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- lene75Prophète
Mais vous voudriez quoi ? Que ces boîtes privées délivrent elles-mêmes des diplômes nationaux ? Et donc potentiellement filent le diplôme à tous leurs élèves quel que soit leur niveau ? Chacun a le droit de se présenter à un diplôme national, même des candidats libres, et le diplôme doit attester d'un même niveau pour tous (en théorie, hein, parce qu'avec le contrôle continu on n'y est plus du tout).
- SallustiusNiveau 9
Techniquement, un élève en privé hors contrat coûte bien moins durant sa scolarité qu'un élève du public. Aussi, s'il est seulement question de ressources gaspillées, c'est simplement faux. Ces élèves dans le public auraient "gaspillé" beaucoup plus, ne rapportant rien, leur famille payant déjà leurs impôts au même titre que les autres.
- JacqGuide spirituel
celitian a écrit:Tout se passe très bien avec nos collègues du privé sous contrat.
Je trouve par contre très gênant d'être obligée d'aller faire passer des examens dans des CFA privées qui n'ont pas l'autorisation de faire passer les CCF.
Ils sont donc jugés compétents pour faire cours mais pas suffisamment pour faire passer des CCF, belle cohérence.
Tout se passe aussi très bien avec nos collègues du privé sous contrat. Encore cette semaine ils étaient chez nous pour faire passer les oraux de plusieurs CAP et Bac pro de divers établissements hors contrats. Nous avons mangé ensemble.
Oui c'est gênant car cela pèse sur nos propres heures de cours. Cette année j'ai réussi à me faire remplacer en interne par une collègue à certains oraux, évitant de perdre trop d'heures sur ma classe terminale. Je redoute un peu l'année prochaine car j'aurai deux classes terminales (l'essentiel de mon EDT) et qu'avec les ponts et jours fériés cela va être coton en fin d'année.
Tous les ans il faut aussi que notre établissement se battent pour que la boite à bac et la MFR locale dont les élèves passent le bac chez nous nous envoie des surveillants de salle pour le bac. Et, pour certains, je peux te dire qu'heureusement que leurs apprentis passent le bac chez nous car le professionnalisme de ces personnes laisse totalement à désirer. Mais là je ne parle pas du privé catho sous contrat, loin de là. D'ailleurs je me souviens aussi d'apprentis, dans mon ancien lycée, qui venaient passer le bac de français avec un dictionnaire et de leurs professeurs qui leur soutenaient mordicus que si, le dictionnaire était autorisé pour les épreuves.
lene75 a écrit:Mais vous voudriez quoi ? Que ces boîtes privées délivrent elles-mêmes des diplômes nationaux ? Et donc potentiellement filent le diplôme à tous leurs élèves quel que soit leur niveau ? Chacun a le droit de se présenter à un diplôme national, même des candidats libres, et le diplôme doit attester d'un même niveau pour tous (en théorie, hein, parce qu'avec le contrôle continu on n'y est plus du tout).
Voilà, c'est dit.
Ce n'est pas une question de compétence mais de confiance en "l'entreprise" qui ferait passer les épreuves et remonter les notes. Je vais te dire, cette année encore je suis allé faire passer des oraux dans un centre d'examen privé, j'ai donné mes notes, signé le bordereau, mais j'ai un doute car ensuite c'est la boite privée qui entre les notes et sans notre présence. Et je n'ai pas confiance. Il y a deux ans, même centre, mêmes examens, un chef de cuisine est venu faire pression sur un jury d'examen, contestant les questions, les notes. J'avais fait remonter à mon inspectrice qui l'a fait remonter à l'inspecteur de la filière qui est intervenu pour que cela ne se renouvelle pas. Donc oui, il vaut mieux ne pas faire confiance à un centre de formation à but lucratif.
Miss Lucie a écrit:choup78 a écrit:On en est encore là ???
Moi je suis du privé et je suis envoyée dans le public, je suis la même ''chose'' que vous, un professeur, payé (moins que vous par contre) par le rectorat... Bref... Quand je lis ce message ça m'énerve...
Malheureusement on en est encore là !
Prof du public je soutiens totalement mes collègues du privé et leurs élèves .
