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- gram1Niveau 1
Bonjour à tous
Pour des raisons longuement expliquées sur les fils consacrés au fabuleux "choc des savoir" et toujours liées à ce cauchemar vivant qu'est la dhg... je vais devoir partager un groupe de 5e faibles/à besoin/à réussite différenciée (mes plus plates excuses pour la faible qualité de maîtrise des termes officiels) avec une collègue.
Les conséquences et inconvénients de la chose me paraissent évidents, mais je viens chercher ici des témoignages de pratiques d'un tel type de partage : comment avez-vous organisé la chose pédagogiquement parlant ? Y a-t-il une autre solution que se répartir langue et lecture ?
Au plaisir de vous lire
Pour des raisons longuement expliquées sur les fils consacrés au fabuleux "choc des savoir" et toujours liées à ce cauchemar vivant qu'est la dhg... je vais devoir partager un groupe de 5e faibles/à besoin/à réussite différenciée (mes plus plates excuses pour la faible qualité de maîtrise des termes officiels) avec une collègue.
Les conséquences et inconvénients de la chose me paraissent évidents, mais je viens chercher ici des témoignages de pratiques d'un tel type de partage : comment avez-vous organisé la chose pédagogiquement parlant ? Y a-t-il une autre solution que se répartir langue et lecture ?
Au plaisir de vous lire
- henrietteMédiateur
Comment sont réparties les heures entre vous deux ?
En tout cas, d'expérience, le moyen que j'ai trouvé à la fois le moins chronophage et le plus efficace est une répartition langue / littérature.
En tout cas, d'expérience, le moyen que j'ai trouvé à la fois le moins chronophage et le plus efficace est une répartition langue / littérature.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Clecle78Bon génie
C'est ce qui m'avait été imposé il y a plusieurs années. La collègue faisait la littérature et moi ma langue. Ça s'était plutôt bien passé.
- NicétasNiveau 9
Pour éviter une surcharge de travail aux enseignants (notamment une concertation quasi quotidienne) et pour que les élèves puissent s'y retrouver (et les parents aussi, d'ailleurs, s'ils suivent leurs enfants), je ne vois pas d'autre solution que la répartition langue / littérature. Cela permet également d'éviter les comparaisons entre les deux enseignants, ou d'en limiter fortement le risque. Quand j'étais contractuel, j'avais dû partager une classe et en procédant ainsi, c'est comme si les élèves avaient deux matières : aucun problème, à aucun niveau.
_________________
« Quand un discours naturel peint une passion ou un effet, on trouve dans soi-même la vérité de ce qu'on entend, laquelle on ne savait pas qu'elle y fût, en sorte qu'on est porté à aimer celui qui nous le fait sentir ; car il ne nous a pas fait montre de son bien, mais du nôtre ; et ainsi ce bienfait nous le rend aimable, outre que cette communauté d'intelligence que nous avons avec lui incline nécessairement le cœur à l'aimer. »
Pascal, Pensées
- MajuFidèle du forum
Dans cette situation, nous avions choisi le partage langue/littérature. Comme l'a dit Nicetas, c'était le plus léger pour nous, et pour les élèves, c'était comme d'avoir deux matières differentes.
- Vautrin84Niveau 10
Nous craignons cela aussi pour l'année prochaine, mais rien n'est certain car en attente de diverses demandes dans l'équipe (allègement, décharge, stagiaires etc.).
Ce qui me semble le plus pertinent, comme le disent les collègues plus haut, c'est une distinction claire entre étude de la langue (1h30 ou 2h selon les services) et lecture/écriture (2h30 ou 3h). C'est comme cela que j'espère que nous procéderons si cela s'avérait nécessaire...
Ce qui me semble le plus pertinent, comme le disent les collègues plus haut, c'est une distinction claire entre étude de la langue (1h30 ou 2h selon les services) et lecture/écriture (2h30 ou 3h). C'est comme cela que j'espère que nous procéderons si cela s'avérait nécessaire...
- MélisandeNeoprof expérimenté
henriette a écrit:Comment sont réparties les heures entre vous deux ?
