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- VerduretteModérateur
Et donc la DSDEN a bien agi : "un rappel au cadre a été posé lors de l’entretien, l’incitant à infléchir son attitude vis-à-vis des élèves et des parents d’élèves".
Je ne trouve pas qu'on soit dans une maltraitance avérée. La réaction des parents est totalement disproportionnée.
Que le premier qui ne s'est jamais énervé face à un gamin provocateur me jette le premier stylo.
Je ne trouve pas qu'on soit dans une maltraitance avérée. La réaction des parents est totalement disproportionnée.
Que le premier qui ne s'est jamais énervé face à un gamin provocateur me jette le premier stylo.
- JennyMédiateur
LemmyK a écrit:Si si, il y a bien un rapport entre les deux fils. Dommage que tu ne veuilles pas le voir!Jenny a écrit:Sauf qu'on compare jet de stylo à un geste violent envers un élève et même à un tir de LBD sur ce fil.
Ca m'étonnerait que la collègue ait été "dénoncée" à son CDE par un collègue, on mélange donc deux choses qui n'ont rien à voir.
Total soutien à la collègue, c'est n'importe quoi.
Le rapport, c’est que certains ne comptent pas parler quelque soit la gravité de l’acte… (d’où cette comparaison avec le LBD ???) mais je trouve que ça a moyennement sa place sur ce fil où le geste reproché est insignifiant.
Ici, c’est un problème de relations avec les parents et le fait que dans le primaire, les PE soient seuls. Dans le secondaire, finalement, il est possible de faire intervenir quelqu’un d’autre. D’ailleurs les parents se plaignent souvent au CDE, qui fait le tri aussi.
- lene75Prophète
La différence de gravité dépend très largement de la description des faits, qui n'est objective ni dans un cas ni dans l'autre. Lancer un stylo en pleine figure d'un élève qui ne présente pas de danger me paraît plus grave que de tirer un élève pour l'empêcher d'avancer, pour une raison qu'on ignore. Il se trouve que ce dont on essaie d'accuser la collègue n'est pas ce qu'elle a fait, pas plus que ce qu'a fait le collègue de l'autre fil ne permet, avec les maigres informations dont nous disposons, de dire qu'il frappe les élèves comme les collègues s’empressent de le dire.
Sauf erreur de ma part, il n'y a pas eu de suites judiciaires. La plainte des parents n'a donc pas abouti. C'est bien d'une procédure interne à l'EN dont il est question ici, et qui légitimise la parole des parents. Or sur l'autre fil il est bien question d'envoyer le collègue vers une telle procédure pour pallier l'absence supposée de plainte des parents. La différence est bien là, en effet : dans un cas ce sont des parents qui ont déclenché la machine à broyer, dans l'autre ce sont des collègues qui veulent le faire.
Sauf erreur de ma part, il n'y a pas eu de suites judiciaires. La plainte des parents n'a donc pas abouti. C'est bien d'une procédure interne à l'EN dont il est question ici, et qui légitimise la parole des parents. Or sur l'autre fil il est bien question d'envoyer le collègue vers une telle procédure pour pallier l'absence supposée de plainte des parents. La différence est bien là, en effet : dans un cas ce sont des parents qui ont déclenché la machine à broyer, dans l'autre ce sont des collègues qui veulent le faire.
- Dame JouanneÉrudit
Pour précision, l'article ne dit pas qu' elle a lancé le stylo dans la figure de l'élève mais qu'elle a lancé le stylo qui a rebondit et tapé alors la figure de l'élève. Dans l'intention, cela me semble très différent.lene75 a écrit:La différence de gravité dépend très largement de la description des faits, qui n'est objective ni dans un cas ni dans l'autre. Lancer un stylo en pleine figure d'un élève qui ne présente pas de danger me paraît plus grave que de tirer un élève pour l'empêcher d'avancer, pour une raison qu'on ignore. Il se trouve que ce dont on essaie d'accuser la collègue n'est pas ce qu'elle a fait, pas plus que ce qu'a fait le collègue de l'autre fil ne permet, avec les maigres informations dont nous disposons, de dire qu'il frappe les élèves comme les collègues s’empressent de le dire.
