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- InvitéNGrand sage
Lorica : C'est quoi le syndrome de l'agrégé(e) ?
- DaphnéDemi-dieu
Lorica a écrit:yseult a écrit:Généralement à moins d'être agrégé les IPR sont d'abord IA: inspecteurs du premier degré. Même salaire? En même temps, leur année de stage (deux ans je crois) c'est de la folie! Vaut mieux pas avoir de famille!
tu confonds IA et IEN. Et certains IA-IPR ne veulent surtout pas être mélangés avec les IEN (encore le syndrome de l'agrégé...)
Exact !
IA = Inspecteur d'Académie.
L'IA est LE responsable entre autre dans un département de la nomination des PE et des postes en collèges (cartes scolaires collège) alors que les cartes scolaires lycées dépendent du rectorat.
Les IPR inspectent dans le second degré mais ne peuvent pas inspecter dans le premier degré, c'est le rôle des IEN (Inspecteurs de l'Education Nationale).
Et si par hasard un IPR vient nous "visiter" dans le premier degré ( ce qui m'est arrivé en LV quand on nous a imposé de la sensibilisation en LV dans les secteurs où les instits/PE ne pouvaient assumer) ils ne peuvent pas faire de rapport d'inspection ou noter, c'est juste une visite conseil.
- InvitéInvité
nateka a écrit:Lorica : C'est quoi le syndrome de l'agrégé(e) ?
de se croire supérieur aux autres.
Je suis une fois tombée sur un tract d'un syndicat d'IPR contre le corps unique d'inspecteurs et il y était dit que les IPR étaient des agrégés et que les fonctions de commandement leur étaient donc destinées; pas aux autres (les IEN).
Ils sont graves. L'agrég n'est pas un diplôme de management, que je sache!
- InvitéNGrand sage
Je vois . J'ai une amie ( que j'apprécie beaucoup par ailleurs ) qui réussit l'exploit de placer dans chaque conversation qu'elle est agrégée . Elle est atteinte du syndrome .
- JaneMonarque
Affectée à l'année pour un remplacement, une de mes collègues de travail me demandait combien d'heures je faisais, et ce chaque fois qu'elle me croisait en salle des profs; pleine de compassion pour mes 23h et ma mine épuisée, elle n'oubliait jamais de me dire qu'avec son service d'agrégée elle faisait 15h et qu'elle était débordée. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Heureusement, il existe aussi des porteurs sains [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Heureusement, il existe aussi des porteurs sains [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
- InvitéNGrand sage
Ceci dit : rien n'oblige à prendre 7 heures sups : c'est énorme !!!
Sans doute a t-elle voulu aussi te passer ce message .
Bon , revenons aux inspecteurs/inspectrices : combien d'heures hebdos pour eux/elles ?
Sans doute a t-elle voulu aussi te passer ce message .
Bon , revenons aux inspecteurs/inspectrices : combien d'heures hebdos pour eux/elles ?
- JaneMonarque
En fait c'est une histoire compliquée, les 5h (et pas 7 [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] )
j'ai perdu mon poste suite à une carte scolaire, refusé l'affectation qu'on m'imposait et qui était vraiment très loin de mon domicile (j'ai 3 mômes, ce qui complique les choses), et réussi à négocier ce poste avec ses avantages mais aussi ses inconvénients. Ceci étant je n'ai rien contre les agrégés qui, dans leur immense majorité, sont des gens charmants, inspecteurs ou pas (pour rester dans le sujet)...
j'ai perdu mon poste suite à une carte scolaire, refusé l'affectation qu'on m'imposait et qui était vraiment très loin de mon domicile (j'ai 3 mômes, ce qui complique les choses), et réussi à négocier ce poste avec ses avantages mais aussi ses inconvénients. Ceci étant je n'ai rien contre les agrégés qui, dans leur immense majorité, sont des gens charmants, inspecteurs ou pas (pour rester dans le sujet)...
- DaphnéDemi-dieu
Lorica a écrit:nateka a écrit:Lorica : C'est quoi le syndrome de l'agrégé(e) ?
