- JennyMédiateur
Ca dépend du rôle qu'on accorde à l'école. J'ai toujours considéré qu'on essayait de former des citoyens, de travailler sur l'esprit critique, de faire réfléchir les élèves... avec plus ou moins de succès certes. Et Isis rappelle bien ce que sont nos programmes. Je ne vais pas dire que je ne parle pas des Juifs pendant un cours sur la Seconde Guerre mondiale ou le traiter plus tard. On bosse bien dans l'ordre chronologique même si notre ministre autoproclamé n'est pas au courant.
Isis : Même en géo, on finit par être embêté avec les parents vigilants : les migrations, les frontières voire des pays étrangers...
Isis : Même en géo, on finit par être embêté avec les parents vigilants : les migrations, les frontières voire des pays étrangers...
- mnmnmNiveau 2
Je ne vois pas le rapport entre s'interposer contre un agresseur islamiste et organiser des temps pédagogiques dans l'espoir distant de faire reculer l'islamisme.Vieux_Mongol a écrit:
Mais tout le monde a une famille. Notre collègue assassiné avait une famille et il a décidé de s'interposer au risque et au prix de sa vie. Sinon je ne vois vraiment pas ce que la liberté pédagogique vient faire ici.
Mais je vois que j'ai eu raison de poster ici. La tentation est bien grande pour certains de faire passer pour des lâches, indignes du courage de Dominique Bernard, des collègues qui ne veulent pas se mettre en danger pour des gesticulations vaines dont ils ne récolteront les conséquences négatives pendant que le ministre-présidentiable qui les suggère via son administration espère s'en glorifier.
Il y aura probablement des SdP où ce discours sera quasi-unanime, si vous n'y adhérez pas, n'ayez pas honte.
Je n'ai jamais dit qu'on ne devait pas enseigner la liberté d'expression, l'esprit critique, ou n'importe quel chapitre du programme d'HG (que je sache les programmes n'imposent pas de traiter un sujet particulier le 16/10/2023). Seulement c'est une chimère complète de croire que l'on fera ainsi changer d'avis les fondamentalistes islamistes. Par quel phénomène exactement d'ailleurs ? On nous/se met sur le dos des phénomènes sur lesquels nous n'avons pas de prise et pour lesquels les responsabilités sont ailleurs.
- Astolphe33Niveau 5
Le collège-lycée d'Arras dont nous parlons restera fermé demain lundi : message adressé aux parents, qui ajoute que mardi certains professeurs pourraient ne pas être présents.
Source : presse régionale.
Source : presse régionale.
- Isis39Enchanteur
Jenny a écrit:Ca dépend du rôle qu'on accorde à l'école. J'ai toujours considéré qu'on essayait de former des citoyens, de travailler sur l'esprit critique, de faire réfléchir les élèves... avec plus ou moins de succès certes. Et Isis rappelle bien ce que sont nos programmes. Je ne vais pas dire que je ne parle pas des Juifs pendant un cours sur la Seconde Guerre mondiale ou le traiter plus tard. On bosse bien dans l'ordre chronologique même si notre ministre autoproclamé n'est pas au courant.
Isis : Même en géo, on finit par être embêté avec les parents vigilants : les migrations, les frontières voire des pays étrangers...
Oui, c'est vrai, j'ai oublié les migrations en 4e.
- Vieux_MongolFidèle du forum
Mais personne n'a jamais dit qu'on ferait changer d'avis des fondamentalistes convaincus. L'enjeu est de s'adresser à une population de jeunes pour éviter autant que peut se faire qu'ils s'enfoncent dans ces dérives. On ne va pas faire de miracles mais il est faux de dire qu'on a pas de prises. Moi je comprends parfaitement qu'on ait peur. Aujourd'hui un collègue d'histoire-géographie ou de SVT ou de lettres ou d'autres encore qui engagent certains cours, bien sûr qu'ils ont peur ou au moins une belle tension. C'est bien naturel. Si certains ne se sentent pas de les aborder c'est bien naturel aussi. Par contre ce que je ne supporte pas c'est le fait de se planquer derrière votre type d'argumentation : je le répète dans ce type de conflit ce n'est pas parce qu'on a un gouvernement plus que discutable que ça exonère de ses responsabilités individuelles. C'est un peu facile de se cacher derrière les fautes des autres, fussent-ils nos dirigeants. Ça c'est de la lâcheté.mnmnm a écrit:Je ne vois pas le rapport entre s'interposer contre un agresseur islamiste et organiser des temps pédagogiques dans l'espoir distant de faire reculer l'islamisme.Vieux_Mongol a écrit:
Mais tout le monde a une famille. Notre collègue assassiné avait une famille et il a décidé de s'interposer au risque et au prix de sa vie. Sinon je ne vois vraiment pas ce que la liberté pédagogique vient faire ici.