Sauf erreur de ma part, il n'y a pas eu de suites judiciaires. La plainte des parents n'a donc pas abouti. C'est bien d'une procédure interne à l'EN dont il est question ici, et qui légitimise la parole des parents. Or sur l'autre fil il est bien question d'envoyer le collègue vers une telle procédure pour pallier l'absence supposée de plainte des parents. La différence est bien là, en effet : dans un cas ce sont des parents qui ont déclenché la machine à broyer, dans l'autre ce sont des collègues qui veulent le faire.
- lene75Prophète
Dame Jouanne a écrit:Pour précision, l'article ne dit pas qu' elle a lancé le stylo dans la figure de l'élève mais qu'elle a lancé le stylo qui a rebondit et tapé alors la figure de l'élève. Dans l'intention, cela me semble très différent.lene75 a écrit:La différence de gravité dépend très largement de la description des faits, qui n'est objective ni dans un cas ni dans l'autre. Lancer un stylo en pleine figure d'un élève qui ne présente pas de danger me paraît plus grave que de tirer un élève pour l'empêcher d'avancer, pour une raison qu'on ignore. Il se trouve que ce dont on essaie d'accuser la collègue n'est pas ce qu'elle a fait, pas plus que ce qu'a fait le collègue de l'autre fil ne permet, avec les maigres informations dont nous disposons, de dire qu'il frappe les élèves comme les collègues s’empressent de le dire.
Sauf erreur de ma part, il n'y a pas eu de suites judiciaires. La plainte des parents n'a donc pas abouti. C'est bien d'une procédure interne à l'EN dont il est question ici, et qui légitimise la parole des parents. Or sur l'autre fil il est bien question d'envoyer le collègue vers une telle procédure pour pallier l'absence supposée de plainte des parents. La différence est bien là, en effet : dans un cas ce sont des parents qui ont déclenché la machine à broyer, dans l'autre ce sont des collègues qui veulent le faire.
C'est bien ce que je dis. De même que tirer un élève et frapper un élève (LES élèves, pardon, dans la description qu'en font les collègues), ce n'est pas la même chose. L'intention n'est a priori pas la même non plus.
- Dame JouanneÉrudit
J'ai du lire trop vite. A te lire, j'ai pensé que tu croyais qu'elle lui avait lancé le stylo en pleine figure.
- chmarmottineGuide spirituel
lene75 a écrit:mathmax a écrit:Ce qui est amusant, si on peut dire, c’est que sur le fil d’à côté consacré à un collègue qui aurait commis un geste violent, plusieurs personnes sont convaincues que la seule attitude possible est de se précipiter pour alerter sans délai la hiérarchie, qui saura forcément quelle conduite tenir pour le bien de tous.
Je me suis fait la même réflexion.
Difficile de ne pas lire les deux fils en parallèle et de ne pas en déduire que nombre de collègues auraient condamné cette collègue sans état d'âme.
Même réflexion pour moi aussi.
Je me suis dit "que ce serait-il passé si un collègue passant dans le couloir avait vu le stylo partir de la main de l'enseignante et arriver sur les lunettes ... ?".
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Il est fascinant de constater à quel point les “comparaisons” passent par toute une rhétorique : par exemple dire “condamner” à la place de “signaler”, ajouter “sans état d'âme” (des fois qu'on n'aurait pas vraiment compris à quel point les collègues en question sont des monstres froids et dénués d'humanité). Et de même, comparer un jet de stylo avec tirer un élève par les cheveux, ainsi que comparer des conséquences que l'on ne connaît pas, mais dont on postule qu'elles conduiront à passer un collègue à la “machine à broyer”, avec une situation dont on connaît la conséquence : une convocation avec un rappel à l'ordre, probablement très brutal.
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Si tu vales valeo.
