Neo défi lecture 2023 - Ici, on papote!

Bravo Danska!

Nicole, je me suis fait la même remarque que toi en parcourant les pages de ce topic : mes goûts divergent totalement de la plupart des autres Néos qui participent au défi, cette année en tout cas. Je n'ai noté que quelques titres qui m'intéressent spontanément, contrairement aux autres années où je piochais beaucoup de titres dans les listes des autres participants.
Lire vos avis me fait en tout cas découvrir tout autre chose.

Caspar a écrit:

Danska a écrit:Les scènes de sexe à la limite je peux comprendre, l'idée de revenir à une distraction "primitive" pour se sentir vivant quand le reste du monde semble s'écrouler, ce n'est pas absurde. Mais elles tombent un peu comme un cheveu sur la soupe, je suis d'accord.

Et le côté racial, pareil, pas trop compris ce que ça apportait au livre. Pour le coup je me demande s'il ne faut pas avoir une solide culture américaine pour comprendre en quoi ça peut être perturbant pour un couple de Blancs de découvrir que les proprios de la maison de vacances qu'ils louent sont noirs et clairement plus riches et plus cultivés qu'eux - c'est un aspect du livre qui m'a complètement échappé, alors qu'il insiste lourdement dessus.

 Moi ça m'a parlé (même si je ne suis pas étatsunien): le couple noir qui arrive et dit être propriétaire de la maison peut apparaître comme une menace, ça crée une tension chez la famille de locataires.

Tu es probablement plus familier de la culture états-unienne que moi, vu nos disciplines respectives

J'ai dû laisser tomber Miller ..... impossible de me pousser à finir Tropiques du Cancer. Trop décousu à mon goût et vraiment, les personnages principaux type ''paumé qui s'ennuient et ne savent pas quoi faire de leur vie'', je ne peux pas.

En revanche, j'ai découvert Ishiguro, Les vestiges du jour , pour le défi 35. Un majordome d'une maison anglaise distinguée revient sur sa vie de service, notamment sur les années 20-30, et fait un voyage dans la campagne anglaise dans le but de convaincre une ancienne intendante de reprendre du service à Darlington Hall, qui a besoin de personnel.

Verdict : priori, peu vendeur comme idée. Mais le style d'écriture, et le côté '' boulot boulot '' du protagoniste (style Jeeves moins l'intelligence, et doté d'un aveuglement certain qui lui vaut de ne pas voir les égarements de son noble employeur, et les siens propres) rend le livre accrocheur.

Bravo Danska !

Bravo Amaliah et danska !

Moi, j'ai fini mon roman de plus de 800 pages: Les illusions perdues de Balzac. J'ai vraiment beaucoup aimé même si je me suis perdue dans les méandres de la finance et des prêts. Lucien m'a semblé, tout de même, moins attendrissant que dans Splendeurs et misères des courtisanes que j'ail lu il y a deux ans, un peu trop benêt dans un environnement qui ne veut que sa perte. C'était super!

Bonjour, je fais une petite percée timide. J'ai peu lu cette année, je vais de panne en panne.
Je n'en suis qu'à 16 pour l'instant et je n'ai même pas partagé mes avis avec vous.
Je vais tâcher de rattraper un peu, au fur et à mesure
J'ai lu un début de saga, trois tomes pour l'instant, dont j'ai fait rentrer les tomes dans des items. C'est la trilogie Les rêves de nos mères de Carine Pitocchi.

7. Un livre qui a au moins trois personnages principaux. Les rêves de nos mères de Carine Pitocchi C'est une relecture pour moi. Le roman se passe en Angleterre entre 1912 et 1914. On suit Lady Julia Ashford qui est enceinte et vient de perdre son mari dans un terrible incendie. Elle va devoir tenir son rang et supporter les coups bas de sa belle-famille. En parallèle, on suit les aventures de Will, chef de la pègre à Londres, mais aussi d'une autre galerie de personnages, dont Edna qui subit les violences de son ivrogne de mari. C'est un court roman qui se lit tout seul et mêle amour et histoire. La place des femmes dans la société est bien représentée dans cette saga.

