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- AnneNevilleNiveau 7
Je m'excuse d'avance si ce n'est pas la bonne section.
Hier, j'ai été voir mon chef pour fixer un RDV pour établir que je quitte le projet U; j'en profite pour poser une question sur mes HSE. En effet, entre la rentrée d'avril et le pont de l'Ascension, j'en ai réalisé plus d'une dizaine, la plupart où on est venu me solliciter. Comme je n'en avais aucune nouvelle, je craignais d'avoir mal rempli ou que les feuilles aient été perdues ( il y a des précédents dans l'établissement). Le chef me dit que non, il les a bien et les mettra en paiement "bientôt". Et là il ajoute "On vous en a payé 18, c'est déjà bien!". Ces 18 heures correspondent, je précise, à 8 heures faites entre octobre et décembre, et 10 heures faites entre avril et mai.
Je me trompe peut être, mais j'ai trouvé sa remarque peu correcte. Je ne demande pas la charité ou de l'argent pour rien. Ce sont des heures où j'ai travaillé, où on m'a assuré qu'elles seraient payées en me demandant de faire le taf, et on me rétorque qu'on m'a payé d'autres heures et que je serais en un sens exigeante...
Pensez vous que j'ai raison?
Hier, j'ai été voir mon chef pour fixer un RDV pour établir que je quitte le projet U; j'en profite pour poser une question sur mes HSE. En effet, entre la rentrée d'avril et le pont de l'Ascension, j'en ai réalisé plus d'une dizaine, la plupart où on est venu me solliciter. Comme je n'en avais aucune nouvelle, je craignais d'avoir mal rempli ou que les feuilles aient été perdues ( il y a des précédents dans l'établissement). Le chef me dit que non, il les a bien et les mettra en paiement "bientôt". Et là il ajoute "On vous en a payé 18, c'est déjà bien!". Ces 18 heures correspondent, je précise, à 8 heures faites entre octobre et décembre, et 10 heures faites entre avril et mai.
Je me trompe peut être, mais j'ai trouvé sa remarque peu correcte. Je ne demande pas la charité ou de l'argent pour rien. Ce sont des heures où j'ai travaillé, où on m'a assuré qu'elles seraient payées en me demandant de faire le taf, et on me rétorque qu'on m'a payé d'autres heures et que je serais en un sens exigeante...
Pensez vous que j'ai raison?
- PunkyNiveau 10
Pour moi c'est déplacé. On sent une rancoeur peut-être due à l'abandon du projet.
- bénouNiveau 10
Evidemment que c'est déplacé ! Il présente le paiement de ces HSE comme une faveur, un cadeau, alors que c'est le salaire pour des heures de travail que tu as effectuées ! Il aimerait, lui, qu'on ne le paie que partiellement de son salaire en lui disant "c'est déjà bien, on vous a payé intégralement les mois passés" ?
- mamieprofExpert spécialisé
"C'est déjà bien ?" Non ce n'est pas bien, ce sont des sommes dues ! Il te prend pour une mendiante !
Si il m'avait dit ça je pense que je lui aurais répondu "vous étiez bien content de me trouver pour effectuer ces heures, merci de régulariser au plus vite.
Comment décourager les bonnes volontés !
Si il m'avait dit ça je pense que je lui aurais répondu "vous étiez bien content de me trouver pour effectuer ces heures, merci de régulariser au plus vite.
Comment décourager les bonnes volontés !
- A TuinVénérable
AnneNeville a écrit:Je m'excuse d'avance si ce n'est pas la bonne section.
Hier, j'ai été voir mon chef pour fixer un RDV pour établir que je quitte le projet U; j'en profite pour poser une question sur mes HSE. En effet, entre la rentrée d'avril et le pont de l'Ascension, j'en ai réalisé plus d'une dizaine, la plupart où on est venu me solliciter. Comme je n'en avais aucune nouvelle, je craignais d'avoir mal rempli ou que les feuilles aient été perdues ( il y a des précédents dans l'établissement). Le chef me dit que non, il les a bien et les mettra en paiement "bientôt". Et là il ajoute "On vous en a payé 18, c'est déjà bien!". Ces 18 heures correspondent, je précise, à 8 heures faites entre octobre et décembre, et 10 heures faites entre avril et mai.
Je me trompe peut être, mais j'ai trouvé sa remarque peu correcte. Je ne demande pas la charité ou de l'argent pour rien. Ce sont des heures où j'ai travaillé, où on m'a assuré qu'elles seraient payées en me demandant de faire le taf, et on me rétorque qu'on m'a payé d'autres heures et que je serais en un sens exigeante...
