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- JacqGuide spirituel
Bonjour les collègues. J'ai découvert ce jour les sujets (pas de surveillance hier) donc réaction ce mercredi.
Lettres.
Pourquoi pas le premier texte, même si pour nos élèves situer l'époque et même comprendre le vocabulaire non expliqué c'était très difficile. Et plus, les explications en bas de page de quelques termes n'étaient pas à la portée de nos élèves. Expliciter une expression ce n'est pas donner une définition parfois pas plus compréhensible, c’est expliciter pour que cela devienne compréhensible.
Concernant la première question, que veut dire "scène" ?
Concernant l'écriture, c'est correct et le sujet n'est pas mauvais.
Histoire-géographie, une fois de plus c'est le pompon !
La géo, document à compléter qui est quasiment illisible et incompréhensible. Même moi il m'a fallu temps, donc que dire pour un élève ? Si moi j'ai de la peine à comprendre immédiatement qu'est-ce qu'il peut en être pour nos élèves (et je suis dans un LP privilégié) ?
L'histoire... Mais quelle catastrophe ? Comment valider un texte pareil ? Il était plus difficile à comprendre pour nos élèves que les textes en lettres ! Tous les élèves de mon LP sont sortis dégoûtés ("plus jamais je n'apprends un date"). Une fois de plus ils sont capables de dégouter les plus travailleurs sans obtenir des points travailleurs !
L'EMC, je passe, tellement c'est niais et idiot, comme d'habitude.
Par contre, vraiment, nous payons des personnes pour rédiger les sujets, les vérifier, les évaluer ? Ils sont rémunérés ? Pour cela ? Pour autant de bêtise ? Et en plus je suppose qu'ils sont sélectionnés par nos inspecteurs parmi les "meilleurs des meilleurs", ceux qui passeront à la hors classe ou la classe exceptionnelle ? Bien, ces gens, toute cette chaîne de hiérarchie, il faudrait surtout les virer pour incompétence.
Lettres.
Pourquoi pas le premier texte, même si pour nos élèves situer l'époque et même comprendre le vocabulaire non expliqué c'était très difficile. Et plus, les explications en bas de page de quelques termes n'étaient pas à la portée de nos élèves. Expliciter une expression ce n'est pas donner une définition parfois pas plus compréhensible, c’est expliciter pour que cela devienne compréhensible.
Concernant la première question, que veut dire "scène" ?
Concernant l'écriture, c'est correct et le sujet n'est pas mauvais.
Histoire-géographie, une fois de plus c'est le pompon !
La géo, document à compléter qui est quasiment illisible et incompréhensible. Même moi il m'a fallu temps, donc que dire pour un élève ? Si moi j'ai de la peine à comprendre immédiatement qu'est-ce qu'il peut en être pour nos élèves (et je suis dans un LP privilégié) ?
L'histoire... Mais quelle catastrophe ? Comment valider un texte pareil ? Il était plus difficile à comprendre pour nos élèves que les textes en lettres ! Tous les élèves de mon LP sont sortis dégoûtés ("plus jamais je n'apprends un date"). Une fois de plus ils sont capables de dégouter les plus travailleurs sans obtenir des points travailleurs !
L'EMC, je passe, tellement c'est niais et idiot, comme d'habitude.
Par contre, vraiment, nous payons des personnes pour rédiger les sujets, les vérifier, les évaluer ? Ils sont rémunérés ? Pour cela ? Pour autant de bêtise ? Et en plus je suppose qu'ils sont sélectionnés par nos inspecteurs parmi les "meilleurs des meilleurs", ceux qui passeront à la hors classe ou la classe exceptionnelle ? Bien, ces gens, toute cette chaîne de hiérarchie, il faudrait surtout les virer pour incompétence.
- MalavitaÉrudit
Pour le Français, le sujet ne m'a pas emballé. Je trouve que les questions amènent à la paraphrase et ne permettent pas d'analyse... Je me demande d'ailleurs pourquoi le me fais c*** à réaliser des analyses de texte en se basant sur les procédés d'écriture pour qu'il n'y ait pas une question là-dessus... Quand, j'ai vu le sujet d'écriture, je me suis demandée comment on pouvait caser l'exemple de Zweig dedans. Bref, je trouve que le sujet nivelle le niveau vers le bas et ne permet pas aux élèves les plus sérieux et qui ont compris l'analyse de texte de mettre en avant leurs capacités.