- ZoéNiveau 4
lene75 a écrit:La différence de gravité dépend très largement de la description des faits, qui n'est objective ni dans un cas ni dans l'autre. Lancer un stylo en pleine figure d'un élève qui ne présente pas de danger me paraît plus grave que de tirer un élève pour l'empêcher d'avancer, pour une raison qu'on ignore. Il se trouve que ce dont on essaie d'accuser la collègue n'est pas ce qu'elle a fait, pas plus que ce qu'a fait le collègue de l'autre fil ne permet, avec les maigres informations dont nous disposons, de dire qu'il frappe les élèves comme les collègues s’empressent de le dire.
Sauf erreur de ma part, il n'y a pas eu de suites judiciaires. La plainte des parents n'a donc pas abouti. C'est bien d'une procédure interne à l'EN dont il est question ici, et qui légitimise la parole des parents. Or sur l'autre fil il est bien question d'envoyer le collègue vers une telle procédure pour pallier l'absence supposée de plainte des parents. La différence est bien là, en effet : dans un cas ce sont des parents qui ont déclenché la machine à broyer, dans l'autre ce sont des collègues qui veulent le faire.
Complètement d'accord. J'ai lu sidérée l'autre fil où il s'agit qu'un collègue, témoin d'un autre tirant un élève par la capuche et les cheveux, le dénonce au proviseur ou principal, sans même tenter une discussion avec le collègue incriminé... Comment s'étonner qu'on nous écrase ensuite?
A ceux qui fonctionnent ainsi, n'avez-vous jamais eu des élèves particulièrement arrogants qui vous jetaient un carnet de correspondance, poliment demandé, sur le bureau? Le carnet ainsi jeté a toujours fusé illico pour ma part en direction de l'élève! Ce n'était pas un geste qui me faisait perdre contenance, je restais très calme et surtout très ferme. Et le message a toujours été bien compris par tous les élèves, et les récidives inexistantes.
De nos jours (carnet sur Pronote), j'aurais affaire à des collègues bienveillants, outrés et une administration qui administre et n'enseigne pas qui m'expliquerait comment faire. Bon courage aux nouveaux arrivés (s'il en reste)!
- AmauryNiveau 5
Même réflexion pour moi.chmarmottine a écrit:lene75 a écrit:mathmax a écrit:Ce qui est amusant, si on peut dire, c’est que sur le fil d’à côté consacré à un collègue qui aurait commis un geste violent, plusieurs personnes sont convaincues que la seule attitude possible est de se précipiter pour alerter sans délai la hiérarchie, qui saura forcément quelle conduite tenir pour le bien de tous.
Je me suis fait la même réflexion.
Difficile de ne pas lire les deux fils en parallèle et de ne pas en déduire que nombre de collègues auraient condamné cette collègue sans état d'âme.
Même réflexion pour moi aussi.
Je me suis dit "que ce serait-il passé si un collègue passant dans le couloir avait vu le stylo partir de la main de l'enseignante et arriver sur les lunettes ... ?".
L'autre fil est terrifiant.
- laMissSage
epekeina.tes.ousias a écrit:Il est fascinant de constater à quel point les “comparaisons” passent par toute une rhétorique : par exemple dire “condamner” à la place de “signaler”, ajouter “sans état d'âme” (des fois qu'on n'aurait pas vraiment compris à quel point les collègues en question sont des monstres froids et dénués d'humanité). Et de même, comparer un jet de stylo avec tirer un élève par les cheveux, ainsi que comparer des conséquences que l'on ne connaît pas, mais dont on postule qu'elles conduiront à passer un collègue à la “machine à broyer”, avec une situation dont on connaît la conséquence : une convocation avec un rappel à l'ordre, probablement très brutal.
J'ai mentionné la "machine à broyer" sur l'autre fil parce que j'ai conscience que le système qui se met en branle peut être destructeur même pour un stylo lancé, la preuve. Il faut quand même l'avoir en tête même si l'expression peut sembler forte.