Pensez vous que j'ai raison?
Ah lol. Moi quand je vais voir le chef pour demander les sous, j'ai droit à ça chaque fois.
Assorti l'autre jour d'une nouveauté, comme quoi faire des projets ferait partie de nos missions.
Il faudra que je raconte cela à mes collègues hors classe plus âgés, qui font leurs cours uniquement, et aucun projet.
Lol.
On se sent choyé d'aller mendier....
- M le MauditNiveau 9
Lamentable remarque... On travaille et EN PLUS on nous paye, que d'honneurs ! Ils va nous falloir sérieusement résister à l'avenir pour éviter l'abîme.
- CasparProphète
Remarque déplacée en effet mais typique de notre belle maison. Nous avons bien une ancienne ministre qui a osé dire sur un plateau de télévision que nous ne "faisons pas ça pour l'argent", ça va avec tout le côté "vocation", "métier-passion", "plus beau métier du monde": des "éléments de langage" qui me sont de plus en plus insupportables.
- Fabrice25Habitué du forum
Une raison de plus, s'il en fallait une, pour abandonner ce projet.
C'est bien le fameux projet sur les addictions alimentaires dont tu nous as longuement vanté les fantaisies sur un autre fil ?
C'est bien le fameux projet sur les addictions alimentaires dont tu nous as longuement vanté les fantaisies sur un autre fil ?
- AdriGrand Maître
Etre montré·e du doigt parce qu'on demande à être rémunéré·e (même pas correctement) pour un travail effectué, c'est un grand classique...
Culpabilisation, dénigrement, voire diffamation parfois.
Il y a une culture des CDE qui m'échappe, comme si l'argent sortait de leurs poches, comme si être enseignant·e relevait du bénévolat (sauf aumône minimale).
Cela suffit à décourager certain·es : l'énergie passer à réclamer son dû, la quasi certitude de devoir relancer, et les petites remarques désobligeantes au passage.
"C'est déjà bien" ? Non, ce n'est qu'une partie de ce qui est dû.
Culpabilisation, dénigrement, voire diffamation parfois.
Il y a une culture des CDE qui m'échappe, comme si l'argent sortait de leurs poches, comme si être enseignant·e relevait du bénévolat (sauf aumône minimale).
Cela suffit à décourager certain·es : l'énergie passer à réclamer son dû, la quasi certitude de devoir relancer, et les petites remarques désobligeantes au passage.
"C'est déjà bien" ? Non, ce n'est qu'une partie de ce qui est dû.
- AnneNevilleNiveau 7
Merci de vos réponses! Ca me confirme que ce qu'il m'a dit n'est pas normal, même si le "pas normal" est devenu malheureusement habituel dans l'EN...
- A TuinVénérable
Caspar a écrit:Remarque déplacée en effet mais typique de notre belle maison. Nous avons bien une ancienne ministre qui a osé dire sur un plateau de télévision que nous ne "faisons pas ça pour l'argent", ça va avec tout le côté "vocation", "métier-passion", "plus beau métier du monde": des "éléments de langage" qui me sont de plus en plus insupportables.
Mais la fameuse pub qui va sortir bientôt c'est ça : des bonnes femmes professeur ou infirmière/ aide soignante.
Le Care, ça n'a pas besoin d'être payé.
La prochain pub, on aura la prof retraitée qui est reconnue par sa caissière qui lui dira, merci de m'avoir donné la vocation d'être hôtesse de caisse....
- A TuinVénérable
Adri a écrit:Etre montré·e du doigt parce qu'on demande à être rémunéré·e (même pas correctement) pour un travail effectué, c'est un grand classique...
Culpabilisation, dénigrement, voire diffamation parfois.
Il y a une culture des CDE qui m'échappe, comme si l'argent sortait de leurs poches, comme si être enseignant·e relevait du bénévolat (sauf aumône minimale).
Cela suffit à décourager certain·es : l'énergie passer à réclamer son dû, la quasi certitude de devoir relancer, et les petites remarques désobligeantes au passage.
"C'est déjà bien" ? Non, ce n'est qu'une partie de ce qui est dû.
Ne t'inquiètes pas, j'ai des collègues hommes qui ont des imp bidule et des imp machin, qui sortent de je ne sais où, j'ai découvert encore cela récemment. Personne ne sait ce qu'ils brassent à ce titre, mais pour eux il y a des sous sans conditions.
