Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
- SergeMédiateur
C'est une situation effectivement compliquée et éprouvante à vivre, et qui peut rendre les choses plus difficile à gérer en classe pour toi si tu as ce stress en même temps.
Mais la question que se pose ta chef d'établissement est à la fois humaine et pertinente :
En fait, tu es la mieux placée peut-être pour avoir la réponse à cette question.
Si tu devais sentir au fond de toi que tu ne tiendrais pas des années comme ça, il vaut parfois mieux renoncer, même si c'est un deuil difficile à faire après tant de sacrifices, mais tu pourrais, si ses craintes sont fondées, y laisser ta santé et ton moral, car c'est un métier souvent usant, que tout le monde dit nous envier, mais que bien peu peuvent ou veulent faire.
Mais si tu sens au fond de toi que c'est surtout cette situation d'être jugée et de devoir faire tes preuves en permanence qui prend trop de ta "bande passante" et que ça irait en s'améliorant sans cette charge mentale, persiste et parles-en aussi de façon honnête et à coeur ouvert. Evoque aussi le fait que les formations proposées ne seraient pas adaptées à tes besoins, et que tu as surtout besoin d'être libérée d'un poids.
Après, il faut te mettre à leur place et comprendre aussi qu'ils puissent être réticents à prendre le risque de titulariser quelqu'un de façon définitive tant qu'ils n'ont pas la conviction qu'une amélioration significative serait possible (tant pour le bien des élèves que pour le tien, ne l'oublie pas), d'où cette idée d'une année de stage renouvelé pour voir s'il y a progression effective dans le temps, ce qui peut donner confiance pour la suite et leur permettre d'envisager cette titularisation de façon plus confiante. Si c'est le cas, ne le vois pas comme une "sanction", mais comme une nouvelle chance, et pour devenir plus forte. Mais je comprends que ce soit dur à vivre pour le moment.
Mais la question que se pose ta chef d'établissement est à la fois humaine et pertinente :
Ma chef d'établissement me dit qu'elle pense me mettre un avis favorable mais qu'elle doit encore réfléchir sur l'impact de sa décision car elle ne me sent pas capable de tenir 30 ans comme ça.
En fait, tu es la mieux placée peut-être pour avoir la réponse à cette question.
Si tu devais sentir au fond de toi que tu ne tiendrais pas des années comme ça, il vaut parfois mieux renoncer, même si c'est un deuil difficile à faire après tant de sacrifices, mais tu pourrais, si ses craintes sont fondées, y laisser ta santé et ton moral, car c'est un métier souvent usant, que tout le monde dit nous envier, mais que bien peu peuvent ou veulent faire.
Mais si tu sens au fond de toi que c'est surtout cette situation d'être jugée et de devoir faire tes preuves en permanence qui prend trop de ta "bande passante" et que ça irait en s'améliorant sans cette charge mentale, persiste et parles-en aussi de façon honnête et à coeur ouvert. Evoque aussi le fait que les formations proposées ne seraient pas adaptées à tes besoins, et que tu as surtout besoin d'être libérée d'un poids.
Après, il faut te mettre à leur place et comprendre aussi qu'ils puissent être réticents à prendre le risque de titulariser quelqu'un de façon définitive tant qu'ils n'ont pas la conviction qu'une amélioration significative serait possible (tant pour le bien des élèves que pour le tien, ne l'oublie pas), d'où cette idée d'une année de stage renouvelé pour voir s'il y a progression effective dans le temps, ce qui peut donner confiance pour la suite et leur permettre d'envisager cette titularisation de façon plus confiante. Si c'est le cas, ne le vois pas comme une "sanction", mais comme une nouvelle chance, et pour devenir plus forte. Mais je comprends que ce soit dur à vivre pour le moment.
