- MitcindyNiveau 10
Elaïna a écrit:Idem pour moi, quatre ans de harcèlement m'ont définitivement vaccinée de la participation spontanée. Des profs idiots ont mis sur le bulletin "doit faire profiter la classe de ses connaissances". Heu, pourquoi ? C'est pas le boulot du prof ça ?
Et ça ne m'a pas empêchée de très bien m'en sortir en colles en prépa et d'intégrer en carré, puis de devenir professeur moi-même, alors les leçons sur "ouiiiiii mais sinon ils ne sauront pas parler", bof. On peut peut-être admettre que des élèves n'ont pas envie de parler spontanément à certaines personnes.
Mon boulot en tant que prof de langues, c'est de les faire parler. Après, dans les autres matières, c'est un peu différent.
Je te trouve très bienveillante avec les élèves, tant mieux pour eux.
En ce qui me concerne, certains professeurs ne me loupaient pas car j'étais très timide : Je me souviens de certaines appréciations sur mon bulletin "élève terne".
Assez humiliant !
Avec le recul, c'est vrai que je devais être terne avec certains profs. En revanche, j'ai toujours participé en langues vivantes où j'avais des appréciations comme "élève vivante et participative". Comme tu dis, l'attitude de l'élève est certainement prof-dépendante.
Mais dans ma classe, je ne descends jamais un élève en public alors que mes professeurs ne s'en privaient pas (notamment en mathématiques où certains étaient carrément traités d'imbéciles).
- MajuFidèle du forum
Il m'arrive de reprocher à l'élève un "manque d'investissement dans les activités du cours", cela englobe pour moi ce qu'évoque Mimile, notamment le fait d'attendre passivement que les autres donnent la réponse sans faire l'effort de réfléchir . Je n'ai aucun problème avec un élève qui ne participe pas spontanément, mais me montre, si je m'interroge, qu'il a réfléchi à la question posée. Hors langue vivante, je ne vois effectivement pas l'intérêt d'une note de participation.
- ElaïnaDevin
Mitcindy, je ne me considère pas comme bienveillante
C'est seulement que je m'en tape, au fond, de leurs motivations. Ils participent, tant mieux, ils font le boulot demandé (qui inclut de me répondre si je les interroge nommément), ça me suffit. Ils ne sont pas là ni pour me faire la conversation, ni pour me faire plaisir, ni pour égayer la salle. Je n'en reviens pas que finalement tu justifies le fait d'avoir été qualifiée d'élève terne. Mais sérieusement à quel moment l'élève est là pour amuser le prof ?
C'est seulement que je m'en tape, au fond, de leurs motivations. Ils participent, tant mieux, ils font le boulot demandé (qui inclut de me répondre si je les interroge nommément), ça me suffit. Ils ne sont pas là ni pour me faire la conversation, ni pour me faire plaisir, ni pour égayer la salle. Je n'en reviens pas que finalement tu justifies le fait d'avoir été qualifiée d'élève terne. Mais sérieusement à quel moment l'élève est là pour amuser le prof ?
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- roxanneOracle
Mais franchement Elaïna, qui a parlé de ça ?? Amuser le prof..
Ben, non, je ne demande pas aux élèves de m'amuser mais de s'investir dans leur apprentissage,et aussi de me permettre de voir ce qu'ils ont compris ou pas. Parce qu'on peut faire cours tout seul , et puis que personne ne capte rien en face.
Ben, non, je ne demande pas aux élèves de m'amuser mais de s'investir dans leur apprentissage,et aussi de me permettre de voir ce qu'ils ont compris ou pas. Parce qu'on peut faire cours tout seul , et puis que personne ne capte rien en face.
- VolteNiveau 5
roxanne a écrit:Mais franchement Elaïna, qui a parlé de ça ?? Amuser le prof..
Ben, non, je ne demande pas aux élèves de m'amuser mais de s'investir dans leur apprentissage,et aussi de me permettre de voir ce qu'ils ont compris ou pas. Parce qu'on peut faire cours tout seul , et puis que personne ne capte rien en face.
Là, tu dis quelque chose de très juste.
Je me suis aperçu que je devais changer mon registre de langage pour être compris.
- VolteNiveau 5
A quel moment tu prends du plaisir dans ton travail (ce n'est pas une attaque, c'est juste que le boulot sans rien d'autre, c'est long...) ?Elaïna a écrit:Mitcindy, je ne me considère pas comme bienveillante
C'est seulement que je m'en tape, au fond, de leurs motivations. Ils participent, tant mieux, ils font le boulot demandé (qui inclut de me répondre si je les interroge nommément), ça me suffit. Ils ne sont pas là ni pour me faire la conversation, ni pour me faire plaisir, ni pour égayer la salle. Je n'en reviens pas que finalement tu justifies le fait d'avoir été qualifiée d'élève terne. Mais sérieusement à quel moment l'élève est là pour amuser le prof ?
