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- EloahExpert spécialisé
zigmag17 a écrit:Eloah a écrit:C'est bien aussi de prévenir le prof doc qui n'est jamais informé de rien alors qu'il accueille tous ces élèves aussi !!
Ca c'est vrai tiens. En te lisant j'ai un peu honte car il ne m'est jamais venu à l'esprit que le collègue documentaliste pouvait n'avoir jamais été tenu informé de telle ou telle pathologie d'un élève. J'espère que si, quand même. Je lui poserai la question.
Ce n'est pas forcément aux profs d'informer le doc, plutôt au CPE. Je reste marquée par le jour où j'ai découvert qu'un élève qui venait tous les jours, que je trouvais juste discret et isolé mais qui n'obéissait jamais (il aimait dessiner avec une feuille collée à l'écran de l'ordi, chaque jour je lui expliquais que ça rayait l'écran !) était en fait autiste ...
- JennyMédiateur
J’ai pris l’habitude de mettre le prof doc en copie de certains messages, vous voyez parfois d’autres choses.
- nonoHabitué du forum
Peut-être un peu HS (ou peut-être traité sur un autre fil que je n'ai pas trouvé) : j'ai une nouvelle élève de CAP qui est venue me voir jeudi à la fin de l'heure en me demandant de l'appeler par un autre prénom que celui inscrit sur Pronote (passer d'un prénom féminin à un prénom masculin)
Je vais en parler aux collègues et à la CPE, mais je suis toujours gênée par ce type de demande.
Comment vous gérez cela ?
Je vais en parler aux collègues et à la CPE, mais je suis toujours gênée par ce type de demande.
Comment vous gérez cela ?
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Prof en LP
- JennyMédiateur
Je le fais sans hésiter. C’est important pour l’élève, qui peut d’ailleurs revenir en arrière et ce ne change rien pour moi. Qu’est ce qui te freine ?
Je suis sûre qu’on en a déjà parlé.
Je suis sûre qu’on en a déjà parlé.
- nonoHabitué du forum
Pourquoi ?
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Prof en LP
- JennyMédiateur
- EloahExpert spécialisé
nono a écrit:Peut-être un peu HS (ou peut-être traité sur un autre fil que je n'ai pas trouvé) : j'ai une nouvelle élève de CAP qui est venue me voir jeudi à la fin de l'heure en me demandant de l'appeler par un autre prénom que celui inscrit sur Pronote (passer d'un prénom féminin à un prénom masculin)
Je vais en parler aux collègues et à la CPE, mais je suis toujours gênée par ce type de demande.
Comment vous gérez cela ?
Il y a en effet déjà une discussion sur ce sujet. Pour ma part, cela ne me pose pas de problème, j'appelle l'élève par le prénom qu'il / elle s'est choisi.
- JennyMédiateur
Pour un élève transgenre, être appelé par son « deadname » est une souffrance. La situation est assez douloureuse comme ça pour eux. Les chiffres des suicides chez les ados transgenres sont effarants. D’autre part, c’est une nécessité pour d’éventuelles démarches de changement d’état civil plus tard de montrer que le prénom choisi est celui utilisé dans la vie courante.
Qu’est ce que ça change en revanche pour toi de le genrer et de l’appeler comme il le désire ? Rien.
Qu’est ce que ça change en revanche pour toi de le genrer et de l’appeler comme il le désire ? Rien.
- nonoHabitué du forum
Oh merci pour le lien.Jenny a écrit:Pourquoi j’accepte ?
Des réponses ici : https://www.neoprofs.org/t106485-transgenre-quelle-reaction
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- Clecle78Bon génie
Je le faisais aussi l'an dernier. D'ailleurs il signait ses devoirs de ce prénom (epicène qui plus est).
- nonoHabitué du forum
Je crains de faire des bourdes et je n'ai pas eu le réflexe de noter son prénom choisi.Jenny a écrit:Pour un élève transgenre, être appelé par son « deadname » est une souffrance. La situation est assez douloureuse comme ça pour eux. Les chiffres des suicides chez les ados transgenres sont effarants. D’autre part, c’est une nécessité pour d’éventuelles démarches de changement d’état civil plus tard de montrer que le prénom choisi est celui utilisé dans la vie courante.
