- henrietteMédiateur
Pour les formations numériques c'est très différent, en tout cas pour toutes celles que j'anime.valle a écrit:Ici (en espagnol, mais c'est pareil en LV), les "mises en activité" sont plus généralement "faites des groupess et préparez une séquence", suivi d'une petite évaluation du formateur ("pourquoi avez-vous décidé de faire ça comme ça ?"), mise en commun et hop.Isis39 a écrit:Clecle78 a écrit:Je suis d'accord pour la mise en activité. C'était souvent très formateur. Je me souviens des débuts de l'informatique et d'internet. J'étais bien contente d'apprendre à l'utiliser en stage (période T0 6 dans les années 80 et utilisation de Lykos dans les années 90) et de voir quelles utilisations on pouvait en faire. Et j'ai toujours adoré rencontrer des gens d'autres établissements et partager des expériences même si la formation en elle même n'était pas toujours top. Certaines formations en théâtre ou PNL m'ont énormément aidée à titre personnel, à des moments où j'allais très mal. Je trouve désastreux qu'on prive des collègues volontaires de cette possibilité de respirer et de s'ouvrir (même si on n'utilise pas forcément ce qu'on a vu). Ce métier va devenir de plus en plus étouffant et, à terme, destructeur.
Quand je fais, faisais des formations pour le numérique, j'essaie au maximum de mettre les stagiaires en activité. Parce qu'il faut pratiquer pour comprendre et maîtriser les outils. Une formation Moodle magistrale ne sert pas à grand chose.
Si tu ne fais pas mettre aux collègues les mains dans le cambouis, si tu ne les fais pas utiliser l'outil pour vraiment créer quelque chose, cela ne sert strictement à rien.
Et c'est pour ça que c'est bien d'être deux formateurs : pour pouvoir aller à côté de chaque stagiaire qui en a besoin, répondre aux questions, guider, les aider tant à concevoir qu'à réaliser leur projet.
- Clecle78Bon génie
Oui d'ailleurs ils étaient toujours deux et c'était très utile. En tout cas, moi ça m'a beaucoup aidée parce que je n'avais aucune pratique de tout ca.henriette a écrit:Pour les formations numériques c'est très différent, en tout cas pour toutes celles que j'anime.valle a écrit:Ici (en espagnol, mais c'est pareil en LV), les "mises en activité" sont plus généralement "faites des groupess et préparez une séquence", suivi d'une petite évaluation du formateur ("pourquoi avez-vous décidé de faire ça comme ça ?"), mise en commun et hop.Isis39 a écrit:Clecle78 a écrit:Je suis d'accord pour la mise en activité. C'était souvent très formateur. Je me souviens des débuts de l'informatique et d'internet. J'étais bien contente d'apprendre à l'utiliser en stage (période T0 6 dans les années 80 et utilisation de Lykos dans les années 90) et de voir quelles utilisations on pouvait en faire. Et j'ai toujours adoré rencontrer des gens d'autres établissements et partager des expériences même si la formation en elle même n'était pas toujours top. Certaines formations en théâtre ou PNL m'ont énormément aidée à titre personnel, à des moments où j'allais très mal. Je trouve désastreux qu'on prive des collègues volontaires de cette possibilité de respirer et de s'ouvrir (même si on n'utilise pas forcément ce qu'on a vu). Ce métier va devenir de plus en plus étouffant et, à terme, destructeur.
Quand je fais, faisais des formations pour le numérique, j'essaie au maximum de mettre les stagiaires en activité. Parce qu'il faut pratiquer pour comprendre et maîtriser les outils. Une formation Moodle magistrale ne sert pas à grand chose.
Si tu ne fais pas mettre aux collègues les mains dans le cambouis, si tu ne les fais pas utiliser l'outil pour vraiment créer quelque chose, cela ne sert strictement à rien.
Et c'est pour ça que c'est bien d'être deux formateurs : pour pouvoir aller à côté de chaque stagiaire qui en a besoin, répondre aux questions, guider, les aider tant à concevoir qu'à réaliser leur projet.
- Isis39Enchanteur
C'est vraiment important d'intervenir à deux pour le numérique. Mais tu es payé deux fois moins.
- LagomorpheFidèle du forum
henriette a écrit:Pour les formations numériques c'est très différent, en tout cas pour toutes celles que j'anime.
Si tu ne fais pas mettre aux collègues les mains dans le cambouis, si tu ne les fais pas utiliser l'outil pour vraiment créer quelque chose, cela ne sert strictement à rien.
Et c'est pour ça que c'est bien d'être deux formateurs : pour pouvoir aller à côté de chaque stagiaire qui en a besoin, répondre aux questions, guider, les aider tant à concevoir qu'à réaliser leur projet.
