- JennyMédiateur
musa a écrit:À vrai dire, je préfère l'organisation adoptée dans l'établissement de mes enfants même si je ne trouve pas ça terrible de déroger au cadre général. Ça permet d'éviter les insupportables "chouette 2h de cours qui sautent" ou "zut alors, quand vais-je faire l'interro prévue avec les 4e2?", c'est la direction qui assure le discours et le suivi des éventuels dérapages. Si j'étais prof là-bas, j'avoue que ça m'arrangerait bien de me contenter de faire cours. Je n'ai pas envie de partager mon émotion avec les élèves et pas envie non plus de me concerter avec mes collègues. Une journée de deuil national aurait marqué le coup, je regrette que cette décision n'ait pas été prise.
Je trouve ça problématique. Ca implique de prendre les élèves comme ça, normalement le matin. Par conséquent, ça implique d'être seul pour être confronté à leurs questions, à d'éventuelles réactions le matin. La minute de silence en plénière ne permet à personne de s'exprimer, de poser des questions. Et hop, on repart en cours comme si de rien n'était. Vite expédié, on met la poussière sous le tapis en espérant qu'il n y ait pas d'incident. Sinon, tant pis, le collègue gérera seul.
Ca serait mon lycée, je pense que je refuserais de prendre les élèves à 8h.
- LadyOlennaModérateur
Refuser la consigne nationale est effectivement incompréhensible et choquant.
Moi aussi je redoute la journée de demain, peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas savoir que dire ou que faire, devoir faire face à une assemblée d'élèves narquois lors de la minute de silence et d'être dépassée par cela, être face à des enseignants qui refuseraient, comme cela a été évoqué (et je ne juge pas cette possibilité, je l'envisage seulement en tant que perdir), de prendre les élèves, soutenir des personnels en plein désarroi, répondre aux questions... je vais faire au mieux avec ce que je suis, mais bon y'a pas de formation pour ça.
Moi aussi je redoute la journée de demain, peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas savoir que dire ou que faire, devoir faire face à une assemblée d'élèves narquois lors de la minute de silence et d'être dépassée par cela, être face à des enseignants qui refuseraient, comme cela a été évoqué (et je ne juge pas cette possibilité, je l'envisage seulement en tant que perdir), de prendre les élèves, soutenir des personnels en plein désarroi, répondre aux questions... je vais faire au mieux avec ce que je suis, mais bon y'a pas de formation pour ça.
- glucheNiveau 10
Jenny a écrit:Disponible sur le site de l'humanité : https://www.humanite.fr/societe/attentat-darras/je-noublierai-jamais-ta-silhouette-sur-le-perron-lhommage-daurelie-a-son-ancien-collegue-dominique-bernard
C'est une collègue qui a été dans le même établissement que Dominique il y a quelques années et qui n'y enseigne plus. Beau texte en effet, très juste.
- musaNeoprof expérimenté
Oui c'est vrai Jenny. Je crois cependant que dans le cas du chef d'établissement de mes enfants, le discours sera approprié et qu'il y aura pas que la minute de silence. Mais j'espère que les collègues qui ont cours le matin ne seront pas mis en difficulté.
- PrezboGrand Maître
LadyOlenna a écrit:Un peu HS mais je trouve intéressant la façon dont ce fil illustre la difficulté que nous pouvons connaître en tant que perdir à satisfaire tout le monde : on écrit trop tôt, on écrit trop tard (sur le fil consacré aux mails syndicaux certains relèvent, à juste titre, que derrière "les syndicats" il y a des personnes qui sont peut-être en train de chercher les mots, nous nous devrions les trouver tout de suite), on donne des ordres, on n'en donne pas, on doit organiser mais sans être directif, certains veulent que le chef comprenne que des collègues soient submergés pas l'émotion sans envisager que le chef puisse l'être aussi, le chef est censé trouver les bons mots, et on publie ici leur message pour montrer ô combien ils sont déplacés, le chef ne peut être maladroit et sa parole devant les élèves fera taire comme par magie les provocations et inepties qui pourraient être tenues en classe devant les professeurs (d'ailleurs il ne les redoute pas, lui, ces propos déplacés des élèves).