- zigmag17Guide spirituel
Ce qui me frappe à chaque fois c'est cette capacité qu' a l'E.N. à éprouver les gens motivés , qui passent un concours et se tapent une année de stage délirante ( en ayant en plus comme ici fait leurs preuves avant), en mettant en avant le besoin de "réfléchir " pour savoir si l'on doit pu non les titulariser tandis que dans le même temps un petit entretien de 10 minutes permet à un postulant de se retrouver contractuel en signant un bout de papier sur un coin de table.
Il faut croire que la titularisation coûte trop cher.
Je suis d'accord avec Serge: ce qui compte c'est ce que l'on ressent soi, et notre capacité à surmonter les difficultés du métier ainsi que la volonté s'y persister. Et cela, toi seule peux le savoir.
Il faut croire que la titularisation coûte trop cher.
Je suis d'accord avec Serge: ce qui compte c'est ce que l'on ressent soi, et notre capacité à surmonter les difficultés du métier ainsi que la volonté s'y persister. Et cela, toi seule peux le savoir.
- Membre anonymeNiveau 2
Je me connais, et je sais qu'au fond de moi j'ai une force intérieure qui me permettra de tenir. Mais quoi que je dise, ma chef ne me croira pas. Elle ne me croit d'ailleurs pas quand je lui dit que je n'ai pas la boule au ventre avant d'aller en classe. Depuis septembre, elle me dit sans arrêt que si je dois refaire une année de stage ce n'est pas grave, qu'il y en a eu d'autres dans le même cas. Moi, j'ai l'impression que dès le début, on a tout décidé pour moi.
Je sais que le nouvelle année de stage, je ne la supporterai pas. Le regard et le jugement des autres a toujours été quelque chose de difficile à supporter pour moi, et je ne veux plus revivre ça. On m'a souvent dit dans la vie que je n'arriverai pas à faire telles ou telles études, à faire telles ou telles choses et j'y suis arrivée.
De toute façon, j'ai l'impression que tout a déjà été convenu entre ma cde et l'IPR alors à quoi bon faire l'inspection?
Je sais que le nouvelle année de stage, je ne la supporterai pas. Le regard et le jugement des autres a toujours été quelque chose de difficile à supporter pour moi, et je ne veux plus revivre ça. On m'a souvent dit dans la vie que je n'arriverai pas à faire telles ou telles études, à faire telles ou telles choses et j'y suis arrivée.
De toute façon, j'ai l'impression que tout a déjà été convenu entre ma cde et l'IPR alors à quoi bon faire l'inspection?
- Membre anonymeNiveau 2
Et si je n'avais pas la force de tenir, je me serais déjà mise en arrêt...et je n'aurais pas passé 5 fois le concours si je m'étais rendue compte que je n'étais pas faite pour ce métier.
- M le MauditNiveau 9
Et de toute façon comment peut-on à un moment T être sûr de ce que l'on ressentira 20 ans plus tard ?? Si je prends mon cas personnel ce que j'avais dans la tête il y a 30 ans n'a plus rien à voir avec le présent. Et ce qui va avec c'est la posture face aux élèves et à ce travail.
- BaldredSage
Ta CdE donne un bien étrange conseil. Elle te mettrait un avis favorable et tu devrais toi demander un renouvellement ????
C'est un bahut privé ?
On délire là.
Ton rôle à toi est de faire au mieux. Le rôle des évaluations est d'évaluer, et de prendre leur responsabilité.
Comme il a été dit plus haut, on embauche en quelques minutes des contractuels.
C'est un bahut privé ?
On délire là.
Ton rôle à toi est de faire au mieux. Le rôle des évaluations est d'évaluer, et de prendre leur responsabilité.
Comme il a été dit plus haut, on embauche en quelques minutes des contractuels.
- SergeMédiateur
Si tu le sens au fond de toi, fais-toi confiance.