J'ai eu deux formations de ce type - à Canopé et un autre lieu du même genre - et j'avoue que ce sont les seules qui m'ont vaguement servi à quelque chose. Déjà parce qu'il y avait les locaux et le matériel ad hoc, des postes informatiques et une connexion valable, ensuite parce que le formateur, malheureusement seul, connaissait les outils qu'il présentait. Mais vaguement seulement, parce que même s'il y avait des temps de "mise en activité" pour expérimenter les outils présentés, et effectivement avec le formateur qui passait dans les rangs comme moi en TP, c'était finalement beaucoup trop court à chaque fois pour ne serait-ce qu'un début de prise en main de l'outil. Et comme c'était interdisciplinaire, mon projet (les ptits chromosomes qui bougent) n'avaient rien à voir avec celui du stagiaire d'à côté, chacun des projets auraient mérité deux jours - soit le temps complet de la formation - et le formateur avait un gros catalogue d'outils à présenter. Mal ciblé, en somme. Quelque chose a été semé, certes, mais pas abouti, en tous cas pas suffisamment pour qu'on puisse continuer sans le formateur.
Puisqu'il semble y avoir pas mal de formateurs ici, je renouvelle ma question (pas assez explicitement formulée comme une question, apparemment): @Elyas je crois explique qu'il est difficile pour un formateur de refuser de faire une formation, y compris pendant les vacances, et évoque des mails pressants, ou des formateurs avec décharge. Ma question est la suivante: qu'est-ce qui peut réellement contraindre un formateur à organiser une formation pendant les vacances ? Pour moi ce sont des enseignants comme les autres, sous le même statut, lequel n'impose nullement la moindre formation à des pairs. Est formateur celui qui le veut bien, est déchargé celui qui l'a demandé. Où est la véritable pression ? J'ai du mal à la croire du même ordre que celle que subit le malheureux professeur qui n'a rien demandé et qui se prend quand même un ordre de mission d'origine hiérarchique, avec retrait de salaire voire sanction si on ne l'exécute pas. Un collègue formateur peut me semble-t-il tout à fait choisir de cesser de l'être, dès lors que les conditions qu'on lui propose ne sont plus acceptables.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Baldred a écrit:Fires of Pompeii a écrit:Je reviens sur ce que disait Baldred (je crois) sur le contenu des formations et le fait que, je cite « nous confondons formation type universitaire et formation à des gestes professionnels ».
En effet ce sont deux choses différentes, mais je ne sais pas qui est ce « nous » dont tu parles.
Là je vais parler pour moi et pour d’autres collègues que je connais, nous ne confondons pas. Nous souhaitons, oui, de l’universitaire, au sens où nous souhaitons du contenu scientifique. De ce fait, qu’il s’agisse de nous balancer un PauvrePoint ou de nous mettre dans un atelier un peu stupide, si le contenu derrière tout ça n’est pas scientifique, ça n’ira de toute façon jamais.
Que les PAF (enfin, EAFC) veuillent l’entendre ou pas, dans notre boulot, la formation professionnelle doit aussi être de type universitaire, dédiée spécifiquement au contenu.
Nous c'est moi , aussi.
Pardonne-moi mais si les connaissances disciplinaires sont primordiales, prof est un métier également basé sur la transmission, transmission qui pose un certain nombre de difficultés, mobilise un certain nombre de connaissances appliquées. Une partie des fils de ce forum y est d'ailleurs consacrée.
Je suis en clair désaccord avec la représentation du prof " tout équipé" par le concours, mais je sais que c'est une manière assez courante de se représenter. J'apprécie la formation disciplinaire mais elle ne peut constituer toute la formation. Nous détestons " la vocation" mais nous dévalorisons le " métier". C'est je crois une erreur fondamentale d'opposer l'une et l'autre. Ce qui participe aussi à la destruction de notre métier.
Tu inventes une opposition que je ne formule pas et en laquelle je ne crois pas.
Tu noteras j’espère que je n’ai pas parlé d’une formation uniquement disciplinaire, mais d’une formation aussi disciplinaire ; mais de fait, dans ce qui nous est proposé en formation il n’y a QUE des choses sur cette transmission, cette mise en œuvre du métier, et jamais sur ce qu’on doit transmettre, comme si on sortait du concours avec une somme de connaissances et que jamais elles ne devaient être mises à jour. Je suis désolée, mais ce n’est pas sérieux… alors puisqu’il m’est impossible de mettre mes connaissances à jour en formation, je ne vais pas en formation.
Je pense que notre métier est… un métier, oui. Que beaucoup de gestes s’apprennent sur le tas, mais que la formation professionnelle, si elle est bien faite, peut accélérer les choses et résoudre certaines difficultés pour certaines personnes à certains moments de leur carrière. Je mets des « certains » partout car, contrairement à ce que le MEN essaie de faire croire, les besoins de chacun varient selon la situation de chacun et la carrière de chacun.
Je vois mal pourquoi les EAFC ne peuvent pas proposer les deux types de formation, en fait.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- Isis39Enchanteur
En fait le problème se pose cette année pour les formateurs déchargés car quand ils ont accepté la décharge, il n'était pas question de formations toutes hors temps scolaire. Ils se retrouvent maintenant à devoir des heures, avec des conditions qui ont radicalement changé.
Pour les gens comme moi que l'on vient chercher de temps en temps, la situation est différente. On ne doit rien. On accepte ou on refuse.
Je n'ai été déchargée qu'une année.