Mais j'ai conscience de bien d'autres points tout aussi essentiels, voire plus, qui font que, je crois, nous étions globalement d'accord sur l'autre fil : j'emploierais quand même "signaler" et non "condamner" et je ne jugerais pas les collègues comme étant "sans état d'âme", même si je préfère toujours avertir la personne (élève ou adulte) que je dois écrire un rapport d'incident.
Jeter un stylo sur une table n'a rien à voir avec tirer un élève par les cheveux.
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- valleExpert spécialisé
On est face à un enseignant (donc agent public de l'ÉN) qui a violemment jeté un objet vers un élève, lequel a atteint sa cible.
Je ne vois pas en quoi les comparaisons avec l'autre fil seraient abusives.
S'il n'y a, après la violence, que l'option de se résigner à tout ce qui arriverait parce qu'on a été violent, on ne peut pas critiquer le Dasen.
Je ne vois pas en quoi les comparaisons avec l'autre fil seraient abusives.
S'il n'y a, après la violence, que l'option de se résigner à tout ce qui arriverait parce qu'on a été violent, on ne peut pas critiquer le Dasen.
- laMissSage
valle a écrit:On est face à un enseignant (donc agent public de l'ÉN) qui a violemment jeté un objet vers un élève, lequel a atteint sa cible.
Je ne vois pas en quoi les comparaisons avec l'autre fil seraient abusives.
S'il n'y a, après la violence, que l'option de se résigner à tout ce qui arriverait parce qu'on a été violent, on ne peut pas critiquer le Dasen.
Elle l'a jeté pour lui montrer ce que signifiait "jeter", si l'article est sérieux.
Je ne comprends pas ta dernière phrase.
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- ZoéNiveau 4
laMiss a écrit:valle a écrit:On est face à un enseignant (donc agent public de l'ÉN) qui a violemment jeté un objet vers un élève, lequel a atteint sa cible.
Je ne vois pas en quoi les comparaisons avec l'autre fil seraient abusives.
S'il n'y a, après la violence, que l'option de se résigner à tout ce qui arriverait parce qu'on a été violent, on ne peut pas critiquer le Dasen.
Elle l'a jeté pour lui montrer ce que signifiait "jeter", si l'article est sérieux.
Je ne comprends pas ta dernière phrase.
Moi non plus. A moins que ce soit de l'ironie?
Parce que vraiment, défendre l'attaque, les attaques, de l'enseignante est assez incompréhensible voire révoltant :
"Voulant lui montrer la différence entre les verbes "jeter" et "passer", l’enseignante lance alors son stylo en direction de l'élève. L’objet rebondit sur son bureau et heurte ses lunettes. Aucun dommage corporel ou matériel à déplorer, mais l’écolier raconte l’incident à ses parents. Qui décident de porter plainte."
Source: article de la DDM
- ZoéNiveau 4
Ecrit vite fait devant mon assiette...mea culpa!
Mal écrit: "les attaques contre l'enseignante" bien sûr.
Mal écrit: "les attaques contre l'enseignante" bien sûr.
- lene75Prophète
Zoé a écrit:laMiss a écrit:valle a écrit:On est face à un enseignant (donc agent public de l'ÉN) qui a violemment jeté un objet vers un élève, lequel a atteint sa cible.
Je ne vois pas en quoi les comparaisons avec l'autre fil seraient abusives.
S'il n'y a, après la violence, que l'option de se résigner à tout ce qui arriverait parce qu'on a été violent, on ne peut pas critiquer le Dasen.
Elle l'a jeté pour lui montrer ce que signifiait "jeter", si l'article est sérieux.
Je ne comprends pas ta dernière phrase.
Moi non plus. A moins que ce soit de l'ironie?
Parce que vraiment, défendre l'attaque, les attaques, de l'enseignante est assez incompréhensible voire révoltant :
"Voulant lui montrer la différence entre les verbes "jeter" et "passer", l’enseignante lance alors son stylo en direction de l'élève. L’objet rebondit sur son bureau et heurte ses lunettes. Aucun dommage corporel ou matériel à déplorer, mais l’écolier raconte l’incident à ses parents. Qui décident de porter plainte."