En tout cas, d'expérience, le moyen que j'ai trouvé à la fois le moins chronophage et le plus efficace est une répartition langue / littérature.
J'avais fait ainsi, l'année ou cela m'est arrivé. J'avais la classe 2h par semaine et avais pris en charge toute la partie langue du programme (conjugaison, grammaire, orthographe). Ma collègue, avec 2h30 avait la partie littérature/écriture/oral. Cela fonctionnait plutôt bien, dans la mesure du possible. Nous arrivions à faire des ponts entre nos cours (j'utilisais des exemples en lien avec ce qu'elle étudiait en littérature, par exemple, je revoyais le passé simple/imparfait avant qu'elle fasse la rédaction sur un récit de chevalier.....), mais nous ne dépendions pas vraiment de l'avancée de l'une ou l'autre pour nos propres progressions.
- gram1Niveau 1
Merci beaucoup pour vos réponses.
Nous n'avons pas encore fait le découpage des 4,5 heures... Si l'on partage langue et littérature, vous proposez donc 2/ 2h30 ?
Nous nous demandions si nous ne ferions pas chacune deux heures et une heure quinzaine (mensuelle pour nous, par conséquent).
A aussi été envisagée la possibilité de prendre en charge les 4,5 heures sur la moitié de l'année...
(Aucun enthousiasme quoi qu'il en soit...)
Bon courage à ceux qui ont repris et bonnes vacances aux autres !
Nous n'avons pas encore fait le découpage des 4,5 heures... Si l'on partage langue et littérature, vous proposez donc 2/ 2h30 ?
Nous nous demandions si nous ne ferions pas chacune deux heures et une heure quinzaine (mensuelle pour nous, par conséquent).
A aussi été envisagée la possibilité de prendre en charge les 4,5 heures sur la moitié de l'année...
(Aucun enthousiasme quoi qu'il en soit...)
Bon courage à ceux qui ont repris et bonnes vacances aux autres !
- *Ombre*Grand sage
Pourquoi acceptez-vous cela ?
Le sous-service n'existe pas.
On nous impose une réforme qui, en supprimant tous les dédoublements et dispositifs de soutien, nous met dans l'impossibilité d'atteindre les 18 heures avec 4 classes, à une demi-heure près. Ce n'est pas notre responsabilité. Et alors qu'il est démontré que les enseignants travaillent bien plus de 40 heures par semaine, et les professeurs de français plus encore, on veut nous faire prendre une classe en plus, c'est-à-dire des préparations en plus, des copies en plus ? Pendant que notre pouvoir d'achat continue de dégringoler ? Alors que la réforme en cours va augmenter notre temps de concertation ? Rien ne justifie cela. Battez-vous, bon sang, c'est un combat collectif qui profitera à tous - de même que courber l'échine sans un mot nuira à tous, parce que cela entérinera une situation qui deviendra bientôt la norme.
Nous sommes dans la même situation que vous. Nous avons demandé une audience au DASEN. Nous avons affirmé en équipe que nous refuserions tous une classe supplémentaire dans ces conditions et que, si on tentait de nous l'imposer, personne ne prendrait ses élèves à la rentrée. Nous n'avons pas de réponse à ce jour et il est bien possible que nous devions mettre en oeuvre nos menaces. Et nous le ferons. Que ne vous battez-vous de même avant d'envisager la meilleure manière de tresser la corde pour vous pendre ? Notre métier crève de notre propre pleutrerie, de notre hébétude qui confine à l'idiotie face aux attaques répétées.
Le sous-service n'existe pas.
On nous impose une réforme qui, en supprimant tous les dédoublements et dispositifs de soutien, nous met dans l'impossibilité d'atteindre les 18 heures avec 4 classes, à une demi-heure près. Ce n'est pas notre responsabilité. Et alors qu'il est démontré que les enseignants travaillent bien plus de 40 heures par semaine, et les professeurs de français plus encore, on veut nous faire prendre une classe en plus, c'est-à-dire des préparations en plus, des copies en plus ? Pendant que notre pouvoir d'achat continue de dégringoler ? Alors que la réforme en cours va augmenter notre temps de concertation ? Rien ne justifie cela. Battez-vous, bon sang, c'est un combat collectif qui profitera à tous - de même que courber l'échine sans un mot nuira à tous, parce que cela entérinera une situation qui deviendra bientôt la norme.