Alors ok, un chef c'est fait pour ça, et je ne dis pas qu'il faut se défausser : envoyer un message, respecter les consignes ministérielles, prendre ses responsabilités, ok, ça fait partie du job. Je rappelle juste que le CDE est aussi un être humain.
Il n'est pas inutile de rappeler que les CDE se trouvent dans des situations particulièrement difficile. Bon courage à toi.
- NicétasNiveau 9
Jenny a écrit:Ouf, mais une heure, c'est court, très court.
Pour les collègues parisiens, rassemblement à 18h place de la République.
Je fais remonter ! et j'y serai !
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« Quand un discours naturel peint une passion ou un effet, on trouve dans soi-même la vérité de ce qu'on entend, laquelle on ne savait pas qu'elle y fût, en sorte qu'on est porté à aimer celui qui nous le fait sentir ; car il ne nous a pas fait montre de son bien, mais du nôtre ; et ainsi ce bienfait nous le rend aimable, outre que cette communauté d'intelligence que nous avons avec lui incline nécessairement le cœur à l'aimer. »
Pascal, Pensées
- JennyMédiateur
musa a écrit:Oui c'est vrai Jenny. Je crois cependant que dans le cas du chef d'établissement de mes enfants, le discours sera approprié et qu'il y aura pas que la minute de silence. Mais j'espère que les collègues qui ont cours le matin ne seront pas mis en difficulté.
C'est vrai que je ne connais pas le CDE ni le contexte de l'établissement, tu as raison. Mais faire cours le matin comme ça au débotté, en tant que prof d'HG, ma foi, je peux gérer, mais d'autres collègues moins...
- Anne_68Habitué du forum
Zetitcheur a écrit: ...
Sur le sujet du silence criant dans l’enseignement supérieur (enfin pas partout heureusement), je ne trouve toujours aucun commentaire de notre Ministre. Et pourtant nous sommes tous concernés, les problèmes de notre société débordant de plus en plus jusque dans nos établissements.
Des collègues de mon ancien lieu d’exercice ont été victimes de menaces par des étudiants qu’elles avaient “mal” notés ou interpellés pour leur attitude, l’une d’elles avait manqué de peu d’être renversée sur le parking par un véhicule qui s’y était repris à plusieurs fois, l’autre a dû bénéficier de la présence d’un vigile à la porte de ses classes… C’était il y a un moment
Tout ça pour dire que la solidarité doit tous nous lier, des écoles aux établissements accueillant des étudiants.
Pas de message non plus dans mon université, ni de l'UFR .
Concernant les pressions, nous avons appris y a quelque temps que des personnels de scolarité qui transmettent, entre autres, les noms des boursiers absents sans justification au service des bourses (on supprime alors un certain montant au prorata des jours, mais seulement quelques mois plus tard) ont reçu des menaces de dégrader leurs voitures. Résultat - ces absences n'étaient (ne sont ?) plus transmises et les bourses sont payées intégralement. Information relayée oralement, rien d'officiel. Tout va bien dans ce qui est en partie une dépendance de Pôle emploi... (fin du HS)
Bon courage aux collègues qui travaillent dans les écoles et le secondaire. Cela doit être nettement plus difficile de faire face à des opinions (ou parfois provocations) exprimées sans filtre ni retenue.
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- "Wo alles dunkel ist, macht Licht !" :
Was keiner wagt, das sollt ihr wagen // Was keiner sagt, das sagt heraus
Was keiner denkt, das wagt zu denken // Was keiner anfängt, das führt aus
Wenn keiner ja sagt, sollt ihr′s sagen // Wenn keiner nein sagt, sagt doch nein
Wenn alle zweifeln, wagt zu glauben // Wenn alle mittun, steht allein
Wo alle loben, habt Bedenken // Wo alle spotten, spottet nicht
Wo alle geizen, wagt zu schenken // Wo alles dunkel ist, macht Licht
Lothar Zenetti
https://lyricstranslate.com/de/was-keiner-wagt-what-no-one-dares.html
- EsméraldaGrand sage
Pourquoi pas de deuil national avec fermeture totale demain ? Des réponses des syndicats ?
- CassandrineNiveau 10
Esméralda a écrit:Pourquoi pas de deuil national avec fermeture totale demain ? Des réponses des syndicats ?
La réponse est simple: la garderie Nationale doit fonctionner .