- Dadoo33Grand sage
roxanne a écrit:Mais franchement Elaïna, qui a parlé de ça ?? Amuser le prof..
Ben, non, je ne demande pas aux élèves de m'amuser mais de s'investir dans leur apprentissage,et aussi de me permettre de voir ce qu'ils ont compris ou pas. Parce qu'on peut faire cours tout seul , et puis que personne ne capte rien en face.
+1 Et je souscris à l’ensemble de tes propos et procède d’ailleurs comme toi.
autant faire cours derrière les ordis comme pour le distanciel.
- Clecle78Bon génie
Amuser le prof ? Mais quel rapport ? On demande juste aux élèves de faire un effort d'interaction. Et à l'élève qui participe à tort et à travers de se modérer aussi. Et tout ça avec mesure bien évidemment. Libre à ceux qui souhaitent ficher la paix aux élèves de le faire mais inutile de caricaturer les autres.
- IridianeFidèle du forum
Après c’est quand même assez rare d’avoir une classe entièrement mutique. Ça semble être le cas de celle de Mitcindy et c’est dommageable, surtout en LV où, nous sommes bien d’accord, l’expression orale est essentielle. Du coup, ce qu’on (moi et plusieurs personnes dont Elaïna) dit ne s’adapte pas forcément au cas de Mitcindy, effectivement.
En revanche, même si je reconnais qu’un cours où peu d’élèves parlent peut manquer de dynamisme, eh bien non je ne m’y ennuie pas parce que je fais cours, que j’explique des trucs, que je leur donne des exercices que je corrige etc. Et je fais très bien la différence entre une classe qui s’emmerde en m’écoutant et une classe qui a une écoute active. Et on voit très bien si les élèves comprennent à peu près ce qu’on raconte ou bien s’ils sont complètement largués, en général. Idem, c’est quand même assez facile de se rendre compte si cela relève de l’insolence ou non. Par ailleurs, si je décide d’interroger quelqu’un pour lire un texte, répondre à des questions posées, corriger un exercice… eh bien oui, j’attends que l’élève me réponde. S’il se propose spontanément, tant mieux, sinon j’interroge au hasard (et d’ailleurs je n’interroge pas seulement ceux qui lèvent le doigt, en tout cas dans le secondaire). Mais là il ne s’agit pas de participation spontanée. Parce que, comme le dit Elaïna, pour ce qui est des connaissances, c’est à moi de les transmettre, pas aux élèves de les partager et de faire une partie de mon boulot pour le rendre plus plaisant.
En revanche, même si je reconnais qu’un cours où peu d’élèves parlent peut manquer de dynamisme, eh bien non je ne m’y ennuie pas parce que je fais cours, que j’explique des trucs, que je leur donne des exercices que je corrige etc. Et je fais très bien la différence entre une classe qui s’emmerde en m’écoutant et une classe qui a une écoute active. Et on voit très bien si les élèves comprennent à peu près ce qu’on raconte ou bien s’ils sont complètement largués, en général. Idem, c’est quand même assez facile de se rendre compte si cela relève de l’insolence ou non. Par ailleurs, si je décide d’interroger quelqu’un pour lire un texte, répondre à des questions posées, corriger un exercice… eh bien oui, j’attends que l’élève me réponde. S’il se propose spontanément, tant mieux, sinon j’interroge au hasard (et d’ailleurs je n’interroge pas seulement ceux qui lèvent le doigt, en tout cas dans le secondaire). Mais là il ne s’agit pas de participation spontanée. Parce que, comme le dit Elaïna, pour ce qui est des connaissances, c’est à moi de les transmettre, pas aux élèves de les partager et de faire une partie de mon boulot pour le rendre plus plaisant.
- Dadoo33Grand sage
Iridiane a écrit:Après c’est quand même assez rare d’avoir une classe entièrement mutique. Ça semble être le cas de celle de Mitcindy et c’est dommageable, surtout en LV où, nous sommes bien d’accord, l’expression orale est essentielle. Du coup, ce qu’on (moi et plusieurs personnes dont Elaïna) dit ne s’adapte pas forcément au cas de Mitcindy, effectivement.
En revanche, même si je reconnais qu’un cours où peu d’élèves parlent peut manquer de dynamisme, eh bien non je ne m’y ennuie pas parce que je fais cours, que j’explique des trucs, que je leur donne des exercices que je corrige etc. Et je fais très bien la différence entre une classe qui s’emmerde en m’écoutant et une classe qui a une écoute active. Et on voit très bien si les élèves comprennent à peu près ce qu’on raconte ou bien s’ils sont complètement largués, en général. Idem, c’est quand même assez facile de se rendre compte si cela relève de l’insolence ou non. Par ailleurs, si je décide d’interroger quelqu’un pour lire un texte, répondre à des questions posées, corriger un exercice… eh bien oui, j’attends que l’élève me réponde. S’il se propose spontanément, tant mieux, sinon j’interroge au hasard (et d’ailleurs je n’interroge pas seulement ceux qui lèvent le doigt, en tout cas dans le secondaire). Mais là il ne s’agit pas de participation spontanée. Parce que, comme le dit Elaïna, pour ce qui est des connaissances, c’est à moi de les transmettre, pas aux élèves de les partager et de faire une partie de mon boulot pour le rendre plus plaisant.