Ras le bol de cette gueguerre public / privé , ras le bol d’entendre en salle des profs la même rengaine , … et ras le bol de lire la même rengaine sur les forums .
Franchement on est sur le même bateau qui est en train de couler , serrons nous les coudes au
lieu de nous tirer dans les pattes !
Personne n'a attaqué ici le privé ou le public. C'est une mauvaise interprétation du message d'origine.
Et pour la dernière partie, c'est exactement ce qu'il se passe entre nous, collègues du privé et du public.
Malavita a écrit:floflo1010 a écrit:Il y a aussi des professeurs du privé qui sont envoyés pour corriger des copies du public et pour faire passer le grand oral... Donc il n'y a pas de pertes pour l'état puisque c'est réciproque... Et que dire si un professeur du privé notait alors plus durement un élève car il vient du public. Ce genre de raisonnement est totalement puéril...Prof75 a écrit:Pour les oraux de CAP en ponctuel, on nous envoie dans des LP privés ! Je sais que ça se pratique, mais ça me fait mal à l'estomac de voir les ressources du public encore gaspillées dans le privé.
Aucun moyen d'y échapper, j'ai reçu comme certains de mes collègues, mon ordre de mission.
Voilà ! C'est dit ! Ca fait du bien...
Historiquement, c'est comme cela en France que tu le veuilles ou non
Je pense qu'il y a une confusion sur le "privé" en LP car sauf erreur de ma part, les lycées privés sont aussi en CCF et donc évaluent leurs élèves. Le problème, ce sont les apprentis qui sont en CFA et les "boîtes à diplômes" qui ne sont pas habilités à évaluer leurs élèves ni convoqués aux examens (enfin, je n'en ai jamais croisé en correction) et là clairement, les élèves en initial sont pénalisés.
On est d'accord pour la fin et pour la première partie graissée. Mais malheureusement cette attitude puérile existe que ce soit entre établissements publics et privés, ou même entre établissements concurrents (même entre public ou entre privé).
Cela date mais dans mon ancien lycée, public, de mon ancienne ville, venaient les enseignants du privés du autre ville pour faire passer les oraux pro pendant que nos collègues allaient dans le lycée privé. Les collègues du privé sous contrat arrivaient avec la belle morgue de la "gran-ville" dans la petite ville des ploucs, ploucs qui avaient en plus la malchance d'être issus en majorité de l'immigration. Le mépris était frappant.
Une année, mon collègue était donc convoqué dans la "gran-ville" faire passer les oraux du privé. Au matin il a donné un petit coup de téléphone aux collègues du privé qui étaient dans mon établissement et leur a dit tout simplement : "je vous préviens, c'est moi qui fait passer vos élèves cette année. Si j'apprends que vous massacrez mes élèves, je massacre vos élèves". C'était clair. Clair, mais terrible de devoir en arriver là.
- MalavitaÉrudit
lene75 a écrit:Mais vous voudriez quoi ? Que ces boîtes privées délivrent elles-mêmes des diplômes nationaux ? Et donc potentiellement filent le diplôme à tous leurs élèves quel que soit leur niveau ? Chacun a le droit de se présenter à un diplôme national, même des candidats libres, et le diplôme doit attester d'un même niveau pour tous (en théorie, hein, parce qu'avec le contrôle continu on n'y est plus du tout).
Personnellement, à minima, que toutes les épreuves aient lieu après la mi-juin et pas en avril-mai, après les écrits du bac (les résultats sont après le bac, alors que les épreuves ont lieu bien avant) afin de ne pas pénaliser mes élèves. Au passage, je rêve d'un retour aux épreuves ponctuelles pour tous et qu'on arrête de siphonner les moyens du public pour subventionner l'apprentissage en claironnant partout que l'apprentissage, c'est super (il n'y a qu'à voir le taux de rupture de contrat). Il faudrait aussi que ces mêmes boîtes financent le passage de leurs candidats car, selon la spécialité, les matériaux à acheter pour faire passer les candidats peuvent coûter une fortune et le lycée doit acheter sur ses fonds propres (l'indemnité fournie ne suffit pas). Pour filer le diplôme à tous leurs candidats, il mettent la pression aux examinateurs en leur demandant de compléter les documents au crayon de papier ou en contactant l'inspecteur quand on met des notes trop basses ou lorsqu'on refuse des dossiers. Honnêtement, je préfère les candidats individuels, qui ont dû se débrouiller seuls et parfois viennent de l'autre bout de la France, voire doivent traverser un océan pour passer leurs diplômes.