Qu’est ce que ça change en revanche pour toi de le genrer et de l’appeler comme il le désire ? Rien.
Je vois l'élève 1 fois tous les 15 jours.
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- JennyMédiateur
Alors tu lui redemandes gentiment, tu te le notes, tu lui dis de te signaler d'éventuelles erreurs et ce sera très bien.
Les élèves transgenres sont en général soulagés quand on fait cet effort.
Les élèves transgenres sont en général soulagés quand on fait cet effort.
- nonoHabitué du forum
J'ai lu le fil, passionné et enflammé mais aussi très éclairant.
Merci.
Merci.
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Prof en LP
- JennyMédiateur
Ce n'est pas facile en voyant aussi peu l'élève, mais des bourdes, on en fait tous quand il y a changement de genre/de prénom.
- MalagaModérateur
Nous avons choisi de supprimer deux messages car ceux-ci étaient simplement composés de "blagues" ; faire de l'humour sur l'inceste ou la transidentité, en particulier dans un fil professionnel, nous semble déplacé.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- lene75Prophète
Entièrement d'accord avec Provence et Danska. L'inceste, la prison, le viol, le suicide, la responsabilité parentale, etc., sont des thèmes que nous sommes amenés à traiter en cours. Ne pas avoir les infos est un vrai problème.
C'est ce qu'on appelle le secret partagé, qui se pratique largement dans le milieu du soin. Si on estime que ses collègues ne sont pas des professionnels et qu'on est le seul à être capable de gérer une information sensible, c'est assez ennuyeux. Sauf cas très particuliers ou demandes expresses de la famille.
C'est ce qu'on appelle le secret partagé, qui se pratique largement dans le milieu du soin. Si on estime que ses collègues ne sont pas des professionnels et qu'on est le seul à être capable de gérer une information sensible, c'est assez ennuyeux. Sauf cas très particuliers ou demandes expresses de la famille.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- JennyMédiateur
Je crois que les membres qui ont dit qu’on ne pouvait pas tout dire ont tous parlé de cas particuliers. Ces questions sont trop complexes pour qu’on se dise qu’il y a une réponse unique.
- ElyasEsprit sacré
lene75 a écrit:Entièrement d'accord avec Provence et Danska. L'inceste, la prison, le viol, le suicide, la responsabilité parentale, etc., sont des thèmes que nous sommes amenés à traiter en cours. Ne pas avoir les infos est un vrai problème.
C'est ce qu'on appelle le secret partagé, qui se pratique largement dans le milieu du soin. Si on estime que ses collègues ne sont pas des professionnels et qu'on est le seul à être capable de gérer une information sensible, c'est assez ennuyeux. Sauf cas très particuliers ou demandes expresses de la famille.
Le déroulement du fil où des collègues se permettent des blagues douteuses sur ces sujets témoignent que la prudence que certains ont sur la diffusion de ces informations n'est pas idiote. Ensuite, nous avons toujours (Jenny et moi) expliqué que nous faisions avec ce que j'ai graissé. La volonté de lire autre chose pour forcer à dire les choses privées pour pouvoir satisfaire sa curiosité ou compenser un égo malmené de ne pas être dans la confidence est assez incroyable.
Enfin, les cours n'ont pas à être changé. Vos élèves vont devoir vivre avec leurs traumas. Ils doivent les affronter, les surmonter. Oui, un cours sur l'inceste va faire réagir (ou pas) un élève qui en a été victime. Néanmoins, il devra affronter cela toute sa vie et le cours va lui permettre d'avancer même si ça va être compliqué sur le coup. Le fait de se censurer parce qu'on sait que quelqu'un dans la classe a un lien traumatique avec le sujet ne va pas l'aider à avancer. Pour finir, évidemment, ces sujets doivent être amenés avec sensibilité et pudeur. Je doute que des collègues fassent des cours brutaux et insensibles sur ces questions.