3. Un livre que vous avez depuis plus de six mois et que vous n'avez pas encore commencé. Les cendres sous les coquelicots de Carine Pitocchi J'attendais le tome 3 pour sortir ce titre. La guerre éclate et une partie de l'intrigue se passe en France, avec de nouveaux personnages qui viennent compléter le tableau. C'est un tome plus épais qui creuse tout un tas de petits événements que l'Histoire a passé sous silence. C'est vraiment addictif.

25. Saga familiale. Les heures incertaines de Carine Pitocchi Roman qui traite de l'année 1919 et voit se délier les fils de la saga familiale. Gros pavé qui mêle habilement une fois de plus l'Histoire et les intrigues, notamment amoureuses.

Cela reste de la littérature grand public mais c'est intelligent et bien documenté. Je leur ai souvent trouvé un petit goût de Peaky Blinders. Les deux premiers tomes sont parus en poche

J'ajoute plusieurs livres à ma liste.

Pour le défi 42. Un livre dont le titre contient 2 fois la lettre O, j'avais emprunté un roman graphique Simone Veil, L'immortelle de Pascale Bresson et Hervé Duphot qui retrace la vie de cette grande dame. J'ai bien aimé et je trouve que cette BD est meilleure qu'une autre, dont je ne retrouve pas le titre évoquant aussi les combats de Simone Veil.
J'ai donc déplacé Soloist in a Cage de Shiro Moriya, initialement placé au défi 42 dans le défi 34, enfance atypique puisque l'héroïne et son frère grandissent dans une cité-prison et doivent se débrouiller seuls après la disparition de leurs parents.

Pour le défi 40. Un livre dont le titre contient un adjectif dépréciatif, j'ai pioché dans ma PAL, après l'avoir sauvé du pilon Sale gosse de Mathieu Palain. On suit des éducateurs de la PJJ et un adolescent placé en famille d'accueil. Je ne recommande pas, c'est de la littérature pour adolescent très mal écrite à mon goût avec beaucoup de termes "d'jeunes".

En revanche, je recommande pour le défi 12. Un livre qui se passe dans un endroit isolé ou une forêt. Là où chantent les écrevisses de Delia Owen. Il peut aussi convenir pour le défi 42, enfance atypique. On suit la vie d'une jeune fille, Kya, qui se retrouve abandonnée par sa famille dans un marais. Elle va devoir se débrouiller seule ou presque pour survivre. J'ai acheté le livre après avoir vu le film, qui est très fidèle. Petit bémol, je pense que mon plaisir aurait été encore meilleur si je n'avais pas vu le film auparavant et si je ne connaissais pas la fin !

Je me suis aperçue qu'une BD, Malgré tout de Jordi Lafèbre, lue, il y a plusieurs semaines pouvait convenir pour le défi 30. Voyages dans le temps. On suit deux personnages sexagénaires, Zeno et Ana qui reprennent le fil de leur histoire d'amour que l'on remonte en partant de la fin. Un peu déstabilisant au début car je me suis demandée si je ne m'étais pas trompée de sens de lecture ! Une jolie BD

J'hésite à placer dans le défi Dieux, un autre roman graphique (je n'ai quasiment que cela dans ma liste...) puisque qu'on suit une athlète de haut niveau, marathonien donc un côté "Dieux du stade"... De même, j'ai aussi lu le premier tome de la cantine de midi avec un restaurateur qui ouvre son restaurant de minuit à 7 h du matin et qui voit défiler tout un tas de personnages. J'hésite à la placer dans "sédentaire ou nomade" mais c'est un peu tiré par les cheveux, non ?

Bravo Amaliah et Danska!
Moi j'ai dû laisser tomber Sur la dalle car il y a zéro influence celte, et en plus je n'ai pas aimé (quelle déception), alors c'est la double lose!!!!!
Pour moines et religieuses, j'ai lu Mort au couvent, les enquêtes de soeur Juana tome 1 d'Oscar de Muriel. Cela convient aussi pour Rebelle, pour peuple autochtone d'Amérique, personnage ayant vraiment existé et pour XVIIe siècle.
Alina, petite-fille créole d'une riche espagnole du Mexique, est envoyée au couvent car cela coûtera moins cher qu'une dot à sa grand-mère. Elle est accompagnée d'une servante (esclave) indienne. Au couvent de San Hyeronimo, elle fait connaissance de soeur Juana (personnage calqué sur une nonne lettrée ayant existé). Ensemble, elles vont réussir à résoudre le mystère de crimes rituels atroces qui ont lieu dans le couvent.
Ce roman est sympa, sans plus. C'est intéressant pour le mode de vie dans un couvent à cette époque, et pour l'évocation de Mexico au XVIIe siècle. L'intrigue est agréable mais on ne peut pas vraiment trouver le coupable et son mobile seul, ce qui est un peu agaçant. Néanmoins cela se laisse bien lire, et j'espère que ma médiathèque a la suite pour pouvoir compléter un ou deux autres items qui me manquent.