Pour les gens comme moi que l'on vient chercher de temps en temps, la situation est différente. On ne doit rien. On accepte ou on refuse.
Je n'ai été déchargée qu'une année.
- Clecle78Bon génie
Eh bien ces formateurs devraient se révolter car on ne change pas la donne en cours de partie et en tout cas démissionner dès que possible. C'est proprement inadmissible ce qui se passe et ça s'apparente à du harcèlement moral. En plus ça veut dire qu'ils n'auront peut-être plus de décharge à l'avenir puisqu'ils bosseront pendant les congés.
- BaldredSage
valle a écrit:Le problème est que tu opposes une formation "universitaire" réelle, qui existe et qui est réalisable, à une formation "didactique" idéale qui en l'état n'existe pas.Baldred a écrit:Fires of Pompeii a écrit:Je reviens sur ce que disait Baldred (je crois) sur le contenu des formations et le fait que, je cite « nous confondons formation type universitaire et formation à des gestes professionnels ».
En effet ce sont deux choses différentes, mais je ne sais pas qui est ce « nous » dont tu parles.
Là je vais parler pour moi et pour d’autres collègues que je connais, nous ne confondons pas. Nous souhaitons, oui, de l’universitaire, au sens où nous souhaitons du contenu scientifique. De ce fait, qu’il s’agisse de nous balancer un PauvrePoint ou de nous mettre dans un atelier un peu stupide, si le contenu derrière tout ça n’est pas scientifique, ça n’ira de toute façon jamais.
Que les PAF (enfin, EAFC) veuillent l’entendre ou pas, dans notre boulot, la formation professionnelle doit aussi être de type universitaire, dédiée spécifiquement au contenu.
Nous c'est moi , aussi.
Pardonne-moi mais si les connaissances disciplinaires sont primordiales, prof est un métier également basé sur la transmission, transmission qui pose un certain nombre de difficultés, mobilise un certain nombre de connaissances appliquées. Une partie des fils de ce forum y est d'ailleurs consacrée.
Je suis en clair désaccord avec la représentation du prof " tout équipé" par le concours, mais je sais que c'est une manière assez courante de se représenter. J'apprécie la formation disciplinaire mais elle ne peut constituer toute la formation. Nous détestons " la vocation" mais nous dévalorisons le " métier". C'est je crois une erreur fondamentale d'opposer l'une et l'autre. Ce qui participe aussi à la destruction de notre métier.
Tu dois être pressé ?
Si tu me lis plus lentement, tu verras que je ne les oppose pas justement, et que je trouve l'opposition stérile.
Donc le problème que tu signales n'est pas là, mais sans doute plus sur la partie de formation "didactique" que tu exagères sans doute en la trouvant inexistante, disons plutôt trop rare, ou moribonde, ou sacrifiée.
L'institution a réussi un tour de force, avec notre aide, celui de déconsidérer cette formation que je préfère appeler "de métier" en ne la convoquant que pour servir ses propres intérêts avec l'autre "pacte" bien connu : " on va vous demander plus, on ne va pas vous donner plus ( de temps, de moyens, de salaire) et même plutôt moins mais on va vous former (différenciation/inclusion, etc...) de manière à ce qu'à la fin vous culpabilisiez de ne pas y arriver et qu'on puisse vous en faire le reproche, tas de fainéants."
Ce qui ne revient pas à dire que cette formation serait dans l'absolu mauvaise, ni qu'elle n'existe pas.
- celitianSage
Autre condition pour que la formation numérique soit utile, il faut que les collègues aient préalablement réfléchi à ce qu'ils voulaient faire avec.henriette a écrit:Pour les formations numériques c'est très différent, en tout cas pour toutes celles que j'anime.valle a écrit:Ici (en espagnol, mais c'est pareil en LV), les "mises en activité" sont plus généralement "faites des groupess et préparez une séquence", suivi d'une petite évaluation du formateur ("pourquoi avez-vous décidé de faire ça comme ça ?"), mise en commun et hop.Isis39 a écrit:Clecle78 a écrit:Je suis d'accord pour la mise en activité. C'était souvent très formateur. Je me souviens des débuts de l'informatique et d'internet. J'étais bien contente d'apprendre à l'utiliser en stage (période T0 6 dans les années 80 et utilisation de Lykos dans les années 90) et de voir quelles utilisations on pouvait en faire. Et j'ai toujours adoré rencontrer des gens d'autres établissements et partager des expériences même si la formation en elle même n'était pas toujours top. Certaines formations en théâtre ou PNL m'ont énormément aidée à titre personnel, à des moments où j'allais très mal. Je trouve désastreux qu'on prive des collègues volontaires de cette possibilité de respirer et de s'ouvrir (même si on n'utilise pas forcément ce qu'on a vu). Ce métier va devenir de plus en plus étouffant et, à terme, destructeur.
Quand je fais, faisais des formations pour le numérique, j'essaie au maximum de mettre les stagiaires en activité. Parce qu'il faut pratiquer pour comprendre et maîtriser les outils. Une formation Moodle magistrale ne sert pas à grand chose.