- zigmag17Guide spirituel
Je suis concernée par les messages supprimés qui n'étaient absolument pas des " blagues" douteuses qui plus est "sur" des personnes victimes ou souffrant de situations dont il est question sur ce fil.
Si mes propos ont été mal compris et que certains en ont été blessés je m'en excuse.
Si mes propos ont été mal compris et que certains en ont été blessés je m'en excuse.
- DanskaProphète
Elyas a écrit:lene75 a écrit:Entièrement d'accord avec Provence et Danska. L'inceste, la prison, le viol, le suicide, la responsabilité parentale, etc., sont des thèmes que nous sommes amenés à traiter en cours. Ne pas avoir les infos est un vrai problème.
C'est ce qu'on appelle le secret partagé, qui se pratique largement dans le milieu du soin. Si on estime que ses collègues ne sont pas des professionnels et qu'on est le seul à être capable de gérer une information sensible, c'est assez ennuyeux. Sauf cas très particuliers ou demandes expresses de la famille.
Le déroulement du fil où des collègues se permettent des blagues douteuses sur ces sujets témoignent que la prudence que certains ont sur la diffusion de ces informations n'est pas idiote. Ensuite, nous avons toujours (Jenny et moi) expliqué que nous faisions avec ce que j'ai graissé. La volonté de lire autre chose pour forcer à dire les choses privées pour pouvoir satisfaire sa curiosité ou compenser un égo malmené de ne pas être dans la confidence est assez incroyable.
Enfin, les cours n'ont pas à être changé. Vos élèves vont devoir vivre avec leurs traumas. Ils doivent les affronter, les surmonter. Oui, un cours sur l'inceste va faire réagir (ou pas) un élève qui en a été victime. Néanmoins, il devra affronter cela toute sa vie et le cours va lui permettre d'avancer même si ça va être compliqué sur le coup. Le fait de se censurer parce qu'on sait que quelqu'un dans la classe a un lien traumatique avec le sujet ne va pas l'aider à avancer. Pour finir, évidemment, ces sujets doivent être amenés avec sensibilité et pudeur. Je doute que des collègues fassent des cours brutaux et insensibles sur ces questions.
Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes alors : les cours n'ont pas à être changés, l'élève doit affronter son trauma, limite en entendre parler l'aidera... Du coup je ne vois pas bien pourquoi le PP a besoin d'être informé lui-même, puisque ça ne changera rien.
Bref, si on récapitule ta position, pour l'instant tu as expliqué que toi tu étais digne de confiance mais pas tes collègues, que les collègues en question n'avaient de toute façon pas besoin d'avoir des infos et que ceux qui "insistaient" n'étaient que des voyeurs avides de potins à répandre ou désireux d'apaiser leur ego malmené (comme si la fonction de PP était réservée à une élite et inaccessible aux collègues envieux de tous poils !). Pardon, Elyas, mais quand je lis ce genre de propos je me dis que pour rien au monde je ne voudrais travailler avec toi au quotidien.
- HocamSage
Tout comme @Danska, sidéré par les positions tout à fait contradictoires d' @Elyas. Contrairement à ce qui est affirmé plus haut, il n'y a visiblement pas que dans les cas de demande expresse de la famille ou de la hiérarchie que la « sensibilité » supérieure d'Elyas semble devoir prendre le pas sur le devoir d'information des collègues. Il suffit de relire les deux premières pages du fil pour saisir l'état d'esprit :
On peut ne pas dire la réalité, OK. On peut dire aux collègues ce qu'ils doivent faire dans leurs cours de matières qu'on n'enseigne pas, OK. On peut, sous prétexte que quelques brebis galeuses nous ont fait du mal et ont déshonoré la profession, s'arroger un rôle d'arbitre des élégances en matière d'information sensible et garder pour soi des choses que, peut-être, d'autres collègues seraient tout à fait à même de gérer, peut-être mieux que soi-même au fond, parce que eux aussi ont « vécu des choses » parfois. Bref, même conclusion que Danska : ce que tu révèles de ta pratique ici, @Elyas, me laisse penser qu'elle est bel et bien celle dont beaucoup d'entre nous sur ce fil avons plus que soupé dans leurs salles des profs respectives.