Tu pourrais peut-être mettre tout ce que tu as évoqué honnêtement par écrit, et le donner à ta chef et/ou à ton IPR avant, car à l'oral peut-être que tu n'exprimes pas tout ou que "ça ne sort pas" pareil, avec moins de force de conviction ou de façon moins sereine/posée. Dis-leur ce qui t'attire dans ce métier et ce qui te pèse dans ta situation actuelle (et la perspective décourageante de poursuivre une année de plus dans ces conditions, qui pourrait avoir l'effet inverse de celui escompté) tout en montrant que tu es lucide et que tu comprends aussi ce qui les retient actuellement, et qui part certainement d'un bon sentiment envers toi, afin de lever les freins qui peuvent les retenir. Que si vraiment une fois titularisée, tu devais te rendre compte au fil du temps que le problème de posture n'était pas lié à cette pression, tu aurais alors de toute façon la lucidité de démissionner et de faire autre chose, mais que tu crois intimement que ce métier est fait pour toi et que tu vas trouver tes marques une fois libérée de cette pression.
Tu pourrais peut-être mettre tout ce que tu as évoqué honnêtement par écrit, et le donner à ta chef et/ou à ton IPR avant, car à l'oral peut-être que tu n'exprimes pas tout ou que "ça ne sort pas" pareil, avec moins de force de conviction ou de façon moins sereine/posée. Dis-leur ce qui t'attire dans ce métier et ce qui te pèse dans ta situation actuelle (et la perspective décourageante de poursuivre une année de plus dans ces conditions, qui pourrait avoir l'effet inverse de celui escompté) tout en montrant que tu es lucide et que tu comprends aussi ce qui les retient actuellement, et qui part certainement d'un bon sentiment envers toi, afin de lever les freins qui peuvent les retenir. Que si vraiment une fois titularisée, tu devais te rendre compte au fil du temps que le problème de posture n'était pas lié à cette pression, tu aurais alors de toute façon la lucidité de démissionner et de faire autre chose, mais que tu crois intimement que ce métier est fait pour toi et que tu vas trouver tes marques une fois libérée de cette pression.
- Membre anonymeNiveau 2
Baldred a écrit:Ta CdE donne un bien étrange conseil. Elle te mettrait un avis favorable et tu devrais toi demander un renouvellement ????
C'est un bahut privé ?
On délire là.
Ton rôle à toi est de faire au mieux. Le rôle des évaluations est d'évaluer, et de prendre leur responsabilité.
Comme il a été dit plus haut, on embauche en quelques minutes des contractuels.
Oui c'est un bahut privé. C'est la cde qui veut suggérer un renouvellement à l'IPR.
De toute façon, mon inspection va être biaisée puisque la cde aurait apparemment fait remonter mes difficultés à l'IPR. L'IPR, qui est ami avec la formatrice ISFEC, en a profité pour lui demander des infos sur moi. La formatrice ISFEC lui a dit que j'étais plus à l'aise en collège qu'en lycée, que j'avais essayé de mettre des choses en place et que j'avais de bonnes qualités de didactique. Mais j'ai peur que ma cde suggère à l'IPR de venir plutôt avec les 2de (où c'est difficile) qu'avec les 5e, histoire de me dire "vous voyez qu'on a raison".
Je précise que la cde a commencé par me dire qu'elle pensait me mettre un avis favorable mais qu'elle devait encore réfléchir. Je sens qu'elle va me la faire à l'envers.
- IlonaHabitué du forum
Votre CDE n'assume pas son opinion personnelle, elle aimerait au fond d'elle que vous refassiez une nouvelle année de stage, mais la réalité lui oppose un démenti puisqu'elle n'a pas grand chose à vous reprocher.
Votre CDE est donc contrainte, malgré elle, de vous mettre un avis favorable, mais elle vous conseille de vous faire Hara kiri (cela fait penser aux procès de Moscou où les gens témoignaient contre eux-mêmes).
Ne lui donnez pas satisfaction, envoyez-la bouler en ignorant ses suggestions !
Votre CDE est donc contrainte, malgré elle, de vous mettre un avis favorable, mais elle vous conseille de vous faire Hara kiri (cela fait penser aux procès de Moscou où les gens témoignaient contre eux-mêmes).