Si tu ne fais pas mettre aux collègues les mains dans le cambouis, si tu ne les fais pas utiliser l'outil pour vraiment créer quelque chose, cela ne sert strictement à rien.
Et c'est pour ça que c'est bien d'être deux formateurs : pour pouvoir aller à côté de chaque stagiaire qui en a besoin, répondre aux questions, guider, les aider tant à concevoir qu'à réaliser leur projet.
Pour Moodle, certains collègues ont suivi une formation sans avoir de projet et sans l'utiliser immédiatement car c'était seulement pour voir, résultat ils ont besoin qu'on réexplique tous les ans certaines procédures (surtout qu'il y a de fréquentes évolutions).
De plus, c'est quand même bizarre que les formations numériques soient encore nécessaires avec tous les tutoriels ou forums sur Internet qui sont top.
- JennyMédiateur
Clecle78 a écrit:Eh bien ces formateurs devraient se révolter car on ne change pas la donne en cours de partie et en tout cas démissionner dès que possible. C'est proprement inadmissible ce qui se passe et ça s'apparente à du harcèlement moral. En plus ça veut dire qu'ils n'auront peut-être plus de décharge à l'avenir puisqu'ils bosseront pendant les congés.
Le plus simple, c'est peut être aussi de ne pas se porter volontaire pour les formations pendant les vacances, vu qu'elles ne sont pas obligatoires.
Ici, je suis plutôt contente de la formation, pas mal d'offres sur des contenus universitaires, la possibilité d'aller à des colloques, de suivre des conférences. Il m'arrive de suivre quelques autres formations, plus transversales (CLEMI, musées, formations tuteurs, gestes premiers secours...). Je n'ai pas d'opposition à la mise en activité, ça dépend des formations finalement. La formation pas très passionnante, ça a pu arriver, mais ce n'est pas majoritaire. Je suis écoeurée que cette possibilité se restreigne. Je ne compte pas les réunions d'entente dans les formations, pour moi, ça n'en est pas.
C'est peut être les formations informatiques qui me convainquent le moins : soit je les trouve trop courtes et j'aimerais tester un peu plus longtemps en étant accompagnée, soit elles sont trop simples. Il faudrait des groupes de niveau parfois.
Pour les formateurs, je ne suis pas sûre que la HC, la CE ou l'agrégation sur liste d'aptitude soient garanties. Je ne comprends pas que la paye soit divisée par deux quand vous êtes deux à assurer la formation alors que c'est parfois nécessaire.
- Isis39Enchanteur
celitian a écrit:
Pour Moodle, certains collègues ont suivi une formation sans avoir de projet et sans l'utiliser immédiatement car c'était seulement pour voir, résultat ils ont besoin qu'on réexplique tous les ans certaines procédures (surtout qu'il y a de fréquentes évolutions).
De plus, c'est quand même bizarre que les formations numériques soient encore nécessaires avec tous les tutoriels ou forums sur Internet qui sont top.
Certains collègues ont besoin qu'on leur montre, qu'on leur explique.
Les tutoriels sont nombreux mais ce n'est pas évident de trouver celui qui correspond à son niveau.
- BaldredSage
Fires of Pompeii a écrit:Baldred a écrit:Fires of Pompeii a écrit:Je reviens sur ce que disait Baldred (je crois) sur le contenu des formations et le fait que, je cite « nous confondons formation type universitaire et formation à des gestes professionnels ».
En effet ce sont deux choses différentes, mais je ne sais pas qui est ce « nous » dont tu parles.
Là je vais parler pour moi et pour d’autres collègues que je connais, nous ne confondons pas. Nous souhaitons, oui, de l’universitaire, au sens où nous souhaitons du contenu scientifique. De ce fait, qu’il s’agisse de nous balancer un PauvrePoint ou de nous mettre dans un atelier un peu stupide, si le contenu derrière tout ça n’est pas scientifique, ça n’ira de toute façon jamais.
Que les PAF (enfin, EAFC) veuillent l’entendre ou pas, dans notre boulot, la formation professionnelle doit aussi être de type universitaire, dédiée spécifiquement au contenu.
Nous c'est moi , aussi.
Pardonne-moi mais si les connaissances disciplinaires sont primordiales, prof est un métier également basé sur la transmission, transmission qui pose un certain nombre de difficultés, mobilise un certain nombre de connaissances appliquées. Une partie des fils de ce forum y est d'ailleurs consacrée.
Je suis en clair désaccord avec la représentation du prof " tout équipé" par le concours, mais je sais que c'est une manière assez courante de se représenter. J'apprécie la formation disciplinaire mais elle ne peut constituer toute la formation. Nous détestons " la vocation" mais nous dévalorisons le " métier". C'est je crois une erreur fondamentale d'opposer l'une et l'autre. Ce qui participe aussi à la destruction de notre métier.
Tu inventes une opposition que je ne formule pas et en laquelle je ne crois pas.