Au passage, c'est un peu facile de se retrancher derrière le cas particulier « demande de ma hiérarchie », puisque c'est un peu un cercle vicieux : une fois qu'on s'est arrogé cette position particulière de prof super-sensible sur des sujets délicats (insérer ici mine grave de circonstance) au sein de l'établissement, on voit mal pourquoi la direction ferait machine arrière et arrêterait de ne confier certaines informations sensibles qu'à cet enseignant tellement au-dessus de la mêlée de butors que sont ses collègues...
Elyas a écrit:On m'a déjà donné des informations sensibles parce que l'administration faisait confiance à ma sensibilité pour pouvoir éviter que certains élèves subissent des situations complexes sans en avertir les autres collègues. [...]
On peut ne pas dire la réalité tout en indiquant les difficultés.
Si un collègue envoie un mail d'équipe ou dit en salle des professeurs à chacun d'entre nous qu'un de nos élèves a été violé par son père et de faire attention, je le considérerai comme un *** fini manquant totalement de discernement.
On peut ne pas dire la réalité, OK. On peut dire aux collègues ce qu'ils doivent faire dans leurs cours de matières qu'on n'enseigne pas, OK. On peut, sous prétexte que quelques brebis galeuses nous ont fait du mal et ont déshonoré la profession, s'arroger un rôle d'arbitre des élégances en matière d'information sensible et garder pour soi des choses que, peut-être, d'autres collègues seraient tout à fait à même de gérer, peut-être mieux que soi-même au fond, parce que eux aussi ont « vécu des choses » parfois. Bref, même conclusion que Danska : ce que tu révèles de ta pratique ici, @Elyas, me laisse penser qu'elle est bel et bien celle dont beaucoup d'entre nous sur ce fil avons plus que soupé dans leurs salles des profs respectives.
Au passage, c'est un peu facile de se retrancher derrière le cas particulier « demande de ma hiérarchie », puisque c'est un peu un cercle vicieux : une fois qu'on s'est arrogé cette position particulière de prof super-sensible sur des sujets délicats (insérer ici mine grave de circonstance) au sein de l'établissement, on voit mal pourquoi la direction ferait machine arrière et arrêterait de ne confier certaines informations sensibles qu'à cet enseignant tellement au-dessus de la mêlée de butors que sont ses collègues...
- cléliaFidèle du forum
Dans notre collège, nous avons la chance d'avoir un CDE qui fait confiance à toute l'équipe. Ainsi le pp n'a pas à se poser de question : le chef d'établissement se charge généralement lui-même de faire passer les informations à l'ensemble de l'équipe, surtout quand la situation est particulièrement grave. C'est l'avantage aussi sans doute de travailler dans un petit établissement. Et ce fonctionnement me semble particulièrement sain.
_________________
Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint.
Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours, encore.
- MalagaModérateur
clélia a écrit:Dans notre collège, nous avons la chance d'avoir un CDE qui fait confiance à toute l'équipe. Ainsi le pp n'a pas à se poser de question : le chef d'établissement se charge généralement lui-même de faire passer les informations à l'ensemble de l'équipe, surtout quand la situation est particulièrement grave. C'est l'avantage aussi sans doute de travailler dans un petit établissement. Et ce fonctionnement me semble particulièrement sain.
Absolument d'accord.
Alors que nous connaissons tous (ou presque) des collègues (enseignants, CPE, principaux...) qui font de la rétention d'information non sur des éléments particulièrement graves mais sur des choses plus "banales".
