Neo défi lecture 2023 - Ici, on papote!

Clecle78 a écrit:Silo n'a pas été adapté en série récemment ? Ça me dit quelque chose en tout cas. Ça fait envie.

Si, à voir sur Apple TV je crois.

Cléopatra2 a écrit:J'ai déjà un livre pour cet item mais merci! Tu confirmes que ça n'ira pas pour l'influence celte ?

Je viens de voir ton message  

Ça dépend du degré d'influence qu'on autorise Je ne l'y aurais pas mis spontanément : il est surtout question de Châteaubriand. Il y a bien quelques réflexions sur un Dolmen et le fait que cela se situe en Bretagne (mais peut-être l'ai-je lu un peu vite et suis-je passé à côté de certaines choses).

Malaga a écrit:Pour le défi 4. Un livre dont l'histoire se passe en Chine, je viens de terminer Pour rien au monde de Ken Follett.

C'est un gros pavé mais qui ne dépasse pas les 800 pages (778 seulement) sinon je l'aurais placé dans ce défi-là. Je l'ai donc mis, comme d'autres participants au défi (Danska ?) dans le défi 4 puisqu'un certain nombre de chapitres se déroule en Chine.

Je l'ai placé dans plus de 800 pages : j’ai l’édition poche, il y a plus de 900 pages, ça correspond pour ce défi

Laverdure a écrit:Je ne sais pas encore dans quel défi le placer mais je penche pour "45. Effacement, disparition" : en parcourant le topic, j'ai vu une recommandation de @Danska pour Le voyageur imprudent de René Barjavel que je n'ai jamais lu, qui me tente bien et que je placerai dans le défi 30.

Dans la même veine, je recommande Replay, de Ken Grimwood (il me semble l'avoir vu dans l'une des listes : celle de @Danska). Je l'ai lu il y a quelques années et je me rappelle avoir dévoré ce livre (l'histoire d'un homme qui meurt d'une crise cardiaque en 1988 et se retrouve projeté 25 ans en arrière, en 1963 et est pris dans une boucle temporelle qui lui fait revivre sa vie plusieurs fois jusqu'à ce qu'il remarque que des détails changent...).

Je n'ai pas été la seule (@Ombre aussi l'a lu, d'autres sans doute également), mais moi aussi je recommande, il est excellent

De Barjavel je préfère La Nuit des Temps, terrible et poétique, au Voyageur imprudent, mais le deuxième correspond mieux à ce défi que le premier, c'est certain ! Et c'est un classique de la SF, Barjavel est un des précurseurs sur le thème du voyage dans le temps et des paradoxes temporels.





Quelques autres défis complétés de mon côté mais pas de vrais coups de cœur ces derniers jours :
Pour le 17. Un auteur panthéonisé, Robin Hood de Dumas, qui traînait sur ma liseuse depuis des années. Divertissant, sans plus ; on retrouve la verve de Dumas, mais le récit manque de rythme par rapport à des livres plus connus.

Défi 29. Un livre dont le titre contient un signe astrologique, La Vierge en bleu, de Tracy Chevalier.
La 4e de couverture :

Spoiler:

Impression mitigée : le livre est très prenant, difficile de le lâcher avant la fin, mais le récit est semé de mystères non résolus et d’incohérence, sans compter une part de fantastique mal assumée (Ella qui fait un cauchemar récurrent étroitement lié à des événements vécus par des ancêtres dont elle ne sait strictement rien, mouais…). Petite déception pour un auteur que j’apprécie par ailleurs, donc.


41. Un roman policier ou un thriller asiatique : Mort d’une héroïne rouge, de Qiu Xiaolong, conseillé par @miss sophie. Une agréable surprise : sur un trame classique (une jeune femme a été retrouvée morte dans un canal à l’écart de tout, un policier plutôt atypique mène l’enquête), on obtient un récit cohérent avec des personnages intéressants et surtout une plongée très riche dans la Chine des années 90, en pleine transition entre les traditions anciennes et la modernité. Une jolie découverte !