Mais je vois que j'ai eu raison de poster ici. La tentation est bien grande pour certains de faire passer pour des lâches, indignes du courage de Dominique Bernard, des collègues qui ne veulent pas se mettre en danger pour des gesticulations vaines dont ils ne récolteront les conséquences négatives pendant que le ministre-présidentiable qui les suggère via son administration espère s'en glorifier.
Il y aura probablement des SdP où ce discours sera quasi-unanime, si vous n'y adhérez pas, n'ayez pas honte.
Je n'ai jamais dit qu'on ne devait pas enseigner la liberté d'expression, l'esprit critique, ou n'importe quel chapitre du programme d'HG (que je sache les programmes n'imposent pas de traiter un sujet particulier le 16/10/2023). Seulement c'est une chimère complète de croire que l'on fera ainsi changer d'avis les fondamentalistes islamistes. Par quel phénomène exactement d'ailleurs ? On nous/se met sur le dos des phénomènes sur lesquels nous n'avons pas de prise et pour lesquels les responsabilités sont ailleurs.
- glucheNiveau 10
Les cours y reprennent officiellement mardi à 10h. Il y aura quand même un hommage avec les élèves qui seront là demain après-midi. Demain ce sera ouvert, le personnel se retrouvera le matin, la cellule de soutien psychologique sera ouvert toute la journée.Astolphe33 a écrit:Le collège-lycée d'Arras dont nous parlons restera fermé demain lundi : message adressé aux parents, qui ajoute que mardi certains professeurs pourraient ne pas être présents.
Source : presse régionale.
Des parents ont quitté précipitamment leur boulot vendredi pour venir chercher leur enfant, l'ont accompagné pour une prise en charge psychologique hier, sont venus à l'hommage ce matin, garderont leur enfant demain... Ce n'est certainement pas toujours simple, mais une journée de deuil national était possible.
- lene75Prophète
Je suis aussi très réservée sur les "séances pédagogiques" dédiées, autant d'ailleurs que sur l'EMC et toutes les initiatives de ce genre, justement parce qu'aborder ces questions, c'est le coeur de notre travail de tous les jours, et que c'est un travail de longue haleine un peu plus subtil que de dire "warning, aujourd'hui c'est la journée de...". Je suis encore plus gênée quand on fait d'un drame une occasion pédagogique. Il me semble qu'il faudrait respecter un délai de décence. Parler, répondre aux élèves, oui, monter une séance pédagogique pour en profiter pour... ça me gêne. Le temps de la réflexion est autre que celui de l'émotion. Si certains collègues se sentent plus à l'aise comme ça, parce que ça leur donne le contrôle de ce qui se dira, je respecte leur choix, mais pour rebondir sur un message posté plus haut, je trouve choquant que ça puisse être imposé par un CDE. Il me semblait justement que notre ministre avait cette fois-ci évité de tomber dans cet écueil.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- kiwiGuide spirituel
Stel6584 a écrit:Oxford a écrit:kiwi a écrit:Stel6584 a écrit:
Merci beaucoup pour le lien !
Je suis la seule à être choquée par "l’activité", "mise à jour", concernant l’assassinat de Dominique Bernard? Sérieusement? Je suis outrée.
C'est à
J'avais regardé rapidement le padlet et je viens de voir cette "activité mise à jour". C'est très choquant.
Je me sens un peu moins seule... J’ai lu aussi le corrigé. Que dire... Je ne sais pas ce qui passe dans la tête de certains collègues, franchement.
- ProflambdadaHabitué du forum
Alors voilà/// Chez nous, les élèves viennent à 8h, et on s'assoit sur notre échange entre profs et direction : on prend notre classe et on échange avec les élèves, "afin de libérer la parole". Je suis prof de maths et je peux dire quelques petites choses bien sûr mais je ne tiens pas les échanges une séance entière : je n'en ai pas les compétences.
- laMissSage
kiwi a écrit:Stel6584 a écrit:Oxford a écrit:kiwi a écrit:
Je suis la seule à être choquée par "l’activité", "mise à jour", concernant l’assassinat de Dominique Bernard? Sérieusement? Je suis outrée.