- ProtonExpert
Ne lui dites surtout pas qu'en mars il a peut-être corrigé des copies du privé sans le savoir
- CzarNiveau 9
Pour les écrits du brevet, on nous envoie dans des collèges publics ! Je sais que ça se pratique, mais ça me fait mal à l'estomac de voir les ressources du privé encore gaspillées dans le public.
Aucun moyen d'y échapper, j'ai reçu comme certains de mes collègues, mon ordre de mission.
Voilà ! C'est dit ! Ca fait du bien...
Aucun moyen d'y échapper, j'ai reçu comme certains de mes collègues, mon ordre de mission.
Voilà ! C'est dit ! Ca fait du bien...
- JacqGuide spirituel
Sallustius a écrit:Techniquement, un élève en privé hors contrat coûte bien moins durant sa scolarité qu'un élève du public. Aussi, s'il est seulement question de ressources gaspillées, c'est simplement faux. Ces élèves dans le public auraient "gaspillé" beaucoup plus, ne rapportant rien, leur famille payant déjà leurs impôts au même titre que les autres.
Le plus simple serait aussi que les gens aillent se faire soigner ailleurs, dans le privé, sans passer par la Sécu car on ne sait pas s'ils vont guérir, cela coûterait moins cher et chacun pourrait voir midi devant sa porte.
Par contre pour les "usagers", qui paient des impôts, y compris pour l'élite de l'enseignement, l'ouverture de classes publiques permets simplement à des familles d'avoir une formation quasi gratuite (nous avons asséché la boite à bac privée à 500m de mon établissement en ouvrant des sections totalement absentes de mon département). Mais c'est vrai que ma pensée n'est pas trop libéralo-macroniste.
Sinon, les boites à bac privées qui se gavent d'apprentis pour des formations bidons (parfois quasiment uniquement en visio pour celles qui ouvrent grâce à leurs amis Brigitte et Emmanuel), elles coûtent combien à l'Etat et à mes impôts ? Une petite idée ? Et les conditions de travail des "formateurs" qui enseignent dans ces boites à bac ? Une petite idée ?
Czar a écrit:Pour les écrits du brevet, on nous envoie dans des collèges publics ! Je sais que ça se pratique, mais ça me fait mal à l'estomac de voir les ressources du privé encore gaspillées dans le public.
Aucun moyen d'y échapper, j'ai reçu comme certains de mes collègues, mon ordre de mission.
Voilà ! C'est dit ! Ca fait du bien...
Les copies du privés ne sont pas mélangées avec celles du public ? Quand je corrige le bac pro c'est par filière et on peut tomber autant sur le public que sur le privé sans s'en rendre compte.
Je m'en suis rendu compte une fois car pour le BEP, avant c'était par classe/établissement. Les collègues repartissant les copies s'arrangeant juste pour qu'un tas ne tombe pas sur celui qui est de l'établissement. Il y a une fois j'avais de telles copies (vraiment très bonnes) en BEP VAM (donc, ça date) que je suis allé demandé ensuite au directeur de centre de quel établissement cela venait. Il a refusé de me le dire jusqu'à ce que j'explique que ça n'avait plus d'importance puisque mes notes étaient rentrées. Cela venait d'un lycée pro privé avec une très forte sélection. On voyait que ce n'était pas du tout le niveau de mes élèves.
Et attention à ce que je dis, ce n'est pas le cas de tous les lycées privés comme publics, là c'était le secteur géographique conjugué à la sélection du privé qui jouait.
Enfin, public ou privés sous contrat, c'est surtout que nous (tous) perdons un temps fou durant l'année pour une organisation qui devrait se faire en juin et pas dans l'année. Et nous avons les mêmes objectifs actuellement, notamment en LP, public ou sous contrat : la réforme pourrie, les fermetures (faut pas rêver, nous avons les mêmes sections).