Me voici de retour après de longs mois d'absence sur ce forum et c'est bien ce topic qui me décide à revenir.
J'achève mon 49e défi et il m'en reste un pour lequel je sèche lamentablement : un roman de fantasy historique.
Je vais donc me plonger avec délices dans vos suggestions pour vous emprunter un titre joker.

J'ai mis ma liste à jour sur le topic adéquat et je partage avec vous mes coups de coeur :
1. Fils, fille de : V13 d'Emmanuel Carrère qui reprend en les augmentant d'un tiers les chroniques qu'il a publiées dans L'Obs pour rendre compte du procès des attentats du 13 novembre. C'était absolument passionnant pour moi qui n'ai pas du tout accroché avec Yoga et ai été très émue par certains passages de D'autres vies que la mienne. La chronique judiciaire va très bien à Emmanuel Carrère.

10. Rebelle : Il est où le patron ? de Maud Bénézit et les paysannes en polaire. Une BD engagée et très drôle qui suit le parcours de femmes agricultrices. Un vrai coup de coeur!

11. Un roman de plus de 800 pages : La Trilogie berlinoise de Philip Kerr. J'ai considéré que cette trilogie publiée en un seul volume de 1016 pages en livre de poche conviendrait pour cet item. Bernie Günther a quitté la police pour devenir détective privé et ses enquêtes se déroulent pendant la montée du nazisme pour le premier tome (qui conviendrait donc également pour le défi montée des périls), pendant le IIIe Reich pour le deuxième et en 1948 pour le dernier. Le rythme du premier tiers était un peu poussif mais l'humour noir de Bernie m'a séduite et j'ai dévoré la suite.

12. Un livre qui se passe dans un endroit isolé ou une forêt : Quand tu écouteras cette chanson de Lola Lafon. Belle surprise pour moi qui m'attendais à un livre un peu prétentieux d'un auteur qui s'écoute parler. Pas du tout, j'ai été séduite par ce livre et marquée par la fin et je me rends compte que j'ai aimé tous les livres de Lola Lafon que j'ai lus : Chavirer, La Petite Communiste et celui-ci alors que l'écriture n'est pas du tout la même.

16. Une histoire qui se passe à la montée des périls : Le Tabac Tresniek de Robert Seethaler. Autre bonne surprise de ce défi. J'ai d'abord lu Le Champ ( défi sédentaire) du même auteur dans lequel les habitants du cimetière prennent tout à tour la parole. J'aimais bien l'idée de départ mais j'ai trouvé l'ensemble sans intérêt et je me suis lancée dans Le Tabac Tresniek. En apparence, rien pour me plaire : un jeune garçon arrive de sa campagne pour s'installer à Vienne en pleine montée du nazisme. Une sorte de roman d'apprentissage, bref pas du tout ce que j'aime lire. Et en fait, j'ai vraiment apprécié cette lecture et le regard tantôt naïf, tantôt lucide que le jeune homme pose sur le monde dans lequel il vit.

24. Un livre dont l'histoire se déroule dans les Balkans : L’Eau rouge de Jurica Pavici. En 1989, une jeune fille de 17 ans disparaît en ex-Yougoslavie et l'enquête va suivre sur des décennies la destinée des personnages. J'ai dévoré d'une traite ce roman.

30. Voyages dans le temps : Trois de Valérie Perrin. Une lecture facile et prenante, parfaite pour les vacances.

35. Un livre qui a obtenu le "Booker prize" : Femme, fille, autre de Bernardine Evaristo. Une galerie de personnages : 12 femmes noires qui racontent leur histoire tour à tour.

41. Un roman policier ou un thriller asiatique : Le Nouveau de Keigo Higashino. C'est une découverte pour moi : j'aime les polars et les enquêtes!! Un policier mène l'enquête sur le meurtre d'une femme mais au-delà de l'enquête, chaque chapitre nous fait entrer dans l'intimité d'un couple, d'une famille que le policier interroge. Ce que j'aime en fait, c'est tout ce qu'il y a autour de l'enquête.