- zigmag17Guide spirituel
Anne_68 a écrit:Zetitcheur a écrit: ...
Sur le sujet du silence criant dans l’enseignement supérieur (enfin pas partout heureusement), je ne trouve toujours aucun commentaire de notre Ministre. Et pourtant nous sommes tous concernés, les problèmes de notre société débordant de plus en plus jusque dans nos établissements.
Des collègues de mon ancien lieu d’exercice ont été victimes de menaces par des étudiants qu’elles avaient “mal” notés ou interpellés pour leur attitude, l’une d’elles avait manqué de peu d’être renversée sur le parking par un véhicule qui s’y était repris à plusieurs fois, l’autre a dû bénéficier de la présence d’un vigile à la porte de ses classes… C’était il y a un moment
Tout ça pour dire que la solidarité doit tous nous lier, des écoles aux établissements accueillant des étudiants.
Pas de message non plus dans mon université, ni de l'UFR .
Concernant les pressions, nous avons appris y a quelque temps que des personnels de scolarité qui transmettent, entre autres, les noms des boursiers absents sans justification au service des bourses (on supprime alors un certain montant au prorata des jours, mais seulement quelques mois plus tard) ont reçu des menaces de dégrader leurs voitures. Résultat - ces absences n'étaient (ne sont ?) plus transmises et les bourses sont payées intégralement. Information relayée oralement, rien d'officiel. Tout va bien dans ce qui est en partie une dépendance de Pôle emploi... (fin du HS)
Bon courage aux collègues qui travaillent dans les écoles et le secondaire. Cela doit être nettement plus difficile de faire face à des opinions (ou parfois provocations) exprimées sans filtre ni retenue.
J'ignorais tout des faits que vous rapportez. C'est insensé. Pourtant dans le secondaire en effet nous avons notre content de provocations et d'intimidations également.
Que pouvons-nous faire à part être solidaires?
Cette violence me rend malade.
- NihtFidèle du forum
LadyOlenna a écrit:Un peu HS mais je trouve intéressant la façon dont ce fil illustre la difficulté que nous pouvons connaître en tant que perdir à satisfaire tout le monde : on écrit trop tôt, on écrit trop tard (sur le fil consacré aux mails syndicaux certains relèvent, à juste titre, que derrière "les syndicats" il y a des personnes qui sont peut-être en train de chercher les mots, nous nous devrions les trouver tout de suite), on donne des ordres, on n'en donne pas, on doit organiser mais sans être directif, certains veulent que le chef comprenne que des collègues soient submergés pas l'émotion sans envisager que le chef puisse l'être aussi, le chef est censé trouver les bons mots, et on publie ici leur message pour montrer ô combien ils sont déplacés, le chef ne peut être maladroit et sa parole devant les élèves fera taire comme par magie les provocations et inepties qui pourraient être tenues en classe devant les professeurs (d'ailleurs il ne les redoute pas, lui, ces propos déplacés des élèves).
Alors ok, un chef c'est fait pour ça, et je ne dis pas qu'il faut se défausser : envoyer un message, respecter les consignes ministérielles, prendre ses responsabilités, ok, ça fait partie du job. Je rappelle juste que le CDE est aussi un être humain.
J'ajouterais que la question de la sécurité des établissements, des personnels et des usagers va être prégnante dans les jours à venir et que je comprends que cela va bien occuper, si cela ne l'a pas déjà fait ce week-end, les CDE. Toutes mes pensées
Dans les échanges, on voit qu'il y a autre chose qui se joue.
Je n'aimerais pas être à la place des AED, CPE, agents techniques et administratifs, CDE, adjoints, etc. qui vont être en 1e ligne demain pour accueillir les élèves et assurer la sécurité de tout le monde. Ils vont passer une journée sur les nerfs, sur le qui-vive, à interpréter chaque geste... Comme je n'aimerais pas être à la place des enseignants qui vont devoir faire face à leurs peurs, leurs émotions et aux émotions, voire provocations, des élèves.