Je rebondis sur ta dernière phrase: l’un n’empêche pas l’autre, en fait. On fait aussi cours selon sa personnalité. On peut avoir des modes de fonctionnement différent. Cela ne signifie pas que nous n’ayons pas les mêmes objectifs.
En revanche, juger le travail d’un tel ou un tel ou se dire meilleur ou comme le dit Clecle verser dans la caricature…comment dire…
Bref…
- IridianeFidèle du forum
Mais personne n’a prétendu être meilleur que les autres ?!
Après je suis d’accord avec toi : on fait cours selon notre personnalité, c’est très vrai. Mais les élèves aussi participent ou non selon leur personnalité.
Après je suis d’accord avec toi : on fait cours selon notre personnalité, c’est très vrai. Mais les élèves aussi participent ou non selon leur personnalité.
- CasparProphète
Elaïna a écrit:Mitcindy, je ne me considère pas comme bienveillante
C'est seulement que je m'en tape, au fond, de leurs motivations. Ils participent, tant mieux, ils font le boulot demandé (qui inclut de me répondre si je les interroge nommément), ça me suffit. Ils ne sont pas là ni pour me faire la conversation, ni pour me faire plaisir, ni pour égayer la salle. Je n'en reviens pas que finalement tu justifies le fait d'avoir été qualifiée d'élève terne. Mais sérieusement à quel moment l'élève est là pour amuser le prof ?
Dans ta matière pas spécialement sans doute, en langues vivantes si, un peu.
- Dadoo33Grand sage
Iridiane a écrit:Mais personne n’a prétendu être meilleur que les autres ?!
Après je suis d’accord avec toi : on fait cours selon notre personnalité, c’est très vrai. Mais les élèves aussi participent ou non selon leur personnalité.
Pardon, mais certains ici versent dans la caricature.
En outre , en ce qui concerne les élèves, de plus en plus d’élèves sont consommateurs depuis la réforme du lycée, d’ailleurs . Or je construis aussi mon cours avec les élèves même si je prépare mon chapitre.
Pour ma part, je n’ai jamais eu de retour négatif d’élèves s’étant sentis persécutés car je voulais qu’ils participent bien au contraire.
Je préfère qu’ils se trompent en classe plutôt que le jour du contrôle.
Et puis participer cela signifie aussi « poser des questions lorsque l’on n’a pas compris un point ».
- lene75Prophète
D'accord avec Élaïna et les autres. Dans la mesure où ces élèves répondent quand on les interroge, je ne vois pas le problème. Si on tient à ce qu'ils parlent, ce qui se justifie en langues, on les interroge. Et si on veut qu'ils parlent beaucoup, eh ben on les interroge beaucoup. De toute façon, il n'y a rien de mieux que d'essayer de lui forcer la main pour bloquer quelqu'un de réservé, et par ailleurs pour générer un stress qui nuit à sa concentration en cours et donc à ses apprentissages.
D'autant que bon, la participation spontanée dépend certes de la personnalité de l'élève, mais aussi de celle du prof, certains élèves se sentant plus à l'aise avec certains profs qu'avec d'autres, et du contexte. J'ai été frappée par ça en suivant mes HLP 2 ans : en 1re j'avais 2 groupes, un qui participait beaucoup beaucoup beaucoup, et l'autre pas du tout. Entre la 1re et la terminale, l'effectif a diminué de moitié et j'ai récupéré un mélange des deux groupes en terminale. Eh bien j'aurais été bien en peine de dire qui venait de l'un et qui venait de l'autre : tous participaient à peu près de la même manière. Les élèves mutiques de l'année précédente ne l'étaient plus dans un contexte différent, et ceux qui participaient beaucoup l'année précédente se modéraient un peu plus. Et ça ne venait pas de moi, car j'avais adapté en 1re mon cours à chacun des caractères, de sorte qu'ils avaient eu des cours assez différents et que je n'avais forcé la nature de personne. Ce n'est donc pas sous mon impulsion qu'ils se sont mis au diapason en terminale.