43. Influence celte : Ar Men d'Emmanuel Lepage. Autour d'un phare breton incroyable, je retiens la beauté des dessins d'E. Lepage.

44. Épidémies et pandémies : Les Enfants endormis d’Anthony Passeron.  Un livre qui m'a marquée : l'auteur alterne les chapitres dans lesquels il évoque la découverte du SIDA dans les années 80 puis les décennies qui ont suivi et les chapitres personnels dans lesquels il raconte l'histoire tenue secrète de son oncle.

Et enfin, même si ce n'est pas un grand coup de coeur, j'ai lu (avec plus d'intérêt que l'an dernier Le Livre des Secrets) un livre de la Néo-Zélandaise Fiona Kidman : Albert Black qui retrace la vie d'un jeune Irlandais condamné à mort et qui fut l'un des derniers condamnés à mort du pays.

Je suis vraiment contente de te relire ici, je vais prendre le temps de faire le tour de tes coups de cœur. Pour le défi fantasy historique je pense lire Le chevalier inexistant d'Italo Calvino.
J'aime bien la publication de nos listes, une façon de connaître une personne.

49. Participe passé: l'été où tout a fondu, Tiffany Mc Daniel

J'avais mis Betty dans mon top 5 l'an dernier, je n'ai pas été déçue cette fois non plus, c'est son premiier roman.
1984. Suite à une erreur judiciaire (il a envoyé à la mort un homme innocent du viol de sa fille), le procureur Autopsy Bliss, de la petite ville de Brethed dans l'Ohio, publie une annonce dans le journal où il invite le diable, "pour voir par lui-même". Un jeune garçon noir, aux yeux étrangement verts, arrive et se présente comme le diable. Accueilli dans la famille Bliss, il va révéler un certain nombre de vérités et marquer la vie de Fielding, le jeune fils de la famille.
J'ai beaucoup aimé cette histoire, fable sur le mal à combattre, qu'il soit le racisme, l'homophobie (l'aîné de la famille, Grand, est homosexuel), et l'effet de groupe. L'auteure a une grande poésie dans l'écriture. Je conseille.

Amaliah a écrit:Me voici de retour après de longs mois d'absence sur ce forum et c'est bien ce topic qui me décide à revenir.
J'achève mon 49e défi et il m'en reste un pour lequel je sèche lamentablement : un roman de fantasy historique.
Je vais donc me plonger avec délices dans vos suggestions pour vous emprunter un titre joker.

J'ai mis ma liste à jour sur le topic adéquat et je partage avec vous mes coups de coeur :
1. Fils, fille de : V13 d'Emmanuel Carrère qui reprend en les augmentant d'un tiers les chroniques qu'il a publiées dans L'Obs pour rendre compte du procès des attentats du 13 novembre. C'était absolument passionnant pour moi qui n'ai pas du tout accroché avec Yoga et ai été très émue par certains passages de D'autres vies que la mienne. La chronique judiciaire va très bien à Emmanuel Carrère.

10. Rebelle : Il est où le patron ? de Maud Bénézit et les paysannes en polaire. Une BD engagée et très drôle qui suit le parcours de femmes agricultrices. Un vrai coup de coeur!

11. Un roman de plus de 800 pages : La Trilogie berlinoise de Philip Kerr. J'ai considéré que cette trilogie publiée en un seul volume de 1016 pages en livre de poche conviendrait pour cet item. Bernie Günther a quitté la police pour devenir détective privé et ses enquêtes se déroulent pendant la montée du nazisme pour le premier tome (qui conviendrait donc également pour le défi montée des périls), pendant le IIIe Reich pour le deuxième et en 1948 pour le dernier. Le rythme du premier tiers était un peu poussif mais l'humour noir de Bernie m'a séduite et j'ai dévoré la suite.