Cependant, mes terminales en sont sortis ravis, ils ont trouvé le sujet facile et ont réussi à caser Zweig et ils étaient très contents de me le dire. Ils ont essayé de réaliser un sujet avec introduction/développement/conclusion. Donc, j'espère que cela ira.
En revanche, ils ont détesté le sujet en Histoire-Géographie. Il faut dire qu'ils avaient tous misé sur la guerre froide et l'aménagement du territoire, et ce, malgré mes mises en garde.
La géographie, c'était du grand n'importe quoi... Qu'est-ce que c'était que ce schéma tout pourri ? Personnellement, j'ai appris en fac et c'est ce que j'ai appris à mes élèves que aléa+vulnérabilité=risque. Sans compter la légende, qu'est-ce que cela venait faire là. Des élèves, notamment dans la salle des tiers-temps ont été perdus... Les miens ont réussi à placer aléa et prévention mais bon. Le summum, c'était la dernière question de géo, personnellement, je pense que j'aurai été incapable de répondre et mes collègues ont eu le même sentiment.
En Histoire, beaucoup de réponses étaient dans le document et je n'ai pas trouvé les documents difficiles surtout que nous avions vu la photographie en cours (elle dans un manuel) et un texte proche du document 3. En revanche, les Trente Glorieuses... Les élèves n'ont pas aimé le texte de De Gaulle et le thème même si la semaine précédente, on l'avait revu à partir d'un sujet (pour les quelques uns qui étaient encore en cours). Cela m'énerve, les inspecteurs nous disent de ne pas être exhaustif et quand on regarde les sujets tout et n'importe quoi peut tomber...
Pour l'EMC, les élèves ont trouvé cela facile et les plus sérieux ont expliqué le terme "démocratie libérale" et ont évoqué les différentes libertés.
Je suis de correction en Français, la semaine prochaine, on verra le résultat... Au passage, j'ai une convocation pour deux jours de 8 à 18 h alors que l'an dernier, c'était 9 h-17 h...
Cependant, mes terminales en sont sortis ravis, ils ont trouvé le sujet facile et ont réussi à caser Zweig et ils étaient très contents de me le dire. Ils ont essayé de réaliser un sujet avec introduction/développement/conclusion. Donc, j'espère que cela ira.
En revanche, ils ont détesté le sujet en Histoire-Géographie. Il faut dire qu'ils avaient tous misé sur la guerre froide et l'aménagement du territoire, et ce, malgré mes mises en garde.
La géographie, c'était du grand n'importe quoi... Qu'est-ce que c'était que ce schéma tout pourri ? Personnellement, j'ai appris en fac et c'est ce que j'ai appris à mes élèves que aléa+vulnérabilité=risque. Sans compter la légende, qu'est-ce que cela venait faire là. Des élèves, notamment dans la salle des tiers-temps ont été perdus... Les miens ont réussi à placer aléa et prévention mais bon. Le summum, c'était la dernière question de géo, personnellement, je pense que j'aurai été incapable de répondre et mes collègues ont eu le même sentiment.
En Histoire, beaucoup de réponses étaient dans le document et je n'ai pas trouvé les documents difficiles surtout que nous avions vu la photographie en cours (elle dans un manuel) et un texte proche du document 3. En revanche, les Trente Glorieuses... Les élèves n'ont pas aimé le texte de De Gaulle et le thème même si la semaine précédente, on l'avait revu à partir d'un sujet (pour les quelques uns qui étaient encore en cours). Cela m'énerve, les inspecteurs nous disent de ne pas être exhaustif et quand on regarde les sujets tout et n'importe quoi peut tomber...
Pour l'EMC, les élèves ont trouvé cela facile et les plus sérieux ont expliqué le terme "démocratie libérale" et ont évoqué les différentes libertés.
Je suis de correction en Français, la semaine prochaine, on verra le résultat... Au passage, j'ai une convocation pour deux jours de 8 à 18 h alors que l'an dernier, c'était 9 h-17 h...
- zeprofGrand sage
Même constat que Jacq
non comment
pour les corrections, ici convoc 1 jour par matière : jeudi le français et vendredi l'HG. Certains de mes collègues ont la joie d'être convoqués pour les 2 jours, donc les 2 matières... Tu n'es pas convoquée toi aussi pour les 2 matières Malavita ?
non comment
pour les corrections, ici convoc 1 jour par matière : jeudi le français et vendredi l'HG. Certains de mes collègues ont la joie d'être convoqués pour les 2 jours, donc les 2 matières... Tu n'es pas convoquée toi aussi pour les 2 matières Malavita ?
