- EnaecoVénérable
e-Wanderer a écrit:Il n'y a pas que les plats mijotés : j'utilise aussi du paleron de chez mon boucher (18€ le kg) pour le passer au hachoir quand je prépare des polpete (boulettes italiennes), ça revient moins cher que du steak haché et ça convient parfaitement.
Moins cher que du steak haché de boucher mais pas moins cher que la viande hachée à 10e/kg du supermarché
- NihtFidèle du forum
Qu'est-ce qu'ils sont bêtes, ces pauvres ! Ils ne connaissent pas toutes les astuces pour économiser... Franchement, c'est un peu de leur faute s'ils sont pauvres, c'est parce qu'ils sont bêtes... [ironie/off]
Que ces déclarations de politiques puent le mépris de classe...
C'est vrai que se poser la question des conditions de travail et de la rémunération, c'est pas dans leur programme...
Et si on arrêtait de prendre les gens pour des cons (un très bon entretien des "Idées larges" sur Arte, à voir) ?
Que ces déclarations de politiques puent le mépris de classe...
C'est vrai que se poser la question des conditions de travail et de la rémunération, c'est pas dans leur programme...
Et si on arrêtait de prendre les gens pour des cons (un très bon entretien des "Idées larges" sur Arte, à voir) ?
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Burnt me at the stake, you thought I was a witch
Centuries ago, now you just call me a bitch
Man's world, Marina
- e-WandererGrand sage
Je ne suis pas macroniste, ce n'est un mystère pour personne, mais je trouve que la proposition est plutôt de bon sens. Je plaiderais volontiers pour le retour des 2h d'EMT hebdomadaires au collège (j'y ai pratiqué la couture, la cuisine, le cartonnage, j'ai appris à souder deux tubes de métal…). D'abord, contrairement aux réactions du début du fil, je trouve que ça aide à briser certains stéréotypes de genre ( tout le monde faisait de la couture, tout le monde apprenait à souder). C'était bien aussi pour les élèves en difficulté de pouvoir briller dans un autre domaine sans trop de pré-requis, voire de se découvrir un talent ou un goût particulier pour quelque chose. Et surtout, pour tous les gamins, je trouve ça très important d'apprendre un peu la débrouillardise et l'habileté manuelle.LemmyK a écrit:Pour limiter le coût des repas, Il est étonnant que Madame O.Grégoire n'ait pas mentionné la consommation du pissenlit. Le gland aussi est très bon marché. Un seul repas par jour est très économique également.
Quelques conseils supplémentaires à Marie-Antoinette Grégoire.
Pour modérer l'inflation du coût du logement, on va enseigner la construction de cabanes.
Pour réduire les dépenses de santé, on se soignera avec des tisanes.
Quant à l'habillement, on va montrer les effets bénéfique du raccommodage, du rapièçage et de la reprise de chausettes.
Le ressemelage de chaussures est un must dans la lutte contre l'inflation.
Le peuple manque quand même de bon sens.
Je m'explique : je suis convaincu que les gens qui disent "je ne sais pas faire la cuisine" ou "je ne suis pas bricoleur" ont surtout soit un poil dans la main, soit un blocage psychologique. Être bricoleur, c'est surtout un état d'esprit. Tu ne sais pas ? Eh bien tu regardes un tutoriel sur internet, tu te renseigne sur les matériaux et les solutions possibles, tu choisis et tu te lances. Si tu te plantes, ce n'est pas grave, tu recommences. Et ce que tu économiseras sur des heures de main d'œuvre, tu pourras le dépenser dans des matériaux de meilleure qualité.