12. Un livre qui se passe dans un endroit isolé ou une forêt : Quand tu écouteras cette chanson de Lola Lafon. Belle surprise pour moi qui m'attendais à un livre un peu prétentieux d'un auteur qui s'écoute parler. Pas du tout, j'ai été séduite par ce livre et marquée par la fin et je me rends compte que j'ai aimé tous les livres de Lola Lafon que j'ai lus : Chavirer, La Petite Communiste et celui-ci alors que l'écriture n'est pas du tout la même.

16. Une histoire qui se passe à la montée des périls : Le Tabac Tresniek de Robert Seethaler. Autre bonne surprise de ce défi. J'ai d'abord lu Le Champ ( défi sédentaire) du même auteur dans lequel les habitants du cimetière prennent tout à tour la parole. J'aimais bien l'idée de départ mais j'ai trouvé l'ensemble sans intérêt et je me suis lancée dans Le Tabac Tresniek. En apparence, rien pour me plaire : un jeune garçon arrive de sa campagne pour s'installer à Vienne en pleine montée du nazisme. Une sorte de roman d'apprentissage, bref pas du tout ce que j'aime lire. Et en fait, j'ai vraiment apprécié cette lecture et le regard tantôt naïf, tantôt lucide que le jeune homme pose sur le monde dans lequel il vit.

24. Un livre dont l'histoire se déroule dans les Balkans : L’Eau rouge de Jurica Pavici. En 1989, une jeune fille de 17 ans disparaît en ex-Yougoslavie et l'enquête va suivre sur des décennies la destinée des personnages. J'ai dévoré d'une traite ce roman.

30. Voyages dans le temps : Trois de Valérie Perrin. Une lecture facile et prenante, parfaite pour les vacances.

35. Un livre qui a obtenu le "Booker prize" : Femme, fille, autre de Bernardine Evaristo. Une galerie de personnages : 12 femmes noires qui racontent leur histoire tour à tour.

41. Un roman policier ou un thriller asiatique : Le Nouveau de Keigo Higashino. C'est une découverte pour moi : j'aime les polars et les enquêtes!! Un policier mène l'enquête sur le meurtre d'une femme mais au-delà de l'enquête, chaque chapitre nous fait entrer dans l'intimité d'un couple, d'une famille que le policier interroge. Ce que j'aime en fait, c'est tout ce qu'il y a autour de l'enquête.  

43. Influence celte : Ar Men d'Emmanuel Lepage. Autour d'un phare breton incroyable, je retiens la beauté des dessins d'E. Lepage.

44. Épidémies et pandémies : Les Enfants endormis d’Anthony Passeron.  Un livre qui m'a marquée : l'auteur alterne les chapitres dans lesquels il évoque la découverte du SIDA dans les années 80 puis les décennies qui ont suivi et les chapitres personnels dans lesquels il raconte l'histoire tenue secrète de son oncle.

Et enfin, même si ce n'est pas un grand coup de coeur, j'ai lu (avec plus d'intérêt que l'an dernier Le Livre des Secrets) un livre de la Néo-Zélandaise Fiona Kidman : Albert Black qui retrace la vie d'un jeune Irlandais condamné à mort et qui fut l'un des derniers condamnés à mort du pays.

Merci @Amaliah pour le partage de tes coups de coeur qui me donnent des pistes pour des items où je séchais...

Pour le défi 12, un livre qui se passe dans un endroit isolé ou une forêt, Mer agitée de Tabitha Lasley nous emmène en Ecosse dans l'univers masculin des plateformes pétrolières. A moitié autobiographique, à moitié enquête de terrain, la narratrice plaque boulot dans une rédaction londonienne et petit copain après s'être fait volé son livre lors d'un cambriolage. Elle part à Aberdeen mener une centaine d'entretiens avec ses hommes qui partent de chez eux pour amasser rapidement de l'argent. Elle tombe rapidement amoureuse de Caden, homme marié qui alterne 3 semaines sur terre et 3 semaines sur mer. La journaliste continue ses entretiens, tente de comprendre ce monde sans femmes qu'elle trouble immanquablement par sa présence. Elle perçoit aussi les conditions de travail extrêmes de ces hommes ainsi que leurs inquiétudes grandissantes. Les compagnies sacrifient de plus en plus leur sécurité comme l'attestent ces rumeurs d'accidents et recourent à une main d'oeuvre moins formée et moins chère... Parallèlement, Caden annonce à sa femme qu'il la quitte (depuis sa plateforme, courageux ! ) déclenchant la fureur de cette dernière...
Un peu longuet au début, mais une fresque sociale intéressante.