Nous sommes dans la même situation que vous. Nous avons demandé une audience au DASEN. Nous avons affirmé en équipe que nous refuserions tous une classe supplémentaire dans ces conditions et que, si on tentait de nous l'imposer, personne ne prendrait ses élèves à la rentrée. Nous n'avons pas de réponse à ce jour et il est bien possible que nous devions mettre en oeuvre nos menaces. Et nous le ferons. Que ne vous battez-vous de même avant d'envisager la meilleure manière de tresser la corde pour vous pendre ? Notre métier crève de notre propre pleutrerie, de notre hébétude qui confine à l'idiotie face aux attaques répétées.
- frimoussette77Guide spirituel
On nous impose deux heures supp que nous ne pouvons pas refuser.*Ombre* a écrit:Pourquoi acceptez-vous cela ?
Le sous-service n'existe pas.
On nous impose une réforme qui, en supprimant tous les dédoublements et dispositifs de soutien, nous met dans l'impossibilité d'atteindre les 18 heures avec 4 classes, à une demi-heure près. Ce n'est pas notre responsabilité. Et alors qu'il est démontré que les enseignants travaillent bien plus de 40 heures par semaine, et les professeurs de français plus encore, on veut nous faire prendre une classe en plus, c'est-à-dire des préparations en plus, des copies en plus ? Pendant que notre pouvoir d'achat continue de dégringoler ? Alors que la réforme en cours va augmenter notre temps de concertation ? Rien ne justifie cela. Battez-vous, bon sang, c'est un combat collectif qui profitera à tous - de même que courber l'échine sans un mot nuira à tous, parce que cela entérinera une situation qui deviendra bientôt la norme.
Nous sommes dans la même situation que vous. Nous avons demandé une audience au DASEN. Nous avons affirmé en équipe que nous refuserions tous une classe supplémentaire dans ces conditions et que, si on tentait de nous l'imposer, personne ne prendrait ses élèves à la rentrée. Nous n'avons pas de réponse à ce jour et il est bien possible que nous devions mettre en œuvre nos menaces. Et nous le ferons. Que ne vous battez-vous de même avant d'envisager la meilleure manière de tresser la corde pour vous pendre ? Notre métier crève de notre propre pleutrerie, de notre hébétude qui confine à l'idiotie face aux attaques répétées.
- MajuFidèle du forum
Je suis d'accord en tout point avec toi. Même refus ici des le départ. Il a vite été acquis qu'il n'y aurait pas de groupes de niveau dans mon établissement, il reste pour l'instant le problème d'une classe à se partager. Comme il nous reste un dédoublement par quinzaine en 3e, 4 classes correspondent bien ici à 19h.*Ombre* a écrit:Pourquoi acceptez-vous cela ?
Le sous-service n'existe pas.
On nous impose une réforme qui, en supprimant tous les dédoublements et dispositifs de soutien, nous met dans l'impossibilité d'atteindre les 18 heures avec 4 classes, à une demi-heure près. Ce n'est pas notre responsabilité. Et alors qu'il est démontré que les enseignants travaillent bien plus de 40 heures par semaine, et les professeurs de français plus encore, on veut nous faire prendre une classe en plus, c'est-à-dire des préparations en plus, des copies en plus ? Pendant que notre pouvoir d'achat continue de dégringoler ? Alors que la réforme en cours va augmenter notre temps de concertation ? Rien ne justifie cela. Battez-vous, bon sang, c'est un combat collectif qui profitera à tous - de même que courber l'échine sans un mot nuira à tous, parce que cela entérinera une situation qui deviendra bientôt la norme.