Progression laborieuse ici : un livre en janvier, un en février, aucun en mars, deux en avril, trois en mai, un en juin et quatre en juillet. Il va falloir que je profite du mois d'août pour avancer pour de vrai.

Pour le défi 19, Génie, j'ai lu la bande-dessinée de Sandrine Revel, Glenn Gould, Une vue à contretemps

Sandrine Revel parvient à mettre en images la musique et le parcours de ce pianiste de génie. La bande dessinée alterne entre l’hospitalisation suite à un AVC et les derniers jours du musicien et des moments clés de sa vie et de sa carrière. Enfant doué, il est solitaire et déjà hypocondriaque, consacrant son existence à l’apprentissage du piano. Il se distingue par sa mauvaise tenue sur scène, mais surtout par sa capacité à réinterpréter les oeuvres.L’enregistrement des Variations Goldberg de J.S. Bach en 1955 lui assure éloges des critiques et succès auprès d’un large public. Sa notoriété n’atteint cependant pas l’URSS, où il reste inconnu. Une tournée triomphale à partir de 1957 le fait connaître, mais il tombe malade. Il prend surtout conscience de vouloir se consacrer avant tout aux enregistrements. Il abandonne ainsi les concerts dans les années 1960. Selon lui, l’écoute doit être individuelle et perd en qualité dans le cadre d’une salle de concert. La musique est ainsi associée à une forme de contemplation, restituée de manière esthétique à travers les cases de Sandrine Revel. Cette dernière met en avant paysages déserts et nuageux tout au long des planches, appréciés par le pianiste : « Je tenais pour acquis que tout le monde partageait ma passion pour les ciels nuageux. J’ai eu tout un choc en apprenant que certaines personnes préféreraient le soleil » (Glenn Gould).
Une jolie bande dessinée, toute délicate.

J'en profite pour rattraper un peu du retard sur les compte-rendus...

Pour le défi 45, Effacement, disparition, j'avais lu Rebecca Hall, Hugo Martinez, Wake, L’histoire cachée des femmes meneuses de révoltes d’esclaves
Une BD très riche qui permet d’évoquer l’esclavage sous un angle original tout en abordant les difficultés de l’historien face aux silences des sources historiques. Initialement juriste, Rebecca Hall revient d’abord sur les inégalités qui frappent les femmes noires au sein des tribunaux américains. Ces injustices la poussent à devenir historienne et à travailler sur les révoltes de femmes esclaves. Ainsi, les premiers chapitres reviennent sur les motivations de son travail universitaire. Hantée par la question comme le montrent certaines cases, sortes de flashbacks de scènes sur les bateaux négriers, elle part à la recherche de traces souvent minimes dans les archives de New York. Ainsi, lors de la révolte de 1712, 4 femmes esclaves sont jugées : Sarah et Abigail sont condamnées à mort, Lily et Amba sont jugées non coupables. Mais leurs dépositions n’ont pas été retranscrites. D’où le choix de la bande dessinée pour reconstituer les destinées de ces femmes en racontant ce qui aurait pu les motiver… Au fil de sa recherche, Rebecca Hall découvre une révolte de femmes ayant eu lieu en 1708. Un propriétaire d’esclaves, William Hallet Jr, sa femme et leurs 5 enfants ont été assassinés par leurs esclaves. Les noms des meneurs ne sont pas connus, ils sont surnommés « Indian Sam » pour l’homme et « la négresse démoniaque » pour la femme. Deux autres esclaves sont accusés de complicité. Les trois hommes sont pendus, alors que la femme est brûlée vive. Le droit britannique assimilait en effet le meurtre d’un époux ou d’un maître à une trahison, tuer son mari ou son maître, considérés comme le « Seigneur naturel » de la femme revenait à un crime contre l’Etat et était puni du bûcher. Les cases sur les recherches de Rebecca Hall sont entrecoupées d’images de son enseignement autour de Beloved de Tori Morrison ainsi que de fragments de l’histoire familiale. Son travail la mène en Angleterre où elle se plonge dans l’étude des journaux négriers.

