- e-WandererGrand sage
Apparemment, le Figaro s'inquiète de l'offensive chinoise sur l'enseignement supérieur français. Je ne suis pas abonné donc je ne peux pas lire l'article :
https://www.lefigaro.fr/international/la-discrete-offensive-de-pekin-dans-l-enseignement-superieur-20231117
Nos parlementaires semblent croire que c'est de gaieté de cœur que les universités tissent des partenariats avec la Chine. En fait, c'est très intéressé : les universités sont sur la paille, or un étudiant chinois paie son inscription 6000 € (contre 170 € pour un étudiant français de licence et 243 € pour un étudiant de master). Les universités françaises encouragent donc très fortement leurs composantes à trouver des "ressources propres" et la Chine est une voie commode : les Chinois sont demandeurs, ça va assez vite de monter un partenariat si on s'en occupe activement, et ça rapporte beaucoup de sous : 30 étudiants chinois X 6000€ = 180 000 €, soit 2 emplois d'enseignants-chercheurs entièrement financés (charges comprises). Donc on peut bien leur créer quelques TD spécifiques, ça reste très rentable. 2 emplois d'EC, c'est à peu près ce que coûte une prépa agrégation complète.
Merci Pécresse (LR), merci Fioraso (PS), merci les godillots LREM dont on connaît à peine les noms tellement ils se font discrets : tous ces gens-là mènent exactement la même politique. Après, il ne faut pas venir se plaindre…
https://www.lefigaro.fr/international/la-discrete-offensive-de-pekin-dans-l-enseignement-superieur-20231117
Si l’on se réjouit souvent de la multiplication des partenariats entre la France et la Chine dans le monde universitaire, faudrait-il parfois s’en méfier? C’est ce que laisse entendre le récent rapport annuel de la délégation parlementaire au renseignement. Les huit députés et sénateurs qui la composent, dont son rapporteur, Sacha Houlié (LREM), président de la commission des lois à l’Assemblée nationale, tirent la sonnette d’alarme: la France est plus que jamais vulnérable face aux tentatives d’ingérence des puissances étrangères ; et celles de la Chine empruntent souvent - outre les prises de participations financières fréquentes dans des secteurs sensibles – le chemin des universités et des grandes écoles.
Nos parlementaires semblent croire que c'est de gaieté de cœur que les universités tissent des partenariats avec la Chine. En fait, c'est très intéressé : les universités sont sur la paille, or un étudiant chinois paie son inscription 6000 € (contre 170 € pour un étudiant français de licence et 243 € pour un étudiant de master). Les universités françaises encouragent donc très fortement leurs composantes à trouver des "ressources propres" et la Chine est une voie commode : les Chinois sont demandeurs, ça va assez vite de monter un partenariat si on s'en occupe activement, et ça rapporte beaucoup de sous : 30 étudiants chinois X 6000€ = 180 000 €, soit 2 emplois d'enseignants-chercheurs entièrement financés (charges comprises). Donc on peut bien leur créer quelques TD spécifiques, ça reste très rentable. 2 emplois d'EC, c'est à peu près ce que coûte une prépa agrégation complète.
Merci Pécresse (LR), merci Fioraso (PS), merci les godillots LREM dont on connaît à peine les noms tellement ils se font discrets : tous ces gens-là mènent exactement la même politique. Après, il ne faut pas venir se plaindre…
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« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- kai002Niveau 9
Les étudiants marocains sont les plus nombreux à venir étudier en France (46.371 étudiants). Parle-t-on d'offensive marocaine sur l'enseignement supérieur en France?
- Ecole chinoise cherche correspondants français
- Algérie : le supérieur se tourne peu à peu vers l'anglais, au détriment du français.
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