Tu noteras j’espère que je n’ai pas parlé d’une formation uniquement disciplinaire, mais d’une formation aussi disciplinaire ; mais de fait, dans ce qui nous est proposé en formation il n’y a QUE des choses sur cette transmission, cette mise en œuvre du métier, et jamais sur ce qu’on doit transmettre, comme si on sortait du concours avec une somme de connaissances et que jamais elles ne devaient être mises à jour. Je suis désolée, mais ce n’est pas sérieux… alors puisqu’il m’est impossible de mettre mes connaissances à jour en formation, je ne vais pas en formation.
Je pense que notre métier est… un métier, oui. Que beaucoup de gestes s’apprennent sur le tas, mais que la formation professionnelle, si elle est bien faite, peut accélérer les choses et résoudre certaines difficultés pour certaines personnes à certains moments de leur carrière. Je mets des « certains » partout car, contrairement à ce que le MEN essaie de faire croire, les besoins de chacun varient selon la situation de chacun et la carrière de chacun.
Je vois mal pourquoi les EAFC ne peuvent pas proposer les deux types de formation, en fait.
J'explicitais mes propos que tu avais cités sans dire que c'était ta position.
La mise à niveau universitaire est en effet nécessaire, beaucoup pensent qu'il n'ont pas besoin de formation pour le faire, ce n'est pas mon cas.
Je pense que "la formation sur le tas" ou qui ne serait jamais faite au bon moment, ou "c'est un métier qui ne s'apprend pas" ( ce que tu ne dis pas) sont des positions qui nous dévaluent en faisant de notre métier un métier "introuvable" ou d'évidence.
Et je suis absolument d'accord avec toi, on devrait pouvoir avoir les deux types de formation sans passer sous les fourches caudines de l'institution qui veut nous faire faire plutôt que de nous laisser faire notre métier.
- celitianSage
Tu as quand même beaucoup de vidéos explicatives, et sur les forums tu poses tes questions.Isis39 a écrit:celitian a écrit:
Pour Moodle, certains collègues ont suivi une formation sans avoir de projet et sans l'utiliser immédiatement car c'était seulement pour voir, résultat ils ont besoin qu'on réexplique tous les ans certaines procédures (surtout qu'il y a de fréquentes évolutions).
De plus, c'est quand même bizarre que les formations numériques soient encore nécessaires avec tous les tutoriels ou forums sur Internet qui sont top.
Certains collègues ont besoin qu'on leur montre, qu'on leur explique.
Les tutoriels sont nombreux mais ce n'est pas évident de trouver celui qui correspond à son niveau.
Le problème est que si le collègue a un niveau débutant (je pense notamment à Moodle), il ne servira peut-être jamais de ce qu'il aura vu en formation.
- Vieux_MongolFidèle du forum
Lagomorphe a écrit:
Puisqu'il semble y avoir pas mal de formateurs ici, je renouvelle ma question (pas assez explicitement formulée comme une question, apparemment): @Elyas je crois explique qu'il est difficile pour un formateur de refuser de faire une formation, y compris pendant les vacances, et évoque des mails pressants, ou des formateurs avec décharge. Ma question est la suivante: qu'est-ce qui peut réellement contraindre un formateur à organiser une formation pendant les vacances ? Pour moi ce sont des enseignants comme les autres, sous le même statut, lequel n'impose nullement la moindre formation à des pairs. Est formateur celui qui le veut bien, est déchargé celui qui l'a demandé. Où est la véritable pression ? J'ai du mal à la croire du même ordre que celle que subit le malheureux professeur qui n'a rien demandé et qui se prend quand même un ordre de mission d'origine hiérarchique, avec retrait de salaire voire sanction si on ne l'exécute pas. Un collègue formateur peut me semble-t-il tout à fait choisir de cesser de l'être, dès lors que les conditions qu'on lui propose ne sont plus acceptables.
Dans mon académie il n'y a quasiment pas de formateurs déchargés pour la formation continue, donc absolument rien. Et pour les deux secteurs que je connais extrêmement bien, histoire-géographie et numérique il n'y a strictement aucune pression. Après on verra bien l'an prochain quand ils auront réformé notre statut.
- valleExpert spécialisé
Non, je ne suis pas pressé ? ;-)Baldred a écrit:valle a écrit:Le problème est que tu opposes une formation "universitaire" réelle, qui existe et qui est réalisable, à une formation "didactique" idéale qui en l'état n'existe pas.Baldred a écrit:Fires of Pompeii a écrit:Je reviens sur ce que disait Baldred (je crois) sur le contenu des formations et le fait que, je cite « nous confondons formation type universitaire et formation à des gestes professionnels ».
En effet ce sont deux choses différentes, mais je ne sais pas qui est ce « nous » dont tu parles.
Là je vais parler pour moi et pour d’autres collègues que je connais, nous ne confondons pas. Nous souhaitons, oui, de l’universitaire, au sens où nous souhaitons du contenu scientifique. De ce fait, qu’il s’agisse de nous balancer un PauvrePoint ou de nous mettre dans un atelier un peu stupide, si le contenu derrière tout ça n’est pas scientifique, ça n’ira de toute façon jamais.
Que les PAF (enfin, EAFC) veuillent l’entendre ou pas, dans notre boulot, la formation professionnelle doit aussi être de type universitaire, dédiée spécifiquement au contenu.