Nous sommes dans la même situation que vous. Nous avons demandé une audience au DASEN. Nous avons affirmé en équipe que nous refuserions tous une classe supplémentaire dans ces conditions et que, si on tentait de nous l'imposer, personne ne prendrait ses élèves à la rentrée. Nous n'avons pas de réponse à ce jour et il est bien possible que nous devions mettre en oeuvre nos menaces. Et nous le ferons. Que ne vous battez-vous de même avant d'envisager la meilleure manière de tresser la corde pour vous pendre ? Notre métier crève de notre propre pleutrerie, de notre hébétude qui confine à l'idiotie face aux attaques répétées.
Pas de volontaire pour la classe supplémentaire. Le CDE ne souhaite pas l'imposer. Pour l'instant on en est là, courrier fait à l'IA et aux IPR.
Je suis dépitée de lire partout que ces fichus groupes de niveau vont se mettre en place alors que les leviers de refus existent. A commencer par le boycott des 1/2 journées organisées dans de nombreux établissements pour en préparer l'organisation, le refus de participer à leur élaboration, le boycott des réunions des IPR etc...
- *Ombre*Grand sage
frimoussette77 a écrit:On nous impose deux heures supp que nous ne pouvons pas refuser.*Ombre* a écrit:Pourquoi acceptez-vous cela ?
Le sous-service n'existe pas.
On nous impose une réforme qui, en supprimant tous les dédoublements et dispositifs de soutien, nous met dans l'impossibilité d'atteindre les 18 heures avec 4 classes, à une demi-heure près. Ce n'est pas notre responsabilité. Et alors qu'il est démontré que les enseignants travaillent bien plus de 40 heures par semaine, et les professeurs de français plus encore, on veut nous faire prendre une classe en plus, c'est-à-dire des préparations en plus, des copies en plus ? Pendant que notre pouvoir d'achat continue de dégringoler ? Alors que la réforme en cours va augmenter notre temps de concertation ? Rien ne justifie cela. Battez-vous, bon sang, c'est un combat collectif qui profitera à tous - de même que courber l'échine sans un mot nuira à tous, parce que cela entérinera une situation qui deviendra bientôt la norme.
Nous sommes dans la même situation que vous. Nous avons demandé une audience au DASEN. Nous avons affirmé en équipe que nous refuserions tous une classe supplémentaire dans ces conditions et que, si on tentait de nous l'imposer, personne ne prendrait ses élèves à la rentrée. Nous n'avons pas de réponse à ce jour et il est bien possible que nous devions mettre en œuvre nos menaces. Et nous le ferons. Que ne vous battez-vous de même avant d'envisager la meilleure manière de tresser la corde pour vous pendre ? Notre métier crève de notre propre pleutrerie, de notre hébétude qui confine à l'idiotie face aux attaques répétées.
Si, vous pouvez. Nous le faisons bien, nous. Nous n'avons pas de minima de service. Ça aussi, c'est la loi.
- frimoussette77Guide spirituel
On ne nous met pas d'HSA et on envoie la collègue d'histoire dans un autre établissement ?*Ombre* a écrit:frimoussette77 a écrit:On nous impose deux heures supp que nous ne pouvons pas refuser.*Ombre* a écrit:Pourquoi acceptez-vous cela ?
Le sous-service n'existe pas.
On nous impose une réforme qui, en supprimant tous les dédoublements et dispositifs de soutien, nous met dans l'impossibilité d'atteindre les 18 heures avec 4 classes, à une demi-heure près. Ce n'est pas notre responsabilité. Et alors qu'il est démontré que les enseignants travaillent bien plus de 40 heures par semaine, et les professeurs de français plus encore, on veut nous faire prendre une classe en plus, c'est-à-dire des préparations en plus, des copies en plus ? Pendant que notre pouvoir d'achat continue de dégringoler ? Alors que la réforme en cours va augmenter notre temps de concertation ? Rien ne justifie cela. Battez-vous, bon sang, c'est un combat collectif qui profitera à tous - de même que courber l'échine sans un mot nuira à tous, parce que cela entérinera une situation qui deviendra bientôt la norme.