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Burnt me at the stake, you thought I was a witch
Centuries ago, now you just call me a bitch
Man's world, Marina
- ylmExpert spécialisé
C'est curieux ce que tu dis, j'ai l'impression complètement contraire que dans ce genre de situation les seuls qui peuvent avoir du mal à gérer ce sont les profs d'histoire géo (et les profs de philo), vu que ce sont les seuls dont la discipline a un rapport avec l'événement.Jenny a écrit:musa a écrit:Oui c'est vrai Jenny. Je crois cependant que dans le cas du chef d'établissement de mes enfants, le discours sera approprié et qu'il y aura pas que la minute de silence. Mais j'espère que les collègues qui ont cours le matin ne seront pas mis en difficulté.
C'est vrai que je ne connais pas le CDE ni le contexte de l'établissement, tu as raison. Mais faire cours le matin comme ça au débotté, en tant que prof d'HG, ma foi, je peux gérer, mais d'autres collègues moins...
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The life of man, solitary, poor, nasty, brutish and short.
Thomas Hobbes
- ceciledeVolangesNiveau 6
LadyOlenna a écrit:Refuser la consigne nationale est effectivement incompréhensible et choquant.
Moi aussi je redoute la journée de demain, peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas savoir que dire ou que faire, devoir faire face à une assemblée d'élèves narquois lors de la minute de silence et d'être dépassée par cela, être face à des enseignants qui refuseraient, comme cela a été évoqué (et je ne juge pas cette possibilité, je l'envisage seulement en tant que perdir), de prendre les élèves, soutenir des personnels en plein désarroi, répondre aux questions... je vais faire au mieux avec ce que je suis, mais bon y'a pas de formation pour ça.
C'est bien compréhensible et normal d'appréhender. Tout mon soutien Lady Olenna.
Tu as eu raison d'intervenir.
Et effectivement, avec l'émotion, je me suis étonnée trop tôt que la direction n'ait pas encore écrit. Ils vont probablement le faire et sont sans doute en train de préparer le texte, les modalités pour demain. Dans tous les cas, nous sommes toutes et tous très éprouvés. Et tu as eu raison de le souligner Lady Olenna, personne n'a de clé magique ni de formation pour des situations aussi ignobles.
Nous avons plus que jamais besoin de faire preuve d'humanité entre nous, dans ce monde qui en semble tellement dénué.
A t-on un autre fil pour partager les idées de textes à lire demain, entre nous ou avec les élèves? Pour rendre hommage aux victimes ou pour faire réfléchir.
- JennyMédiateur
Ylm : D’un autre côté, ce sont des sujets que l’on maîtrise.
Je ne te dis pas que ce n’est pas profondément désespérant par moments, mais je sais quoi répondre.
Je ne te dis pas que ce n’est pas profondément désespérant par moments, mais je sais quoi répondre.
- chmarmottineGuide spirituel
LadyOlenna a écrit:Un peu HS mais je trouve intéressant la façon dont ce fil illustre la difficulté que nous pouvons connaître en tant que perdir à satisfaire tout le monde : on écrit trop tôt, on écrit trop tard (sur le fil consacré aux mails syndicaux certains relèvent, à juste titre, que derrière "les syndicats" il y a des personnes qui sont peut-être en train de chercher les mots, nous nous devrions les trouver tout de suite), on donne des ordres, on n'en donne pas, on doit organiser mais sans être directif, certains veulent que le chef comprenne que des collègues soient submergés pas l'émotion sans envisager que le chef puisse l'être aussi, le chef est censé trouver les bons mots, et on publie ici leur message pour montrer ô combien ils sont déplacés, le chef ne peut être maladroit et sa parole devant les élèves fera taire comme par magie les provocations et inepties qui pourraient être tenues en classe devant les professeurs (d'ailleurs il ne les redoute pas, lui, ces propos déplacés des élèves).
Alors ok, un chef c'est fait pour ça, et je ne dis pas qu'il faut se défausser : envoyer un message, respecter les consignes ministérielles, prendre ses responsabilités, ok, ça fait partie du job. Je rappelle juste que le CDE est aussi un être humain.
Ce malaise que chacun ressent à son propre niveau ne vient-il pas du fait que cela tergiverse au plus haut niveau. Un geste fort type deuil national avec écoles fermées décidé depuis le ministère aurait peut-être été plus facile à appliquer en faisant moins reposer les choses sur le dos des intermédiaires.
Bon courage à toi.
- ylmExpert spécialisé
Mais moi je n'ai rien à répondre, c'est facile : "on est en cours de maths, on fait des maths".Jenny a écrit:Ylm : D’un autre côté, ce sont des sujets que l’on maîtrise.