Perso, je dois énormément à mes cours d'EMT, à mes parents qui m'ont toujours sollicité pour la cuisine, le ménage, la pose de papiers peints, le jardinage etc. Mon père ne savait pas bricoler, mais j'ai appris les rudiments du travail du bois avec un ami de la famille. Du coup, maintenant je m'attaque à pas mal de choses (hors électricité ou pose de fenêtres). Je vous assure que je n'avais jamais posé de carrelage avant de refaire celui de mon ancien appartement (dépose de l'ancien carrelage, ragréage, pose de dalles de Bourgogne découpées au coupe-carrelage électrique…), je n'avais jamais changé de chauffe-eau, jamais posé d' évier, jamais fait de travaux d'isolation, jamais utilisé une ponceuse à parquet ou une rainureuse, jamais posé de bloc-porte. Bon, et puis après ? Le bricolage, c'est une attitude. Tu essaies, tu trouves des solutions, tu prends ton temps, et si ça ne marche pas tu recommences. Même si tu achètes un peu trop de matériaux, même si tu gâches un peu, ça coûtera toujours dix fois moins cher que de faire appel à un pro et de devoir payer les heures de main d'œuvre. Parfois on peut se planter un peu, mais si on achète un plan de travail en granite plutôt qu'un plan en stratifié, un bloc-porte en chêne plutôt qu'une porte premier prix en matériaux reconstitués, on s'y retrouvera très largement à la fin du chantier !
Côté cuisine, je trouve très bien que des gamins apprennent à l'école à élaborer un menu équilibré (calories, familles de produits, coût) et mettent tout ça un peu en pratique.
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« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- AlgernonNiveau 6
On peut aussi se dire qu'il est bon que certaines choses ne s'apprennent pas à l'école.
Certes, pour une question de temps, mais aussi pour qu'apprendre ne soit pas forcément corellé à "école".
Pour se dire qu'il y a une vie en dehors de l'école.
Tout ce qui est cuisine, maniement d'outils (travail du bois), sens pratique, je l'ai appris hors de l'école (et hors de la famille, c'était dans le scoutisme).
C'est peut-être pas mal que certaines choses soient apprises pas pour réussir un contrôle, mais parce que c'est nécessaire : si on ne fait pas la cuisine, on ne mange pas, si on la fait mal, c'est dégueu... et donc il y a d'autres choses importantes en dehors des notes et de l'école en général.
Si on se met à apprendre la cuisine à l'école, même si on règle la question pratique des espaces de travail, du coût, du gaspillage alimentaire, des restrictions, de la sécurité, on peut craindre qu'associer le fait de cuisiner à être noté pourra causer des "dégats" dans la vie courante. Autant, quand on a été mauvais en maths, on peut éviter de se confronter au sujet à l'âge adulte (en dehors de faire ses comptes de façon simple). Autant, si "cuisiner" est associé à "j'ai eu des notes pourries toutes ma scolarité, je suis naze, je déteste ça", c'est quand même entravant au quotidien.
Certes, pour une question de temps, mais aussi pour qu'apprendre ne soit pas forcément corellé à "école".
Pour se dire qu'il y a une vie en dehors de l'école.
Tout ce qui est cuisine, maniement d'outils (travail du bois), sens pratique, je l'ai appris hors de l'école (et hors de la famille, c'était dans le scoutisme).
C'est peut-être pas mal que certaines choses soient apprises pas pour réussir un contrôle, mais parce que c'est nécessaire : si on ne fait pas la cuisine, on ne mange pas, si on la fait mal, c'est dégueu... et donc il y a d'autres choses importantes en dehors des notes et de l'école en général.
Si on se met à apprendre la cuisine à l'école, même si on règle la question pratique des espaces de travail, du coût, du gaspillage alimentaire, des restrictions, de la sécurité, on peut craindre qu'associer le fait de cuisiner à être noté pourra causer des "dégats" dans la vie courante. Autant, quand on a été mauvais en maths, on peut éviter de se confronter au sujet à l'âge adulte (en dehors de faire ses comptes de façon simple). Autant, si "cuisiner" est associé à "j'ai eu des notes pourries toutes ma scolarité, je suis naze, je déteste ça", c'est quand même entravant au quotidien.
- TailleventFidèle du forum
@e-Wanderer Merci pour ton message. Il résume bien ma vision. J'ai trouvé un peu dommage (quoique très prévisible) que la discussion parte tout de suite sur un démontage des motivations politiques du projet et aborde aussi peu l'intérêt de fond (et en plus, essentiellement sous l'angle des problèmes apparemment insurmontables que ça poserait supposément).