Nous c'est moi , aussi.
Pardonne-moi mais si les connaissances disciplinaires sont primordiales, prof est un métier également basé sur la transmission, transmission qui pose un certain nombre de difficultés, mobilise un certain nombre de connaissances appliquées. Une partie des fils de ce forum y est d'ailleurs consacrée.
Je suis en clair désaccord avec la représentation du prof " tout équipé" par le concours, mais je sais que c'est une manière assez courante de se représenter. J'apprécie la formation disciplinaire mais elle ne peut constituer toute la formation. Nous détestons " la vocation" mais nous dévalorisons le " métier". C'est je crois une erreur fondamentale d'opposer l'une et l'autre. Ce qui participe aussi à la destruction de notre métier.
Tu dois être pressé ?
Si tu me lis plus lentement, tu verras que je ne les oppose pas justement, et que je trouve l'opposition stérile.
Donc le problème que tu signales n'est pas là, mais sans doute plus sur la partie de formation "didactique" que tu exagères sans doute en la trouvant inexistante, disons plutôt trop rare, ou moribonde, ou sacrifiée.
L'institution a réussi un tour de force, avec notre aide, celui de déconsidérer cette formation que je préfère appeler "de métier" en ne la convoquant que pour servir ses propres intérêts avec l'autre "pacte" bien connu : " on va vous demander plus, on ne va pas vous donner plus ( de temps, de moyens, de salaire) et même plutôt moins mais on va vous former (différenciation/inclusion, etc...) de manière à ce qu'à la fin vous culpabilisiez de ne pas y arriver et qu'on puisse vous en faire le reproche, tas de fainéants."
Ce qui ne revient pas à dire que cette formation serait dans l'absolu mauvaise, ni qu'elle n'existe pas.
Je pense juste que, lorsque tu dis qu'il faudrait qu'on revendique des formations "didactiques", c'est faux : dans l'état, les formations "didactiques" n'en sont pas (c'est pour ça que je dis qu'il s'agit d'un plan idéal, inexistent). C'est pareil, pour faire le lien avec un autre fil, pour les formations sur l'hétérogénéité. Il est très facile de conclure qu'on n'est pas assez formés et qu'il nous faudrait des formations pour prendre en charge les profils des élèves, sauf que les formations censés le faire ne le font pas : inutile donc d'en demander pu de s'y inscrire.
Quand je parle d'opposition, ce n'est pas que tu privilégies l'une sur l'autre, mais que tu compares quelque chose d'existant avec quelque chose d'hypothétique.
- BaldredSage
Mercivalle a écrit:Non, je ne suis pas pressé ? ;-)Baldred a écrit:valle a écrit:Le problème est que tu opposes une formation "universitaire" réelle, qui existe et qui est réalisable, à une formation "didactique" idéale qui en l'état n'existe pas.Baldred a écrit:
Nous c'est moi , aussi.
Pardonne-moi mais si les connaissances disciplinaires sont primordiales, prof est un métier également basé sur la transmission, transmission qui pose un certain nombre de difficultés, mobilise un certain nombre de connaissances appliquées. Une partie des fils de ce forum y est d'ailleurs consacrée.
Je suis en clair désaccord avec la représentation du prof " tout équipé" par le concours, mais je sais que c'est une manière assez courante de se représenter. J'apprécie la formation disciplinaire mais elle ne peut constituer toute la formation. Nous détestons " la vocation" mais nous dévalorisons le " métier". C'est je crois une erreur fondamentale d'opposer l'une et l'autre. Ce qui participe aussi à la destruction de notre métier.
Tu dois être pressé ?
Si tu me lis plus lentement, tu verras que je ne les oppose pas justement, et que je trouve l'opposition stérile.
Donc le problème que tu signales n'est pas là, mais sans doute plus sur la partie de formation "didactique" que tu exagères sans doute en la trouvant inexistante, disons plutôt trop rare, ou moribonde, ou sacrifiée.
L'institution a réussi un tour de force, avec notre aide, celui de déconsidérer cette formation que je préfère appeler "de métier" en ne la convoquant que pour servir ses propres intérêts avec l'autre "pacte" bien connu : " on va vous demander plus, on ne va pas vous donner plus ( de temps, de moyens, de salaire) et même plutôt moins mais on va vous former (différenciation/inclusion, etc...) de manière à ce qu'à la fin vous culpabilisiez de ne pas y arriver et qu'on puisse vous en faire le reproche, tas de fainéants."
Ce qui ne revient pas à dire que cette formation serait dans l'absolu mauvaise, ni qu'elle n'existe pas.
Je pense juste que, lorsque tu dis qu'il faudrait qu'on revendique des formations "didactiques", c'est faux : dans l'état, les formations "didactiques" n'en sont pas (c'est pour ça que je dis qu'il s'agit d'un plan idéal, inexistent). C'est pareil, pour faire le lien avec un autre fil, pour les formations sur l'hétérogénéité. Il est très facile de conclure qu'on n'est pas assez formés et qu'il nous faudrait des formations pour prendre en charge les profils des élèves, sauf que les formations censés le faire ne le font pas : inutile donc d'en demander pu de s'y inscrire.