Source: article de la DDM
C'est une référence à l'autre fil. Si rien ne peut excuser de tirer un élève par les cheveux et la capuche et qu'il faut dès lors en subir toutes les conséquences, quelles qu'elles soient, rien ne peut non plus excuser de jeter un stylo à la figure d'un élève, et il faut de même en subir toutes les conséquences. Recontextualiser le geste, c'est justement ce qui est refusé au collègue de l'autre fil, avec l'argument que c'est à l'administration d'en juger (et d'en juger "correctement" parce qu'elle sanctionne trop rarement). Eh bien dans le cas présent l'administration a jugé et n'a pour une fois pas été trop laxiste.
Il ne s'agit pas du raisonnement de valle, qui n'admet pas la première hypothèse ("rien n'excuse..."), mais bien de la conclusion à laquelle devraient logiquement parvenir ceux qui, sur l'autre fil, tiennent un discours, et sur celui-ci un autre.
Il s'agit simplement de montrer que ce qui est révoltant dans ce cas - et ça l'est évidemment - l'est tout autant dans l'autre.
- voyageurNiveau 5
"L'élève au centre du système", phrase stupide prononcée par Jospin (ce qui est au centre du système, ce sont les savoirs) a été traduite par nombre de parents (ainsi que par les médias et la hiérarchie de l'EN) par "la famille a tous les droits", y compris celui de traquer/harceler/vilipender les enseignants, désignés à la vindicte populaire, même pour une broutille comme celle-là.
Le stylo n'a pas été jeté à la figure de l'élève, mais a rebondi sur la table et a heurté les lunettes de l'élève sans provoquer aucun dommage.
Le stylo n'a pas été jeté à la figure de l'élève, mais a rebondi sur la table et a heurté les lunettes de l'élève sans provoquer aucun dommage.
- voyageurNiveau 5
https://www.ladepeche.fr/2023/11/20/une-enseignante-jette-un-stylo-sur-un-eleve-les-parents-portent-plainte-laffaire-vire-a-la-polemique-11591810.php
- lene75Prophète
voyageur a écrit:Le stylo n'a pas été jeté à la figure de l'élève, mais a rebondi sur la table et a heurté les lunettes de l'élève sans provoquer aucun dommage.
Ça ce sont des éléments de contexte. Ça n'est pas plus l'affaire du témoin qui constate que l'élève se prend un stylo en pleine figure de déterminer la trajectoire du stylo et l'intention de celui qui l'a jeté en direction de l'élève (et qui peut bien être un piètre viseur) que de savoir si le professeur a attrapé les cheveux dans l'action en voulant attraper la capuche. Ce serait chercher des excuses à un acte inexcusable.
- voyageurNiveau 5
Mon Dieu, gardez moi de mes amis, quant à mes ennemis, je m'en charge
- lene75Prophète
voyageur a écrit:Mon Dieu, gardez moi de mes amis, quant à mes ennemis, je m'en charge
CQFD.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
C'est moi qui ait parlé de l'affaire de Marseille. Le but de mon propos était de souligner que l'action du policier était sans doute criminelle et scandaleuse (mais seul le procès pourra définitivement trancher) mais qu'il a été soutenu de façon étonnante par sa hiérarchie, qui aurait pu se désolidariser de cet agent sur le mode "il y a une brebis galeuse dans le troupeau", "tous les policiers ne sont pas comme ça"... Le contraste me semble énorme avec le cas de notre collègue dont les actes et leurs conséquences ont une portée infiniment moindre et qui pourtant n'a pas obtenu de véritable soutien de sa hiérarchie, même si elle a eu la protection fonctionnelle.Jenny a écrit:Le rapport, c’est que certains ne comptent pas parler quelque soit la gravité de l’acte… (d’où cette comparaison avec le LBD ???) mais je trouve que ça a moyennement sa place sur ce fil où le geste reproché est insignifiant.LemmyK a écrit:Si si, il y a bien un rapport entre les deux fils. Dommage que tu ne veuilles pas le voir!Jenny a écrit:Sauf qu'on compare jet de stylo à un geste violent envers un élève et même à un tir de LBD sur ce fil.