Ne lui donnez pas satisfaction, envoyez-la bouler en ignorant ses suggestions !
- Membre anonymeNiveau 2
Ilona a écrit:Votre CDE n'assume pas son opinion personnelle, elle aimerait au fond d'elle que vous refassiez une nouvelle année de stage, mais la réalité lui oppose un démenti puisqu'elle n'a pas grand chose à vous reprocher.
Votre CDE est donc contrainte, malgré elle, de vous mettre un avis favorable, mais elle vous conseille de vous faire Hara kiri (cela fait penser aux procès de Moscou où les gens témoignaient contre eux-mêmes).
Ne lui donnez pas satisfaction, envoyez-la bouler !
Elle a à me reprocher ma gestion de classe et mon autorité. Et elle pense que je ne tiendrai pas car il m'est arrivé plusieurs fois de craquer, mais c'est aussi dû au fait que j'ai dû mal à me sentir légitime parce que je ne suis pas titulaire.
- ElaïnaDevin
Oui ben ho c'est normal de péter les plombs parfois avec les classes difficiles. J'ai vu les collègues les plus chevronnés, qui faisaient partie des murs, avec une réputation de dragon, se faire bordéliser eux aussi.
Quant à savoir si tu vas tenir trente ans, bah j'ai envie de dire c'est pas son problème à ta chef. Elle est pas coach de vie si ?
Quant à savoir si tu vas tenir trente ans, bah j'ai envie de dire c'est pas son problème à ta chef. Elle est pas coach de vie si ?
_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- BaldredSage
Membre anonyme a écrit:Ilona a écrit:Votre CDE n'assume pas son opinion personnelle, elle aimerait au fond d'elle que vous refassiez une nouvelle année de stage, mais la réalité lui oppose un démenti puisqu'elle n'a pas grand chose à vous reprocher.
Votre CDE est donc contrainte, malgré elle, de vous mettre un avis favorable, mais elle vous conseille de vous faire Hara kiri (cela fait penser aux procès de Moscou où les gens témoignaient contre eux-mêmes).
Ne lui donnez pas satisfaction, envoyez-la bouler !
Elle a à me reprocher ma gestion de classe et mon autorité. Et elle pense que je ne tiendrai pas car il m'est arrivé plusieurs fois de craquer, mais c'est aussi dû au fait que j'ai dû mal à me sentir légitime parce que je ne suis pas titulaire.
Pardon, mais si ce que tu rapportes des propos de ta CdE est bien étrange, ta dernière phrase ne l'est pas moins. La titularisation ne suffit pas à affirmer une légitimité qui reste pour nous tous largement à construire les premières années.
Si tu as craqué, la CdE est en droit de s'interroger. Sans connaître la situation. Il n'est pas si simple de te conseiller. Nous ne sommes pas là pour juger.
Tuteur, CdE, IPR, ont chacun leur rôle. Il faut aussi pouvoir entendre ce qui est dit. Il n' est pas illégitime de s'interroger si tu craques. Il n'est pas illégitime de craquer l' année de stage où il y a tant de pressions.
Et puis ça dépend de ce que tu appelles " craquer".
Sans entrer dans les détails, comment comptes-tu aborder la chose avec l'IPR ?
- Membre anonymeNiveau 2
Baldred a écrit:Membre anonyme a écrit:Ilona a écrit:Votre CDE n'assume pas son opinion personnelle, elle aimerait au fond d'elle que vous refassiez une nouvelle année de stage, mais la réalité lui oppose un démenti puisqu'elle n'a pas grand chose à vous reprocher.
Votre CDE est donc contrainte, malgré elle, de vous mettre un avis favorable, mais elle vous conseille de vous faire Hara kiri (cela fait penser aux procès de Moscou où les gens témoignaient contre eux-mêmes).
Ne lui donnez pas satisfaction, envoyez-la bouler !