C'est à
J'avais regardé rapidement le padlet et je viens de voir cette "activité mise à jour". C'est très choquant.
Je me sens un peu moins seule... J’ai lu aussi le corrigé. Que dire... Je ne sais pas ce qui passe dans la tête de certains collègues, franchement.
Laquelle ? Je ne vois pas de section « activité ».
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- kiwiGuide spirituel
Proposition pour aborder les événements avec les élèves, plus à droite.
- laMissSage
kiwi a écrit:Proposition pour aborder les événements avec les élèves, plus à droite.
Merci. Ça me semble pour le moins incongru.
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- PrezboGrand Maître
lene75 a écrit:Je suis aussi très réservée sur les "séances pédagogiques" dédiées, autant d'ailleurs que sur l'EMC et toutes les initiatives de ce genre, justement parce qu'aborder ces questions, c'est le coeur de notre travail de tous les jours, et que c'est un travail de longue haleine un peu plus subtil que de dire "warning, aujourd'hui c'est la journée de...". Je suis encore plus gênée quand on fait d'un drame une occasion pédagogique. Il me semble qu'il faudrait respecter un délai de décence. Parler, répondre aux élèves, oui, monter une séance pédagogique pour en profiter pour... ça me gêne. Le temps de la réflexion est autre que celui de l'émotion. Si certains collègues se sentent plus à l'aise comme ça, parce que ça leur donne le contrôle de ce qui se dira, je respecte leur choix, mais pour rebondir sur un message posté plus haut, je trouve choquant que ça puisse être imposé par un CDE. Il me semblait justement que notre ministre avait cette fois-ci évité de tomber dans cet écueil.
+1.
Avec cette banalisation de deux heures, on voit bien qu'on va tomber dans le "trouvez à la va-vite une séquence pour réagir à l'événement du moment avec vos élèves", et roulez jeunesse, jusqu'à la prochaine fois. D'ailleurs nous sommes déjà en train de nous échanger des ressources pédagogiques sur ce forum.
- Isis39Enchanteur
Je ne ferai rien, personnellement. J’ai des 6e demain matin. S’ils ont des questions, je répondrai. Sinon, rien.
Il n’y a pas de débat à avoir ni de « paroles à libérer ».
Il n’y a pas de débat à avoir ni de « paroles à libérer ».
- Fesseur ProGuide spirituel
kiwi a écrit:Stel6584 a écrit:Oxford a écrit:kiwi a écrit:
Je suis la seule à être choquée par "l’activité", "mise à jour", concernant l’assassinat de Dominique Bernard? Sérieusement? Je suis outrée.
C'est à
J'avais regardé rapidement le padlet et je viens de voir cette "activité mise à jour". C'est très choquant.
Je me sens un peu moins seule... J’ai lu aussi le corrigé. Que dire... Je ne sais pas ce qui passe dans la tête de certains collègues, franchement.
Proposition de nos IA-IPR je le rappelle.
Et qui va donc certainement être reprise par de nombreux collègues.
_________________
Pourvu que ça dure...
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Proflambdada a écrit:Alors voilà/// Chez nous, les élèves viennent à 8h, et on s'assoit sur notre échange entre profs et direction : on prend notre classe et on échange avec les élèves, "afin de libérer la parole". Je suis prof de maths et je peux dire quelques petites choses bien sûr mais je ne tiens pas les échanges une séance entière : je n'en ai pas les compétences.
Et bien nous devons être dans le même bahut, je n'ose pas imaginer qu'il y ait plusieurs chefs aussi inhumains, parce que chez nous, c'est la même. ... Mais je pense, vu le message, que nous sommes attendus pour faire cours. Je suis dans une colère noire devant tant de mépris.
D'où ma question : savez-vous s'il y a un préavis de grève déposé pour demain ?
- Astolphe33Niveau 5
gluche a écrit:Les cours y reprennent officiellement mardi à 10h. Il y aura quand même un hommage avec les élèves qui seront là demain après-midi. Demain ce sera ouvert, le personnel se retrouvera le matin, la cellule de soutien psychologique sera ouvert toute la journée.Astolphe33 a écrit:Le collège-lycée d'Arras dont nous parlons restera fermé demain lundi : message adressé aux parents, qui ajoute que mardi certains professeurs pourraient ne pas être présents.
Source : presse régionale.