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"La peur est le chemin vers le côté obscur: la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance."
- MalavitaÉrudit
zeprof a écrit:Même constat que Jacq
non comment
pour les corrections, ici convoc 1 jour par matière : jeudi le français et vendredi l'HG. Certains de mes collègues ont la joie d'être convoqués pour les 2 jours, donc les 2 matières... Tu n'es pas convoquée toi aussi pour les 2 matières Malavita ?
Non juste pour le Français sur deux jours. On corrige toujours sur deux jours avec des salles pour le Français et des salles en Histoire-Géographie avec 70-80 copies à corriger en moyenne. Cette année, on verra car ils ont modifié les horaires en nous rajoutant deux heures d'amplitude horaire... Mais à partir de 15 heures, je ne suis plus efficace.
- zeprofGrand sage
ah c'est dingue comme ça diffère d'une académie à l'autre....
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"La peur est le chemin vers le côté obscur: la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine… mène à la souffrance."
- MalavitaÉrudit
Oui... Et dans mon académie d'origine, on avait un tas de copies à corriger en binôme avant de rentrer les notes et de pouvoir partir (bon j'ai vu un binôme, clairement bâclé la correction pour partir), dans mon académie actuelle, pas de tas de copies par correcteur. On récupère les copies par tas de 10 et quand on a terminé, on en reprend un. Il y a donc de grosses disparités entre les correcteurs qui avancent et ceux qui font des pauses très, très souvent... Personnellement, je calcule rapidement combien on a de copies en moyenne et quand je commence à me rapprocher du chiffre, je ralentis !
- zeprofGrand sage
ah oui alors que nous on nous donne un paquet de copies pour la journée (en général une cinquantaine)
paquet scindé en 30 et 20, les 20 restantes nous étant données après la pause déjeuner par ce que c'est bien connu, le prof qui aurait ses 50 copies d'un ocup s'empresserait de les bacler pour se barrer avant midi...
(bon en vrai c'est arrivé et c'est pour ça qu'ils scindent maintenant mais que ça m'énerve quand, soi même on corrige sérieusement... quelle infantilisation. )
paquet scindé en 30 et 20, les 20 restantes nous étant données après la pause déjeuner par ce que c'est bien connu, le prof qui aurait ses 50 copies d'un ocup s'empresserait de les bacler pour se barrer avant midi...
(bon en vrai c'est arrivé et c'est pour ça qu'ils scindent maintenant mais que ça m'énerve quand, soi même on corrige sérieusement... quelle infantilisation. )
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- Clecle78Bon génie
Infantiliser les profs, les gronder et les culpabiliser c'est le new management, je vois ça dans mon établissement.
- CathEnchanteur
Paquet nominatif de 50 copies, on part quand on a fini même s'il est conseillé de proposer un coup de main.
- Hervé HervéFidèle du forum
Sans surprise les copies sont catastrophiques pour la partie géographie.
Le reste n'est pas terrible et les notes sont - à vue de nez- inférieures de deux ou trois points par rapport à l'année dernière ( malgré les invitations de l'inspecteur à noter large...).
Le reste n'est pas terrible et les notes sont - à vue de nez- inférieures de deux ou trois points par rapport à l'année dernière ( malgré les invitations de l'inspecteur à noter large...).
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« Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l’infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ? » (Almeida Garrett cité parJosé Saramago).
- zigmag17Guide spirituel
Je corrige jeudi et vendredi. Je vais voir.
- zigmag17Guide spirituel
Nous on fait un jour une matière, le lendemain l'autre.
Comme ça on est sûrs d'être coincés deux jours. ( et les mêmes sont coincés, c'est formidable)
Comme ça on est sûrs d'être coincés deux jours. ( et les mêmes sont coincés, c'est formidable)
- MalavitaÉrudit
zigmag17 a écrit:Nous on fait un jour une matière, le lendemain l'autre.
Comme ça on est sûrs d'être coincés deux jours. ( et les mêmes sont coincés, c'est formidable)
Il faudrait 4 jours alors car je suis déjà convoquée sur deux jours pour le Français et d'autres collègues corrigent l'Histoire-Géographie dans les salles à côté. Hier et aujourd'hui, c'était les corrections du CAP (les collègues ont réussi à boucler le premier jour). Allez, on est plusieurs du lycée, donc on fera du covoiturage.
- zigmag17Guide spirituel
Deux jours par matière ? Ah nous on n'a jamais connu ça je crois.