- zigmag17Guide spirituel
A Tuin a écrit:Adri a écrit:Etre montré·e du doigt parce qu'on demande à être rémunéré·e (même pas correctement) pour un travail effectué, c'est un grand classique...
Culpabilisation, dénigrement, voire diffamation parfois.
Il y a une culture des CDE qui m'échappe, comme si l'argent sortait de leurs poches, comme si être enseignant·e relevait du bénévolat (sauf aumône minimale).
Cela suffit à décourager certain·es : l'énergie passer à réclamer son dû, la quasi certitude de devoir relancer, et les petites remarques désobligeantes au passage.
"C'est déjà bien" ? Non, ce n'est qu'une partie de ce qui est dû.
Ne t'inquiètes pas, j'ai des collègues hommes qui ont des imp bidule et des imp machin, qui sortent de je ne sais où, j'ai découvert encore cela récemment. Personne ne sait ce qu'ils brassent à ce titre, mais pour eux il y a des sous sans conditions.
J'ai les mêmes, et aussi en modèle féminin .
Les Indispensables. Les mêmes que le nouveau CdE a désignés par leurs noms lors de l'AG de prérentrée l'année dernière alors qu'il anonnait les nôtres ou ne les connaissait carrément pas. Eh oui, les mêmes qui passent leur temps libre dans les bureaux de la direction, dès la fin du mois d'août, pour anticiper leur rentrée et bien expliquer tout ce qu'ils font pour le lycée.
C'est comme ça.
- dansesNiveau 9
Oui, c'est déplacé. Tu as effectué ces heures, elles te sont dues.
Cette culpabilisation teintée de mépris m'interpelle de plus en plus. Je suis enseignante, et non bonne sœur sous le coup d'une mission sacerdotale.
Ici on a eu droit "je ne vais quand même pas payer les profs à ne rien faire" de la part de l'adjoint à un élève qui s'inquiétait d'avoir quelques journées de révisions banalisées en mars, et autres gracieusetés du même type.
Cela m'interpelle, et ces micro-humiliations tendent à se multiplier ces dernières années, chez les jeunes perdirs. Mais que leur raconte-t-on en formation ?
Cette culpabilisation teintée de mépris m'interpelle de plus en plus. Je suis enseignante, et non bonne sœur sous le coup d'une mission sacerdotale.
Ici on a eu droit "je ne vais quand même pas payer les profs à ne rien faire" de la part de l'adjoint à un élève qui s'inquiétait d'avoir quelques journées de révisions banalisées en mars, et autres gracieusetés du même type.
Cela m'interpelle, et ces micro-humiliations tendent à se multiplier ces dernières années, chez les jeunes perdirs. Mais que leur raconte-t-on en formation ?
- AdriGrand Maître
zigmag17 a écrit:A Tuin a écrit:Adri a écrit:Etre montré·e du doigt parce qu'on demande à être rémunéré·e (même pas correctement) pour un travail effectué, c'est un grand classique...
Culpabilisation, dénigrement, voire diffamation parfois.
Il y a une culture des CDE qui m'échappe, comme si l'argent sortait de leurs poches, comme si être enseignant·e relevait du bénévolat (sauf aumône minimale).
Cela suffit à décourager certain·es : l'énergie passer à réclamer son dû, la quasi certitude de devoir relancer, et les petites remarques désobligeantes au passage.
"C'est déjà bien" ? Non, ce n'est qu'une partie de ce qui est dû.
Ne t'inquiètes pas, j'ai des collègues hommes qui ont des imp bidule et des imp machin, qui sortent de je ne sais où, j'ai découvert encore cela récemment. Personne ne sait ce qu'ils brassent à ce titre, mais pour eux il y a des sous sans conditions.
J'ai les mêmes, et aussi en modèle féminin .
Les Indispensables. Les mêmes que le nouveau CdE a désignés par leurs noms lors de l'AG de prérentrée l'année dernière alors qu'il anonnait les nôtres ou ne les connaissait carrément pas. Eh oui, les mêmes qui passent leur temps libre dans les bureaux de la direction, dès la fin du mois d'août, pour anticiper leur rentrée et bien expliquer tout ce qu'ils font pour le lycée.
C'est comme ça.