Des parents ont quitté précipitamment leur boulot vendredi pour venir chercher leur enfant, l'ont accompagné pour une prise en charge psychologique hier, sont venus à l'hommage ce matin, garderont leur enfant demain... Ce n'est certainement pas toujours simple, mais une journée de deuil national était possible.
Merci pour ces précisions. Le discours du ministre Attal vendredi soir ne craignait pas la contradiction : commencer par affirmer avec emphase le "deuil" de la nation pour s'empresser d'annoncer que tout reprenait le cours ordinaire. Mais la chose a déjà été commentée.
- PrezboGrand Maître
Fesseur Pro a écrit:kiwi a écrit:Stel6584 a écrit:Oxford a écrit:
C'est à
J'avais regardé rapidement le padlet et je viens de voir cette "activité mise à jour". C'est très choquant.
Je me sens un peu moins seule... J’ai lu aussi le corrigé. Que dire... Je ne sais pas ce qui passe dans la tête de certains collègues, franchement.
Proposition de nos IA-IPR je le rappelle.
Et qui va donc certainement être reprise par de nombreux collègues.
Personnellement, face à un événement de ce type, je suis de toute façon gêné par le format padlet, sa présentation attractive, ses informations en kit, ses ressources du type "C'est quoi, la laïcité ? (Un jour, une question)". Mais j'ai l'impression d'être le dernier que cela choque.
Quant à la "mise à jour d'une activité d'une proposition d'activité élaborée suite à l'assassinat de Samuel PATY en octobre 2020" effectivement...
Et puis zut, est-ce qu'on fait des "activités" autour de l'assassinat d'un enseignant ? Ce vocabulaire pédagogique mou est-il de circonstance dans les moments graves ?
Edit : j'ai cliqué sur le lien "C'est quoi, la laïcité ? (Un jour, une question)". Je vois apparaître ce message : "Gagne des Lumniz, passe de niveau en niveau et révèle tes talents en remportant des défis !".
Super, grâce à notre collègue assassiné je vais pouvoir gagner des Lumniz, alors.
- BlondieHabitué du forum
Sud pose un préavis pour toute l’année et le snes a posé jusqu’en novembre.
- gaisouNiveau 8
Bonjour, le chef d'établissement peut-il refuser de banaliser le créneau mentionné par le ministre svp ? Car je viens de recevoir un mail de notre proviseur avec un passage qui me laisse songeuse : selon le nombre d'élèves présents à 7h, le temps d'échange pourra se faire sur le temps banalisé. Je le comprends comme : si trop d'élèves, on fait cours normalement. Comment interprétez-vous cela vous svp ?
- HonchampDoyen
kiwi a écrit:Stel6584 a écrit:Oxford a écrit:kiwi a écrit:
Je suis la seule à être choquée par "l’activité", "mise à jour", concernant l’assassinat de Dominique Bernard? Sérieusement? Je suis outrée.
C'est à
J'avais regardé rapidement le padlet et je viens de voir cette "activité mise à jour". C'est très choquant.
Je me sens un peu moins seule... J’ai lu aussi le corrigé. Que dire... Je ne sais pas ce qui passe dans la tête de certains collègues, franchement.
Je pense comme vous. Cette activité est mal venue.
Dommage, le reste est bien fait, utile.
(Dans la tête de certains collègues ? Etre efficace au service de l'l'IPR. Bon, ce n'est pas le lieu. )
_________________
"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Comme toi Gaisou. Il nous arrive la même chose, nous sommes gentiment priés d'attendre midi-deux pour discuter entre nous.
Merci pour les réponses au préavis de grève.
Merci pour les réponses au préavis de grève.
- raturesNiveau 2
Je ne comprends pas l'organisation de la journée de demain. Il y a un temps d'échange à 8h pour le personnel. Or, je commence plus tard dans la journée ; est-ce que je dois venir à 8h dans l'établissement ? Car cela semble important d'être là. Les cours commencent à 10h.
[Edit : question très idiote avec le recul. J'ai juste peur de me tromper. Ce temps de discussion me paraît primordial]
[Edit : question très idiote avec le recul. J'ai juste peur de me tromper. Ce temps de discussion me paraît primordial]
- ProtonExpert
Fais attention tes propos peuvent être mal interprétés. Je partage moi aussi ton incompréhension, mais les collègues ont besoin de parler ... de mon côté je ne vais pas faire d'histoire et je vais y aller.
- Calypso64Niveau 10
Honchamp a écrit:kiwi a écrit:Stel6584 a écrit:Oxford a écrit:
C'est à
J'avais regardé rapidement le padlet et je viens de voir cette "activité mise à jour". C'est très choquant.