26. Un roman LGBTQ+ dont l'action se déroule dans le passé ou à l'étranger: Memorial de Bryan Washington. (disponible en français sou le titre: Houston-Osaka)

Roman contemporain très récent dont l'action se passe au Texas, à Houston, comme l'indique le titre français (aucun "mémorial" en vue donc le titre original est bien mystérieux). La ville tient une place assez importante dans le roman (ses quartiers dont certains en cours de gentrification, son climat humide, son étalement urbain...) ainsi que la nourriture: les personnages passent beaucoup de temps à manger et à cuisiner.

Il s'agit d'un couple en voie de déliquescence: Mike, d'origine japonaise et Benson, afro-américain. La première partie est racontée à la première personne par Benson, la deuxième par Mike pendant un long séjour à Osaka pour s'occuper de son père mourant, et la troisième à nouveau par Benson mais le style ne change pas beaucoup en fonction du narrateur: phrases courtes et allusives, style sec, pas de guillemets...

Je n'étais pas emballé au début mais finalement je me suis attaché aux personnages (les narrateurs, leurs familles leurs amis) et j'ai aimé la description de ce couple qui s'aime encore mais peut-être pas assez pour faire durer leur histoire ou faire des sacrifices. La fin est ouverte, ce qui me plaît bien en général.

Le point de départ est assez artificiel: Mike part au Japon pour s'occuper de son père mourant juste au moment où sa mère arrive à Houston pour un long séjour. Benson se retrouve donc à cohabiter avec cette femme qu'il n'a jamais rencontré auparavant pendant de longues semaines tandis que Mike est au Japon...On se demande bien pourquoi elle n'a pas annulé son séjour ou pris un billet pour repartir plus tôt que prévu mais je suppose qu'il fallait créer une "situation de crise" (modeste) pour lancer le récit. Pourquoi les parents de Mike e sont-ils installés à Houston pendant un temps ? Mystère. Pourquoi Mike n'est-il pas reparti avec eux ? Ce n'est pas clair non plus. Je ne sais pas non plus s'il y a encore beaucoup d'immigrés japonais aux US, ça me semble un peu étrange.

Une bonne surprise qui sera peut-être dans mon Top 5 en fin d'année.


27/50

Nous sommes en semaine 29, donc si je maintiens le rythme (23 semaines restantes sans compter celle-ci = 1 livre par semaine), voire que je l'accélère un peu, ça reste jouable. Il se peut que le joker remplace ce roman de 800 pages et plus qui risque fatalement de ralentir le rythme.

nicole 86 a écrit:Je suis vraiment contente de te relire ici, je vais prendre le temps de faire le tour de tes coups de cœur. Pour le défi fantasy historique je pense lire Le chevalier inexistant d'Italo Calvino.
J'aime bien la publication de nos listes, une façon de connaître une personne.

Merci Nicole pour ton message et la suggestion. J'avais vraiment beaucoup aimé Le Baron perché que j'avais pourtant ouvert sans grande envie.
Je vais essayer de le trouver d'occasion, il n'est pas dans ma médiathèque.

Hier j'ai lu Ces jours qui disparaissent, BD empruntée à des Néos pour le joker qui remplace la fantasy historique. Et cette nuit, j'ai terminé les 1016 pages de La Trilogie berlinoise. Quel plaisir de voir la page 1000 et 1001! Je me suis perdue dans les méandres des enquêtes du détective mais j'ai eu plaisir à les suivre et je referme le livre, un peu nostalgique. Je reprendrai certainement un jour des livres de cet auteur, il y a bien d'autres romans qui mettent en scène le même personnage principal.