Il y en a partout... J'en connais aussi : emplois du temps, IMP, HSE, projets, rien ne leur résiste
- Ajonc35Sage
Il y a quelques années, je fais 12 heures de hse. On m'en paie 10. J'adresse un mail pour demander au cde adjoint le pourquoi et je me dit qu'il y a une erreur. Pas de réponse ( il y réponds rarement) Bon, ce sont les vacances, on verra à la rentrée. A la rentrée, je relance toujours par mail. Pas de réponse bien sûr, donc je prends rdv.
Je vous la fais courte. En gros: " je pensais que tu avais laisser tomber" et " Tu n'es pas à ça près."
Il a toujours du mal à payer les Hse, alors qu'il nous sollicite.. Dans mon lepa, peu avant ma retraite, une collègue remplace un collègue parti et pas de remplaçant... donc elle fait 3 heures semaine, pendant quelques semaines jusqu'à l'examen. Elle annonce la couleur 3 heures semaines, c'est OK. Elle a dû tout justifier. Pas de problème, le cahier de textes est rempli. Pas de pb non plus, la CPE confirme les heures prises en charge. Elle a jure qu'on ne l'y reprendrait plus sauf un document ( mail par exemple) confirmant son accord. On dirait 1 qu'il sort les sous de sa poche 2. Que les enseignants sont des menteurs, des voleurs.
Pour revenir à mon histoire, avant de partir en retraite, j'ai fait le minimum de plurisciplinarite ( co- enseignement di vous voulez). Les années précédentes je faisais ces heures en grande partie au 1er trimestre... on se paie comme on peut.
Je l'ai encore là.
Et je suis d'accord. Il y en a qui arrive avec des projets bidons évalués à X heures et ça passe crème. N'importe comment quand un enseignant dit qu'il a besoin de X heures pour faire ceci ou cela avec des élèves, c'est suspect. S'il l'appelle PROJET, c'est bon.
Je vous la fais courte. En gros: " je pensais que tu avais laisser tomber" et " Tu n'es pas à ça près."
Il a toujours du mal à payer les Hse, alors qu'il nous sollicite.. Dans mon lepa, peu avant ma retraite, une collègue remplace un collègue parti et pas de remplaçant... donc elle fait 3 heures semaine, pendant quelques semaines jusqu'à l'examen. Elle annonce la couleur 3 heures semaines, c'est OK. Elle a dû tout justifier. Pas de problème, le cahier de textes est rempli. Pas de pb non plus, la CPE confirme les heures prises en charge. Elle a jure qu'on ne l'y reprendrait plus sauf un document ( mail par exemple) confirmant son accord. On dirait 1 qu'il sort les sous de sa poche 2. Que les enseignants sont des menteurs, des voleurs.
Pour revenir à mon histoire, avant de partir en retraite, j'ai fait le minimum de plurisciplinarite ( co- enseignement di vous voulez). Les années précédentes je faisais ces heures en grande partie au 1er trimestre... on se paie comme on peut.
Je l'ai encore là.
Et je suis d'accord. Il y en a qui arrive avec des projets bidons évalués à X heures et ça passe crème. N'importe comment quand un enseignant dit qu'il a besoin de X heures pour faire ceci ou cela avec des élèves, c'est suspect. S'il l'appelle PROJET, c'est bon.
- AnneNevilleNiveau 7
Je soupçonne pour les formations : manager, projet, rentabilitédanses a écrit:Oui, c'est déplacé. Tu as effectué ces heures, elles te sont dues.
Cette culpabilisation teintée de mépris m'interpelle de plus en plus. Je suis enseignante, et non bonne sœur sous le coup d'une mission sacerdotale.
Ici on a eu droit "je ne vais quand même pas payer les profs à ne rien faire" de la part de l'adjoint à un élève qui s'inquiétait d'avoir quelques journées de révisions banalisées en mars, et autres gracieusetés du même type.
Cela m'interpelle, et ces micro-humiliations tendent à se multiplier ces dernières années, chez les jeunes perdirs. Mais que leur raconte-t-on en formation ?
- AnneNevilleNiveau 7
Ah oui ben effet...Ajonc35 a écrit:Il y a quelques années, je fais 12 heures de hse. On m'en paie 10. J'adresse un mail pour demander au cde adjoint le pourquoi et je me dit qu'il y a une erreur. Pas de réponse ( il y réponds rarement) Bon, ce sont les vacances, on verra à la rentrée. A la rentrée, je relance toujours par mail. Pas de réponse bien sûr, donc je prends rdv.