Pour avancer un peu plus vite j'ai parfois recours à des stratagèmes éhontés: livres courts, romans pour la jeunesse...la fin justifie les moyens. 

Caspar a écrit:Pour avancer un peu plus vite j'ai parfois recours à des stratagèmes éhontés: livres courts, romans pour la jeunesse...la fin justifie les moyens. 

Pas bête.

Tu noteras que je viens de poster deux compte-rendus de BD. Je veux surtout prendre un peu de temps pour lire et idéalement en garder avec la reprise (ce n'est pas gagné vu le service qui s'annonce ).

Je ne jugerai pas: je lis aussi au moins un livre jeunesse/ défi.

Jenny a écrit:

Caspar a écrit:Pour avancer un peu plus vite j'ai parfois recours à des stratagèmes éhontés: livres courts, romans pour la jeunesse...la fin justifie les moyens. 

Pas bête.

Tu noteras que je viens de poster deux compte-rendus de BD. Je veux surtout prendre un peu de temps pour lire et idéalement en garder avec la reprise (ce n'est pas gagné vu le service qui s'annonce ).

Personnellement, je pense que 80 % de mes lectures dans le défi sont composés de BD/manga. Je n'en achète que très rarement, c'est cher pour le temps de lecture mais j'en ai emprunté pas mal car elles me plaisaient et parfois sont en lien avec les programme d'Histoire-Géographie. C'est en relisant la liste que je me suis aperçue que je pouvais valider des défis ! En réalité, je ne choisis pas forcément des livres en fonction des items sauf ceux qui sont dans ma PAL et que j'avais l'intention de lire à un moment ou à un autre. Bref, je me fais d'abord plaisir, si ça rentre, tant mieux, si ça ne rentre pas, ce n'est pas grave !

Alors moi avec mon côté obsessionnel-compulsif, j'adore rayer les titres sur ma liste et voir ma progression. 

Il y a pour l'instant deux BD dans ma liste.

Malavita a écrit: En réalité, je ne choisis pas forcément des livres en fonction des items sauf ceux qui sont dans ma PAL et que j'avais l'intention de lire à un moment ou à un autre. Bref, je me fais d'abord plaisir, si ça rentre, tant mieux, si ça ne rentre pas, ce n'est pas grave !

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Je fais l'inverse

J'ai une montagne de livres dans ma bibli, pas forcément de critères pour choisir par lesquels je commence, donc autant lire d'abord ceux qui correspondent au défi... Ça m'évite aussi la sempiternelle interrogation existentielle, à minuit passé : "bon, je lis quoi ce soir ? "

Danska a écrit:Je fais l'inverse

J'ai une montagne de livres dans ma bibli, pas forcément de critères pour choisir par lesquels je commence, donc autant lire d'abord ceux qui correspondent au défi... Ça m'évite aussi la sempiternelle interrogation existentielle, à minuit passé : "bon, je lis quoi ce soir ? "

Pareil pour moi, le défi me force à lire des livres qui traînent sur les étagères depuis des années parfois. J'ai aussi acheté des livres spécialement pour le défi. Un seul livre hors défi que j'avais vraiment envie de lire et qui n'entrait dans aucune catégorie.

Je crois que nous sommes d'accord puisque Malavita et moi nous distinguons les livres qui sont déjà dans notre PAL et ceux que nous empruntons ou achetons.
Parallèlement j'ai desherbé ma bibliothèque en me débarrassant d'environ 300 livres, je n'ai plus que  950 livres papier en.comptantt dictionnaires, grammaires et livres d'etude et 30 livres numériques.  Je me considère minimaliste puisqu'il n'y a plus de doubles rangées sur les étagères et je peux donc de nouveau consulter ma liste d'envie chez Amazon !