- maduNiveau 8
Czar a écrit:Pour les écrits du brevet, on nous envoie dans des collèges publics ! Je sais que ça se pratique, mais ça me fait mal à l'estomac de voir les ressources du privé encore gaspillées dans le public.
Aucun moyen d'y échapper, j'ai reçu comme certains de mes collègues, mon ordre de mission.
Voilà ! C'est dit ! Ca fait du bien...
Pour surveiller aussi… alors je ne sais pas ce qu’en pensent a priori les collègues du public qui surveillent avec moi (on est toujours en binôme privé/public et tous les élèves mélangés - je ne sais pas si ça se fait comme ça partout) mais en tout cas, quand j’annonce, magnanime, que je ferai la dictée, je deviens une sorte de déesse et la guéguerre est remisée ! Ça ne loupe jamais
- Ajonc35Sage
Je suis d'accord avec toi sur tout et particulièrement les derniers cadeaux faits aux entreprises. Que ce soit pour que les entreprises embauchent des apprentis et cet argent permet ensuite de les inscrire dans des formations ( bachelor, mystère, magistère) parfois bidons en présentant un apprentissage qui ne coûte rien à l'apprenti. Je les voir fleurir et parfois fermer. Ça me fait mal car, souvent, cela concerne les plus fragiles non acceptés dans le public ou le privé sous contrat. Un pognon de dingue dont personne ne parle.Jacq a écrit:Sallustius a écrit:Techniquement, un élève en privé hors contrat coûte bien moins durant sa scolarité qu'un élève du public. Aussi, s'il est seulement question de ressources gaspillées, c'est simplement faux. Ces élèves dans le public auraient "gaspillé" beaucoup plus, ne rapportant rien, leur famille payant déjà leurs impôts au même titre que les autres.
Le plus simple serait aussi que les gens aillent se faire soigner ailleurs, dans le privé, sans passer, cela coûterait moins cher et chacun pourrait voir midi devant sa porte.
Par contre pour les "usagers", qui paient des impôts, y compris pour l'élite de l'enseignement, l'ouverture de classes publiques permets simplement à des familles d'avoir une formation quasi gratuite (nous avons asséché la boite à bac privée à 500m de mon établissement en ouvrant des sections totalement absentes de mon département). Mais c'est vrai que ma pensée n'est pas trop libéralo-macroniste.
Sinon, les boites à bac privées qui se gavent d'apprentis pour des formations bidons (parfois quasiment uniquement en visio pour celles qui ouvrent grâce à leurs amis Brigitte et Emmanuel), elles coûtent combien à l'Etat et à mes impôts ? Une petite idée ? Et les conditions de travail des "formateurs" qui enseignent dans ces boites à bac ? Une petite idée ?Czar a écrit:Pour les écrits du brevet, on nous envoie dans des collèges publics ! Je sais que ça se pratique, mais ça me fait mal à l'estomac de voir les ressources du privé encore gaspillées dans le public.
Aucun moyen d'y échapper, j'ai reçu comme certains de mes collègues, mon ordre de mission.
Voilà ! C'est dit ! Ca fait du bien...
Les copies du privés ne sont pas mélangées avec celles du public ? Quand je corrige le bac pro c'est par filière et on peut tomber autant sur le public que sur le privé sans s'en rendre compte.
Je m'en suis rendu compte une fois car pour le BEP, avant c'était par classe/établissement. Les collègues repartissant les copies s'arrangeant juste pour qu'un tas ne tombe pas sur celui qui est de l'établissement. Il y a une fois j'avais de telles copies (vraiment très bonnes) en BEP VAM (donc, ça date) que je suis allé demandé ensuite au directeur de centre de quel établissement cela venait. Il a refusé de me le dire jusqu'à ce que j'explique que ça n'avait plus d'importance puisque mes notes étaient rentrées. Cela venait d'un lycée pro privé avec une très forte sélection. On voyait que ce n'était pas du tout le niveau de mes élèves.