Quand je parle d'opposition, ce n'est pas que tu privilégies l'une sur l'autre, mais que tu compares quelque chose d'existant avec quelque chose d'hypothétique.
Pas si hypothétique, j'existe, je me suis rencontré.
Mais comme je crois très modérément en moi, j'en ai rencontré d'autres.
Je ne crois pas que nos positions soient si éloignées, je ne sais pas si tu as été formateur, mais là comme ailleurs c'est difficile de trop simplifier.
Mon intervention sur ce fil est moins sur la formation elle-même que sur l'habituel retournement de situation qui nous fait nous accuser nous-mêmes plutôt que l'institution.
- Florent95Niveau 1
Pour ma part, je trouve que l'aspect contre-intuitif des nouvelles procédures d'inscription EAFC-DAFOR via ARENA (ou pré-inscription, ou "abonnement" pré-pré-inscription, ce qui est kafkaïen) est déjà une forme d'indice de la place que souhaite donner à la formation continue notre Ministère... Il faut se connecter à ARENA puis cliquer dans un sous-onglet, puis fouiller, etc. C'est totalement illogique en termes de mise à disposition réelle de l'offre de formation pour tous...
Ce n'est pas pour verser dans une théorie du complot ("ils ont fait exprès de pondre un interface numérique imbuvable pour décourager les moins motivés de s'inscrire"), mais franchement à l'heure où on parle du danger de la dématérialisation des Services publics (car certains publics sont moins à l'aise que d'autre avec le numérique), à l'heure où on parle de "mise en accessibilité pour tous des outils numériques", je me refuse à croire qu'il était impossible au Ministère et au Rectorat de mettre en place une interface plus logique, plus pratique, plus jolie, plus maniable...
Pour moi qui fréquente de nombreux programmeurs et/ou ingénieurs informaticiens, c'est toujours un choc et un objet de spéculation que de me balader dans les méandres de ARENA et de I-Prof, tellement c'est ni fait ni à faire d'un point de vue de l'architecture technique et de la mise en page...
Ce n'est pas pour verser dans une théorie du complot ("ils ont fait exprès de pondre un interface numérique imbuvable pour décourager les moins motivés de s'inscrire"), mais franchement à l'heure où on parle du danger de la dématérialisation des Services publics (car certains publics sont moins à l'aise que d'autre avec le numérique), à l'heure où on parle de "mise en accessibilité pour tous des outils numériques", je me refuse à croire qu'il était impossible au Ministère et au Rectorat de mettre en place une interface plus logique, plus pratique, plus jolie, plus maniable...
Pour moi qui fréquente de nombreux programmeurs et/ou ingénieurs informaticiens, c'est toujours un choc et un objet de spéculation que de me balader dans les méandres de ARENA et de I-Prof, tellement c'est ni fait ni à faire d'un point de vue de l'architecture technique et de la mise en page...
- Vieux_MongolFidèle du forum
A Paris vous ne passez pas par Sofia ?
- KilmenyEmpereur
Est-ce vrai que les dates de formation peuvent changer après inscription (par exemple une formation un mercredi se retrouvant ensuite pendant les vacances ou un samedi) ? Je l'ai entendu dire par une collègue qui a précisé que la désinscription ne serait plus possible même si les dates ne sont plus les mêmes.
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- gregforeverGrand sage
Moi ça m est arrivé deux fois, changement de date et changement de ville (et même de département)
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Alors je serai très étonné si un informaticien qualifié était à la tête des entités numériques rectorales. Pour avoir suivi d'assez prêt la fabrication d'outil numérique par une administration publique, j'ai pu voir que la dimension administrative prenait l'essentiel de la place et que les fonctionnalités ainsi que l'ergonomie étaient des objectifs très secondaires, pour ne pas dire ignorés. Dans le cas que je connais, il a fallu que le projet ait 18 mois de retard pour que la gouvernance soit remaniée et que des personnes un peu qualifiée prennent le relai. Elles ne pouvaient d'ailleurs pas faire grand chose à part bricoler l'espèce de machin qui avait été fabriqué pour le rendre plus ou moins fonctionnel. (Ce logiciel avait pour fonctionnalités d'automatiser un dossier administratif : des cases à cocher, des nombres à rentrer, des documents numériques à déposer et une division à calculer. Le logiciel faisait une division fausse 36 mois après le début du projet. True story)Florent95 a écrit:Pour ma part, je trouve que l'aspect contre-intuitif des nouvelles procédures d'inscription EAFC-DAFOR via ARENA (ou pré-inscription, ou "abonnement" pré-pré-inscription, ce qui est kafkaïen) est déjà une forme d'indice de la place que souhaite donner à la formation continue notre Ministère... Il faut se connecter à ARENA puis cliquer dans un sous-onglet, puis fouiller, etc. C'est totalement illogique en termes de mise à disposition réelle de l'offre de formation pour tous...