Elle a à me reprocher ma gestion de classe et mon autorité. Et elle pense que je ne tiendrai pas car il m'est arrivé plusieurs fois de craquer, mais c'est aussi dû au fait que j'ai dû mal à me sentir légitime parce que je ne suis pas titulaire.
Pardon, mais si ce que tu rapportes des propos de ta CdE est bien étrange, ta dernière phrase ne l'est pas moins. La titularisation ne suffit pas à affirmer une légitimité qui reste pour nous tous largement à construire les premières années.
Si tu as craqué, la CdE est en droit de s'interroger. Sans connaître la situation. Il n'est pas si simple de te conseiller. Nous ne sommes pas là pour juger.
Tuteur, CdE, IPR, ont chacun leur rôle. Il faut aussi pouvoir entendre ce qui est dit. Il n' est pas illégitime de s'interroger si tu craques. Il n'est pas illégitime de craquer l' année de stage où il y a tant de pressions.
Et puis ça dépend de ce que tu appelles " craquer".
Sans entrer dans les détails, comment comptes-tu aborder la chose avec l'IPR ?
Je compte lui expliquer que la titularisation serait pour moi l'occasion de me libérer davantage car il n'y aura plus pour moi l'impression d'incertitude qu'offrait le statut de DA ou de stagiaire et que j'ai l'intime conviction que j'ai tout pour réussir ce métier car j'aime le contact avec mes élèves et que ce métier a pour moi du sens.
- BaldredSage
Ok, l'idée est ne pas rester sans réponses ni arguments. Parle également de ce que tu apportes aux élèves et à ce que toi tu as pu mettre en place pour qu'ils progressent. Si tu penses qu' il y a risque de "copinage" entre les évaluateurs, prépare aussi de quoi répondre à ce qui peut concerner les fois où tu as craqué ( inutile de le justifier ici).
- LombalgiaNiveau 10
Ne produis aucun écrit autre que strictement réglementaire. Tes adversaires y trouveraient forcément des billes d'autant plus redoutables contre toi que tu les aurais fournies toi-même.
Il te reste combien de semaines avant l'inspection ?
La seule chose à faire selon moi c'est de donner un formidable coup de talon au fond de la mare, de te persuader immédiatement de ta légitimité et de ton autorité, au besoin de les nourrir par quelques sorties culturelles ou conférences scientifiques (selon la matière que tu enseignes), au passage en développant quelques relations sociales sympas, pour revenir devant tes classes à la fois tonique et détendue, sereine et rayonnante, en leur faisant faire des choses à la fois solides et simples, à la fois sérieuses pédagogiquement et dans la ligne de ce qui est actuellement demandé (quelles que soient les lubies du moment). Cours riches, bien structurés, au cordeau et sans temps mort. Que d'ici l'inspection les élèves sortent de tous tes cours avec des étoiles dans les yeux et y reviennent avec appétence. Rends tes collègues jaloux-ses. Développe ta confiance en toi et ta répartie souriante avec les élèves comme avec les collègues et huiles diverses. Bref renverse la vapeur, efface l'image fragile que tu sembles avoir donnée jusqu'ici à ta hiérarchie. Tu dis que tu crois en toi-même. Tu as raison et on te te croit. Transpose cette croyance en acte sans délai. On ne peut t'en garantir le résultat mais c'est tout de même je pense la meilleure carte à jouer.
Sors, vois du monde, fais du sport, injecte ton bien-être dans tes cours et donne le meilleur de toi-même.
P.S En conservant une marge d'auto-critique sincère pour témoigner de ta capacité à t'autoévaluer avec lucidité mais justement avec beaucoup de clarté, autrement dit en montrant d'une certaine façon ta force.
Il te reste combien de semaines avant l'inspection ?