Je vous la fais courte. En gros: " je pensais que tu avais laisser tomber" et " Tu n'es pas à ça près."
Il a toujours du mal à payer les Hse, alors qu'il nous sollicite.. Dans mon lepa, peu avant ma retraite, une collègue remplace un collègue parti et pas de remplaçant... donc elle fait 3 heures semaine, pendant quelques semaines jusqu'à l'examen. Elle annonce la couleur 3 heures semaines, c'est OK. Elle a dû tout justifier. Pas de problème, le cahier de textes est rempli. Pas de pb non plus, la CPE confirme les heures prises en charge. Elle a jure qu'on ne l'y reprendrait plus sauf un document ( mail par exemple) confirmant son accord. On dirait 1 qu'il sort les sous de sa poche 2. Que les enseignants sont des menteurs, des voleurs.
Pour revenir à mon histoire, avant de partir en retraite, j'ai fait le minimum de plurisciplinarite ( co- enseignement di vous voulez). Les années précédentes je faisais ces heures en grande partie au 1er trimestre... on se paie comme on peut.
Je l'ai encore là.
Je pense insister auprès de mon chef, car non seulement je vais encore deposer six HSE mais vu son passif ( il a passé un an à temporiser pour payer les heures de plusieurs collègues) je souhaite que tout soit réglé avant le 7 juillet. Car non seulement il ne répond jamais aux mails mais il n'est jamais là ou presque
- Reine MargotDemi-dieu
Dans leurs formations il y a des choses comme "conduite du changement": identifier les éléments sur lesquels on peut s'appuyer, lesquels sont rétifs, lesquels sont neutres, et se servir justement des gens qui sont prêts à collaborer pour amener le reste dans leur sens et marginaliser les "résistants" au changement. Vécu.
Ce genre de petite phrase entre dans un contexte de gestion de la pénurie, où il s'agit d'amener les gens à faire plus sans demander leur dû, pour dire ensuite aux collègues: "mais, Madame X le fait, elle!"
Ce genre de petite phrase entre dans un contexte de gestion de la pénurie, où il s'agit d'amener les gens à faire plus sans demander leur dû, pour dire ensuite aux collègues: "mais, Madame X le fait, elle!"
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Reine MargotDemi-dieu
Ca me fait un peu penser au sketch des Inconnus où Pascal Légitimus, le prof de sport qui fait des remplacements en philosophie, attend qu'on accepte qu'il balaye les salles de classe pour pouvoir atteindre le SMIC.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- PrCosinusNiveau 7
Bonjour je fais partie de cette catégorie . Aussi, je suggère que vous vous saisissiez des instances représentatives comme le conseil pédagogique, ou le CA pour répondre à vos interrogations.A Tuin a écrit:
Ne t'inquiètes pas, j'ai des collègues hommes qui ont des imp bidule et des imp machin, qui sortent de je ne sais où, j'ai découvert encore cela récemment. Personne ne sait ce qu'ils brassent à ce titre, mais pour eux il y a des sous sans conditions.
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"Quand les gens sont d'accord avec moi, j'ai toujours le sentiment que je dois me tromper." O.Wilde
- A TuinVénérable
PrCosinus a écrit:Bonjour je fais partie de cette catégorie . Aussi, je suggère que vous vous saisissiez des instances représentatives comme le conseil pédagogique, ou le CA pour répondre à vos interrogations.A Tuin a écrit:
Ne t'inquiètes pas, j'ai des collègues hommes qui ont des imp bidule et des imp machin, qui sortent de je ne sais où, j'ai découvert encore cela récemment. Personne ne sait ce qu'ils brassent à ce titre, mais pour eux il y a des sous sans conditions.
Grand bien vous fasse.
Smplement une chose bien et normale serait à faire, de proposer aux collègues dans leur ensemble ces.types de missions, et demander qui est intéressé tous les ans.
Au constat, ces missions ne sont pas proposées à tous, et les concernés se gardent tout à fait de médiatiser leurs rôles et ce qu'ils touchent.
Concrètement c'est souvent là une manière de les rétribuer pour les projets effectués durant l'année, pourquoi pas.
Et dans le même temps il faut voir que beaucoup de collègues se font recevoir comme s'ils mendiaient, juste pour demander à se faire payer une parcelle d'heures supplémentaires dues. Et leurs projets, on leur répond qu'ils ont bien le temps de.les faire gratuitement parce que c'est dans leur mission.