Édit : il n'y a par ailleurs strictement aucun rapport entre la participation en classe ou plus généralement la prise de parole au sein d'un groupe, la prestation lors d'un oral et la prise de parole en public en tant qu’orateur à qui la parole est confiée. C'est très rare qu'un bon élève réservé se retrouve en difficulté à l'oral. Il est en revanche beaucoup plus fréquent que les "moi je, moi je" qui la ramènent sans cesse en classe se retrouvent en difficulté quand il s'agit d'avoir un discours structuré. Et beaucoup de profs ou de comédiens très à l'aise "sur scène" sont des timides pas du tout à l'aise pour briguer la parole dans la vie courante (ce qui suppose toujours d'une manière ou d'une autre de se mettre en avant). Parler devant un auditoire anonyme de 1000 personnes est infiniment plus facile, pour quelqu'un de posé, que de prendre la parole dans un groupe sans y avoir été expressément invité.
Dadoo33, par définition, tu n'auras jamais de retour négatif d'un élève réservé. Je doute fort qu'aucun de ceux qui témoignent ici d’avoir détesté qu'on veuille les forcer à participer l'aient un jour dit à l'un de leurs profs.
D'autant que bon, la participation spontanée dépend certes de la personnalité de l'élève, mais aussi de celle du prof, certains élèves se sentant plus à l'aise avec certains profs qu'avec d'autres, et du contexte. J'ai été frappée par ça en suivant mes HLP 2 ans : en 1re j'avais 2 groupes, un qui participait beaucoup beaucoup beaucoup, et l'autre pas du tout. Entre la 1re et la terminale, l'effectif a diminué de moitié et j'ai récupéré un mélange des deux groupes en terminale. Eh bien j'aurais été bien en peine de dire qui venait de l'un et qui venait de l'autre : tous participaient à peu près de la même manière. Les élèves mutiques de l'année précédente ne l'étaient plus dans un contexte différent, et ceux qui participaient beaucoup l'année précédente se modéraient un peu plus. Et ça ne venait pas de moi, car j'avais adapté en 1re mon cours à chacun des caractères, de sorte qu'ils avaient eu des cours assez différents et que je n'avais forcé la nature de personne. Ce n'est donc pas sous mon impulsion qu'ils se sont mis au diapason en terminale.
Édit : il n'y a par ailleurs strictement aucun rapport entre la participation en classe ou plus généralement la prise de parole au sein d'un groupe, la prestation lors d'un oral et la prise de parole en public en tant qu’orateur à qui la parole est confiée. C'est très rare qu'un bon élève réservé se retrouve en difficulté à l'oral. Il est en revanche beaucoup plus fréquent que les "moi je, moi je" qui la ramènent sans cesse en classe se retrouvent en difficulté quand il s'agit d'avoir un discours structuré. Et beaucoup de profs ou de comédiens très à l'aise "sur scène" sont des timides pas du tout à l'aise pour briguer la parole dans la vie courante (ce qui suppose toujours d'une manière ou d'une autre de se mettre en avant). Parler devant un auditoire anonyme de 1000 personnes est infiniment plus facile, pour quelqu'un de posé, que de prendre la parole dans un groupe sans y avoir été expressément invité.
Dadoo33, par définition, tu n'auras jamais de retour négatif d'un élève réservé. Je doute fort qu'aucun de ceux qui témoignent ici d’avoir détesté qu'on veuille les forcer à participer l'aient un jour dit à l'un de leurs profs.
- DalvarNiveau 6
Quand on attend que les élèves participent, est-ce pour une question d'efficacité ou n'est-ce pas aussi une question de reconnaissance ?
En tant que travailleurs on peut espérer que les élèves qui bénéficient de notre enseignement y mettent du leur et ne soient pas des "consommateurs" passifs. Mais si on se met du point de vue des élèves, ceux-ci ne se voient probablement pas comme des "consommateurs" car ils n'ont pas choisi d'être là, et ils peuvent percevoir la demande de participation comme une injonction à être enthousiastes envers quelque chose qu'ils subissent, une injonction à faire semblant d'être là volontairement et donc à nier leur condition.
En tant que travailleurs on peut espérer que les élèves qui bénéficient de notre enseignement y mettent du leur et ne soient pas des "consommateurs" passifs. Mais si on se met du point de vue des élèves, ceux-ci ne se voient probablement pas comme des "consommateurs" car ils n'ont pas choisi d'être là, et ils peuvent percevoir la demande de participation comme une injonction à être enthousiastes envers quelque chose qu'ils subissent, une injonction à faire semblant d'être là volontairement et donc à nier leur condition.
- lene75Prophète
Elaïna a écrit:beaverforever a écrit:Euh... ???Elaïna a écrit:bah écoute coco si t'as besoin des élèves pour faire ton cours, c'est ton cours qui a un problème hein
(...)
C'est particulièrement utile pour faire participer les élèves sous-mariniers.