Voilà, le défi lecture 2023 est terminé pour moi!
Mon bilan est très positif, j'ai fait de belles découvertes et après cette très longue lecture de 1016 pages, tout va me sembler très rapide à lire!

Félicitations @Amaliah pour ton défi terminé !

28e lecture : item 18 : Money money money : La Fille du bourreau, d'Oliver Pötzsch

    Petite lecture imprévue (on m'a prêté ce livre la semaine dernière et je me sentais obligée de le lire assez rapidement afin de le rendre) et assez plaisante, puisqu'il s'agit d'un polar dans lequel le héros cherche à mettre fin à des assassinats d'enfants et à éviter la mort à une sage-femme accusée de sorcellerie. On est en 1659, à Schongau en Bavière (à l'endroit même ou 70 ans auparavant avait déjà eu lieu une terrible et meurtrière chasse aux sorcières). Ce contexte était fait pour m'intéresser.
    J'ai failli mettre ce livre dans l'item 20, car le héros (le bourreau du titre), Jakob Kuisl, est l'arrière-arrière-arrière grand-père de l'écrivain. Finalement j'opte pour l'item Money money money (je ne crois pas spoiler grand chose en disant que l'argent est souvent le moteur de ce type d'histoire...).  
    Je pense lire le 2e tome de la série, d'autant plus qu'il y aurait en postface un itinéraire des lieux qui ont servi de décors à l'histoire.
    28/50, je te talonne Caspar, et me dis également que c'est encore jouable (d'autant plus que le roman de plus de 800 pages, pour moi, c'est déjà fait... Mais je me connais, je suis capable d'en reprendre un de cette longueur et, ainsi, de me mettre en difficulté !). Et bravo à Amaliah !

Amaliah a écrit:



41. Un roman policier ou un thriller asiatique : Le Nouveau de Keigo Higashino. C'est une découverte pour moi : j'aime les polars et les enquêtes!! Un policier mène l'enquête sur le meurtre d'une femme mais au-delà de l'enquête, chaque chapitre nous fait entrer dans l'intimité d'un couple, d'une famille que le policier interroge. Ce que j'aime en fait, c'est tout ce qu'il y a autour de l'enquête.  

Merci pour tous ces conseils ! De cet auteur j'ai beaucoup aimé Les Doigts rouges, je te le recommande !

Merci Trinacria!

Eloah, je retiens ta suggestion.
Je viens de lire le résumé, je retrouvé ce que j'ai aimé dans Le Nouveau.

Félicitations, Amaliah !

Bonjour !
Pour le défi 15 "chez Actes Sud", j'ai lu un court (250p) roman de science-fiction : Phare 23 de Hugh Howey, l'auteur de Silo dont vous parliez il y a quelques jours. J'ai plusieurs fois été un peu perdue dans cette lecture car j'avais du mal à me représenter cet univers mais finalement cette lecture m'a beaucoup émue, c'est un coup de cœur ! Attention, j'ai lu sur Babelio que ceux qui ont adoré Silo ont été déçus par ce livre-ci. On suit un narrateur, héros de guerre mais surtout traumatisé par la guerre qui est censé couler enfin des jours paisibles en travaillant pour la NASA : il est gardien d'un phare ... dans l'espace. Cependant c'est loin d'être paisible car non seulement il souffre de lourds traumas liés à la guerre et à des décisions qu'il a prises, mais il souffre aussi terriblement de solitude. Pourtant j'ai ri à plusieurs reprises et c'est là la force du roman : passer en quelques lignes de l'humour au désespoir. J'ai adoré le style poétique avec des fulgurances très belles. La réflexion est introspective mais souvent aussi philosophique.