Cette année j'ai échappé aux corrections de CAP mais pas aux oraux.
Notre croix est lourde mais nous la portons avec conscience!!!
Cette année j'ai échappé aux corrections de CAP mais pas aux oraux.
Notre croix est lourde mais nous la portons avec conscience!!!
- MalavitaÉrudit
Deux jours, oui mais grosse académie donc beaucoup de copies. Avec 50 copies chacun vous êtes petits bras !
- zigmag17Guide spirituel
Malavita a écrit:Deux jours, oui mais grosse académie donc beaucoup de copies. Avec 50 copies chacun vous êtes petits bras !
Ah je ne sais pas combien de copies j'aurai! Ce n'est pas moi qui ai mentionné les 50 copies!
- JacqGuide spirituel
Je replace dans un ordre où je souhaite répondre.
Cela tout le temps été comme cela chez nous. Convoqués deux jours mais la seconde journée nous n'avions rien car les copains avaient aidé les trainards (dans mon genre, depuis que je suis entré dans le métier je mets plus de temps à corriger que d'autres, sans traîner, mais simplement parce qu'il me faut du temps. Et lorsque j'étais dans ton académie, Cath, c'était aussi ainsi. Nous étions toujours les mêmes à terminer en 15 et 16h (très rare) et les mêmes étaient partis à 11h. On en déduit ce que l'on veut.
Malheureusement, pour la première partie graissée, c'est aussi le cas chez nous. Dans un système différent. Deux paquets de copies, l'un le matin, délivré à un binôme de prof, l'un de pouvant finir avant l'autre. L'après-midi, même chose, même binôme, et celui qui voudrait se sauver avant ne peut pas. Et le lendemain matin on remet cela.
Pour la seconde partie graissée (je suis revenu à la ligne pour mieux distinguer les idées car elles étaient proches), malheureusement ce que tu décrit est vrai et nous le payons tous maintenant. Certains prof sont bien connus pour cela. Des collègues du bahut privé (rien d'hostile, j'en ai même discuté ce jour avec un ami et collègue du LP privé en question qui en a convenu) voisin du mien étaient connus pour cela, ils avaient tous terminé vers 11h 11h30 et prêts à se caser discrètement. Comme ils ont été repris, ils avaient adopté pour un autre système. Les chefs leur avaient dit que tant que tout n'était pas terminé ils devaient prendre un nouveau tas pour aider l'après-midi, après le repas. Alors ils s'arrangeaient pour garder quelques copies de leurs tas respectifs, les corrigeaient à la va-vite après le repas et se cassaient discrètement alors que les autres tas étaient déjà distribués aux autres collègues, laissant les collègues se dépatouiller avec.
Ils ont fait mieux une fois pour le BEP. Le BEP d'histoire était corrigé dans l'établissement et celui de Lettres était dans le B, avec le CAP. Gros manque de correcteurs dans le lycée B et appel à l'aide du lycée A. Quelques collègues d'un établissement de la "petite montagne" nous sommes allés aider les collègues de l'établissement B pour le CAP. Et quand nous sommes arrivés nous avons vu les collègues convoqués en B, mais pas pour le CAP, se casser pendant que nous venions en soutien pour nos collègues.
Malheureusement, l'infantilisation de nous tous vient aussi de l'attitude totalement infantile de certains qui retombe que la majorité qui faisait et fait toujours son travail correctement. Le travail bâclé, il faut le dire clairement, de certains, se reportent sur tous, notamment les sérieux.
Constatation de mon binôme durant deux jours sur trois tas de copies entre une collègue et moi. Elle a toujours terminé son tas environ une heure avant moins. Nous avons juste quatre points d'écart entre notre moyenne, sur le même tas, la même filière, avec des classes qui sont mélangées (donc on ne peut pas dire que j'ai une bonne classe et elle une mauvaise, ce n'est pas comme cela que ça fonctionne). Ecart de quatre points sur trois filières différents. Je dois avouer qu'à l'IUFM, lorsque nous corrigions à plusieurs des copies test entre stagiaires pour confronter nos corrections, j'avais régulièrement 1 à 1.5 points de plus que mes camarades. Mais là, quatre points systématiquement, du jamais vu ! Elle espère sans doute ne jamais retomber sur un binôme comme moi, qui prend son temps pour lire et corriger. J'espère que mes élèves ne tomberont jamais sur elle comme correctrice parce que c'est vraiment du foutage de gueule.