Ben, oui. Comme dit DR, le travail d'un élève c'est d'apprendre. Le travail du prof c'est de faire cours. Parler tout seul c'est d'un ennui abyssal, le magistral c'est pas top, mais vous êtes là pour faire cours et apprendre des trucs aux élèves, pas pour les "faire sortir de leur zone de confort" ou je ne sais quelle fadaise.
Quant à parler d'un élève qui se tait (= se comporte comme un élève) de "sous marinier" comme s'il s'agissait d'un infâme profiteur social-traître, comment dire ? A quel moment c'est devenu mal de se taire en classe ?
J'irais plus loin que toi. J'ai rarement l'impression de parler seule dans les classes réservées. Un élève qui réfléchit, ça se voit dans ses yeux. Ils sont parfois surpris, ces élèves, d'avoir comme appréciation avec moi : "Bonne participation au cours", ou plus souvent "Élève très impliqué en classe". En plus des yeux, ça se voit dans leurs copies, bon sang, qu'ils réfléchissent en classe. Parfois, même, je pousse le bouchon jusqu'à faire un cours dialogué avec des élèves qui ne parlent pas : je réponds aux questions qu'ils se posent sans les poser, je formule leurs objections, ou parfois, je leur dis, "Vous n'êtes pas d'accord avec moi, machin ?" et là parfois ils expriment leur désaccord, et souvent ils me sortent un truc sacrément costaud à ce moment-là. C'est beaucoup plus difficile de prêter attention à chacun dans les classes dans lesquelles des élèves focalisent l'attention sur eux en intervenant sans cesse. Le principe de la participation, c'est qu'elle n'est viable qu'à condition qu'il y ait des élèves qui ne participent pas : quand on a, grosso modo, 50 minutes de cours et 35 élèves, si chacun parle ne serait-ce qu'une minute, il n'y a pour ainsi dire plus de cours. Donc pour que les uns puissent parler, il faut nécessairement que les autres se taisent, alors je trouve ça assez gonflé de le leur reprocher, même si bien sûr, pour le prof, c'est toujours plus sympa d'avoir des élèves qui mettent un peu d'animation.
- lene75Prophète
Dalvar a écrit:Quand on attend que les élèves participent, est-ce pour une question d'efficacité ou n'est-ce pas aussi une question de reconnaissance ?
En tant que travailleurs on peut espérer que les élèves qui bénéficient de notre enseignement y mettent du leur et ne soient pas des "consommateurs" passifs. Mais si on se met du point de vue des élèves, ceux-ci ne se voient probablement pas comme des "consommateurs" car ils n'ont pas choisi d'être là, et ils peuvent percevoir la demande de participation comme une injonction à être enthousiastes envers quelque chose qu'ils subissent, une injonction à faire semblant d'être là volontairement et donc à nier leur condition.
C'est une question d’ego du prof, alors ?
Je vois les choses très différemment. Ce sont quand même beaucoup plus souvent des élèves sérieux et scolaires qui sont réservés. Des élèves qui savent pourquoi ils sont là, et qui respectent l'autorité intellectuelle de la parole du prof. Tandis que, même s'il y a des sérieux parmi ceux qui participent, pour un certain nombre de ces élèves très "actifs", c'est juste un moyen de tuer le temps, de rendre le cours un peu plus "vivant", sous-entendu que le savoir seul est d'un ennui à mourir. C'est certes mieux que de se désintéresser du cours, et c'est souvent la marque qu'ils trouvent le prof sympathique et qu'ils aiment bien son cours, mais enfin on n'est pas là pour ça, on est là pour les faire bosser et progresser. Donc si participer les fait progresser, très bien, mais s'ils progressent sans participer, c'est très bien aussi. Et s'ils participent juste pour participer, ma foi... (ne parlons même pas de ceux qui participent pour ralentir le cours)
J'ai toujours un petit pincement au cœur quand en fin d'année je reçois des messages du type : "Je ne participais pas beaucoup en classe / je n'étais pas un des élèves les plus actifs, mais je tenais à vous dire que votre cours est celui qui m'a le plus... / que vous êtes un des professeurs qui m'ont le plus..." C’est ça qu'on appelle des élèves "consommateurs" ? Ceux qui expriment le respect et l'admiration qu'ils ont, non pas pour votre personne, on n'est pas là pour être potes, mais pour votre savoir, celui-là même que vous êtes payé pour leur transmettre. Ces pauvres gosses ont intériorisé la culpabilité de ne pas être des grandes gueules et le mépris social pour les "intellos", ceux dont la réflexion, parce qu'elle est approfondie, suppose un temps long, et ne s'exprime à l'oral que dans certains contextes, que ce soit un contexte de classe favorable ou un oral où on leur laisse la parole pour un temps long et après réflexion.