Je suis une fois tombée sur un tract d'un syndicat d'IPR contre le corps unique d'inspecteurs et il y était dit que les IPR étaient des agrégés et que les fonctions de commandement leur étaient donc destinées; pas aux autres (les IEN).
Et bien ça ne me choque pas du tout, au contraire, ce qui me choquerait soit qu'on soit que nous ( professeurs du second degré) soyons inspectés par des IEN du premier degré.
Le corps unique je suis contre, c'est la doxa de l'UNSA !! Tout le monde pareil, de la maternelle à l'Université [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] NON !!
Non, chacun sa spécificité, ses qualifications et son domaine de compétences. Les PE ont choisi et sont formés pour le premier degré, les certifiés, agrégés, PLP et PEPS ont choisi le second dégré, les PRAF, PRCE et maîtres de conf ont choisi le Sup, ce ne sont pas les mêmes qualifications, ce n'est pas le même métier.
- yseultFidèle du forum
Autant pour moi pour la confusion! Merci d'avoir rectifié.
On n'aurait pas la mêmeamie collègue ??
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nateka a écrit:Je vois . J'ai une amie ( que j'apprécie beaucoup par ailleurs ) qui réussit l'exploit de placer dans chaque conversation qu'elle est agrégée . Elle est atteinte du syndrome .
On n'aurait pas la même
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- InvitéInvité
Daphné a écrit:Lorica a écrit:nateka a écrit:Lorica : C'est quoi le syndrome de l'agrégé(e) ?
Je suis une fois tombée sur un tract d'un syndicat d'IPR contre le corps unique d'inspecteurs et il y était dit que les IPR étaient des agrégés et que les fonctions de commandement leur étaient donc destinées; pas aux autres (les IEN).
Et bien ça ne me choque pas du tout, au contraire, ce qui me choquerait soit qu'on soit que nous ( professeurs du second degré) soyons inspectés par des IEN du premier degré.
Le corps unique je suis contre, c'est la doxa de l'UNSA !! Tout le monde pareil, de la maternelle à l'Université [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] NON !!
Non, chacun sa spécificité, ses qualifications et son domaine de compétences. Les PE ont choisi et sont formés pour le premier degré, les certifiés, agrégés, PLP et PEPS ont choisi le second dégré, les PRAF, PRCE et maîtres de conf ont choisi le Sup, ce ne sont pas les mêmes qualifications, ce n'est pas le même métier.
ce n'est pas ça qui me faisait bondir; c'est l'argument "nous sommes les agrégés, donc la fonction d'IA -de commandement- nous revient de droit." c'est du n'importe quoi.
Et pour ton information, les inspecteurs des PLP sont IEN. Ils ne peuvent pas être IA car il n'y a pas d'agrégation de lettres-histoire, de maths-sciences et que sais-je encore. Donc ce sont des nuls, incapables d'exercer la fonction d'IA puisqu'ils ne sont pas agrégés, les pauvres.
C'était le seul argument de ce tract contre l'homogénéisation des statuts d'inspecteurs. Moi, ça me choque.
(maintenant, ce qu'il y a derrière le concept de "corps unique des inspecteurs", je ne sais pas. Et je m'en fous. Je suis plp qui enseigne en collège; j'ai vu des IEN, des IPR: pas de différence dans leurs pratiques ou leurs discours)
- LantelmeNiveau 6
Il y a quand même une différence, c'est le niveau de compétences. Un agrégé, IPR ou pas, est quand même d'un plus haut niveau scientifique qu'un certifié ; il n'y a qu'à voir la différence entre les CAPES et les Agrégations. On ne peut pas sérieusement dire le contraire.
- InvitéNGrand sage
Encore faut il aussi faire la différence entre le niveau de l'agrégation externe et interne ( beaucoup plus professionnel : en tout cas c'est le cas en EPS ) ...
Ceci dit en EPS la spécificité demeure le niveau de pratique physique et sportive : on passe une épreuve ( parmi une liste changeante d'APSA, donc pas forcément notre spécialité ) : du coup la moyenne d'âge - en interne - est de 30 ans : la note obtenue en pratique physique fait sérieusement la différence ...mais le plus gros coef c'est l'oral 1 , l'épreuve professionnelle à partir d'un dossier "tiré au hasard" : c'est redoutable ...mais le facteur chance existe !