Il y a juste un moment où elle s'est étonnée, auprès de moi, me disant : je ne comprends pas je suis la seule ou presque à demander des doubles corrections, espérant que je lui signifie le même étonnement. Moi c'est l'inverse qui m'étonnait.
Ce qui me rassure c'est que ce matin une collègue a pris un petit bout de notre "tas" commun. Et elle a obtenu les mêmes notes que les miennes, me rassurant sur ma façon de noter et confirmant ce que je pensais de ma collègue dont le seul objectif était de se tirer au plus vite.
C'est à cause de ces gens-là qu'on se tape des conditions de correction effectivement infantilisantes, qu'on s'est fait gronder par avance par le CDE (qui n'y est pour rien mais était en mission déléguée de nos inspecteurs, pas capables d'être là eux-même le matin, se lever doit être aussi pénible pour eux et assumer leurs responsabilités, encore plus).
Cath a écrit:Paquet nominatif de 50 copies, on part quand on a fini même s'il est conseillé de proposer un coup de main.
Cela tout le temps été comme cela chez nous. Convoqués deux jours mais la seconde journée nous n'avions rien car les copains avaient aidé les trainards (dans mon genre, depuis que je suis entré dans le métier je mets plus de temps à corriger que d'autres, sans traîner, mais simplement parce qu'il me faut du temps. Et lorsque j'étais dans ton académie, Cath, c'était aussi ainsi. Nous étions toujours les mêmes à terminer en 15 et 16h (très rare) et les mêmes étaient partis à 11h. On en déduit ce que l'on veut.
zeprof a écrit:ah oui alors que nous on nous donne un paquet de copies pour la journée (en général une cinquantaine)
paquet scindé en 30 et 20, les 20 restantes nous étant données après la pause déjeuner
[...]
par ce que c'est bien connu, le prof qui aurait ses 50 copies d'un coup s'empresserait de les bâcler pour se barrer avant midi...
(bon en vrai c'est arrivé et c'est pour ça qu'ils scindent maintenant mais que ça m'énerve quand, soi même on corrige sérieusement... quelle
[...] infantilisation. )
Malheureusement, pour la première partie graissée, c'est aussi le cas chez nous. Dans un système différent. Deux paquets de copies, l'un le matin, délivré à un binôme de prof, l'un de pouvant finir avant l'autre. L'après-midi, même chose, même binôme, et celui qui voudrait se sauver avant ne peut pas. Et le lendemain matin on remet cela.
Pour la seconde partie graissée (je suis revenu à la ligne pour mieux distinguer les idées car elles étaient proches), malheureusement ce que tu décrit est vrai et nous le payons tous maintenant. Certains prof sont bien connus pour cela. Des collègues du bahut privé (rien d'hostile, j'en ai même discuté ce jour avec un ami et collègue du LP privé en question qui en a convenu) voisin du mien étaient connus pour cela, ils avaient tous terminé vers 11h 11h30 et prêts à se caser discrètement. Comme ils ont été repris, ils avaient adopté pour un autre système. Les chefs leur avaient dit que tant que tout n'était pas terminé ils devaient prendre un nouveau tas pour aider l'après-midi, après le repas. Alors ils s'arrangeaient pour garder quelques copies de leurs tas respectifs, les corrigeaient à la va-vite après le repas et se cassaient discrètement alors que les autres tas étaient déjà distribués aux autres collègues, laissant les collègues se dépatouiller avec.
Ils ont fait mieux une fois pour le BEP. Le BEP d'histoire était corrigé dans l'établissement et celui de Lettres était dans le B, avec le CAP. Gros manque de correcteurs dans le lycée B et appel à l'aide du lycée A. Quelques collègues d'un établissement de la "petite montagne" nous sommes allés aider les collègues de l'établissement B pour le CAP. Et quand nous sommes arrivés nous avons vu les collègues convoqués en B, mais pas pour le CAP, se casser pendant que nous venions en soutien pour nos collègues.
Clecle78 a écrit:Infantiliser les profs, les gronder et les culpabiliser c'est le new management, je vois ça dans mon établissement.
Malheureusement, l'infantilisation de nous tous vient aussi de l'attitude totalement infantile de certains qui retombe que la majorité qui faisait et fait toujours son travail correctement. Le travail bâclé, il faut le dire clairement, de certains, se reportent sur tous, notamment les sérieux.