La seule chose à faire selon moi c'est de donner un formidable coup de talon au fond de la mare, de te persuader immédiatement de ta légitimité et de ton autorité, au besoin de les nourrir par quelques sorties culturelles ou conférences scientifiques (selon la matière que tu enseignes), au passage en développant quelques relations sociales sympas, pour revenir devant tes classes à la fois tonique et détendue, sereine et rayonnante, en leur faisant faire des choses à la fois solides et simples, à la fois sérieuses pédagogiquement et dans la ligne de ce qui est actuellement demandé (quelles que soient les lubies du moment). Cours riches, bien structurés, au cordeau et sans temps mort. Que d'ici l'inspection les élèves sortent de tous tes cours avec des étoiles dans les yeux et y reviennent avec appétence. Rends tes collègues jaloux-ses. Développe ta confiance en toi et ta répartie souriante avec les élèves comme avec les collègues et huiles diverses. Bref renverse la vapeur, efface l'image fragile que tu sembles avoir donnée jusqu'ici à ta hiérarchie. Tu dis que tu crois en toi-même. Tu as raison et on te te croit. Transpose cette croyance en acte sans délai. On ne peut t'en garantir le résultat mais c'est tout de même je pense la meilleure carte à jouer.
Sors, vois du monde, fais du sport, injecte ton bien-être dans tes cours et donne le meilleur de toi-même.
P.S En conservant une marge d'auto-critique sincère pour témoigner de ta capacité à t'autoévaluer avec lucidité mais justement avec beaucoup de clarté, autrement dit en montrant d'une certaine façon ta force.
- YouNiveau 5
Je te souhaite bon courage. Essaie de retravailler tes points faibles : l'autorité et la posture. Tu dois montrer à L'IPR que sur le plan pédagogique c'est parfait que tu es consciente de tes difficultés au niveau de la gestion de la classe, que tu y travailles.....
Les élèves de l'enseignement privé sous contrat ne posent généralement pas de problèmes de discipline . Ils bénéficient d'un encadrement familial favorable. Les CDE, les responsables de niveau, les enseignants,...sont intransigeants sur le comportements.,les familles suivent ... Comment tu es en es arrivée là.? La réponse pourait t'aider à réussir ton inspection.
Les élèves de l'enseignement privé sous contrat ne posent généralement pas de problèmes de discipline . Ils bénéficient d'un encadrement familial favorable. Les CDE, les responsables de niveau, les enseignants,...sont intransigeants sur le comportements.,les familles suivent ... Comment tu es en es arrivée là.? La réponse pourait t'aider à réussir ton inspection.
- IridianeFidèle du forum
Pour moi, la réflexion sur « je ne vous vois pas tenir comme ça trente ans » c’est juste du délire. En quoi ça la regarde ? On doit s’engager sur 30 ans maintenant quand on entre dans l’EN ? L’important, c’est de bien faire le travail à un instant t, pour la suite, heureusement que les gens sont libres de se reconvertir s’ils le souhaitent, s’ils en ont marre, si ça ne va plus. C’est vraiment n’importe quoi.
- FatrasNiveau 8
Entièrement d'accord avec les conseils et l'analyse.You a écrit:Je te souhaite bon courage. Essaie de retravailler tes points faibles : l'autorité et la posture. Tu dois montrer à L'IPR que sur le plan pédagogique c'est parfait que tu es consciente de tes difficultés au niveau de la gestion de la classe, que tu y travailles.....
Les élèves de l'enseignement privé sous contrat ne posent généralement pas de problèmes de discipline . Ils bénéficient d'un encadrement familial favorable. Les CDE, les responsables de niveau, les enseignants,...sont intransigeants sur le comportements.,les familles suivent ... Comment tu es en es arrivée là.? La réponse pourait t'aider à réussir ton inspection.
J'ajouterais juste un point : on peut concevoir les séances pour que les problèmes d'autorité et de posture soient moins saillants.
J'imagine que certains vont dire que dans le privé cela peut être très dur aussi, peut-être mais c'est globalement rare (et sans aucune commune mesure avec des établissements publics difficiles).