À titre personnel, hors contraintes de surcharge du programme que je ne nie absolument pas, je vois essentiellement du positif à donner aux jeunes quelques bases pour se débrouiller dans la vie quotidienne. Je suis totalement d'accord avec le propos consistant à dire que ça pourrait alléger certains blocages en démystifiant la chose. Certes, la transmission familiale est importante mais cet argument est valable pour à peu près tout ce qui s'enseigne à l'école et, sauf erreur de ma part, le but est justement de donner à chacun des bases minimales pour construire son avenir.
À titre personnel, hors contraintes de surcharge du programme que je ne nie absolument pas, je vois essentiellement du positif à donner aux jeunes quelques bases pour se débrouiller dans la vie quotidienne. Je suis totalement d'accord avec le propos consistant à dire que ça pourrait alléger certains blocages en démystifiant la chose. Certes, la transmission familiale est importante mais cet argument est valable pour à peu près tout ce qui s'enseigne à l'école et, sauf erreur de ma part, le but est justement de donner à chacun des bases minimales pour construire son avenir.
- PoupoutchModérateur
Je me demande quand même combien, parmi les intervenants de ce fil, ont expérimenté des jobs pourris avec une énorme contrainte physique (faire des ménages ou de la manutention par exemple), à 35h par semaine (voire plus, parce que le maximum légal reste 44h et qu'il faut parfois bien manger et faire manger les siens), payés une misère, en horaires décalés, et le tout éventuellement avec plusieurs enfants en bas âge...
Parce que c'est bien joli de prétendre qu'on peut mieux faire en apprenant à bricoler, en regardant des tutos et considérer qu'on n'a qu'à se sortir les doigts...
En ce qui me concerne, quand je bossais au tri de la monnaie à la caisse principale de la SNCF, en 2x8, à transbahuter des sacs de pièces de 5kg, 7h par jour, eh ben je n'avais pas la force de faire autre chose à manger qu'un sandwich ou un plat tout prêt. Et encore n'ai-je expérimenté ce boulot que sur quelques mois, pas suffisamment pour en être durablement usée. Et j'étais jeune, je n'avais pas d'enfant,et peu de contraintes hormis celle de devoir bosser pour financer mes études.
Je trouve quand même qu'il y a globalement peu de remise en question du discours sous-jacent dans cette sortie ministérielle, à savoir que les pauvres, ils mangent mal parce qu'ils ne savent pas faire et qu'en plus ils savent pas gérer leur budget. Or, savoir n'est pas pouvoir ; pour pouvoir faire les courses, faire la cuisine, bricoler, il faut du temps. Et je pense qu'au-delà de questions budgétaires, les classes les plus défavorisées sont également pauvres en temps. Sans compter que regarder un tuto, ça nécessite de comprendre et d'apprendre et que ça aussi, ça ne va pas de soi pour tout le monde.
Parce que c'est bien joli de prétendre qu'on peut mieux faire en apprenant à bricoler, en regardant des tutos et considérer qu'on n'a qu'à se sortir les doigts...
En ce qui me concerne, quand je bossais au tri de la monnaie à la caisse principale de la SNCF, en 2x8, à transbahuter des sacs de pièces de 5kg, 7h par jour, eh ben je n'avais pas la force de faire autre chose à manger qu'un sandwich ou un plat tout prêt. Et encore n'ai-je expérimenté ce boulot que sur quelques mois, pas suffisamment pour en être durablement usée. Et j'étais jeune, je n'avais pas d'enfant,et peu de contraintes hormis celle de devoir bosser pour financer mes études.
Je trouve quand même qu'il y a globalement peu de remise en question du discours sous-jacent dans cette sortie ministérielle, à savoir que les pauvres, ils mangent mal parce qu'ils ne savent pas faire et qu'en plus ils savent pas gérer leur budget. Or, savoir n'est pas pouvoir ; pour pouvoir faire les courses, faire la cuisine, bricoler, il faut du temps. Et je pense qu'au-delà de questions budgétaires, les classes les plus défavorisées sont également pauvres en temps. Sans compter que regarder un tuto, ça nécessite de comprendre et d'apprendre et que ça aussi, ça ne va pas de soi pour tout le monde.