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- pseudo-intelloSage
Eloah a écrit:nono a écrit:Peut-être un peu HS (ou peut-être traité sur un autre fil que je n'ai pas trouvé) : j'ai une nouvelle élève de CAP qui est venue me voir jeudi à la fin de l'heure en me demandant de l'appeler par un autre prénom que celui inscrit sur Pronote (passer d'un prénom féminin à un prénom masculin)
Je vais en parler aux collègues et à la CPE, mais je suis toujours gênée par ce type de demande.
Comment vous gérez cela ?
Il y a en effet déjà une discussion sur ce sujet. Pour ma part, cela ne me pose pas de problème, j'appelle l'élève par le prénom qu'il / elle s'est choisi.
Il y a trois ans, un élève m'a demandé, s'il était possible, de le genrer en iel et d'utiliser un prénom féminin qu'il m'a indiqué. La famille n'étant pas d'accord avec ce choix, j'ai contourné en demandant si utiliser son nom de famille lui conviendrait, et ça lui a convenu. Après tout, c'était la pratique classique au collège du temps de Pagnol... J'ai refusé le iel, mais suis parvenue à n'utiliser aucun pronom (à la place : nom de famille / "votre camarade" / le pluriel s'il y avait lieu de le placer dans le même panier que des camarades / termes épicènes sur le bulletin). Ses proches amis (amies, devrais-je dire, il n'était ami qu'avec les filles) utilisaient son prénom féminin, les autres non. L'année suivante, je n'ai plus eu cet élève en latin, j'ai constaté que ses amies l'appelaient à nouveau par son prénom officiel et le genraient clairement au masculin. J'ai demandé à l'élève ce qu'il souhaitait que je fasse, il m'a répondu "comme vous voulez". J'ai su après qu'après s'être estimé trans l'espace de quelques trimestre, il s’était rendu compte qu'il était simplement gay, en fait, et qu'il pouvait être attiré par les gars tout en en restant un lui-même (et il m'a paru tout à fait épanoui jusqu'à son départ du collège). .
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- glucheNiveau 10
pseudo-intello a écrit:Eloah a écrit:nono a écrit:Peut-être un peu HS (ou peut-être traité sur un autre fil que je n'ai pas trouvé) : j'ai une nouvelle élève de CAP qui est venue me voir jeudi à la fin de l'heure en me demandant de l'appeler par un autre prénom que celui inscrit sur Pronote (passer d'un prénom féminin à un prénom masculin)
Je vais en parler aux collègues et à la CPE, mais je suis toujours gênée par ce type de demande.
Comment vous gérez cela ?
Il y a en effet déjà une discussion sur ce sujet. Pour ma part, cela ne me pose pas de problème, j'appelle l'élève par le prénom qu'il / elle s'est choisi.
Il y a trois ans, un élève m'a demandé, s'il était possible, de le genrer en iel et d'utiliser un prénom féminin qu'il m'a indiqué. La famille n'étant pas d'accord avec ce choix, j'ai contourné en demandant si utiliser son nom de famille lui conviendrait, et ça lui a convenu. Après tout, c'était la pratique classique au collège du temps de Pagnol... J'ai refusé le iel, mais suis parvenue à n'utiliser aucun pronom (à la place : nom de famille / "votre camarade" / le pluriel s'il y avait lieu de le placer dans le même panier que des camarades / termes épicènes sur le bulletin). Ses proches amis (amies, devrais-je dire, il n'était ami qu'avec les filles) utilisaient son prénom féminin, les autres non. L'année suivante, je n'ai plus eu cet élève en latin, j'ai constaté que ses amies l'appelaient à nouveau par son prénom officiel et le genraient clairement au masculin. J'ai demandé à l'élève ce qu'il souhaitait que je fasse, il m'a répondu "comme vous voulez". J'ai su après qu'après s'être estimé trans l'espace de quelques trimestre, il s’était rendu compte qu'il était simplement gay, en fait, et qu'il pouvait être attiré par les gars tout en en restant un lui-même (et il m'a paru tout à fait épanoui jusqu'à son départ du collège). .
La demande d'un changement de prénom doit être faite par les parents pour les mineurs.
- pseudo-intelloSage
D'où mon évitement du prénom au profit du nom de famille.
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