- Membre anonymeNiveau 2
Lombalgia a écrit:Ne produis aucun écrit autre que strictement réglementaire. Tes adversaires y trouveraient forcément des billes d'autant plus redoutables contre toi que tu les aurais fournies toi-même.
Il te reste combien de semaines avant l'inspection ?
La seule chose à faire selon moi c'est de donner un formidable coup de talon au fond de la mare, de te persuader immédiatement de ta légitimité et de ton autorité, au besoin de les nourrir par quelques sorties culturelles ou conférences scientifiques (selon la matière que tu enseignes), au passage en développant quelques relations sociales sympas, pour revenir devant tes classes à la fois tonique et détendue, sereine et rayonnante, en leur faisant faire des choses à la fois solides et simples, à la fois sérieuses pédagogiquement et dans la ligne de ce qui est actuellement demandé (quelles que soient les lubies du moment). Cours riches, bien structurés, au cordeau et sans temps mort. Que d'ici l'inspection les élèves sortent de tous tes cours avec des étoiles dans les yeux et y reviennent avec appétence. Rends tes collègues jaloux-ses. Développe ta confiance en toi et ta répartie souriante avec les élèves comme avec les collègues et huiles diverses. Bref renverse la vapeur, efface l'image fragile que tu sembles avoir donnée jusqu'ici à ta hiérarchie. Tu dis que tu crois en toi-même. Tu as raison et on te te croit. Transpose cette croyance en acte sans délai. On ne peut t'en garantir le résultat mais c'est tout de même je pense la meilleure carte à jouer.
Sors, vois du monde, fais du sport, injecte ton bien-être dans tes cours et donne le meilleur de toi-même.
P.S En conservant une marge d'auto-critique sincère pour témoigner de ta capacité à t'autoévaluer avec lucidité mais justement avec beaucoup de clarté, autrement dit en montrant d'une certaine façon ta force.
De quel écrit parles-tu ?
Je pense au contraire que vu que ma CDE et mon IPR sont en communication, je pense que quand elle me dit que peut-être un renouvellement serait le mieux, je crains qu'elle lui ait déjà soumis l'idée et que quoi que je fasse, c'est déjà entériné.
- Membre anonymeNiveau 2
Iridiane a écrit:Pour moi, la réflexion sur « je ne vous vois pas tenir comme ça trente ans » c’est juste du délire. En quoi ça la regarde ? On doit s’engager sur 30 ans maintenant quand on entre dans l’EN ? L’important, c’est de bien faire le travail à un instant t, pour la suite, heureusement que les gens sont libres de se reconvertir s’ils le souhaitent, s’ils en ont marre, si ça ne va plus. C’est vraiment n’importe quoi.
Et le pire, c'est que quand elle a eu fini sa phrase qui avait commencé par "Je pense quand même que je vais vous mettre favorable", je me suis demandée si finalement, elle ne mettra pas l'inverse...
- Vieux_MongolFidèle du forum
Un évaluateur veut voir un état des choses à un moment donné et une dynamique à l'oeuvre. Si cela reste fragile au moment de l'inspection mais que la dynamique est positive elle peut importer la décision. Les arguments du type "ça ne va pas parce que j'ai la pression" ne sont pas recevables pour un recruteur. Au contraire cela donnera l'impression que vous cherchez à vous défausser. Sinon bien sûr que la question des 30 prochaines années se pose pour celui-ci. Un enseignant qui n'arrive pas à gérer la discipline c'est compliqué pour des générations d'élèves dont certains seront tout à fait corrects et non impliqués dans les problèmes en question. C'est aussi un professeur en souffrance qui risque de cumuler les arrêts. Je mets de côté l'aspect compassionnel puisque personne ne croira qu'un personnel d'encadrement puisse ressentir un brin d'empathie. Il faut bien comprendre aussi qu'une administration, comme une entreprise d'ailleurs, recherche une personne apte à la servir. Et que les motivations du postulant ne jouent que marginalement par rapport à cette logique.