Plutôt que de niveau de compétences il serait plus juste , selon moi, de parler de niveau de formation . Passer l'agrégation c'est consentir à se former de façon rigoureuse .
Ceci dit en EPS la spécificité demeure le niveau de pratique physique et sportive : on passe une épreuve ( parmi une liste changeante d'APSA, donc pas forcément notre spécialité ) : du coup la moyenne d'âge - en interne - est de 30 ans : la note obtenue en pratique physique fait sérieusement la différence ...mais le plus gros coef c'est l'oral 1 , l'épreuve professionnelle à partir d'un dossier "tiré au hasard" : c'est redoutable ...mais le facteur chance existe !
Plutôt que de niveau de compétences il serait plus juste , selon moi, de parler de niveau de formation . Passer l'agrégation c'est consentir à se former de façon rigoureuse .
- InvitéInvité
- InvitéInvité
J'ai trouvé un témoignage sur les réalités du métier d'inspecteur (ien, mais ipr, ça doit être un peu pareil? quelqu'un pour confirmer?)
- Aucune chance de revoir un jour son académie d'origine
- 50 à 60 heures semaine (heures sup non rémunérées)
- 6 semaines de congés
- levé tous les jours à 5h00 et rentré à 20h30 (journée de 15h00 !!!)
- 40 000 à 50 000 kms de trajet par an avec des frais mal, voire pas du tout remboursés
- weekend, vie de famille, loisirs ... aux oubliettes !
- et bien sur un salaire largement en dessous par rapport à la charge colossale de travail !
- Aucune chance de revoir un jour son académie d'origine
- 50 à 60 heures semaine (heures sup non rémunérées)
- 6 semaines de congés
- levé tous les jours à 5h00 et rentré à 20h30 (journée de 15h00 !!!)
- 40 000 à 50 000 kms de trajet par an avec des frais mal, voire pas du tout remboursés
- weekend, vie de famille, loisirs ... aux oubliettes !
- et bien sur un salaire largement en dessous par rapport à la charge colossale de travail !
- CathEnchanteur
Où as-tu trouvé ça, Lorica?
Pas envie de devenir ien, mais ça m'intéresse de savoir ce qu'ils font...
Pas envie de devenir ien, mais ça m'intéresse de savoir ce qu'ils font...
- InvitéInvité
- User2350Niveau 7
Lorica a écrit:J'ai trouvé un témoignage sur les réalités du métier d'inspecteur (ien, mais ipr, ça doit être un peu pareil? quelqu'un pour confirmer?)
- Aucune chance de revoir un jour son académie d'origine
- 50 à 60 heures semaine (heures sup non rémunérées)
- 6 semaines de congés
- levé tous les jours à 5h00 et rentré à 20h30 (journée de 15h00 !!!)
- 40 000 à 50 000 kms de trajet par an avec des frais mal, voire pas du tout remboursés
- weekend, vie de famille, loisirs ... aux oubliettes !
- et bien sur un salaire largement en dessous par rapport à la charge colossale de travail !
Il y a un élément à corriger : ils peuvent très bien retrouver leur académie d'origine. C'est le cas pour mes IPR.
Pour le reste, c'est vrai.
- henrietteMédiateur
Mais au bout de très très nombreuses années bien souvent. Mais je pense que c'est aussi le lot des CDE, non ? (et même des profs pour certaines académies...)
- User2350Niveau 7
Non, assez vite.henriette a écrit:Mais au bout de très très nombreuses années bien souvent. Mais je pense que c'est aussi le lot des CDE, non ? (et même des profs pour certaines académies...)
Pour les CDE, c'est pareil : ils peuvent très bien rester chez eux.
Après, tout est une question de carrière. Plus on veut monter, moins il y a de postes et plus ils sont éparpillés sur le territoire.
- GrypheMédiateur
A l'issue du concours perdir, l'affectation est nationale et l'attribution d'une académie est fonction du classement.henriette a écrit:Mais au bout de très très nombreuses années bien souvent. Mais je pense que c'est aussi le lot des CDE, non ? (et même des profs pour certaines académies...)
On peut dire, en gros, que plus de la moitié des nouveaux adjoints obtient un poste dans son académie d'origine.
Pour les autres, eh bien disons qu'en début de classement, il y a une migration vers le sud, et vers la fin du classement une migration vers le nord, très schématiquement.
En revanche, il est impossible de revenir dans un établissement dans lequel on a travaillé en tant que prof dans les 10-15 dernières années.
Pour l'affectation comme chef, c'est possible après après deux postes d'adjoint en moyenne.
Gryphe [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
(Présentement au collège, j'ai un Brevet blanc à préparer de toute urgence... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Promis, le week-end prochain, j'aurai une pensée émue pour les collègues qui corrigent.)
- CathEnchanteur
J'en connais qui n'ont pas quitté leur département, en devenant IEN, je veux dire.
Comment ça c'est impossible?
Ben si...
Mais ne me demandez pas comment!
Comment ça c'est impossible?
Ben si...
Mais ne me demandez pas comment!
- henrietteMédiateur
Je pensais cela plus difficile en effet : merci d'avoir éclairé ma lanterne.
- DaphnéDemi-dieu
cath5660 a écrit:J'en connais qui n'ont pas quitté leur département, en devenant IEN, je veux dire.
Comment ça c'est impossible?
Ben si...
Mais ne me demandez pas comment!
Et même IPR, plusieurs même, si si.
Et ils inspectaient leurs anciens collègues [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
- LantelmeNiveau 6
Les fonctions d'encadrement (perdir et inspection) ne sont pas de tout repos, même si vous trouverez toujours des exceptions. Un IPR a effectivement une énorme charge de travail (beaucoup de trajets, de réunions, beaucoup de temps pour rédiger les rapports, etc.), pour un salaire qui n'est finalement guère supérieur à celui qu'il avait en tant qu'agrégé (un IPR est reclassé de telle manière qu'il gagne au début autour de 3700 euros nets, vers 45 ans pour schématiser) => on peut gagner la même chose ou presque en étant agrégé avec quelques HSA / HSE / prime PP, etc., et je ne parle même pas lorsque l'on est en CPGE et que l'on peut gagner plus avec les heures sup (mieux rémunérées que dans le secondaire) et bien sûr les heures de khôlles.
Mais, évidemment, l'aspect financier n'est pas la seule motivation : il y a aussi la volonté de changer de fonction et d'encadrer.
Si on veut conserver un minimum de vie familiale (et rester dans son académie), personnel de direction c'est moins pire, pour un salaire équivalent et quand même attractif (aussi bien pour les C2 que pour les C1). Mais c'est quand même très prenant, et l'aspect pédagogique et disciplinaire passe largement au second plan.
Bilan : les fonctions d'encadrement sont bien rémunérées... mais à l'échelle de l'éducation nationale.
PS : pour les frais de déplacement, c'est lamentable à tous les niveaux dans l'EN. Exemple pour les jurys de concours CAPES/Agreg : remboursement de 15 euros par jour pour la nourriture...
Mais, évidemment, l'aspect financier n'est pas la seule motivation : il y a aussi la volonté de changer de fonction et d'encadrer.
Si on veut conserver un minimum de vie familiale (et rester dans son académie), personnel de direction c'est moins pire, pour un salaire équivalent et quand même attractif (aussi bien pour les C2 que pour les C1). Mais c'est quand même très prenant, et l'aspect pédagogique et disciplinaire passe largement au second plan.
Bilan : les fonctions d'encadrement sont bien rémunérées... mais à l'échelle de l'éducation nationale.
PS : pour les frais de déplacement, c'est lamentable à tous les niveaux dans l'EN. Exemple pour les jurys de concours CAPES/Agreg : remboursement de 15 euros par jour pour la nourriture...
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- Evolution du métier d'inspecteur
- "Etre inspecteur, c'est rendre le métier d'enseignant possible".
- l'EN ou la Cour des Miracles - intégration directe dans le corps d'inspecteur d'académie-inspecteur pédagogique régional
- subjectivité de l'inspecteur.
- Pétition pour que le métier d'AVS devienne un vrai métier.
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