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- HélipsProphète
Il me semble que la question du temps a été largement soulignée par Lene et Elaïna, entre autres.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- FitzchevalerieJe viens de m'inscrire !
L'EMT c'était très bien, j'y ai appris beaucoup de choses. Mais l'état d'esprit à l'époque était bien différent, nous "dégourdir" dans une société qui était encore ainsi organisée, familles élargies, potager..
Puis la société nous a proposé du clé en main à acheter/vendre...pour produire de la richesse...
Ici rien de tout ça, il s'agit de dire aux gens les plus en difficulté qu'en travaillant encore plus ils y arriveraient mieux !!
C'est cinique au pire, et méprisant au mieux.
1 -ils ont qu'à faire mieux
2- comment cuisiner un plat si on a que des pâtes dans le placard !!!
C'est en dessous de tout la prise de parole de cette personne.
Les pauvre n'ont qu'à mieux utiser le rien qu'ils possèdent pour mieux réussir !! Et foutre la paix à ce monsieur.
Puis la société nous a proposé du clé en main à acheter/vendre...pour produire de la richesse...
Ici rien de tout ça, il s'agit de dire aux gens les plus en difficulté qu'en travaillant encore plus ils y arriveraient mieux !!
C'est cinique au pire, et méprisant au mieux.
1 -ils ont qu'à faire mieux
2- comment cuisiner un plat si on a que des pâtes dans le placard !!!
C'est en dessous de tout la prise de parole de cette personne.
Les pauvre n'ont qu'à mieux utiser le rien qu'ils possèdent pour mieux réussir !! Et foutre la paix à ce monsieur.
- PrezboGrand Maître
Niht a écrit:Qu'est-ce qu'ils sont bêtes, ces pauvres ! Ils ne connaissent pas toutes les astuces pour économiser... Franchement, c'est un peu de leur faute s'ils sont pauvres, c'est parce qu'ils sont bêtes... [ironie/off]
Que ces déclarations de politiques puent le mépris de classe...
C'est vrai que se poser la question des conditions de travail et de la rémunération, c'est pas dans leur programme...
Et si on arrêtait de prendre les gens pour des cons (un très bon entretien des "Idées larges" sur Arte, à voir) ?
Je pense que pas mal de familles pauvres connaissent mieux que Mme Grégoire les trucs pour économiser.
J'ai vérifié pour rire : Olivia Grégoire a fait une prépa au lycée privé Sainte-Marie de Neuilly, avant de passer par Sciences Po et l'ESSEC. Elle a ensuite rejoint entre autres l’agence de publicité-communication DDB France, puis le cabinet d'intelligence économique français iStrat, ou elle a été semble-t-il mélée à des histoires embrouillées de conflits d'intérêt, que le cabinet en question a tenté de dissimuler en modifiant sa page Wikipédia. Elle a commencé sa carrière politique auprès d'Alain Madelin avant de devenir collaboratrice de Jean-Pierre Raffarin puis Xavier Bertrand, et enfin de rejoindre LREM.
Franchement, je ne suis pas sûr que cette dame ait fait ses courses en supermarché ni épluché un légume frais durant les 25 dernières années.
- PrezboGrand Maître
Sinon, pour tous ceux qui souhaitent un retour de l'EMC (avec une vision très idéalisée du succès qu'avait cette matière me semble-t-il), je pense que le problème ne serait pas tant les moyens (développer des plateaux techniques on sait faire, les collectivités locales adorent dépenser de l’argent dans ce qui est visible), mais de déterminer des programmes et recruter des enseignants compétents (parce que derrière, il faut qu'il y ait des concours de recrutement, des jurys...). Qu'est-ce que serait un programme "d'éducation à la vie quotidienne" aujourd'hui ? Je vais choquer, mais je ne suis pas sûr que la préparation des îles flottantes, le travail du bois ou la couture à un niveau plus élevé que recoudre un bouton répondent à un besoin pratique ou économique pour les familles pauvres.