Donc à mon avis il faut jouer sur la qualité didactique de ce que vous présentez et l'avancée de votre réflexion sur la gestion de classe (avec des choses concrètes mises en place). Tout le reste compte peu et peut être même contre-productif.
Donc à mon avis il faut jouer sur la qualité didactique de ce que vous présentez et l'avancée de votre réflexion sur la gestion de classe (avec des choses concrètes mises en place). Tout le reste compte peu et peut être même contre-productif.
- MathadorEmpereur
Autrement dit, le Mammouth n'hésite pas à reprocher aux stagiaires les conséquences de ses propres turpitudes.Vieux_Mongol a écrit:Les arguments du type "ça ne va pas parce que j'ai la pression" ne sont pas recevables pour un recruteur. Au contraire cela donnera l'impression que vous cherchez à vous défausser. Sinon bien sûr que la question des 30 prochaines années se pose pour celui-ci. Un enseignant qui n'arrive pas à gérer la discipline c'est compliqué pour des générations d'élèves dont certains seront tout à fait corrects et non impliqués dans les problèmes en question.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Mathador a écrit:Autrement dit, le Mammouth n'hésite pas à reprocher aux stagiaires les conséquences de ses propres turpitudes.Vieux_Mongol a écrit:Les arguments du type "ça ne va pas parce que j'ai la pression" ne sont pas recevables pour un recruteur. Au contraire cela donnera l'impression que vous cherchez à vous défausser. Sinon bien sûr que la question des 30 prochaines années se pose pour celui-ci. Un enseignant qui n'arrive pas à gérer la discipline c'est compliqué pour des générations d'élèves dont certains seront tout à fait corrects et non impliqués dans les problèmes en question.
Oui. Et j'ajouterais que ce genre de réticence est d'autant plus étonnant si l'on a en tête cela:
https://twitter.com/Ithyphallique/status/1594272414724145161
- Pat BÉrudit
Attention aux généralités. J'ai fait mon année de stage dans un collège privé pas facile, avec la classe de 3ème "poubelle " rassemblant tous les redoublants et ceux décidés à partir en voie pro... avec une ambiance pas géniale entre collègues, qui de surcroît me répétaient "heureusement qu'on est dans le privé, les élèves sont bien pires dans le public "... et la pression des parents qui se plaignaient sans doute.You a écrit:Je te souhaite bon courage. Essaie de retravailler tes points faibles : l'autorité et la posture. Tu dois montrer à L'IPR que sur le plan pédagogique c'est parfait que tu es consciente de tes difficultés au niveau de la gestion de la classe, que tu y travailles.....
Les élèves de l'enseignement privé sous contrat ne posent généralement pas de problèmes de discipline . Ils bénéficient d'un encadrement familial favorable. Les CDE, les responsables de niveau, les enseignants,...sont intransigeants sur le comportements.,les familles suivent ... Comment tu es en es arrivée là.? La réponse pourait t'aider à réussir ton inspection.
Je me suis sentie libérée quand une formatrice est venue me voir après que j'aie confié mes difficultés : elle m'a dit "j'enseigne en ZEP et c'est exactement le même profil " et m'a rassurée sur le fait que mes cours se déroulaient pas si mal, avec quelques conseils pour mieux gérer (notamment mieux rythmer). Mais c'était un temps où tout le monde était validé sans souci à moins d'une faute grave...
Bon courage en tout cas. Blinde la pédagogie et le contenu et essaie de faire évoluer la gestion de classe : il faut y croire et être persuadée au fond de toi qu'ils DOIVENT t'obéir...
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
- Stagiaire et inspectée
- Article de l'Obs sur les collèges REP et l'impression que les gamins n'ont pas le même accès au savoir que les autres
- Stagiaire, j'ai l'impression que l'on s'est assis sur mes voeux pour mes affectations inter et intra-académiques.
- Tuteur / stagiaire : 1er bilan avant les vacances d'octobre
- Stagiaire BOE Démarches avant le stage ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum