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- Camélity JaneBanni
Y a-t-il un inspecteur parmi les membres?
- User2350Niveau 7
Moi : chargé de mission d'inspection depuis septembre. :Lool:
- JohnMédiateur
Y a-t-il un inspecteur parmi les membres?
Moi j'ai regardé l'inspecteur Derrick avant-hier.
C'était très instructif : j'y ai reconnu la voix de Roger Carel, le doubleur le plus prolifique que je connaisse, derrière le visage replet et joufflu de l'intègre mais irascible procureur Erich Kolbe.
Mais je ne sais pas si ça compte pour ta recherche (?)
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Camélity JaneBanni
Eh bien, enchantée.Miguel a écrit:Moi : chargé de mission d'inspection depuis septembre. :Lool:
On ne se connaît pas encore, il me semble.
Concernant les inspections, je me pose un certain nombre de questions. D'où ma requête précédente.
En effet, j'ai près de 20 ans de carrière, et j'ai été inspectée cinq fois, mais quatre fois à ma demande... Pendant dix ans, j'ai été totalement oubliée.
Suis-je à ce point insipide?
Par ailleurs, trouvez-vous normal, chers néoprofs, qu'une de mes collègues, qu'on a laissée enseigner sans inspection pendant 17 ans, se fasse vertement critiquer le jour où enfin l'inspecteur se présente?
Moi, ça m'a choquée : qu'on la laisse faire sans contrôle pendant tant de temps, mais aussi qu'ensuite, on la déclare incompétente!
- gautierNiveau 7
Pierre_au_carré a écrit:Je rigole mais je connais une instit sans conjoint et enfant (et plus de la quarantaine), en maternelle et qui est très bien. Donc ça ne veut rien dire.
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C'est pas possible! Je dois ne pas avoir compris. C'est de l'humour n'est-ce pas ? Ou bien est-ce qu'être mariée et mère de famille est devenu un diplôme requis pour être un bon enseignant ?
- CelebornEsprit sacré
gautier a écrit:
C'est pas possible! Je dois ne pas avoir compris. C'est de l'humour n'est-ce pas ? Ou bien est-ce qu'être mariée et mère de famille est devenu un diplôme requis pour être un bon enseignant ?
J'espère que non : mes meilleures instit' étaient des bonnes soeurs !
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- eauderoseNiveau 10
camélionne a écrit:[
En effet, j'ai près de 20 ans de carrière, et j'ai été inspectée cinq fois, mais quatre fois à ma demande... Pendant dix ans, j'ai été totalement oubliée.
Suis-je à ce point insipide?
Non, simplement tu es dans le privé et ... on est transparent ! Je ne suis pas dans la même région que toi , mais nous avons le même problème. J'ai été inspectée 1 fois en 10 ans. Mes collègues du collège public de la même ville (dans la même matière) 1 fois tous les 3 ans (je le sais pour en avoir discuté avec eux). Alors le 1ier inspecteur qui me dira que "c'est pas comme ça qu'il faut faire", il entendra qu'il n'avait qu'à venir plus souvent et ne pas me laisser faire des ravages pendant 10 ans !
- CelebornEsprit sacré
Ce n'est pas qu'un problème de public/privé. Ma collègue (dans le public, donc) n'a pas été inspectée depuis 15 ans, vous savez...
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- V.MarchaisEmpereur
Personnellement, ce qui me choque, dans les faits de nos IPR, ce n'est pas tant leur attitude durant les inspections, qui varie beaucoup selon les individus et au sujet de laquelle il serait difficile d'établir des généralités. C'est plutôt la manière sans nuance dont ils se font, massivement, le relais d'idéologies indiscutables et nous imposent des méthodes de travail, au mépris de notre liberté pédagogique et de notre responsabilité professionnelle. J'en veux pour preuve les réunions tenues depuis avril dans la plupart des académies pour "expliquer" les nouveaux programmes, jurer que rien ne change, que la séquence reste obligatoire, qu'il ne faut surtout pas avoir de progression grammaticale indépendante, etc. Et là, on peut généraliser : c'est un phénomène massif dont bien des collègues se sont fait l'écho ici.
Ce qui me débecte profondément, dans les inspections telles qu'elles se passent actuellement, ce n'est pas que l'on puisse critiquer mon travail - je suis la première à le faire, jour après jour - même vertement. C'est que cette critique se fonde sur des préjugés infondés et irréfragables, eux. Parce que j'ai décidé, il y a longtemps, d'avoir une progression de grammaire indépendante de ma progression littéraire, il a été décrété une bonne fois pour toutes que j'enseignais mal la grammaire - mais aussi la littérature. Le fait que mon choix se soit fondé sur l'observation des élèves, l'analyse de leurs difficultés, des limites du travail en séquences, le fait que mes élèves déclarent eux-mêmes s'y retrouver davantage et font des progrès, tout cela n'entre pas dans la balance. Je ne travaille pas en séquences donc je travaille mal, c'est imparable.
J'ai été sidérée, au fil de mes inspections successives, de me rendre compte que, la plupart du temps, mes collègues qui travaillaient en séquence avaient droit à la plus grande clémence quelles que soient leurs difficultés avec les élèves, tandis que ceux qui, comme moi, avaient tourné le dos à ce modèle étaient systématiquement accusés des pires torts. Ce que les inspecteurs vérifient, ce n'est pas si nos élèves sont à l'aise avec notre enseignement ni s'ils progressent - en fait, ils se fichent bien des élèves : ils vérifient simplement notre conformité au dogme de la séquence.
On pourra me rétorquer qu'ils sont là pour faire appliquer les textes. Je répondrai que, d'une part, on peut peut-être faire preuve de distance avec les textes et s'intéresser à la démarche choisie par un professeur avant de la condamner, ne serait-ce que par respect pour l'intelligence et l'expérience du collègue concerné. Mais surtout, alors même que les programmes ont changé, les IPR continuent massivement d'imposer une vision unique, la leur, celle sur laquelle ils ont fondé tout leur pouvoir.
Vous comprendrez que je suis tentée d'en conclure que ce pouvoir est finalement la seule chose qui importe pour beaucoup, et le fait que nous reconnaissions ce pouvoir et fassions acte de soumission.
La mission des IPR ? Faire perdurer leur petit pouvoir d'emprise. Le reste est accessoire.
Ce qui me débecte profondément, dans les inspections telles qu'elles se passent actuellement, ce n'est pas que l'on puisse critiquer mon travail - je suis la première à le faire, jour après jour - même vertement. C'est que cette critique se fonde sur des préjugés infondés et irréfragables, eux. Parce que j'ai décidé, il y a longtemps, d'avoir une progression de grammaire indépendante de ma progression littéraire, il a été décrété une bonne fois pour toutes que j'enseignais mal la grammaire - mais aussi la littérature. Le fait que mon choix se soit fondé sur l'observation des élèves, l'analyse de leurs difficultés, des limites du travail en séquences, le fait que mes élèves déclarent eux-mêmes s'y retrouver davantage et font des progrès, tout cela n'entre pas dans la balance. Je ne travaille pas en séquences donc je travaille mal, c'est imparable.
J'ai été sidérée, au fil de mes inspections successives, de me rendre compte que, la plupart du temps, mes collègues qui travaillaient en séquence avaient droit à la plus grande clémence quelles que soient leurs difficultés avec les élèves, tandis que ceux qui, comme moi, avaient tourné le dos à ce modèle étaient systématiquement accusés des pires torts. Ce que les inspecteurs vérifient, ce n'est pas si nos élèves sont à l'aise avec notre enseignement ni s'ils progressent - en fait, ils se fichent bien des élèves : ils vérifient simplement notre conformité au dogme de la séquence.
On pourra me rétorquer qu'ils sont là pour faire appliquer les textes. Je répondrai que, d'une part, on peut peut-être faire preuve de distance avec les textes et s'intéresser à la démarche choisie par un professeur avant de la condamner, ne serait-ce que par respect pour l'intelligence et l'expérience du collègue concerné. Mais surtout, alors même que les programmes ont changé, les IPR continuent massivement d'imposer une vision unique, la leur, celle sur laquelle ils ont fondé tout leur pouvoir.
Vous comprendrez que je suis tentée d'en conclure que ce pouvoir est finalement la seule chose qui importe pour beaucoup, et le fait que nous reconnaissions ce pouvoir et fassions acte de soumission.
La mission des IPR ? Faire perdurer leur petit pouvoir d'emprise. Le reste est accessoire.
- doctor whoDoyen
Pour voir ce que peuvent faire des inspecteurs, en bien et en mal, voici la courte discussion à propos de conférences sur les nouveaux programmes.
Ca fait une semaine que j'essaye de la recaser, en vain.
Ca fait une semaine que j'essaye de la recaser, en vain.
- Camélity JaneBanni
Ce qui m'a agacée, l'année passée, lors de mon inspection, c'est ceci :
L'inspectrice a noté dans le comportement des élèves une ambiance lourde et bizarre. Il se trouve que la classe avait vécu des tensions très fortes à cause d'un garçon déliquant qui sortait de prison et que nous y avions inscrit. Nous avions essayé de donner une chance à ce garçon, mais les choses se sont très mal passées et au moment de l'inspection, il venait de se faire renvoyer et le groupe-classe n'était pas encore ressoudé.
La directrice a expliqué cela à l'inspectrice. Je l'ai fait moi-même, et elle a eu l'air de bien comprendre.... mais n'emp^che, elle l'a quand même écrit sur son rapport, comme si je n'avais pas justifié, et comme si cette ambiance était liée à moi.
J'ai trouvé ça assez malhonnête.
L'inspectrice a noté dans le comportement des élèves une ambiance lourde et bizarre. Il se trouve que la classe avait vécu des tensions très fortes à cause d'un garçon déliquant qui sortait de prison et que nous y avions inscrit. Nous avions essayé de donner une chance à ce garçon, mais les choses se sont très mal passées et au moment de l'inspection, il venait de se faire renvoyer et le groupe-classe n'était pas encore ressoudé.
La directrice a expliqué cela à l'inspectrice. Je l'ai fait moi-même, et elle a eu l'air de bien comprendre.... mais n'emp^che, elle l'a quand même écrit sur son rapport, comme si je n'avais pas justifié, et comme si cette ambiance était liée à moi.
J'ai trouvé ça assez malhonnête.
- doctor whoDoyen
doctor who a écrit:Pour voir ce que peuvent faire des inspecteurs, en bien et en mal, voici la courte discussion à propos de conférences sur les nouveaux programmes.
Ca fait une semaine que j'essaye de la recaser, en vain.
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Parce que le principe du copier-coller, c'est qu'on copie, et qu'ensuite on colle...
- V.MarchaisEmpereur
Très intéressant, merci Doctor Who.
J'irai à ma prochaine inspection avec ce texte sous le bras, et le prochain IPR qui me sort que la séquence est obligatoire, je lui fais observer que dans la synthèse des IG non plus, on ne trouve pas ce terme, mais que la responsabilité des enseignants et leur liberté pédagogique sont elles aussi réaffirmées.
Et je me ferai un plaisir de citer Katherine Weinland, qui prend précisément l'étude des fonctions grammaticales (un gros morceau) comme exemple de leçons qu'il vaut mieux "décrocher" et prône le discernement plutôt que l'application bête et aveugle de dogmes (il faut travailler en séquences coûte que coûte !)
"Il convient donc de partir de la nature du savoir à enseigner pour savoir comment l’enseigner, et en l’occurrence à quel niveau d’analyse se situer.
→ C’en outre cette souplesse qui permet d’élaborer des progressions autorisant une double cohérence et une double entrée, par les textes ou les oeuvres, et par les points de grammaire abordés dans une progression organisée."
Bon sang, ça fait des années que je me tue à répéter que rejeter la séquence, ça ne veut pas dire cloisonner mais croiser sans cesse deux progressions et s'autoriser cette "double cohérence et [cette] double entrée" qui permet de renforcer les apprentissages ! Enfin, si c'est uen IG qui le dit, on finira peut-être par l'entendre, même les IPR ?
J'irai à ma prochaine inspection avec ce texte sous le bras, et le prochain IPR qui me sort que la séquence est obligatoire, je lui fais observer que dans la synthèse des IG non plus, on ne trouve pas ce terme, mais que la responsabilité des enseignants et leur liberté pédagogique sont elles aussi réaffirmées.
Et je me ferai un plaisir de citer Katherine Weinland, qui prend précisément l'étude des fonctions grammaticales (un gros morceau) comme exemple de leçons qu'il vaut mieux "décrocher" et prône le discernement plutôt que l'application bête et aveugle de dogmes (il faut travailler en séquences coûte que coûte !)
"Il convient donc de partir de la nature du savoir à enseigner pour savoir comment l’enseigner, et en l’occurrence à quel niveau d’analyse se situer.
→ C’en outre cette souplesse qui permet d’élaborer des progressions autorisant une double cohérence et une double entrée, par les textes ou les oeuvres, et par les points de grammaire abordés dans une progression organisée."
Bon sang, ça fait des années que je me tue à répéter que rejeter la séquence, ça ne veut pas dire cloisonner mais croiser sans cesse deux progressions et s'autoriser cette "double cohérence et [cette] double entrée" qui permet de renforcer les apprentissages ! Enfin, si c'est uen IG qui le dit, on finira peut-être par l'entendre, même les IPR ?
- NulletteNiveau 4
John a écrit:Y a-t-il un inspecteur parmi les membres?
Moi j'ai regardé l'inspecteur Derrick avant-hier.
C'était très instructif : j'y ai reconnu la voix de Roger Carel, le doubleur le plus prolifique que je connaisse, derrière le visage replet et joufflu de l'intègre mais irascible procureur Erich Kolbe.
Mais je ne sais pas si ça compte pour ta recherche (?)
Je m'esclaffe... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le Clochard : je comprends mieux.
V. Marchais : les IPR comme relais rigides de l'orthodoxie éducative, sécurisant leur situation de pouvoir.
Quelle est leur marge de manoeuvre ? Quelqu'un a-t-il croisé des IPR plus souples, plus nuancés que les instructions officielles ?
- V.MarchaisEmpereur
Oui, moi. sur cinq, j'en ai croisé un.
Bon réveillon à tous, je file retrouver mon saumon !
Bon réveillon à tous, je file retrouver mon saumon !
- ChocolatGuide spirituel
- henrietteMédiateur
Je n'ai que peu d'expérience en la matière : 16 ans d'enseignement à présent, et deux inspections qui se sont suivies deux années consécutives (!) : une excellente puis une catastrophique (qu'avais-je donc fait pendant cet été-là pour devenir nulle subitement ?).
Mon idée de ce à quoi devrait servir une inspection est tirée de la 1e : une réflexion avec quelqu'un de très compétent qui part de votre façon d'enseigner et vous aide à bien la cerner, et à la perfectionner ; pas du tout à imposer un dogme quel qu'il soit à partir du moment où votre méthode "fonctionne". L'impression d'avoir rencontré un "entraîneur" au sens sportif du terme, et non un "gourou" ou un "inquisiteur". Quelqu'un donc avant tout d'ouvert à la différence, pour qui ce qui compte le plus c'est que les élèves avancent, progressent, quel que soit le chemin par lequel on passe pour atteindre ce but. Quelqu'un qui cerne vite vos "atouts" comme vos "points faibles", votre mode de fonctionnement dans votre enseignement, et ne s'en sert pas pour vous descendre : quelqu'un qui vous offre l'occasion par son regard extérieur de faire le point sur votre pratique et vous amène à trouver des pistes pour améliorer ce qui peut l'être par un dialogue en constructif et en toute confiance.
Dans l'idéal, il faudrait qu'on puisse rencontrer un tel inspecteur en octobre/novembre, puis au 3e trimestre, avec visite dans la même classe, et que la note - puisque semble-t-il on ne peut faire sans - ne soit donnée qu'après ces deux rencontres.
En tout cas, si la 2e inspectrice que j'ai rencontrée enseignait comme elle s'est comportée lors de l'entretien, il vaut vraiment mieux pour l'équilibre des élèves que cette dame ait cessé de le faire...
Mon idée de ce à quoi devrait servir une inspection est tirée de la 1e : une réflexion avec quelqu'un de très compétent qui part de votre façon d'enseigner et vous aide à bien la cerner, et à la perfectionner ; pas du tout à imposer un dogme quel qu'il soit à partir du moment où votre méthode "fonctionne". L'impression d'avoir rencontré un "entraîneur" au sens sportif du terme, et non un "gourou" ou un "inquisiteur". Quelqu'un donc avant tout d'ouvert à la différence, pour qui ce qui compte le plus c'est que les élèves avancent, progressent, quel que soit le chemin par lequel on passe pour atteindre ce but. Quelqu'un qui cerne vite vos "atouts" comme vos "points faibles", votre mode de fonctionnement dans votre enseignement, et ne s'en sert pas pour vous descendre : quelqu'un qui vous offre l'occasion par son regard extérieur de faire le point sur votre pratique et vous amène à trouver des pistes pour améliorer ce qui peut l'être par un dialogue en constructif et en toute confiance.