Félicitations, Amaliah


A mon tour de finir le défi avec trois derniers livres :

Pour le 45, effacement, disparition : Le monde après nous, de Rumaan Alam. La fin du monde, mais vu par les yeux de deux couples ordinaires, coincés dans une maison de vacances sans savoir ce qui se passe puisque ni les portables ni la télé ne fonctionnent plus. Très peu d'informations dans ce livre, le reste du monde semble littéralement avoir disparu pendant que les deux couples continuent leurs vacances, indécis sur la conduite à tenir, tentant de se convaincre qu'il ne se passe rien de grave. Le lecteur devine aisément qu'il y a un énorme problème en raison de quelques phénomènes étranges et surtout de quelques paragraphes qu'ajoute le narrateur omniscient par-ci par-là, mais on ne saura jamais quel est le problème en question : une guerre, une épidémie, une catastrophe naturelle... ? Le Canard Enchaîné avait fait une critique dithyrambique de ce livre il y a quelques mois, pour ma part je regrette presque de l'avoir lu. Non seulement je n'ai pas trop accroché au style, mais en plus tout le récit a quelque chose de tellement réaliste que ça en devient glaçant, dans un contexte où il n'est pas du tout impossible qu'on ait à vivre des évènements de ce type dans quelques décennies, quand la pollution ou le réchauffement climatique auront achevé de déséquilibrer la Terre pour de bon.


Dans un registre toujours dur mais à une échelle plus humaine, La Fille sauvage, de Jim Fergus, pour le défi 39 (peuple autochtone d'Amérique). Un livre que je pensais découvrir et que j'ai en réalité dû lire il y a longtemps, il m'était trop familier pour que ce soit une première lecture. On suit la quête de Ned Giles, jeune photographe qui cherche à ramener parmi les siens la Niña Bronca, jeune Apache capturée et emprisonnée. En trame de fond, le choc très violent entre la culture des Apaches et les envahisseurs blancs. Un très beau livre, mais il faut avoir l'estomac bien accroché pour l'apprécier.



Enfin une bouffée d'air pour finir le défi avec Avril enchanté de Elizabeth von Arnim, pour le 21, un livre dont le titre contient un mot qui renvoie au calendrier. Un récit léger, drôle et charmant, gentiment farfelu, qui rappelle les vaudevilles : soupirants, maris, malentendus, quiproquos, on ne s'ennuie pas pendant ce mois d'avril en Italie. La scène du repas décrite par les yeux d'un des maris, fraîchement débarqué sans savoir qu'on l'attendait et tentant de faire comme si de rien n'était alors qu'il ne comprend rien à ce qui se passe, est franchement hilarante. Je recommande !

Félicitations Amaliah et Danska

Danska les critiques de tes lectures me posent beaucoup de questions tant nos goûts divergent (presque toujours), question de générations bien sûr mais aussi des différences plus radicales et c'est stimulant !

nicole 86 a écrit:Félicitations Amaliah et Danska

Danska les critiques de tes lectures me posent beaucoup de questions tant nos goûts divergent (presque toujours), question de générations bien sûr mais aussi des différences plus radicales et c'est stimulant !

A ce point ? J'aurais pensé qu'un livre comme Avril enchanté te plairait au contraire... Je me trompe ?

Et question de goûts plus que de générations, je pense : je n'ai pas du tout les mêmes goûts que ma mère, en revanche je partage beaucoup des préférences de mon père et de mes frères (ou ce sont eux qui partagent mes goûts, comme on voudra : après tout c'est moi l'aînée, j'ai préséance sur eux )

Danska a écrit:

nicole 86 a écrit:Félicitations Amaliah et Danska

Danska les critiques de tes lectures me posent beaucoup de questions tant nos goûts divergent (presque toujours), question de générations bien sûr mais aussi des différences plus radicales et c'est stimulant !

A ce point ? J'aurais pensé qu'un livre comme Avril enchanté te plairait au contraire... Je me trompe ?