Et à côté de ça il y a les petits timides, ceux qui n'ont même pas pour eux d'être de bons élèves, qui voudraient juste disparaître dans un trou de souris pour qu'on arrête de leur reprocher leur timidité et de les culpabiliser en leur disant qu'ils progresseraient si seulement ils participaient. Autrement dit des élèves qui font ce qu'ils peuvent avec leurs difficultés et qu'on accuse d'en être responsables.
- IridianeFidèle du forum
Je suis totalement d’accord avec les messages de Lene qui - comme régulièrement - exprime tout à fait ce que je pense. En particulier le passage concernant l’écoute active et c’est aussi ce que j’essayais de dire sans doute moins clairement plus haut : une classe qui ne parle pas, mais qui écoute, ça se voit. Ne pas parler ne veut pas dire ne pas être présent au cours, et encore moins être « consommateur passif ».
- PixelNiveau 2
Cela a déjà été précisé maintes fois mais il s'agit d'un cours de langue!
De toute manière, que l'on soit d'accord ou non avec le principe de participation il nous est IMPOSÉ.
Je repense à mon inspection de titularisation où l'inspecteur avait fait un plan de la classe avec les élèves représentés par des points. Les points entourés représentaient les élèves qui avaient au moins pris la parole une fois (en anglais, pour faire une phrase en lien avec l'activité).
Il m'a bien évidemment été reproché que 7-8 élèves n'aient pas pris la parole...
De toute manière, que l'on soit d'accord ou non avec le principe de participation il nous est IMPOSÉ.
Je repense à mon inspection de titularisation où l'inspecteur avait fait un plan de la classe avec les élèves représentés par des points. Les points entourés représentaient les élèves qui avaient au moins pris la parole une fois (en anglais, pour faire une phrase en lien avec l'activité).
Il m'a bien évidemment été reproché que 7-8 élèves n'aient pas pris la parole...
- CasparProphète
Pixel a écrit:Cela a déjà été précisé maintes fois mais il s'agit d'un cours de langue!
De toute manière, que l'on soit d'accord ou non avec le principe de participation il nous est IMPOSÉ.
Je repense à mon inspection de titularisation où l'inspecteur avait fait un plan de la classe avec les élèves représentés par des points. Les points entourés représentaient les élèves qui avaient au moins pris la parole une fois (en anglais, pour faire une phrase en lien avec l'activité).
Il m'a bien évidemment été reproché que 7-8 élèves n'aient pas pris la parole...
Merci de le préciser à nouveau. Même si la participation concerne toutes les matières, il y a bien une spécificité du cours du langue, la seule matière à ma connaissance où les élèves ne parlent pas leur langue maternelle (j'attends les blagues du style "ah mais tu sais, les maths/le français, c'est une langue étrangère aussi pour eux), ce qui d'ailleurs accentue la difficulté pour les élèves timides ou ceux qui ont peur d'être ridicules ou d'avoir un trop bon accent anglais (ça existe...des qu'un homme politique parle un anglais passable, tout le monde se fout de lui, et idem s'il ne parle pas bien: une situation perdant-perdant).
- roxanneOracle
Ben, non, justement. C'est un climat de classe qui s'installe. En fin d'année, l'année dernière, j'ai demandé aux élèves de s'exprimer là-dessus par écrit, sur leur ressenti. En fait, c'était intéressant, la plupart l'avaient mal vécu, mais avaient reconnu que comme personne ne parlait, ils n'osaient plus le faire, d'autres avaient reconnu une certaine passivité aussi. Mais, quelques-uns avaient trouvé que c'était "reposant". Mais je parle d'une classe où c'était comme ça dans toutes les matières, où le silence s'était installé dès le début (classe avec grande majorité de filles) sans qu'il soit hostile même si parfois je me suis demandée s'il n'y avait pas une part de jeu. Mais attention, ils ne répondaient quasiment pas non plus quand on les interrogeait.Iridiane a écrit:Après c’est quand même assez rare d’avoir une classe entièrement mutique. Ça semble être le cas de celle de Mitcindy et c’est dommageable, surtout en LV où, nous sommes bien d’accord, l’expression orale est essentielle. Du coup, ce qu’on (moi et plusieurs personnes dont Elaïna) dit ne s’adapte pas forcément au cas de Mitcindy, effectivement.
En revanche, même si je reconnais qu’un cours où peu d’élèves parlent peut manquer de dynamisme, eh bien non je ne m’y ennuie pas parce que je fais cours, que j’explique des trucs, que je leur donne des exercices que je corrige etc. Et je fais très bien la différence entre une classe qui s’emmerde en m’écoutant et une classe qui a une écoute active. Et on voit très bien si les élèves comprennent à peu près ce qu’on raconte ou bien s’ils sont complètement largués, en général. Idem, c’est quand même assez facile de se rendre compte si cela relève de l’insolence ou non. Par ailleurs, si je décide d’interroger quelqu’un pour lire un texte, répondre à des questions posées, corriger un exercice… eh bien oui, j’attends que l’élève me réponde. S’il se propose spontanément, tant mieux, sinon j’interroge au hasard (et d’ailleurs je n’interroge pas seulement ceux qui lèvent le doigt, en tout cas dans le secondaire). Mais là il ne s’agit pas de participation spontanée. Parce que, comme le dit Elaïna, pour ce qui est des connaissances, c’est à moi de les transmettre, pas aux élèves de les partager et de faire une partie de mon boulot pour le rendre plus plaisant.