- LagomorpheFidèle du forum
AnneNeville a écrit:Je soupçonne pour les formations : manager, projet, rentabilitédanses a écrit:Oui, c'est déplacé. Tu as effectué ces heures, elles te sont dues.
Cette culpabilisation teintée de mépris m'interpelle de plus en plus. Je suis enseignante, et non bonne sœur sous le coup d'une mission sacerdotale.
Ici on a eu droit "je ne vais quand même pas payer les profs à ne rien faire" de la part de l'adjoint à un élève qui s'inquiétait d'avoir quelques journées de révisions banalisées en mars, et autres gracieusetés du même type.
Cela m'interpelle, et ces micro-humiliations tendent à se multiplier ces dernières années, chez les jeunes perdirs. Mais que leur raconte-t-on en formation ?
C'est peut-être bien plus prosaïque: dans mon établissement, un jeune adjoint fraîchement sorti de l'ESEN avait commencé à freiner des quatre fers pour payer certains collègues, qu'il s'agisse d'HSE ou d'heures de colles en prépa. Alors que tout fonctionnait bien avant. Il a fini par lâcher maladroitement la vraie raison en conseil péda: il y a dans l'établissement des enseignants mieux payés que lui, alors que lui il est chef, et il ne trouve pas ça normal. Donc il rechigne comme un gamin, "oublie" de mettre en paiement - enfin vu le nombre de boulettes qu'il a commises, difficile de dire si l'oubli était volontaire ou non.
Bah oui c'est sûr ma collègue chaire sup en 2ème année de prépa, proche de la retraite, frôlant les 40 ans de métier et faisant 5 heures de colles par semaine, elle gagne plus qu'un jeune louveteau dont la seule compétence est de rayer le parquet avec ses nouvelles quenottes. Et c'est justifié. Par une vraie compétence doublée d'une expérience considérable. De toute façon, ce qui est dû doit être payé, et l'a été. Et je plains l'établissement qui a récupéré le cheffignou jaloux.
- AnneNevilleNiveau 7
Quelle mesquinerie de la part de ce chef...Lagomorphe a écrit:AnneNeville a écrit:Je soupçonne pour les formations : manager, projet, rentabilitédanses a écrit:Oui, c'est déplacé. Tu as effectué ces heures, elles te sont dues.
Cette culpabilisation teintée de mépris m'interpelle de plus en plus. Je suis enseignante, et non bonne sœur sous le coup d'une mission sacerdotale.
Ici on a eu droit "je ne vais quand même pas payer les profs à ne rien faire" de la part de l'adjoint à un élève qui s'inquiétait d'avoir quelques journées de révisions banalisées en mars, et autres gracieusetés du même type.
Cela m'interpelle, et ces micro-humiliations tendent à se multiplier ces dernières années, chez les jeunes perdirs. Mais que leur raconte-t-on en formation ?
C'est peut-être bien plus prosaïque: dans mon établissement, un jeune adjoint fraîchement sorti de l'ESEN avait commencé à freiner des quatre fers pour payer certains collègues, qu'il s'agisse d'HSE ou d'heures de colles en prépa. Alors que tout fonctionnait bien avant. Il a fini par lâcher maladroitement la vraie raison en conseil péda: il y a dans l'établissement des enseignants mieux payés que lui, alors que lui il est chef, et il ne trouve pas ça normal. Donc il rechigne comme un gamin, "oublie" de mettre en paiement - enfin vu le nombre de boulettes qu'il a commises, difficile de dire si l'oubli était volontaire ou non.
Bah oui c'est sûr ma collègue chaire sup en 2ème année de prépa, proche de la retraite, frôlant les 40 ans de métier et faisant 5 heures de colles par semaine, elle gagne plus qu'un jeune louveteau dont la seule compétence est de rayer le parquet avec ses nouvelles quenottes. Et c'est justifié. Par une vraie compétence doublée d'une expérience considérable. De toute façon, ce qui est dû doit être payé, et l'a été. Et je plains l'établissement qui a récupéré le cheffignou jaloux.
Pour le mien, je suppose aussi une question d'orgueil: il n'a pas mis les heures en paiement car très occupé mais n'aime pas être pris en faute... Donc soit il met l'interlocuteur en difficulté, soi il réagit avec ce genre de remarque donc.
Je sais qu'en lui donnant mes dernières heures la semaine prochaine, en présence de la déléguée syndicale, je vais lui exprimer mon inquiétude que l'année se finisse sans mise en paiement.
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