Ce n'est pas pour verser dans une théorie du complot ("ils ont fait exprès de pondre un interface numérique imbuvable pour décourager les moins motivés de s'inscrire"), mais franchement à l'heure où on parle du danger de la dématérialisation des Services publics (car certains publics sont moins à l'aise que d'autre avec le numérique), à l'heure où on parle de "mise en accessibilité pour tous des outils numériques", je me refuse à croire qu'il était impossible au Ministère et au Rectorat de mettre en place une interface plus logique, plus pratique, plus jolie, plus maniable...
Pour moi qui fréquente de nombreux programmeurs et/ou ingénieurs informaticiens, c'est toujours un choc et un objet de spéculation que de me balader dans les méandres de ARENA et de I-Prof, tellement c'est ni fait ni à faire d'un point de vue de l'architecture technique et de la mise en page...
On peut aussi se rappeler de Louvois, le logiciel de solde des armées, qui a été abandonné après plus de dix ans de développement et des centaines de millions d'euros de dépensés en vain.
Sinon, en informatique, il existe bien des dark patterns, pour forcer la main aux utilisateurs.
- joseluisNiveau 4
Un des pires trucs que j'ai vu, c'était de devoir déclarer mes frais de déplacement sur Chorus, quelle torture.
- MathadorEmpereur
Ah oui Chorus, le truc tellement infâme que dans mon administration on ne demande toujours pas aux agents de l'utiliser eux-mêmes…
(il y a des sites de gestion financière pour le faire à notre place)
(il y a des sites de gestion financière pour le faire à notre place)
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Madame_ProfEsprit sacré
Kilmeny a écrit:Est-ce vrai que les dates de formation peuvent changer après inscription (par exemple une formation un mercredi se retrouvant ensuite pendant les vacances ou un samedi) ? Je l'ai entendu dire par une collègue qui a précisé que la désinscription ne serait plus possible même si les dates ne sont plus les mêmes.
Dans ce cas, je pense que la désinscription ou le message d'excuse pour absence n'aura aucune conséquence. J'ai moi-même refusé des journées de formation demandées quand j'avais ensuite connaissance du lieu de formation (2h30 AR en voiture ou 3h30 en transports, faut pas exagérer : à Provins depuis la petite couronne pour ceux de Créteil à qui ça va parler). J'ai assuré mes cours à la place, tout le monde a compris (aller sur le lieu de formation n'était pas compatible avec les horaires de mon fils, et par ailleurs la grande majorité des stagiaires venaient de loin donc il me semble que la logique économique et écologique voudrait que ce soit le formateur qui se rapproche, mais c'est un autre débat).
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- MalavitaÉrudit
Madame_Prof a écrit:Kilmeny a écrit:Est-ce vrai que les dates de formation peuvent changer après inscription (par exemple une formation un mercredi se retrouvant ensuite pendant les vacances ou un samedi) ? Je l'ai entendu dire par une collègue qui a précisé que la désinscription ne serait plus possible même si les dates ne sont plus les mêmes.
Dans ce cas, je pense que la désinscription ou le message d'excuse pour absence n'aura aucune conséquence. J'ai moi-même refusé des journées de formation demandées quand j'avais ensuite connaissance du lieu de formation (2h30 AR en voiture ou 3h30 en transports, faut pas exagérer : à Provins depuis la petite couronne pour ceux de Créteil à qui ça va parler). J'ai assuré mes cours à la place, tout le monde a compris (aller sur le lieu de formation n'était pas compatible avec les horaires de mon fils, et par ailleurs la grande majorité des stagiaires venaient de loin donc il me semble que la logique économique et écologique voudrait que ce soit le formateur qui se rapproche, mais c'est un autre débat).
C'est le problème des collègues du Nord qui descendent dans le Sud de l'académie ! Ils ne veulent jamais venir dans le Sud. Dans l'autre sens, on ne se pose pas la question si on veut aller à des formations ou pire, pour les examens, on doit monter ! Bon, elles ont intérêt à être bien les formations !
Mais j'avoue que Provins, c'est très excentré quand même.
- KilmenyEmpereur
Madame_Prof a écrit:Kilmeny a écrit:Est-ce vrai que les dates de formation peuvent changer après inscription (par exemple une formation un mercredi se retrouvant ensuite pendant les vacances ou un samedi) ? Je l'ai entendu dire par une collègue qui a précisé que la désinscription ne serait plus possible même si les dates ne sont plus les mêmes.
Dans ce cas, je pense que la désinsription ou le message d'excuse pour absence n'aura aucune conséquence. J'ai moi-même refusé des journées de formation demandées quand j'avais ensuite connaissance du lieu de formation (2h30 AR en voiture ou 3h30 en transports, faut pas exagérer : à Provins depuis la petite couronne pour ceux de Créteil à qui ça va parler). J'ai assuré mes cours à la place, tout le monde a compris (aller sur le lieu de formation n'était pas compatible avec les horaires de mon fils, et par ailleurs la grande majorité des stagiaires venaient de loin donc il me semble que la logique économique et écologique voudrait que ce soit le formateur qui se rapproche, mais c'est un autre débat).
Si tu assures tes cours, pas de problème mais si c'est hors temps de travail, là commencent les problèmes...
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