionner la réunion sur une demi-journée en semaine. Ou en fin d'après-midi par exemple. Comme les fêtes d'écoles qui n'ont pas lieu à 21h mais à 16h30. Quand tu prends RV à l'hôpital, c'est en journée, en semaine, et on ne te laisse pas le choix, et tu t'arranges pour te libérer parce que c'est important, quitte à rattraper tes heures au boulot. Nous comme on n'est pas importants, on passe après tout le reste.
La demi-journée en semaine, je suis plutôt pour aussi.
On touchera moins de parents pour qui ça ne "vaudra pas le coup" de se libérer si ils n'ont pas la garantie de voir tous les profs qu'ils veulent.
Je vois quand même une différence majeure avec un RDV médical : ça n'est pas un incontournable (si c'était important, les profs pourraient faire la démarche d'appeler ou de demander le rdv, c'est lui le professionnel) et on peut presque en faire autant via un appel téléphonique.
(La majorité des rdv médicaux laissent quand un minimum de latitude, on peut voir avec le secrétaire plusieurs disponibilités).
Dernier point : la demi-journée en semaine, ça n'ira pas au collègue qui n'a pas cours cette demi-journée (ou au collègue qui a cours parce que ça lui demande du boulot pour se recaler)
- Fesseur ProGuide spirituel
HS onEnaeco a écrit:(La majorité des rdv médicaux laissent quand un minimum de latitude, on peut voir avec le secrétaire plusieurs disponibilités).
- Spoiler:
- Heureux homme ! On prend ce qu'il y a ici dans nos déserts médicaux, sans plusieurs disponibilités. Et ça fait bien longtemps qu'il n'y a plus de secrétaires avec qui "négocier".
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Pourvu que ça dure...
- lene75Prophète
Ça permettrait justement d’éliminer les RV juste pour voir la tête du prof. Si ça n'est pas incontournable, alors pourquoi perdre le temps de tout le monde à le faire ?
Et oui la demi-journée pourrait mal tomber pour certains collègues certaines années, mais je ne suis pas sûre que ce soit un argument pour faire ça le week-end, où on est sûr que ça tombe mal pour tout le monde tous les ans.
Et oui la demi-journée pourrait mal tomber pour certains collègues certaines années, mais je ne suis pas sûre que ce soit un argument pour faire ça le week-end, où on est sûr que ça tombe mal pour tout le monde tous les ans.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- JennyMédiateur
Les RDV nécessaires, ça peut être surtout ceux où on a du mal à faire venir les parents. Si on les rend plus compliqués, ils viendront moins.
D’autre part, certains collègues préfèrent venir un samedi que 3 soirs jusqu’à pas d’heure après une journée de cours.
Ici, on alterne : un soir, un samedi matin.
Pour l'instant, j'ai un RDV à 19h, je finis à 14h30.
D’autre part, certains collègues préfèrent venir un samedi que 3 soirs jusqu’à pas d’heure après une journée de cours.
Ici, on alterne : un soir, un samedi matin.
Pour l'instant, j'ai un RDV à 19h, je finis à 14h30.
- EnaecoVénérable
Si tu estimes que recevoir certains parents est une perte de temps pour tout le monde, tu peux restreindre ton planning à ceux pour qui tu estimes qu'il y a un intérêt.
Ces réunions ne sont pas directement obligatoires. Il faut simplement être en mesure de répondre aux demandes d'informations des parents. La réunion parent-profs facilite les choses mais il y a d'autres moyens.
Certains profs n'initient aucun contact avec les familles. On peut estimer que c'est de la responsabilité des parents.
Il y a beaucoup de cas où les parents n'ont pas conscience de la réalité, parce que l'élève a la confiance de ses parents, parce qu'un 10 c'est pas si mal vu que c'est la moyenne "surtout avec ce prof". Tous les ans, un certain nombre de parents tombent de haut quand on met des mots sur la scolarité de leur enfant.
Mais c'est plus facile à comprendre quand on est dans le système. (il est là à mon sens le vrai avantage d'être "fils de prof", plus que dans la stimulation et l'aide au devoirs)
Ces réunions ne sont pas directement obligatoires. Il faut simplement être en mesure de répondre aux demandes d'informations des parents. La réunion parent-profs facilite les choses mais il y a d'autres moyens.
Certains profs n'initient aucun contact avec les familles. On peut estimer que c'est de la responsabilité des parents.
Il y a beaucoup de cas où les parents n'ont pas conscience de la réalité, parce que l'élève a la confiance de ses parents, parce qu'un 10 c'est pas si mal vu que c'est la moyenne "surtout avec ce prof". Tous les ans, un certain nombre de parents tombent de haut quand on met des mots sur la scolarité de leur enfant.
Mais c'est plus facile à comprendre quand on est dans le système. (il est là à mon sens le vrai avantage d'être "fils de prof", plus que dans la stimulation et l'aide au devoirs)
- lene75Prophète
Je me souviens de l'incroyable démonstration d'une collègue qui avait donné sa démission pour l'année suivante, donc ne risquait plus rien. En fin d'année, alors que les élèves désertaient les cours (y compris le sien, au départ), elle avait décidé de faire en sorte qu'assister à son cours devienne un privilège, nous expliquant que les élèves ne nous méprisaient que parce que nous nous méprisions nous-mêmes. Elle avait donc entrepris de refuser arbitrairement l'accès à son cours à une partie des élèves qui se présentaient devant sa salle à chaque cours. Résultat, alors que nos cours se vidaient, ça se bousculait devant sa salle pour être dans les premiers et avoir le privilège d'assister à son cours. Démonstration réussie : elle avait finalement beaucoup plus d'élèves qui assistaient à ses cours que nous, et ils ont bossé jusqu'au bout, parce qu'elle mettait dehors le 1er qui ne faisait pas ce qu'elle disait !
Comme nous acceptons tout et que nous nous plions à tout au nom de lintérèdèzélèves, on nous charge de plus en plus la barque, tellement que nous ne pouvons plus faire notre travail correctement - au détriment des élèves - et, bien légitimement, on nous méprise de plus en plus.
Comme nous acceptons tout et que nous nous plions à tout au nom de lintérèdèzélèves, on nous charge de plus en plus la barque, tellement que nous ne pouvons plus faire notre travail correctement - au détriment des élèves - et, bien légitimement, on nous méprise de plus en plus.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- zigmag17Guide spirituel
lene75 a écrit:Je me souviens de l'incroyable démonstration d'une collègue qui avait donné sa démission pour l'année suivante, donc ne risquait plus rien. En fin d'année, alors que les élèves désertaient les cours (y compris le sien, au départ), elle avait décidé de faire en sorte qu'assister à son cours devienne un privilège, nous expliquant que les élèves ne nous méprisaient que parce que nous nous méprisions nous-mêmes. Elle avait donc entrepris de refuser arbitrairement l'accès à son cours à une partie des élèves qui se présentaient devant sa salle à chaque cours. Résultat, alors que nos cours se vidaient, ça se bousculait devant sa salle pour être dans les premiers et avoir le privilège d'assister à son cours. Démonstration réussie : elle avait finalement beaucoup plus d'élèves qui assistaient à ses cours que nous, et ils ont bossé jusqu'au bout, parce qu'elle mettait dehors le 1er qui ne faisait pas ce qu'elle disait !
Comme nous acceptons tout et que nous nous plions à tout au nom de lintérèdèzélèves, on nous charge de plus en plus la barque, tellement que nous ne pouvons plus faire notre travail correctement - au détriment des élèves - et, bien légitimement, on nous méprise de plus en plus.
J'adorerais avoir toute latitude pour faire comme ta collègue !
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