Je ne te dis pas que ce n’est pas profondément désespérant par moments, mais je sais quoi répondre.
(et je maîtrise sans doute mieux le sujet que mes collègues d'histoire géo...)
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The life of man, solitary, poor, nasty, brutish and short.
Thomas Hobbes
- JennyMédiateur
Même si l'élève sort un truc totalement faux et que le reste de la classe approuve, même si un élève est complètement angoissé... aucune réponse, vraiment ?
Faire une minute de silence sans l'expliciter me semble être une mauvaise idée.
Faire une minute de silence sans l'expliciter me semble être une mauvaise idée.
- camomillesNiveau 4
Dans notre établissement, nous nous réunissons les deux heures pour du contenu et chaque enseignant doit animer une séance pédagogique à 10 h 00 auprès de sa classe sur l'incident...Je viens de voir ça sur pronote...
- LyoraneNiveau 7
fanette a écrit:Oxford a écrit:
Hé bien c'est aux enseignants de dire qu'il doit y avoir 2 heures banalisées.
A moins que tes collègues s'en f...
A moins qu'ils aient poney.
A moins que la vie d'un enseignant ne vaille pour eux qu'une minute de silence.
A moins qu'ils aient peur d'embêter les pôôôvres parents d'élèves.
On nous infantilise parce qu'on laisse faire.
+1
Avons reçu depuis un mail de la direction, qui me sidère. Cours à 9h (apparemment pour les transports), à 8h temps de prière possible (privé sous contrat), temps d'échange "au besoin" entre collègues, mais seulement à 8h30 ! Conseils de profs pour faire le point sur le début d'année maintenus à cause des vacances qui arrivent : j'en ai un demain matin à 8h. Donc concrètement, j'ai zéro minute à part celle de silence à 14h.
Je suis sur un groupe whatsapp avec des collègues : soit ça râle mais fera, soit ça ne dit rien. Je m'en doutais mais ça m'énerve. J'ai écrit à la déléguée syndicale du bahut pour voir ce qu'il est encore possible de faire de façon un tant soit peu collégiale d'ici demain matin. En attendant sa réponse, j'écris un mail à la responsable du niveau dont j'ai conseil pour prévenir que je n'irai pas.
Ça laisse faire dans l'ensemble, je suis d'accord. Mais je suis fatiguée de me battre seule : dans ce cas on a à chaque fois perdu d'avance..
- nicole 86Expert spécialisé
camomilles a écrit:Dans notre établissement, nous nous réunissons les deux heures pour du contenu et chaque enseignant doit animer une séance pédagogique à 10 h 00 auprès de sa classe sur l'incident...Je viens de voir ça sur pronote...
"L'incident" ? Là j'ai vraiment beaucoup de mal avec ce terme.
- chmarmottineGuide spirituel
Je me demande comment on fait pour aborder le sujet quand on a des élèves fils ou filles de fichés S ...
- menerveOracle
Sur l'incident??? vraiment ?ce n'est qu'un incident?et c'est aux profs à construire et imaginer une séquence pédagogique ?
- Anne_68Habitué du forum
gluche a écrit: ...
Hommage à Dominique Bernard et aux collègues et agents touchés place des héros à Arras à 11 heures ce matin. Il y avait beaucoup, beaucoup de monde: des enseignants bien sûr, mais aussi des familles, des élèves, des anciens élèves, des voisins. La place était noire de monde, vraiment l'impression d'une communion de la société autour de nous. Nous ne sommes pas toujours seuls.
Merci pour ce témoignage. J'espère qu'il en sera de même ailleurs...
- MilicusNiveau 6
nicole 86 a écrit:camomilles a écrit:Dans notre établissement, nous nous réunissons les deux heures pour du contenu et chaque enseignant doit animer une séance pédagogique à 10 h 00 auprès de sa classe sur l'incident...Je viens de voir ça sur pronote...
"L'incident" ? Là j'ai vraiment beaucoup de mal avec ce terme.
Oui, insupportable euphémisme.
- JennyMédiateur
Il y a quand même des établissements où je n'aurais pas envie de bosser. Bon courage à ceux qui subissent des SdP aussi mollassonnes.
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