Nous sommes dans la même situation que vous. Nous avons demandé une audience au DASEN. Nous avons affirmé en équipe que nous refuserions tous une classe supplémentaire dans ces conditions et que, si on tentait de nous l'imposer, personne ne prendrait ses élèves à la rentrée. Nous n'avons pas de réponse à ce jour et il est bien possible que nous devions mettre en œuvre nos menaces. Et nous le ferons. Que ne vous battez-vous de même avant d'envisager la meilleure manière de tresser la corde pour vous pendre ? Notre métier crève de notre propre pleutrerie, de notre hébétude qui confine à l'idiotie face aux attaques répétées.
Si, vous pouvez. Nous le faisons bien, nous. Nous n'avons pas de minima de service. Ça aussi, c'est la loi.
- grulietteNiveau 2
*Ombre* a écrit:Pourquoi acceptez-vous cela ?
Le sous-service n'existe pas.
On nous impose une réforme qui, en supprimant tous les dédoublements et dispositifs de soutien, nous met dans l'impossibilité d'atteindre les 18 heures avec 4 classes, à une demi-heure près. Ce n'est pas notre responsabilité. Et alors qu'il est démontré que les enseignants travaillent bien plus de 40 heures par semaine, et les professeurs de français plus encore, on veut nous faire prendre une classe en plus, c'est-à-dire des préparations en plus, des copies en plus ? Pendant que notre pouvoir d'achat continue de dégringoler ? Alors que la réforme en cours va augmenter notre temps de concertation ? Rien ne justifie cela. Battez-vous, bon sang, c'est un combat collectif qui profitera à tous - de même que courber l'échine sans un mot nuira à tous, parce que cela entérinera une situation qui deviendra bientôt la norme.
Nous sommes dans la même situation que vous. Nous avons demandé une audience au DASEN. Nous avons affirmé en équipe que nous refuserions tous une classe supplémentaire dans ces conditions et que, si on tentait de nous l'imposer, personne ne prendrait ses élèves à la rentrée. Nous n'avons pas de réponse à ce jour et il est bien possible que nous devions mettre en oeuvre nos menaces. Et nous le ferons. Que ne vous battez-vous de même avant d'envisager la meilleure manière de tresser la corde pour vous pendre ? Notre métier crève de notre propre pleutrerie, de notre hébétude qui confine à l'idiotie face aux attaques répétées.
Ombre, sur quoi te bases-tu lorsque tu dis que le sous-service n'existe pas, et que nous pouvons refuser ces deux heures supplémentaires? On tente de nous imposer la même chose dans notre équipe. Les temps partiels sont à l’abri apparemment, et c'est mon cas, mais je /nous (ou une partie de nous, la division s'insinue déjà...) aimerions pouvoir résister et opposer des arguments solides face à cette dégueulasserie qui vient s'ajouter à cette réforme immonde... lesquels avez-vous avancés? Il me semblait que nous étions coincés avec les 2 heures sup de Blanquer...
Pour le reste je suis tellement d'accord avec toi. Nous nous réunissons très bientôt en équipe pour parler de cela, j'espère que nous parviendrons à une unité forte pour refuser fermement cela, et engager des actions, mais c'est loin d'être gagné.
- *Ombre*Grand sage
Nous n'avons que des maxima de service. Ça, c'est marqué dans notre statut, qui fait loi, lui aussi.
On peut nous imposer jusqu'à deux HSA ne veut pas dire que c'est légitime pour tout et n'importe quoi. Qu'on nous les impose pour permettre des dédoublements, la création de soutien, c'est une chose (déjà lourde). Qu'on divise une classe en deux pour la refiler à des professeurs qui font déjà quasiment tout leur maxima de service, c'est tout simplement illégitime. C'est contraire aux recommandations pédagogiques qu'on trouve dans le guide du chef d'établissement. Si on va par là, pourquoi ne pas diviser une classe entre 4 enseignants, une heure de plus chacun, c'est pas grand chose, après tout ?
Tout est question de rapports de force. Non, les textes ne nous sont pas défavorables. Si vous vous laissez faire comme des moutons, bientôt, au nom des HSA imposables, vous allez vous retrouver à faire le ménage ou des heures de surveillance. Il faut nous battre pour faire respecter notre travail, déjà écrasant. Encore une fois, c'est une question collective, qui dépasse largement la situation de tel ou tel établissement. Ce qui est en jeu, c'est une certaine norme. Il faut démonter l'argumentaire du CDE : les HSA ne servent pas à cela, sinon, les dérives deviennent ahurissantes.
On peut nous imposer jusqu'à deux HSA ne veut pas dire que c'est légitime pour tout et n'importe quoi. Qu'on nous les impose pour permettre des dédoublements, la création de soutien, c'est une chose (déjà lourde). Qu'on divise une classe en deux pour la refiler à des professeurs qui font déjà quasiment tout leur maxima de service, c'est tout simplement illégitime. C'est contraire aux recommandations pédagogiques qu'on trouve dans le guide du chef d'établissement. Si on va par là, pourquoi ne pas diviser une classe entre 4 enseignants, une heure de plus chacun, c'est pas grand chose, après tout ?
Tout est question de rapports de force. Non, les textes ne nous sont pas défavorables. Si vous vous laissez faire comme des moutons, bientôt, au nom des HSA imposables, vous allez vous retrouver à faire le ménage ou des heures de surveillance. Il faut nous battre pour faire respecter notre travail, déjà écrasant. Encore une fois, c'est une question collective, qui dépasse largement la situation de tel ou tel établissement. Ce qui est en jeu, c'est une certaine norme. Il faut démonter l'argumentaire du CDE : les HSA ne servent pas à cela, sinon, les dérives deviennent ahurissantes.
- ZybulkaHabitué du forum
Pour les HSA "imposables", la règlementation précise que c'est "dans l'intérêt du service" :
La référence à ce texte règlementaire marche assez bien pour décourager les cde un peu trop "loyaux" qui veulent jouer les bons élèves en refilant toutes les hsa au détriment de la qualité de l'enseignement : qu'il aille expliquer devant le CA en quoi c'est dans l'intérêt du service de partager une classe...
Néanmoins, le recours à la loi a ses limites : c'est toujours la même chose, on est malgré tout censé obéir aux ordres et c'est la direction qui a le pouvoir de faire les répartitions. Comme toujours, ce qui fonctionnera, ça sera donc non pas l'argumentaire légal, mais le rapport de force, comme le dit Ombre. Si l'équipe reste unie, et qu'en plus elle a le soutien de la salle des profs (et si possible des parents), ça fait des miracles !
Article 4 du décret de 2014 a écrit:III. - Dans l'intérêt du service, les enseignants mentionnés aux 1°, 2°, 3° et 4° du I de l'article 2 du présent décret peuvent être tenus d'effectuer, sauf empêchement pour raison de santé, deux heures supplémentaires hebdomadaires en sus de leur maximum de service.
La référence à ce texte règlementaire marche assez bien pour décourager les cde un peu trop "loyaux" qui veulent jouer les bons élèves en refilant toutes les hsa au détriment de la qualité de l'enseignement : qu'il aille expliquer devant le CA en quoi c'est dans l'intérêt du service de partager une classe...
Néanmoins, le recours à la loi a ses limites : c'est toujours la même chose, on est malgré tout censé obéir aux ordres et c'est la direction qui a le pouvoir de faire les répartitions. Comme toujours, ce qui fonctionnera, ça sera donc non pas l'argumentaire légal, mais le rapport de force, comme le dit Ombre. Si l'équipe reste unie, et qu'en plus elle a le soutien de la salle des profs (et si possible des parents), ça fait des miracles !
- MajuFidèle du forum
Je pense qu'il y a deux choses à distinguer:
- effectivement, le sous-service n'a pas d'existence dans les textes puisque nos ORS sont définies en termes d'horaire maximum hebdomadaire.