- IridianeFidèle du forum
Oui je crois que tout le monde était d’accord pour dire que la question se posait différemment en langue mais encore une fois, il y a une différence entre participation spontanée et répondre à une question posée ou à un exercice demandé. Si la classe ne participe pas spontanément, j’imagine qu’il est possible de demander plus régulièrement des exercices (obligatoires cela va sans dire) qui vont mobiliser l’oral : dialogues, exposés, correction d’exercices oralement… ou que sais je encore. Et là pour le coup on ne demande pas leur avis aux élèves et s’ils refusent ce n’est pas le « manque de participation » qu’il faut sanctionner ou faire remarquer, mais le refus de travailler. Quand j’étais élève, je n’aimais pas spécialement participer, mais quand on me demandait de prendre la parole dans le cadre d’un cours (par exemple, en langue, chaque élève tour à tour corrige une phrase d’un exercice) eh bien je le faisais et en effet personne n’en meurt.
Édit : je réponds à Caspar.
Édit : je réponds à Caspar.
- IridianeFidèle du forum
roxanne a écrit:Ben, non, justement. C'est un climat de classe qui s'installe. En fin d'année, l'année dernière, j'ai demandé aux élèves de s'exprimer là-dessus par écrit, sur leur ressenti. En fait, c'était intéressant, la plupart l'avaient mal vécu, mais avaient reconnu que comme personne ne parlait, ils n'osaient plus le faire, d'autres avaient reconnu une certaine passivité aussi. Mais, quelques-uns avaient trouvé que c'était "reposant". Mais je parle d'une classe où c'était comme ça dans toutes les matières, où le silence s'était installé dès le début (classe avec grande majorité de filles) sans qu'il soit hostile même si parfois je me suis demandée s'il n'y avait pas une part de jeu. Mais attention, ils ne répondaient quasiment pas non plus quand on les interrogeait.Iridiane a écrit:Après c’est quand même assez rare d’avoir une classe entièrement mutique. Ça semble être le cas de celle de Mitcindy et c’est dommageable, surtout en LV où, nous sommes bien d’accord, l’expression orale est essentielle. Du coup, ce qu’on (moi et plusieurs personnes dont Elaïna) dit ne s’adapte pas forcément au cas de Mitcindy, effectivement.
En revanche, même si je reconnais qu’un cours où peu d’élèves parlent peut manquer de dynamisme, eh bien non je ne m’y ennuie pas parce que je fais cours, que j’explique des trucs, que je leur donne des exercices que je corrige etc. Et je fais très bien la différence entre une classe qui s’emmerde en m’écoutant et une classe qui a une écoute active. Et on voit très bien si les élèves comprennent à peu près ce qu’on raconte ou bien s’ils sont complètement largués, en général. Idem, c’est quand même assez facile de se rendre compte si cela relève de l’insolence ou non. Par ailleurs, si je décide d’interroger quelqu’un pour lire un texte, répondre à des questions posées, corriger un exercice… eh bien oui, j’attends que l’élève me réponde. S’il se propose spontanément, tant mieux, sinon j’interroge au hasard (et d’ailleurs je n’interroge pas seulement ceux qui lèvent le doigt, en tout cas dans le secondaire). Mais là il ne s’agit pas de participation spontanée. Parce que, comme le dit Elaïna, pour ce qui est des connaissances, c’est à moi de les transmettre, pas aux élèves de les partager et de faire une partie de mon boulot pour le rendre plus plaisant.
Je reconnais volontiers que ce genre de classe peut être un peu lassante, mais après tout, si les élèves sont attentifs, c’est tjs mieux qu’une classe imbuvable et intenable non? Après, si les élèves ne répondent pas quand on les interroge, tout dépend ce qu’on appelle « interroger » mais un élève qui refuse de faire un exposé ou un travail de restitution orale obligatoire ben c’est zéro en fait…
- CasparProphète
Iridiane a écrit:Oui je crois que tout le monde était d’accord pour dire que la question se posait différemment en langue mais encore une fois, il y a une différence entre participation spontanée et répondre à une question posée ou à un exercice demandé. Si la classe ne participe pas spontanément, j’imagine qu’il est possible de demander plus régulièrement des exercices (obligatoires cela va sans dire) qui vont mobiliser l’oral : dialogues, exposés, correction d’exercices oralement… ou que sais je encore. Et là pour le coup on ne demande pas leur avis aux élèves et s’ils refusent ce n’est pas le « manque de participation » qu’il faut sanctionner ou faire remarquer, mais le refus de travailler. Quand j’étais élève, je n’aimais pas spécialement participer, mais quand on me demandait de prendre la parole dans le cadre d’un cours (par exemple, en langue, chaque élève tour à tour corrige une phrase d’un exercice) eh bien je le faisais et en effet personne n’en meurt.