- uneodysséeNeoprof expérimenté
La priorité en effet ce serait de redonner du temps… ensuite on peut parler de sécurité sociale alimentaire / cours de cuisine à l’école ou dans des assos ou ailleurs / favoriser pour de vrai (de la part de l’État, pas des personnes qui font ce qu’elles peuvent) des modes de production plus sains… ensuite seulement. Sans temps disponible pour prendre soin de soi et des siens, on se heurte à ce que décrit Poupoutch (et c’est vrai de nous aussi quand nous avons une journée très chargée !).
Malheureusement ce n’est pas dans l’air du temps, donner du temps…
Malheureusement ce n’est pas dans l’air du temps, donner du temps…
- TailleventFidèle du forum
@Prezbo Pour répondre à te remarque sur ce qui est le plus utile aux familles pauvres, je pense qu'on pourrait effectivement élargir le champ au delà de compétences purement pratiques. Je pense en particulier à avoir quelques connaissances dans les démarches administratives, dans la gestion financière, etc. J'ai évoqué le sujet des cours de cuisine parce que c'est le sujet du fil mais dans mes espoirs, ce genre d'enseignement porterait plus largement dans la maîtrise des outils nécessaires à une vie autonome. Il me semble qu'il y a là (aussi, ça n'est évidemment pas le seul élément) un aspect d'égalité des chances.
- lene75Prophète
Hélips a écrit:Il me semble que la question du temps a été largement soulignée par Lene et Elaïna, entre autres.
Oui, le temps, la disponibilité et l'espace.
Je pense que beaucoup ne se représentent pas ce que peut être une cuisine de petit appartement surpeuplé et comment il faut jongler quand on n'a qu'une table pour tout faire, des devoirs des enfants au change du dernier en passant par la cuisine, donc, et pas forcément de vrai four parce qu'il faut choisir entre le four et le lave-linge, ni d'espace pour stocker 300 000 aliments ou ustensiles de cuisine.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- AESH13Niveau 5
Exactement
Ma fille dort dans une chambre, pour ma part je dors dans le salon/cuisine
Si je dois faire mijoter du bourguignon mon lit sentira le bourguignon, mes oreillers et mes vêtements aussi
En été ça va c’est aéré, en hiver je m’abstiens
Ma fille dort dans une chambre, pour ma part je dors dans le salon/cuisine
Si je dois faire mijoter du bourguignon mon lit sentira le bourguignon, mes oreillers et mes vêtements aussi
En été ça va c’est aéré, en hiver je m’abstiens
- Thierry75Niveau 10
C'est pour cela qu'il vaut mieux une cuisine séparée, même petite. A Paris, les appartements sont pour la plupart exigus. Ce n'est pas pratique, mais quand on voit les miracles qui sortent de la cuisine minuscule du 3842 à l'aiguille du Midi...
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Le moi est haïssable.
- Clecle78Bon génie
Oh oui ! Pour les gens qui cuisinent beaucoup comme nous, c'est cuisine séparée obligatoire. La grande pièce à vivre c'est sympa, mais les odeurs de cuisine un peu moins.Thierry75 a écrit:C'est pour cela qu'il vaut mieux une cuisine séparée, même petite. A Paris, les appartements sont pour la plupart exigus. Ce n'est pas pratique, mais quand on voit les miracles qui sortent de la cuisine minuscule du 3842 à l'aiguille du Midi...
- AlgernonNiveau 6
Poupoutch a écrit:Je me demande quand même combien, parmi les intervenants de ce fil, ont expérimenté des jobs pourris avec une énorme contrainte physique (faire des ménages ou de la manutention par exemple), à 35h par semaine (voire plus, parce que le maximum légal reste 44h et qu'il faut parfois bien manger et faire manger les siens), payés une misère, en horaires décalés, et le tout éventuellement avec plusieurs enfants en bas âge...