- Pour les HSA, c'est différent. Oui, la direction peut nous les imposer, les textes sont clairs. Mais il est toujours possible de dire non, au CDE de voir s'il passe en force. Bien sûr, Ombre a raison, c'est une question de rapport de force, et un "non" collectif aura toujours plus de poids, surtout s'il est argumenté et s'il s'appuie par exemple sur les parents, qui peuvent dire au CA leur inquiétude à l'idée que les enseignants de leurs enfants soient moins disponibles, puissent consacrer moins de temps aux préparations et aux corrections de chaque classe. On peut aussi expliquer que les projets divers, très chronophages, ne pourront plus forcément être menés par un enseignant qui aura vu son nombre de classe augmenter de 25%. Le CDE peut choisir de passer en force, il en a le droit et la répartition est de son ressort. Mais il cherchera probablement d'autres solutions.
- effectivement, le sous-service n'a pas d'existence dans les textes puisque nos ORS sont définies en termes d'horaire maximum hebdomadaire.
- Pour les HSA, c'est différent. Oui, la direction peut nous les imposer, les textes sont clairs. Mais il est toujours possible de dire non, au CDE de voir s'il passe en force. Bien sûr, Ombre a raison, c'est une question de rapport de force, et un "non" collectif aura toujours plus de poids, surtout s'il est argumenté et s'il s'appuie par exemple sur les parents, qui peuvent dire au CA leur inquiétude à l'idée que les enseignants de leurs enfants soient moins disponibles, puissent consacrer moins de temps aux préparations et aux corrections de chaque classe. On peut aussi expliquer que les projets divers, très chronophages, ne pourront plus forcément être menés par un enseignant qui aura vu son nombre de classe augmenter de 25%. Le CDE peut choisir de passer en force, il en a le droit et la répartition est de son ressort. Mais il cherchera probablement d'autres solutions.
- ZybulkaHabitué du forum
Après, moi je conseille toujours aux collègues de demander un certificat médical (si besoin en demandant rdv auprès de la médecin de prévention) pour dire qu'on est empêché·e pour raison de santé de prendre des heures sups (ce qui doit être juste pour une immense majorité de personnes, quand je vois l'état général des troupes en salle des profs : on est collectivement au bord de l'épuisement...).
- poutouNiveau 10
Maju a écrit:Je pense qu'il y a deux choses à distinguer:
- effectivement, le sous-service n'a pas d'existence dans les textes puisque nos ORS sont définies en termes d'horaire maximum hebdomadaire.
- Pour les HSA, c'est différent. Oui, la direction peut nous les imposer, les textes sont clairs. Mais il est toujours possible de dire non, au CDE de voir s'il passe en force. Bien sûr, Ombre a raison, c'est une question de rapport de force, et un "non" collectif aura toujours plus de poids, surtout s'il est argumenté et s'il s'appuie par exemple sur les parents, qui peuvent dire au CA leur inquiétude à l'idée que les enseignants de leurs enfants soient moins disponibles, puissent consacrer moins de temps aux préparations et aux corrections de chaque classe. On peut aussi expliquer que les projets divers, très chronophages, ne pourront plus forcément être menés par un enseignant qui aura vu son nombre de classe augmenter de 25%. Le CDE peut choisir de passer en force, il en a le droit et la répartition est de son ressort. Mais il cherchera probablement d'autres solutions.
C'est le cas de notre CDE pour la rentrée de 2024. Il veut nous imposer les 2h sup pour nous faire partager une classe alors qu'aucune de nous ne veut d'heures sup. Nous lui avons donné 1 refus collectif pour ces heures sup. Mais il n'a cherché aucune autre solution ..notre seul recours: nous mettre à temps partiel ou voir si le médecin veut bien nous faire 1 certificat pour celles qui ont des ennuis de santé. Ah oui, nos collègues nous soutiennent, les parents au CA aussi. Mais au final, c'est bien lui qui aura le dernier mot.
C'est bien moche, tout ça...
- henrietteMédiateur
Pensez aussi aux fiches RSST : remplir la fiche pour indiquer l'état d'anxiété et de mal être qu'induit cette annonce d'une charge supplémentaire de travail, liée à une classe supplémentaire, à laquelle vous ne voyez pas comment vous pourrez faire face. Avec transmission par mail à votre syndicat.
De cette façon il y a une trace. Et une possibilité d'imputabilité au service d'un futur épuisement.