Dans l'idéal, il faudrait qu'on puisse rencontrer un tel inspecteur en octobre/novembre, puis au 3e trimestre, avec visite dans la même classe, et que la note - puisque semble-t-il on ne peut faire sans - ne soit donnée qu'après ces deux rencontres.
En tout cas, si la 2e inspectrice que j'ai rencontrée enseignait comme elle s'est comportée lors de l'entretien, il vaut vraiment mieux pour l'équilibre des élèves que cette dame ait cessé de le faire...
- InvitéInvité
Bon alors, ces réalités du métier?
combien ça bosse?
combien ça gagne? (primes et indemnités comprises)
meilleur souvenir?
pire souvenir?
combien ça bosse?
combien ça gagne? (primes et indemnités comprises)
meilleur souvenir?
pire souvenir?
- LantelmeNiveau 6
Un IPR commence environ à 3 700 euros nets mensuels, ce qui semble logique : il s'agit d'agrégés en milieu de carrière (vers 40-45 ans en général). Cette somme englobe la part fixe et les diverses primes.
- ChocolatGuide spirituel
MS a écrit:Des profs incompétents avec un rapport élogieux, alors là, ce sont les IPR qui sont incompétents.
Il y a les deux...
Tu sais, une inspection d'une heure peut être assez facilement maquillée (hélas) notamment pdt une année où on sait que l'on demande une inspection, donc on soigne le cahier de textes.
J'ai eu le plaisir de connaître une brave dame qui était (est, pardon, car elle sévit toujours ) comme ça - l'année pdt laquelle elle a envie de demander une inspection, elle bâtit une progression, et fait cours jusqu'à la date de l'inspection (qui tombe généralement en novembre). Puis en dehors de cette période de grâce... les gens prient pour que leurs gosses ne l'aient pas comme prof... :marteau:
- InvitéNGrand sage
Les Inspecteurs ont des grilles d'évaluation comme nous et des grilles de lecture de notre activité professionnelle ...
Pour nous , dans mon académie et dans ma matière , les attentes de l'inspection ( genre de cahier des charges ) sont disponibles en toute transparence sur le site académique . Les démarches innovantes sont encouragées mais la conformité aux exigences instituionnelles et aux programmes est incontournable si l'on veut "plaire " aux inspecteurs/inspectrices ...Les règles du jeu sont connues ...
Ceci dit des profs glandeurs j'en ai déjà rencontrés , aucune inspection ne les a jamais fait évoluer ( je ne parle pas en terme de note pédagogique ici ) ...
Pour nous , dans mon académie et dans ma matière , les attentes de l'inspection ( genre de cahier des charges ) sont disponibles en toute transparence sur le site académique . Les démarches innovantes sont encouragées mais la conformité aux exigences instituionnelles et aux programmes est incontournable si l'on veut "plaire " aux inspecteurs/inspectrices ...Les règles du jeu sont connues ...
Ceci dit des profs glandeurs j'en ai déjà rencontrés , aucune inspection ne les a jamais fait évoluer ( je ne parle pas en terme de note pédagogique ici ) ...
- yseultFidèle du forum
Généralement à moins d'être agrégé les IPR sont d'abord IA: inspecteurs du premier degré. Même salaire? En même temps, leur année de stage (deux ans je crois) c'est de la folie! Vaut mieux pas avoir de famille!
- InvitéInvité
yseult a écrit:Généralement à moins d'être agrégé les IPR sont d'abord IA: inspecteurs du premier degré. Même salaire? En même temps, leur année de stage (deux ans je crois) c'est de la folie! Vaut mieux pas avoir de famille!
tu confonds IA et IEN. Et certains IA-IPR ne veulent surtout pas être mélangés avec les IEN (encore le syndrome de l'agrégé...)
- InvitéNGrand sage
Lorica : C'est quoi le syndrome de l'agrégé(e) ?
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- Evolution du métier d'inspecteur
- "Etre inspecteur, c'est rendre le métier d'enseignant possible".
- l'EN ou la Cour des Miracles - intégration directe dans le corps d'inspecteur d'académie-inspecteur pédagogique régional
- subjectivité de l'inspecteur.
- Pétition pour que le métier d'AVS devienne un vrai métier.
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