Bravo pour le désherbage Nicole. J'en fais aussi régulièrement mais j'ai quand même  entre 900 et 1000 livres papier (en comptant tout: manuels, dictionnaires, livres de cuisine, guides touristiques...) dont une bonne centaine qui n'ont pas été lus en anglais (je n'ai pas compté pour le français) et moins sous forme numérique mais il y en a pas mal de non-lus (une bonne trentaine je pense). J'ai tendance à acheter en me disant: "ça a l'air bien mais je le lirai plus tard", je ne sais pas pourquoi mais j'ai toujours été comme ça et parfois le "plus tard" peut se compter en décennies.

Caspar a écrit:. J'ai tendance à acheter en me disant: "ça a l'air bien mais je le lirai plus tard", je ne sais pas pourquoi mais j'ai toujours été comme ça et parfois le "plus tard" peut se compter en décennies.

Voilà ce que j'essaye de ne plus faire et c'est facilité par le fait que je ne peux plus flâner dans les librairies et que l'âge est un paramètre important. Je n'ai pas compté les livres non lus, un jour peut-être !

Pour le défi 27. Fragments, j'ai lu True Story de Kate Reed Petty (j'ai pioché l'idée ici).

En 1999, une rumeur nait dans un lycée américain. Deux joueurs de l'équipe de cross du lycée aurait profité de l'ivresse d'une jeune fille sur la banquette arrière d'une voiture. Mais que s'est-il réellement passé ? Ce roman décrit la vérité de différents protagonistes de cette histoire, notamment Alice (la jeune fille en question) et Nick (un autre joueur de l'équipe), et alterne entre les années 1999, 2008, 2015...

Mon avis : un roman assez particulier, différent. On alterne les différents points de vue ; des extraits de scénarios, de lettres de candidature à l'université, des mails sont insérés au coeur de l'histoire. Bref, cela peut sembler un peu foutraque et destabilisant. La fin m'a un peu déçue car je crois que j'ai fini par être perdue par cette histoire. Cependant, j'ai apprécié lire ce livre assez différent des autres, même si, paradoxalement, j'ai été contente de le terminer car l'atmosphère est assez étouffante.


J'ai également lu Sur la dalle de Fred Vargas mais je ne vois pas où le placer dans le défi : "Rebelle" pour parler d'Adamsberg, c'est un peu fort, non ?

nicole 86 a écrit:

Malavita a écrit: En réalité, je ne choisis pas forcément des livres en fonction des items sauf ceux qui sont dans ma PAL et que j'avais l'intention de lire à un moment ou à un autre. Bref, je me fais d'abord plaisir, si ça rentre, tant mieux, si ça ne rentre pas, ce n'est pas grave !

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Je fonctionne comme vous.

Je commence à aller voir du côté de mes mangas qui m'attendent depuis plus ou moins longtemps.
Avant, j'ai lu :
Défi 13 : un titre de moins de 5 lettres : Silo, Hugh Howey
comme plusieurs autres néo. Beaucoup aimé, je vais me laisser tenter par le tome 2 qui explique comment le monde en est venu à envisager la création de silo, et le tome 3 qui est la suite du 1.

Défi 22 : En bateau ! : Blue Heaven de Tsutomu TAKAHASHI
Manga terminé en 3 tomes
Alors que le plus grand navire de croisière, le Blue Heaven, est au milieu de l'océan, il porte secours à un bateau dans lequel se trouvent deux hommes, qui sont ramenés à bord. Dans le huis clos du bateau va avoir lieu la traque d'un des deux hommes, lorsqu'il commence à tuer des passagers.
3 tomes (plutôt 2 et demi d'ailleurs), ce qui est un peu court pour s'immerger dans l'histoire mais les dessins, notamment du bateau, sont très beaux je trouve.

Défi 43 : Un livre dont l'histoire se passe en Chine : Kingdom de Yasuhisa HARA
manga, 66 tomes parus en France
Je n'ai pas lu tous les tomes, mais je vais les emprunter petit à petit pour aller plus loin dans l'histoire :
Cela se passe dans la Chine ancienne, dans le royaume de Qin. Shin et Hyô rêvent d'exploits sur les champs de bataille. A la mort de Hyô, due à sa ressemblance avec Ei Sei, le roi de Qin, Shin décide d'aider celui-ci dans sa lutte contre son demi-frère qui a lancé une rébellion contre lui.
Shin va se battre pour devenir un grand général, Ei Sei pour l'unification de la Chine