Constatation de mon binôme durant deux jours sur trois tas de copies entre une collègue et moi. Elle a toujours terminé son tas environ une heure avant moins. Nous avons juste quatre points d'écart entre notre moyenne, sur le même tas, la même filière, avec des classes qui sont mélangées (donc on ne peut pas dire que j'ai une bonne classe et elle une mauvaise, ce n'est pas comme cela que ça fonctionne). Ecart de quatre points sur trois filières différents. Je dois avouer qu'à l'IUFM, lorsque nous corrigions à plusieurs des copies test entre stagiaires pour confronter nos corrections, j'avais régulièrement 1 à 1.5 points de plus que mes camarades. Mais là, quatre points systématiquement, du jamais vu ! Elle espère sans doute ne jamais retomber sur un binôme comme moi, qui prend son temps pour lire et corriger. J'espère que mes élèves ne tomberont jamais sur elle comme correctrice parce que c'est vraiment du foutage de gueule.
Il y a juste un moment où elle s'est étonnée, auprès de moi, me disant : je ne comprends pas je suis la seule ou presque à demander des doubles corrections, espérant que je lui signifie le même étonnement. Moi c'est l'inverse qui m'étonnait.
Ce qui me rassure c'est que ce matin une collègue a pris un petit bout de notre "tas" commun. Et elle a obtenu les mêmes notes que les miennes, me rassurant sur ma façon de noter et confirmant ce que je pensais de ma collègue dont le seul objectif était de se tirer au plus vite.
C'est à cause de ces gens-là qu'on se tape des conditions de correction effectivement infantilisantes, qu'on s'est fait gronder par avance par le CDE (qui n'y est pour rien mais était en mission déléguée de nos inspecteurs, pas capables d'être là eux-même le matin, se lever doit être aussi pénible pour eux et assumer leurs responsabilités, encore plus).
- JacqGuide spirituel
Par contre, pour en revenir au sujet et non pas à nos conditions de correction du sujet.
Lettres :
1ere question.
Que veut dire "une scène" ? De ménage ? De crime ? De théâtre ? De cinéma ? Aucune indication. La proposition de correction est des plus niaises, et en s'interroge pas sur l'imprécision totale de la question. Et on ne sait d'où sort la "métaphore filée du spectacle". Paradoxalement certaines (rares) copies indiquaient des procédés littéraires, sans obligatoirement les nommer (normal, pas demandé).
2e question.
Et là on nous propose en correction des procédés littéraires, pas demandés du tout dans la question. Si on applique la correction on colle du 0 à quasiment toutes les réponses non pas du fait de l'inconséquence de la copie mais de celle de la question.
3e question.
Encore de l'imprécision, que l'on retrouve dans la correction. Outre la paraphrase pour la majorité, quelques copies se distinguent.
4e question : idem.
Le mieux reste sur la proposition en écriture.
Bon l'argumentation délibérative avec avis personnel à la fin n'est plus demandée, on ne se demande plus pourquoi, mais il faut lire les "pistes d'exploitation" (c'est beau comme la Tour Eiffel) et je cite :
"pas besoin d'un public/pas besoin du regard de l'autre"
et
"besoin d'un public ou du regard de l'autre".
Rappelons le sujet : "peut-on s'amuser en regardant les autres jouer" et pas "avons-besoin du regard de l'autre pour nous amuser ?".
Donc, si deux pistes devaient être mises en place c'était "oui on peut s'amuser sans participer" et "non, pour nous amuser nous avons besoin de participer".
Le pire est que la majorité des élèves a compris cela, mais visiblement pas ceux qui proposent des éléments de corrections.
Aussi, pour seul conseil de correction, pour ceux qui n'auraient pas corrigé, ne suivez pas ces "pistes d'exploitation" mais bien ce qu 'on compris les élèves (enfin, ceux qui ont compris quelque chose). Les pistes d'exploitation sont juste "hors sujet". Nos élèves peuvent être saqués par les moutons pressés, à souhait, ceux qui responsables de ces "pistes d'exploitation" ne risquent rien et sont intouchables.
Lettres :
1ere question.
Que veut dire "une scène" ? De ménage ? De crime ? De théâtre ? De cinéma ? Aucune indication. La proposition de correction est des plus niaises, et en s'interroge pas sur l'imprécision totale de la question. Et on ne sait d'où sort la "métaphore filée du spectacle". Paradoxalement certaines (rares) copies indiquaient des procédés littéraires, sans obligatoirement les nommer (normal, pas demandé).
2e question.