Et question de goûts plus que de générations, je pense : je n'ai pas du tout les mêmes goûts que ma mère, en revanche je partage beaucoup des préférences de mon père et de mes frères (ou ce sont eux qui partagent mes goûts, comme on voudra : après tout c'est moi l'aînée, j'ai préséance sur eux )

Je n'ai pas lu Avril enchanté je le note, j'ai aussi beaucoup aimé Je suis né laid. Disons que tu privilégies des genres que j'ignore totalement, c'est pour ces approches contrastées que j'aime le défi.

J'ai lu Le monde après nous, c'est effectivement assez glaçant, même si le roman à des défauts. La nature de la menace n'est pas précisée et du coup c'est encore plus effrayant.

Caspar a écrit:J'ai lu Le monde après nous, c'est effectivement assez glaçant, même si le roman à des défauts. La nature de la menace n'est pas précisée et du coup c'est encore plus effrayant.

Complètement... J'ai fait la bêtise de le finir un soir tard, j'ai mis un moment à m'endormir après ça (ok, je suis facilement impressionnable ).

Le seul inconvénient de ne pas préciser la menace, c'est que ça part dans tous les sens : on voit bien que des gens tombent malades (avec des symptômes franchement exotiques), d'autres phénomènes évoquent une guerre ou un attentat, la conduite des animaux sauvages fait plus pencher vers un dérèglement de l'équilibre naturel... Au bout d'un moment ça perd en cohérence et donc en crédibilité.

Oui, le livre est un peu bordélique et dans mon souvenir il y a des scènes de sexe dont on se demande ce qu'elles font là. Il y a aussi le côté "racial" (terminologie américaine où on parle encore couramment de "race") avec ce couple afro-américain qui arrive dans la maison...

PS: C'est aussi le genre de roman dont on se demande s'il n'a pas été écrit avec l'idée de vendre les droits pour une adaptation au cinéma.

Les scènes de sexe à la limite je peux comprendre, l'idée de revenir à une distraction "primitive" pour se sentir vivant quand le reste du monde semble s'écrouler, ce n'est pas absurde. Mais elles tombent un peu comme un cheveu sur la soupe, je suis d'accord.

Et le côté racial, pareil, pas trop compris ce que ça apportait au livre. Pour le coup je me demande s'il ne faut pas avoir une solide culture américaine pour comprendre en quoi ça peut être perturbant pour un couple de Blancs de découvrir que les proprios de la maison de vacances qu'ils louent sont noirs et clairement plus riches et plus cultivés qu'eux - c'est un aspect du livre qui m'a complètement échappé, alors qu'il insiste lourdement dessus.

Danska a écrit:Les scènes de sexe à la limite je peux comprendre, l'idée de revenir à une distraction "primitive" pour se sentir vivant quand le reste du monde semble s'écrouler, ce n'est pas absurde. Mais elles tombent un peu comme un cheveu sur la soupe, je suis d'accord.

Et le côté racial, pareil, pas trop compris ce que ça apportait au livre. Pour le coup je me demande s'il ne faut pas avoir une solide culture américaine pour comprendre en quoi ça peut être perturbant pour un couple de Blancs de découvrir que les proprios de la maison de vacances qu'ils louent sont noirs et clairement plus riches et plus cultivés qu'eux - c'est un aspect du livre qui m'a complètement échappé, alors qu'il insiste lourdement dessus.

 Moi ça m'a parlé (même si je ne suis pas étatsunien): le couple noir qui arrive et dit être propriétaire de la maison peut apparaître comme une menace, ça crée une tension chez la famille de locataires.

Bravo Danska!

Nicole, je me suis fait la même remarque que toi en parcourant les pages de ce topic : mes goûts divergent totalement de la plupart des autres Néos qui participent au défi, cette année en tout cas. Je n'ai noté que quelques titres qui m'intéressent spontanément, contrairement aux autres années où je piochais beaucoup de titres dans les listes des autres participants.
Lire vos avis me fait en tout cas découvrir tout autre chose.