Défi 19 "Génie" : Hacker de Sophie Andriansen
L'histoire vraie d'un adolescent français qui est devenu hacker en commençant avec des cartes téléphoniques, à l'âge de 11-12 ans. J'ai lu ce livre car je suis jury d'un concours de littérature jeunesse scientifique francophone et qu'il est sélectionné. J'ai bien aimé l'histoire qui n'a pas été du tout médiatisée, l'adolescent étant mineur quand il a été arrêté par la police, avec des informations données par le FBI. J'ai aimé l'écriture qui alterne entre l'interrogatoire par un policier (ou un journaliste, on ne sait pas vraiment) et la voix de l'adolescent qui raconte sa vie.

Bonjour, c'est mon tout premier passage dans un fil de lecture !
Je partage deux lectures récentes en fantaisie (je suis prof de maths, ça manque d'originalité).

En défi 9 : Dieu(x), j'ai lu Small Gods (Les Petits Dieux) de Terry Pratchett.
Un petit roman de "fantasy" d'un grand auteur du genre, très drôle et piquant. Il se lit sans avoir besoin de connaître grand chose au monde plus vaste qui le compose (Disque-Monde), et en ce sens il est très agréable et abordable. On y suit les tribulations d'un dieu réduit à peau de chagrin (ou plutôt tortue), on y croise l'inquisition, le polythéisme à la grecque, les traversées du désert, la guerre et la foi. Plein de clins d'œil plus ou moins appuyés à la culture classique, c'est un très bon moment de lecture.

En défi n°11 : Un roman de plus de 800 pages (et aussi en n°50, parce que la couverture est jolie), c'est Gagner la guerre de Jean-Philippe Jaworski (un prof de lettres, d'ailleurs)
Une toute autre affaire, un roman de fantaisie dans le style renaissance italienne, cape et épée, avec un héro - Don Benvenuto - roublard, truand mercenaire à la solde d'un politicien. C'est un roman vraiment haletant, avec un ton très caustique et un langage plutôt fleuri brodé dans un style détaillé et pointu (j'ai sorti le dictionnaire plus d'une fois...). J'ai personnellement adoré l'ensemble, l'intrigue, le personnage malgré lui et la magie à la fois discrète et importante qui confère à ce roman son genre  
Une pointe de regret concernant une misogynie que j'espère être davantage le trait du personnage principal (c'est certain, c'est un macho) que celui de l'auteur (parfois dur de trancher) : peu de femmes, comparaisons grivoises à gogo, et autres.
Malgré tout, c'était une lecture fort agréable, fluide malgré la grosseur du pavé, très rythmée qui m'a (ré)donné envie de me frotter à Dumas.

Voilà, j'espère que ça inspirera certaines et certains ici !

47. Un livre traduit du japonais: Confessions d'un masque, Yukio Mishima

Roman très autobiographique paru en 1949. Récit à la première personne: l'enfance, l'adolescence et et les années d'étude du narrateur très auto-centré (le frère et la sœur du héros ne sont même pas nommés). Je ne sais pas comment le livre a été reçu à l'époque car il y a des passages assez crus: le narrateur s'aperçoit très jeune qu'il est attiré par les hommes (en particulier par ceux qui sont en dessous de sa condition sociale: pêcheurs, marins, ouvriers... un grand classique) et il y a une forte composante sado-masochiste dans son désir (souffrance, sang...). Il tombe amoureux d'un camarade de classe. Jeune étudiant, il fréquente une jeune fille dont il se croit amoureux mais qu'il ne désire pas. Spoiler: il est toujours vierge à la fin du roman, aucune expérience homo ou hétéro. La fiche Wikipédia de Mishima est assez allusive sur sa vie amoureuse: on lui prête quelques liaisons avec des étrangers de passage... Je ne sais pas ce qu'il en est réellement (mais il était marié).

La fin tragique de Mishima n'est pas très surprenante quand on découvre dans ce roman ses penchants pour le sang, la souffrance et la mort: seppuku après une prise d'otages et une tentative de coup d'État militaire complètement ratés.

Lecture un peu décevante, sans doute l'auteur a-t-il été bridé par son époque, même si le roman a dü paraître très osé. Si vous voulez découvrir cet auteur je vous conseillerais plutôt Le marin rejeté par la mer, roman concis et glaçant.


28/50