Et là on nous propose en correction des procédés littéraires, pas demandés du tout dans la question. Si on applique la correction on colle du 0 à quasiment toutes les réponses non pas du fait de l'inconséquence de la copie mais de celle de la question.
3e question.
Encore de l'imprécision, que l'on retrouve dans la correction. Outre la paraphrase pour la majorité, quelques copies se distinguent.
4e question : idem.
Le mieux reste sur la proposition en écriture.
Bon l'argumentation délibérative avec avis personnel à la fin n'est plus demandée, on ne se demande plus pourquoi, mais il faut lire les "pistes d'exploitation" (c'est beau comme la Tour Eiffel) et je cite :
"pas besoin d'un public/pas besoin du regard de l'autre"
et
"besoin d'un public ou du regard de l'autre".
Rappelons le sujet : "peut-on s'amuser en regardant les autres jouer" et pas "avons-besoin du regard de l'autre pour nous amuser ?".
Donc, si deux pistes devaient être mises en place c'était "oui on peut s'amuser sans participer" et "non, pour nous amuser nous avons besoin de participer".
Le pire est que la majorité des élèves a compris cela, mais visiblement pas ceux qui proposent des éléments de corrections.
Aussi, pour seul conseil de correction, pour ceux qui n'auraient pas corrigé, ne suivez pas ces "pistes d'exploitation" mais bien ce qu 'on compris les élèves (enfin, ceux qui ont compris quelque chose). Les pistes d'exploitation sont juste "hors sujet". Nos élèves peuvent être saqués par les moutons pressés, à souhait, ceux qui responsables de ces "pistes d'exploitation" ne risquent rien et sont intouchables.
- A TuinVénérable
Jacq a écrit:Bonjour les collègues. J'ai découvert ce jour les sujets (pas de surveillance hier) donc réaction ce mercredi.
Lettres.
Pourquoi pas le premier texte, même si pour nos élèves situer l'époque et même comprendre le vocabulaire non expliqué c'était très difficile. Et plus, les explications en bas de page de quelques termes n'étaient pas à la portée de nos élèves. Expliciter une expression ce n'est pas donner une définition parfois pas plus compréhensible, c’est expliciter pour que cela devienne compréhensible.
Concernant la première question, que veut dire "scène" ?
Concernant l'écriture, c'est correct et le sujet n'est pas mauvais.
Histoire-géographie, une fois de plus c'est le pompon !
La géo, document à compléter qui est quasiment illisible et incompréhensible. Même moi il m'a fallu temps, donc que dire pour un élève ? Si moi j'ai de la peine à comprendre immédiatement qu'est-ce qu'il peut en être pour nos élèves (et je suis dans un LP privilégié) ?
L'histoire... Mais quelle catastrophe ? Comment valider un texte pareil ? Il était plus difficile à comprendre pour nos élèves que les textes en lettres ! Tous les élèves de mon LP sont sortis dégoûtés ("plus jamais je n'apprends un date"). Une fois de plus ils sont capables de dégouter les plus travailleurs sans obtenir des points travailleurs !
L'EMC, je passe, tellement c'est niais et idiot, comme d'habitude.
Par contre, vraiment, nous payons des personnes pour rédiger les sujets, les vérifier, les évaluer ? Ils sont rémunérés ? Pour cela ? Pour autant de bêtise ? Et en plus je suppose qu'ils sont sélectionnés par nos inspecteurs parmi les "meilleurs des meilleurs", ceux qui passeront à la hors classe ou la classe exceptionnelle ? Bien, ces gens, toute cette chaîne de hiérarchie, il faudrait surtout les virer pour incompétence.
Jacq les professeurs qui conçoivent des sujets ne sont pas payés, c'est à préparer gracieusement en plus de la mission d'enseignement et on ne leur donne rien à part leur prendre du temps qui ne reviendra pas.
Les sujets réceptionnés sont ensuite recomposés pour créer chaque sujet, métropole, etc, à partir de l'histoire d'un tel, de la géo de tel autre, et de l'EMC d'un troisième. Ensuite d'autres professeurs sous la direction de l'inspection, modifient les questions initiales. Il n'y a rien à voir entre les propositions initiales, et les choix retenus à la fin. Il n'y a pas non plus d'improvisation, ce qui est retenu à la fin l'est sciemment.
- JacqGuide spirituel
Lettres.