Ca m'étonnerait que la collègue ait été "dénoncée" à son CDE par un collègue, on mélange donc deux choses qui n'ont rien à voir.
Total soutien à la collègue, c'est n'importe quoi.
- Dame JouanneÉrudit
Je m'étais faite la même réflexion. On n'a pas la même hiérarchie : une qui soutient jusqu'au bout même (à priori) quand cela devient indéfendable et l'autre qui est prête à lincher ses agents au moindre soupçon.
- ChutneyNiveau 6
J'aurais apprécié un appel à la grève sur tout le territoire. Ce genre de bêtise finira par arriver à tout le monde ; il ne faut pas les laisser passer.
- JennyMédiateur
beaverforever a écrit:
C'est moi qui ait parlé de l'affaire de Marseille. Le but de mon propos était de souligner que l'action du policier était sans doute criminelle et scandaleuse (mais seul le procès pourra définitivement trancher) mais qu'il a été soutenu de façon étonnante par sa hiérarchie, qui aurait pu se désolidariser de cet agent sur le mode "il y a une brebis galeuse dans le troupeau", "tous les policiers ne sont pas comme ça"... Le contraste me semble énorme avec le cas de notre collègue dont les actes et leurs conséquences ont une portée infiniment moindre et qui pourtant n'a pas obtenu de véritable soutien de sa hiérarchie, même si elle a eu la protection fonctionnelle.
C’est sûr que la hiérarchie de la police protège ses agents :
https://www.ladepeche.fr/2023/06/12/police-la-loi-de-lomerta-quand-un-ancien-policier-libere-la-parole-11256972.phpEn 2016, il s’engage dans le mouvement des Policiers en colère, grogne spontanée, qui avait mis au jour les conditions de travail dégradées dans les commissariats. C’est là qu’il s’est rendu compte "de la difficulté de faire remonter les dysfonctionnements au sein de l’institution policière". "J’ai été victime de harcèlement pendant un an. Et après un stress post-traumatique, j’ai fait une tentative de suicide", confie-t-il. Et de regretter que les syndicats "ne se mouillent pas trop". "Ils sont plutôt dans la co-gestion, dans la gestion de l’obtention des grades."
Ça vend du rêve. Ou est-ce qu’il s’agit d’un lâche et d’un délateur qui mérite ça ?
Je n’envie pas leurs conditions de travail (et travailler avec des collègues violents, ce n’est pas forcément le rêve non plus !)
Dans l’EN, on couvre aussi des fonctionnaires qui dérapent… mais pas juste pour un jet de stylo, c’est léger pour ça.
Vous n’avez jamais observé la tactique de la patate chaude dans l’EN ?
- MitcindyNiveau 10
voyageur a écrit:"L'élève au centre du système", phrase stupide prononcée par Jospin (ce qui est au centre du système, ce sont les savoirs) a été traduite par nombre de parents (ainsi que par les médias et la hiérarchie de l'EN) par "la famille a tous les droits", y compris celui de traquer/harceler/vilipender les enseignants, désignés à la vindicte populaire, même pour une broutille comme celle-là.
Le stylo n'a pas été jeté à la figure de l'élève, mais a rebondi sur la table et a heurté les lunettes de l'élève sans provoquer aucun dommage.
Ce n'est quand même pas normal comme situation.
MAIS jamais on ne parle du harcèlement des enseignants par les élèves.
Les bavardages, les insolences, les insultes... peuvent être insupportables, surtout lorsqu'ils sont récurrents.
Et comme on n'a plus le droit de punir sévèrement et que les parents s'en fichent, comment on fait ??
Pas étonnant que certains collègues pètent un plomb.
Il faudrait d'urgence restaurer l'autorité.
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