Édit : je réponds à Caspar.
Oui, je comprends bien la différence entre participation et l'évaluation de l'oral individuel ou en groupes (exposés, débats, fausses interviews ou podcasts, restitution orale du cours précédent) qui est obligatoire en LV. Je voulais juste rappeler que le point de départ du fil est un cours d'allemand même si on peut dériver sur la participation en général.
Je ne mets plus de "note de participation" depuis belle lurette, n'ayant jamais trouvé de système qui me convienne, et de toute façon je mettais un petit coefficient.
- roxanneOracle
Qui peut me dire quelle est la figure utilisée ici? ou le temps du verbe..Iridiane a écrit:roxanne a écrit:Ben, non, justement. C'est un climat de classe qui s'installe. En fin d'année, l'année dernière, j'ai demandé aux élèves de s'exprimer là-dessus par écrit, sur leur ressenti. En fait, c'était intéressant, la plupart l'avaient mal vécu, mais avaient reconnu que comme personne ne parlait, ils n'osaient plus le faire, d'autres avaient reconnu une certaine passivité aussi. Mais, quelques-uns avaient trouvé que c'était "reposant". Mais je parle d'une classe où c'était comme ça dans toutes les matières, où le silence s'était installé dès le début (classe avec grande majorité de filles) sans qu'il soit hostile même si parfois je me suis demandée s'il n'y avait pas une part de jeu. Mais attention, ils ne répondaient quasiment pas non plus quand on les interrogeait.Iridiane a écrit:Après c’est quand même assez rare d’avoir une classe entièrement mutique. Ça semble être le cas de celle de Mitcindy et c’est dommageable, surtout en LV où, nous sommes bien d’accord, l’expression orale est essentielle. Du coup, ce qu’on (moi et plusieurs personnes dont Elaïna) dit ne s’adapte pas forcément au cas de Mitcindy, effectivement.
En revanche, même si je reconnais qu’un cours où peu d’élèves parlent peut manquer de dynamisme, eh bien non je ne m’y ennuie pas parce que je fais cours, que j’explique des trucs, que je leur donne des exercices que je corrige etc. Et je fais très bien la différence entre une classe qui s’emmerde en m’écoutant et une classe qui a une écoute active. Et on voit très bien si les élèves comprennent à peu près ce qu’on raconte ou bien s’ils sont complètement largués, en général. Idem, c’est quand même assez facile de se rendre compte si cela relève de l’insolence ou non. Par ailleurs, si je décide d’interroger quelqu’un pour lire un texte, répondre à des questions posées, corriger un exercice… eh bien oui, j’attends que l’élève me réponde. S’il se propose spontanément, tant mieux, sinon j’interroge au hasard (et d’ailleurs je n’interroge pas seulement ceux qui lèvent le doigt, en tout cas dans le secondaire). Mais là il ne s’agit pas de participation spontanée. Parce que, comme le dit Elaïna, pour ce qui est des connaissances, c’est à moi de les transmettre, pas aux élèves de les partager et de faire une partie de mon boulot pour le rendre plus plaisant.
Je reconnais volontiers que ce genre de classe peut être un peu lassante, mais après tout, si les élèves sont attentifs, c’est tjs mieux qu’une classe imbuvable et intenable non? Après, si les élèves ne répondent pas quand on les interroge, tout dépend ce qu’on appelle « interroger » mais un élève qui refuse de faire un exposé ou un travail de restitution orale obligatoire ben c’est zéro en fait…
Silence. Machine? Truc? Cocotte? bref, ça tous les jours.
Et au final, je crois que je préfère encore une classe avec plus de "tempérament", je sais mieux faire.
- IridianeFidèle du forum
Oui je peux très bien comprendre Roxanne! Mais comme le disait je ne sais plus qui (peut être Lene) plus haut, il y a des personnalités de profs, d’élèves, de classes… et aussi telle ou telle personnalité qui va mieux matcher avec tel ou tel profil de classe et vice versa. Et ma foi oui quand ça ne fonctionne pas bien ça peut être pénible mais à part s’adapter au mieux et prendre son mal en patience, je ne vois pas tellement d’autre solution. Si l’on parle de participation au sens de prise de parole spontanée dans le cadre d’un cours dialogué (et pas au sens de prise de parole quand le prof pose une question ou demande un exercice), on ne pourra jamais l’exiger des élèves…
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