Parce que c'est bien joli de prétendre qu'on peut mieux faire en apprenant à bricoler, en regardant des tutos et considérer qu'on n'a qu'à se sortir les doigts...
En ce qui me concerne, quand je bossais au tri de la monnaie à la caisse principale de la SNCF, en 2x8, à transbahuter des sacs de pièces de 5kg, 7h par jour, eh ben je n'avais pas la force de faire autre chose à manger qu'un sandwich ou un plat tout prêt. Et encore n'ai-je expérimenté ce boulot que sur quelques mois, pas suffisamment pour en être durablement usée. Et j'étais jeune, je n'avais pas d'enfant,et peu de contraintes hormis celle de devoir bosser pour financer mes études.
Je trouve quand même qu'il y a globalement peu de remise en question du discours sous-jacent dans cette sortie ministérielle, à savoir que les pauvres, ils mangent mal parce qu'ils ne savent pas faire et qu'en plus ils savent pas gérer leur budget. Or, savoir n'est pas pouvoir ; pour pouvoir faire les courses, faire la cuisine, bricoler, il faut du temps. Et je pense qu'au-delà de questions budgétaires, les classes les plus défavorisées sont également pauvres en temps. Sans compter que regarder un tuto, ça nécessite de comprendre et d'apprendre et que ça aussi, ça ne va pas de soi pour tout le monde.
Oui, je suis parfaitement d'accord avec toi. La cuisine prend du temps et de l'énergie, de l'espace aussi.
Soit dit en passant, est-ce que les gens plus aisés mangent forcément mieux ? Ce n'est même pas si certain. Ok, peut-être des produits transformés plus chers, mais il n'y a pas que les pauvres qui mangent de l'industriel.
- PrezboGrand Maître
Clecle78 a écrit:Oh oui ! Pour les gens qui cuisinent beaucoup comme nous, c'est cuisine séparée obligatoire. La grande pièce à vivre c'est sympa, mais les odeurs de cuisine un peu moins.Thierry75 a écrit:C'est pour cela qu'il vaut mieux une cuisine séparée, même petite. A Paris, les appartements sont pour la plupart exigus. Ce n'est pas pratique, mais quand on voit les miracles qui sortent de la cuisine minuscule du 3842 à l'aiguille du Midi...
Oui, mais les pauvres ils sont nuls. Non seulement ils ne savent pas trouver des bons fournisseurs pas cher pour cuisiner des recettes de grand-mère, mais ils ne savent pas qu'il faut choisir un appartement avec cuisine séparée. Et puis le manque d'espace c'est pas une excuse quand tu vois ce qu'arrivent à faire certains chefs étoilés. Vraiment, aucun effort.
(Désolé, je sais bien qu'il n'est pas de votre intention de se moquer des pauvres, mais je rappelle que cette discussion part des déclarations de Mme Grégoire et de ses "solutions" à l'inflation alimentaire.)
- AlgernonNiveau 6
Clecle78 a écrit:Oh oui ! Pour les gens qui cuisinent beaucoup comme nous, c'est cuisine séparée obligatoire. La grande pièce à vivre c'est sympa, mais les odeurs de cuisine un peu moins.Thierry75 a écrit:C'est pour cela qu'il vaut mieux une cuisine séparée, même petite. A Paris, les appartements sont pour la plupart exigus. Ce n'est pas pratique, mais quand on voit les miracles qui sortent de la cuisine minuscule du 3842 à l'aiguille du Midi...
Je ne cuisine pas énormément, mais j'ai effectivement HORREUR des cuisines ouvertes.
Le jour où j'achèterai, ça sera dans mon top 3 des conditions, avec la situaion géographique et la surface.
Je pense même que si on me fait visiter un appatement avec cuisine ouverte, je ressors aussi sec, même si j'ai une vue imprenable sur la Tour Eiffel pour un prix très abordable.
- JennyMédiateur
Il ne faut quand même pas exagérer là. On peut tout à fait cuisiner avec une cuisine ouverte.