J'en reviens au premier texte, j'avais écrit "pourquoi pas le premier texte". Au début (découverte du sujet) j'avais peur que les élèves ne situent pas et donc ne comprennent pas. Mais c'est un assez bon texte qui se serait bien prêté à une question sur les procédés littéraires, de même que le second même si, une fois de plus, il faudrait être explicite dans la question pour le demander. Il faut se rappeler qu'il y a quelques années nous avions du J.J. Goldman en bac pro ! Là il y avait quelque chose de littéraire à relever, à condition de le demander clairement.
Et puis l'orientation de la question écriture.... Autant le sujet, ça va, des collègues m'ont même indiqué "on ne l'avait pas venu venir"... Tant mieux. Par contre la proposition de correction. Si les collègues ont suivi cela en terme de ligne de correction.
J'en reviens au premier texte, j'avais écrit "pourquoi pas le premier texte". Au début (découverte du sujet) j'avais peur que les élèves ne situent pas et donc ne comprennent pas. Mais c'est un assez bon texte qui se serait bien prêté à une question sur les procédés littéraires, de même que le second même si, une fois de plus, il faudrait être explicite dans la question pour le demander. Il faut se rappeler qu'il y a quelques années nous avions du J.J. Goldman en bac pro ! Là il y avait quelque chose de littéraire à relever, à condition de le demander clairement.
Et puis l'orientation de la question écriture.... Autant le sujet, ça va, des collègues m'ont même indiqué "on ne l'avait pas venu venir"... Tant mieux. Par contre la proposition de correction. Si les collègues ont suivi cela en terme de ligne de correction.
- zigmag17Guide spirituel
J'avais oublié JJ Goldman!!!!
- CathEnchanteur
Vous ne faites pas de copie-test ? On fait ça en harmonisarion (qui a lieu avant la correction) : une ou 2 copies sont extraites d'un paquet, on corrige avec le barème indiqué, puis on compare/commente et on ajuste ainsi notre notation. C'est vraiment très bien, je trouve.
- Ajonc35Sage
Au MAAF, 3 copies-tests. Tout est prêt en avance. Ces copies sont vertes. Et en effet on ajustait. ( les copies allaient parfois de 4 à 16, la meme. entre celui qui trouvait tout bon et celui qui ne trouvait rienCath a écrit:Vous ne faites pas de copie-test ? On fait ça en harmonisation (qui a lieu avant la correction) : une ou 2 copies sont extraites d'un paquet, on corrige avec le barème indiqué, puis on compare/commente et on ajuste ainsi notre notation. C'est vraiment très bien, je trouve.
Il y a quelques années 80 copies avec des sujets longs. la dernière fois 60 copies, sujets plus courts ( et encore plus courts à la correction, car certaines copies sont vides). On nous donne les copies 20 par 20 et s'il manque un correcteur, une division et chacun en a 4, 5, 6 de plus.
Je corrigeais de plus en plus vite vu que la bienveillance était à tous les étages, donc moins de prise de tête.
- A TuinVénérable
Jacq a écrit:Lettres.
J'en reviens au premier texte, j'avais écrit "pourquoi pas le premier texte". Au début (découverte du sujet) j'avais peur que les élèves ne situent pas et donc ne comprennent pas. Mais c'est un assez bon texte qui se serait bien prêté à une question sur les procédés littéraires, de même que le second même si, une fois de plus, il faudrait être explicite dans la question pour le demander. Il faut se rappeler qu'il y a quelques années nous avions du J.J. Goldman en bac pro ! Là il y avait quelque chose de littéraire à relever, à condition de le demander clairement.
Et puis l'orientation de la question écriture.... Autant le sujet, ça va, des collègues m'ont même indiqué "on ne l'avait pas venu venir"... Tant mieux. Par contre la proposition de correction. Si les collègues ont suivi cela en terme de ligne de correction.
Où vois tu une proposition de correction ? Il y a une pauvre phrase mal fichue pour évoquer chaque oeuvre, or une classe aura étudié une oeuvre.
Je corrigerai par rapport à mes attendus : un plan clairement établi, des arguments assorti de leur exemple tiré de l'oeuvre.
Il n'y a rien à tirer des phrases données au titre de "correction", en gros c'est la caution, il fallait que les concepteurs trouvent des phrases à mettre, et ils ont mis ça pour se débarrasser parce qu'il fallait bien mettre quelque chose.
C'est une mauvaise façon de faire. Il faudrait une proposition de plan avec arguments exemples, comme ce que j'ai proposé à mes élèves après coup pour qu'ils se fassent une idée. Je me l'imprimerai pour l'avoir à l'esprit pendant les corrections.
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