Et attention à ce que je dis, ce n'est pas le cas de tous les lycées privés comme publics, là c'était le secteur géographique conjugué à la sélection du privé qui jouait.
Enfin, public ou privés sous contrat, c'est surtout que nous (tous) perdons un temps fou durant l'année pour une organisation qui devrait se faire en juin et pas dans l'année. Et nous avons les mêmes objectifs actuellement, notamment en LP, public ou sous contrat : la réforme pourrie, les fermetures (faut pas rêver, nous avons les mêmes sections).
Je vois ainsi beaucoup de boîtes qui ont des BTS Muc ou NRC ( elles ont changé de nom) qui inscrivent tout le monde. Ceux qui ont la chance de trouver un apprentissage c'est bon, et les autres paient, mais ON ne vous le dit pas.
On voit ainsi des jeunes faire un BTS comme vendeur ou vendeuse car ils n'ont pas trouvé autre chose et ça passe.
Mais ce que je vous raconte concerne surtout les classes populaires et donc là- haut on s'en fout.
Attention il y a aussi des formations sérieuses.
- CathEnchanteur
HEUREUSEMENT que ces boites privées ne sont pas habilitées à délivrer des examens !
On imagine les résultats...et le niveau des reçus !
On imagine les résultats...et le niveau des reçus !
- Ajonc35Sage
Pour les formations type cap, bac pro ou bts, non, mais pour toutes les autres oui. En fait, une formation maison, avec un programme maison alléchant, pas toujours respecté ( recrutement difficile, donc pas de cours, recrutement par réseau pas toujours fiable)Cath a écrit:HEUREUSEMENT que ces boites privées ne sont pas habilitées à délivrer des examens !
On imagine les résultats...et le niveau des reçus !
Un ami de mon fils, qui a créé son entreprise a été contacté par une boîte de formation. 20 heures. Après avoir été reçu et recruté, il prépare ces 20 heures et demande un nouveau rdv pour exposer ce qu'il souhaitait faire. En fait le centre avait case 20 heures et le reste, il s'en fichait.
La même chose est arrivée à ma belle- fille pour une boîte que je qualifierais de sérieuse. Elle a fait la même démarche et a reçu la même réponse. Depuis, aucune nouvelle. Bon elle était contente et comme elle changeait de boulot, elle n'a pas recontacte le centre. Les deux cas sont des formations par apprentissage, qui ont le vent en poupe.
- CzarNiveau 9
Jacq a écrit:Czar a écrit:Pour les écrits du brevet, on nous envoie dans des collèges publics ! Je sais que ça se pratique, mais ça me fait mal à l'estomac de voir les ressources du privé encore gaspillées dans le public.
Aucun moyen d'y échapper, j'ai reçu comme certains de mes collègues, mon ordre de mission.
Voilà ! C'est dit ! Ca fait du bien...
Les copies du privés ne sont pas mélangées avec celles du public ? Quand je corrige le bac pro c'est par filière et on peut tomber autant sur le public que sur le privé sans s'en rendre compte.
Je m'en suis rendu compte une fois car pour le BEP, avant c'était par classe/établissement. Les collègues repartissant les copies s'arrangeant juste pour qu'un tas ne tombe pas sur celui qui est de l'établissement. Il y a une fois j'avais de telles copies (vraiment très bonnes) en BEP VAM (donc, ça date) que je suis allé demandé ensuite au directeur de centre de quel établissement cela venait. Il a refusé de me le dire jusqu'à ce que j'explique que ça n'avait plus d'importance puisque mes notes étaient rentrées. Cela venait d'un lycée pro privé avec une très forte sélection. On voyait que ce n'était pas du tout le niveau de mes élèves.
Et attention à ce que je dis, ce n'est pas le cas de tous les lycées privés comme publics, là c'était le secteur géographique conjugué à la sélection du privé qui jouait.
Enfin, public ou privés sous contrat, c'est surtout que nous (tous) perdons un temps fou durant l'année pour une organisation qui devrait se faire en juin et pas dans l'année. Et nous avons les mêmes objectifs actuellement, notamment en LP, public ou sous contrat : la réforme pourrie, les fermetures (faut pas rêver, nous avons les mêmes sections).
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