Possibilité aussi de demander un rendez-vous avec le médecin du travail du rectorat.
De cette façon il y a une trace. Et une possibilité d'imputabilité au service d'un futur épuisement.
Possibilité aussi de demander un rendez-vous avec le médecin du travail du rectorat.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Lili22Niveau 4
C est exactement ce que je fais pour ne pas faire plus de 18h .J ai depuis 5 ans un certificat de mon médecin que j utilise mais on ne me le demande plus car mon cde sait que je l aurai tout le temps .Mais il faut batailler à chaque changement de cde pour qu ils comprennent .Je le dis à mes collègues mais tous n osent pas le faire alors que c est possible .Pour le moment ,je ne souhaite pas un temps partiel , je veux mes 18h et que mes 18h .Certains collègues se mettent à temps partiel pour éviter ces 2h sup mais pourquoi devrions nous y perdre au niveau cotisation ?Zybulka a écrit:Après, moi je conseille toujours aux collègues de demander un certificat médical (si besoin en demandant rdv auprès de la médecin de prévention) pour dire qu'on est empêché·e pour raison de santé de prendre des heures sups (ce qui doit être juste pour une immense majorité de personnes, quand je vois l'état général des troupes en salle des profs : on est collectivement au bord de l'épuisement...).
- frimoussette77Guide spirituel
C'est possible parce que tu es malade ? Ta formulation pourrait laisser entendre qu'il s'agit d'un certificat de complaisance.Lili22 a écrit:C est exactement ce que je fais pour ne pas faire plus de 18h. J ai depuis 5 ans un certificat de mon médecin que j utilise mais on ne me le demande plus car mon cde sait que je l aurai tout le temps .Mais il faut batailler à chaque changement de cde pour qu ils comprennent .Je le dis à mes collègues mais tous n osent pas le faire alors que c est possible .Pour le moment ,je ne souhaite pas un temps partiel , je veux mes 18h et que mes 18h .Certains collègues se mettent à temps partiel pour éviter ces 2h sup mais pourquoi devrions nous y perdre au niveau cotisation ?Zybulka a écrit:Après, moi je conseille toujours aux collègues de demander un certificat médical (si besoin en demandant rdv auprès de la médecin de prévention) pour dire qu'on est empêché·e pour raison de santé de prendre des heures sups (ce qui doit être juste pour une immense majorité de personnes, quand je vois l'état général des troupes en salle des profs : on est collectivement au bord de l'épuisement...).
- poutouNiveau 10
Faite. Suivie par 98% des profs. Collège mort à la rentrée.*Ombre* a écrit:Il reste la grève. Annoncée.
On se bat.
- Lili22Niveau 4
Ce n est pas un certificat de complaisance .j ai deux traitements ,un depuis 2009 et un autre pour un deuxième problème depuis 2022 et mon médecin qui me suit voit tout de suite quand le travail a des répercussions sur la santé.frimoussette77 a écrit:C'est possible parce que tu es malade ? Ta formulation pourrait laisser entendre qu'il s'agit d'un certificat de complaisance.Lili22 a écrit:C est exactement ce que je fais pour ne pas faire plus de 18h. J ai depuis 5 ans un certificat de mon médecin que j utilise mais on ne me le demande plus car mon cde sait que je l aurai tout le temps .Mais il faut batailler à chaque changement de cde pour qu ils comprennent .Je le dis à mes collègues mais tous n osent pas le faire alors que c est possible .Pour le moment ,je ne souhaite pas un temps partiel , je veux mes 18h et que mes 18h .Certains collègues se mettent à temps partiel pour éviter ces 2h sup mais pourquoi devrions nous y perdre au niveau cotisation ?Zybulka a écrit:Après, moi je conseille toujours aux collègues de demander un certificat médical (si besoin en demandant rdv auprès de la médecin de prévention) pour dire qu'on est empêché·e pour raison de santé de prendre des heures sups (ce qui doit être juste pour une immense majorité de personnes, quand je vois l'état général des troupes en salle des profs : on est collectivement au bord de l'épuisement...).
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