Tout le monde n'a pas un appart gigantesque ou une maison et certains cuisinent quand même.
Algernon : Euh, tu m'appelles et tu me files le bon plan ?
Poutpoutch : Tu ne voudrais pas dire que certains pauvres travaillent ?
Mais ça, on est d'accord, c'est un argument assez foireux, sans aucune mesure pour aider les ménages à consommer mieux. (Et encore une fois, pouf, on rejette la faute sur l'école qui devrait tout faire selon certains politiques).
Tout le monde n'a pas un appart gigantesque ou une maison et certains cuisinent quand même.
Algernon : Euh, tu m'appelles et tu me files le bon plan ?
Poutpoutch : Tu ne voudrais pas dire que certains pauvres travaillent ?
Mais ça, on est d'accord, c'est un argument assez foireux, sans aucune mesure pour aider les ménages à consommer mieux. (Et encore une fois, pouf, on rejette la faute sur l'école qui devrait tout faire selon certains politiques).
- zigmag17Guide spirituel
Algernon a écrit:Clecle78 a écrit:Oh oui ! Pour les gens qui cuisinent beaucoup comme nous, c'est cuisine séparée obligatoire. La grande pièce à vivre c'est sympa, mais les odeurs de cuisine un peu moins.Thierry75 a écrit:C'est pour cela qu'il vaut mieux une cuisine séparée, même petite. A Paris, les appartements sont pour la plupart exigus. Ce n'est pas pratique, mais quand on voit les miracles qui sortent de la cuisine minuscule du 3842 à l'aiguille du Midi...
Je ne cuisine pas énormément, mais j'ai effectivement HORREUR des cuisines ouvertes.
Le jour où j'achèterai, ça sera dans mon top 3 des conditions, avec la situaion géographique et la surface.
Je pense même que si on me fait visiter un appatement avec cuisine ouverte, je ressors aussi sec, même si j'ai une vue imprenable sur la Tour Eiffel pour un prix très abordable.
Oui alors là moi l'appart à prix abordable avec vue imprenable sur la Tour Eiffel même avec cuisine ouverte je prends! Une petite cloison et hop!!!
Ce n'est pas un obstacle!
- JennyMédiateur
Pendant ce temps là, le topic fast food remonte.
- zigmag17Guide spirituel
Jenny a écrit:Prems !
Trop pas du jeu!!!
- VolteNiveau 5
C'est combien du mètre un appart comme ça ?
- Clecle78Bon génie
Prezbo a écrit:Clecle78 a écrit:Oh oui ! Pour les gens qui cuisinent beaucoup comme nous, c'est cuisine séparée obligatoire. La grande pièce à vivre c'est sympa, mais les odeurs de cuisine un peu moins.Thierry75 a écrit:C'est pour cela qu'il vaut mieux une cuisine séparée, même petite. A Paris, les appartements sont pour la plupart exigus. Ce n'est pas pratique, mais quand on voit les miracles qui sortent de la cuisine minuscule du 3842 à l'aiguille du Midi...
Oui, mais les pauvres ils sont nuls. Non seulement ils ne savent pas trouver des bons fournisseurs pas cher pour cuisiner des recettes de grand-mère, mais ils ne savent pas qu'il faut choisir un appartement avec cuisine séparée. Et puis le manque d'espace c'est pas une excuse quand tu vois ce qu'arrivent à faire certains chefs étoilés. Vraiment, aucun effort.
(Désolé, je sais bien qu'il n'est pas de votre intention de se moquer des pauvres, mais je rappelle que cette discussion part des déclarations de Mme Grégoire et de ses "solutions" à l'inflation alimentaire.)
N'importe quoi ! Je réagissais juste au poste de Serge sur les cuisines ouvertes ou fermées. Évidemment qu'on n'a pas toujours le choix mais pas mal de gens pleins de fric les plébiscitent ces cuisines ouvertes, et d'ailleurs ceux là ne la font pas toujours la cuisine. C'est vraiment pénible cette agressivité gratuite et cette volonté d'en découdre au moindre prétexte.
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