Je me sens un peu moins seule... J’ai lu aussi le corrigé. Que dire... Je ne sais pas ce qui passe dans la tête de certains collègues, franchement.
Je pense comme vous. Cette activité est mal venue.
Dommage, le reste est bien fait, utile.
(Dans la tête de certains collègues ? Etre efficace au service de l'l'IPR. Bon, ce n'est pas le lieu. )
je ne vois pas où se trouve cette "activité mise à jour".....
- LaotziSage
C'est quand même étonnant que cela suscite autant de discussions.
Le ministre annonce un temps banalisé de 8h à 10h (certes "les deux premières heures de la matinée, ça aurait peut-être été mieux), que l'on peut (c'est mon cas) trouver insuffisant (une journée de fermeture m'aurait paru plus digne) mais qui répond à une demande large des collègues et donc des syndicats, surtout après le fiasco Blanquer en 2020 lors de l'assassinat de Samuel Paty.
Oui, dans certains endroits, cela va poser des soucis aux parents, voire à l'administration. Comme en poserait une grève des transports, un blocage de la voirie par des routiers, une tempête de neige, la maladie du dernier qu'il faut garder absolument, ou que-sais-je encore. Et bien on on s'adapte, on fait avec, et on tâche d'appliquer au mieux cette directive. Dans certains endroits, cela n'aurait pas été bien compliqué de décaler le ramassage scolaire pour faire arriver les élèves à 10h et non à 8h quand même.
Que des chefs d'établissement, y compris en milieu urbain sans aucun problème de transport, s'arrangent avec cette décision, refuse le temps banalisé, le déplace à je ne sais quand, je trouve cela indigne, pour ne pas dire plus. (que des collègues se sentent mal à l'aise, c'est autre chose : ce "temps dédié" doit être adapté à chacun à mon sens : certains ont besoin de se retrouver, pas pour ressasser, mais simplement pour "faire corps". D'autres préféreraient se remettre tout de suite au travail, ils accepteront ces deux heures symboliques avant de le reprendre ; d'autres ont besoin peut-être d'être rassurés quant à la sécurité de l'établissement ou la mise en oeuvre de la minute de silence etc.).
Un collègue a été assassiné, dans la cour de son établissement scolaire !
Le ministre annonce un temps banalisé de 8h à 10h (certes "les deux premières heures de la matinée, ça aurait peut-être été mieux), que l'on peut (c'est mon cas) trouver insuffisant (une journée de fermeture m'aurait paru plus digne) mais qui répond à une demande large des collègues et donc des syndicats, surtout après le fiasco Blanquer en 2020 lors de l'assassinat de Samuel Paty.
Oui, dans certains endroits, cela va poser des soucis aux parents, voire à l'administration. Comme en poserait une grève des transports, un blocage de la voirie par des routiers, une tempête de neige, la maladie du dernier qu'il faut garder absolument, ou que-sais-je encore. Et bien on on s'adapte, on fait avec, et on tâche d'appliquer au mieux cette directive. Dans certains endroits, cela n'aurait pas été bien compliqué de décaler le ramassage scolaire pour faire arriver les élèves à 10h et non à 8h quand même.
Que des chefs d'établissement, y compris en milieu urbain sans aucun problème de transport, s'arrangent avec cette décision, refuse le temps banalisé, le déplace à je ne sais quand, je trouve cela indigne, pour ne pas dire plus. (que des collègues se sentent mal à l'aise, c'est autre chose : ce "temps dédié" doit être adapté à chacun à mon sens : certains ont besoin de se retrouver, pas pour ressasser, mais simplement pour "faire corps". D'autres préféreraient se remettre tout de suite au travail, ils accepteront ces deux heures symboliques avant de le reprendre ; d'autres ont besoin peut-être d'être rassurés quant à la sécurité de l'établissement ou la mise en oeuvre de la minute de silence etc.).
Un collègue a été assassiné, dans la cour de son établissement scolaire !
_________________
"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- Article sur un LP à Arras Libération "Dans mon lycée, le défi c'est de retenir les élèves"
- Une adolescente grièvement blessée au couteau dans son lycée en Côte-d'Or
- Décès d'une collégienne en marge de l'attaque au couteau
- Lycée Raspail (Paris) : bagarre au couteau à la sortie du lycée
- Vénissieux : des coups de couteau au lycée
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum