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- Luigi_BGrand Maître
Echos d'un projet de pré-recrutement dans "L'Etudiant du 14/11/18 : https://www.letudiant.fr/educpros/actualite/formation-enseignants-etudiants-tiers-temps-l2.html
Avec des contractuels plus nombreux, des heures supplémentaires plus nombreuses, ce projet aurait le grand mérite de réduire encore le nombre de postes dans l'EN.
Avec des contractuels plus nombreux, des heures supplémentaires plus nombreuses, ce projet aurait le grand mérite de réduire encore le nombre de postes dans l'EN.
Un des points de tension de la mesure réside justement dans la présence et les missions de ces étudiants dans les écoles, collèges ou lycées. Le ministère souhaite qu'ils exercent, dès la L2 et durant les trois années, en tiers-temps en établissement scolaire. Leurs missions évolueraient selon les années. En L2, il s'agirait essentiellement d'observation et de co-intervention.
Dès la L3, les étudiants qui s'orienteraient vers l'enseignement dans le second degré pourraient, par exemple, être amenés à enseigner dans le cadre des EPI (enseignements pratiques interdisciplinaires) ou de l'accompagnement personnalisé. Dans le premier degré, ils pourraient prendre en charge les APC (activités pédagogiques complémentaires).
En M1, les AED seraient amenés notamment à être en responsabilité, seul, devant les élèves, et à diriger des "séquences pédagogiques complètes". Cela huit heures par semaine dans le premier degré et six dans le second.
[...] Plusieurs organisations syndicales s'opposent à cette mesure. Selon elles, il s'agit, d'une part, pour le ministère d'obtenir une main-d'œuvre peu coûteuse (la rémunération de ces AED reste floue pour l'heure, mais ils seraient payés 312 heures par an), en lieu et place d'enseignants titulaires. D'autre part, ce prérecrutement réduirait la formation académique universitaire et placerait devant les élèves des étudiants non stagiaires, c'est-à-dire non titulaire du concours.
- William FosterExpert
Ce n’est qu’un projet.
La réalité sera sans doute plus angoissante encore.
La réalité sera sans doute plus angoissante encore.
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Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- PlutarqueNiveau 10
Ces 3 années seront-elles comptées à 100% dans le reclassement ? Si oui, ce serait le seul point positif de ce mic-mac.
- VicomteDeValmontGrand sage
Le ministère de l’Éducation nationale (MEN) a dévoilé son projet de loi « Pour une école de la confiance » qui a été soumis au CSE d’hier et au CNESER plénier de ce jour. Outre des dispositions majeures sur l’instruction, la formation des enseignants et les cadres administratifs de l’éducation, le texte de loi contient plusieurs articles qui relèvent des compétences du MESRI. Ce cavalier législatif dispose dans l’article 16 que les présidents d’université pourront "présider la formation restreinte aux enseignants-chercheurs du CA ou du Cac". Cette modification du Code de l’éducation qui dispose actuellement que la fonction de président est incompatible avec celle d’élu du Cac (seul un membre du Cac peut présider le Cac restreint) – conduirait, si elle devait être entérinée, à un renforcement considérable du pouvoir des présidents d’université en matière de recrutement et d’évaluation des enseignants-chercheurs (EC). Le SNESUP-FSU demande le retrait de ce cavalier législatif qui affaiblit la démocratie universitaire et contredit l’article L952-6 du code de l’éducation relatif au statut des enseignants-chercheurs.
Ce projet comprend également des articles sur la formation des enseignants qui confirment et aggravent les annonces ministérielles de septembre :
le remplacement des ÉSPÉ par des Instituts nationaux supérieurs du professorat, un par région ;
la création dans chaque académie d'un comité coprésidé par le recteur territorialement compétent et le président de l’université de rattachement pour l'audition des candidats à la direction des ÉSPÉ (ou INSP), excluant de fait toute élection ou même une simple consultation des personnels ;
l’écriture par le ministère d’un référentiel de formation, sans aucune précision sur son périmètre ni son contenu ;
la modification du statut des Assistants d'éducation pour permettre que des étudiants se voient confier des « fonctions pédagogiques et d’enseignement » avant même qu’ils soient en Master MEEF ou alors qu'ils préparent le concours.
Loin de contribuer à améliorer la formation, ces mesures visent à mettre au pas les directeurs et directrices des ÉSPÉ (INSP) afin que les prochaines « réformes » rencontrent le moins de résistance possible. Ces mesures auront aussi pour effet de « désuniversitariser » la formation. Aucune information sur l'architecture globale de la formation, les modalités de stage, le statut des lauréats des concours (ou admissibles), le continuum de formation (avant et après master), etc. n’a été communiquée, si ce n’est la contractualisation de l’entrée dans le métier pour des stages dans les classes, y compris en responsabilité avant le concours !
Ces mesures visent à former, non pas des cadres concepteurs, mais des exécutants, formateurs comme formés, en charge de l’application des directives de l'employeur, au mépris du développement d’une formation de qualité à la hauteur des enjeux de notre société.
Le SNESUP-FSU demande le retrait de ces quatre points ainsi que du cavalier législatif. Il appelle à une mobilisation d’ampleur pour sauver la formation des enseignants et préserver la démocratie universitaire. Une pétition est en ligne pour recueillir des soutiens
http://www.snesup.fr/article/loi-pour-une-ecole-de-la-confiance-un-cavalier-legislatif-inacceptable
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Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- ClaësNiveau 1
En M1, les AED seraient amenés notamment à être en responsabilité, seul, devant les élèves, et à diriger des "séquences pédagogiques complètes". Cela huit heures par semaine dans le premier degré et six dans le second
C'est amusant, je suis en M1, prof contractuel et je dois déjà m'occuper de "séquences pédagogiques complètes". De novembre à juin quoi. Et ça sans être accompagné du tout.
- LefterisEsprit sacré
Tout ça est dans le projet de loi "Ecole de la confiance"... A lire...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- RendashBon génie
Un truc qui serait super zinnovant : pendant que les AED enseignent, les professeurs surveillent. Si ça c'est pas disruptif ...
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- e-WandererGrand sage
IUFM, ESPE, INSP, ce sera quoi le prochain ? Ecole Régionale Universitaire de Colmatage des Trous ? ERUCT, ça aurait de la gueule !
Il y a pourtant quelques mesures très simples à prendre pour attirer de nouveau les meilleurs étudiants :
– Rendre aux universités le pilotage des formations (100% disciplinaires avant le concours), fermer les IUFMESPEINSP et remplacer par du tutorat sur le terrain après le concours (mi-temps d'enseignement pendant 2 ans, pour laisser aux jeunes professeurs le temps de se former et de bien préparer leurs premiers cours).
– Avec les sous économisés par la fermeture des IUFMESPEINSP, payer davantage les professeurs (et donner des bourses d'études à partir de la L3).
– Prendre des mesures pour que les enseignants ne soient plus embêtés par quelques caïds qu'on se refile d'établissement en établissement (l'école obligatoire jusqu'à 16 ans, mais à partir de 2 conseils de discipline, l'élève perd ce droit et les établissements n'ont plus d'obligation de l'accueillir).
– Revoir le système des affectations et des mutations (retour au système pré-Allègre).
Il y a pourtant quelques mesures très simples à prendre pour attirer de nouveau les meilleurs étudiants :
– Rendre aux universités le pilotage des formations (100% disciplinaires avant le concours), fermer les IUFMESPEINSP et remplacer par du tutorat sur le terrain après le concours (mi-temps d'enseignement pendant 2 ans, pour laisser aux jeunes professeurs le temps de se former et de bien préparer leurs premiers cours).
– Avec les sous économisés par la fermeture des IUFMESPEINSP, payer davantage les professeurs (et donner des bourses d'études à partir de la L3).
– Prendre des mesures pour que les enseignants ne soient plus embêtés par quelques caïds qu'on se refile d'établissement en établissement (l'école obligatoire jusqu'à 16 ans, mais à partir de 2 conseils de discipline, l'élève perd ce droit et les établissements n'ont plus d'obligation de l'accueillir).
– Revoir le système des affectations et des mutations (retour au système pré-Allègre).
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« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- OudemiaBon génie
Il y a quelques années, nous avons eu un étudiant en L3 de LC, pour un remplacement de plusieurs mois ; au détour d'une conversation la PA m'avait dit qu'il préparait l'agrég, j'ai appris ce qu'il en était par hasard.
- IphigénieProphète
En fait on invente le " pion" etudiant enseignant" au lieu d"'etudiant surveillant": c'était déjà dur, ca devient une forme d'esclavage moderne, l'enseignement, par les pauvres pour les pauvres. ..
- MandalaNiveau 5
e-Wanderer a écrit:IUFM, ESPE, INSP, ce sera quoi le prochain ? Ecole Régionale Universitaire de Colmatage des Trous ? ERUCT, ça aurait de la gueule !
Il y a pourtant quelques mesures très simples à prendre pour attirer de nouveau les meilleurs étudiants :
– Rendre aux universités le pilotage des formations (100% disciplinaires avant le concours), fermer les IUFMESPEINSP et remplacer par du tutorat sur le terrain après le concours (mi-temps d'enseignement pendant 2 ans, pour laisser aux jeunes professeurs le temps de se former et de bien préparer leurs premiers cours).
– Avec les sous économisés par la fermeture des IUFMESPEINSP, payer davantage les professeurs (et donner des bourses d'études à partir de la L3).
– Prendre des mesures pour que les enseignants ne soient plus embêtés par quelques caïds qu'on se refile d'établissement en établissement (l'école obligatoire jusqu'à 16 ans, mais à partir de 2 conseils de discipline, l'élève perd ce droit et les établissements n'ont plus d'obligation de l'accueillir).
– Revoir le système des affectations et des mutations (retour au système pré-Allègre).
+1000
- MathadorEmpereur
Je rajouterais un point: démasterisation des concours, retour au CAPES avec licence à l'admissibilité. Pourquoi s'embêter à valider un master, même pipo MEEF, pour toucher 1700 nets mensuels l'année de néo-tit lorsque ailleurs dans la FPE on peut toucher 2500 nets (néo-tit aussi) avec une licence ?
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- RendashBon génie
Oui, mais la vocation, toussah
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- MathadorEmpereur
La vocation, elle finit par s'estomper quand on peut avoir le début de carrière d'un agrégé en catégorie B si l'on va voir ailleurs.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
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- nc33Niveau 10
Quand on a quitté le système scolaire et qu'on doit y retourner après avoir eu le concours, le principe du cours magistral/TD semble dépassé, insupportable même. Chez nous les formateurs ESPE étaient intéressants et personne n'appréciait les quelques séances que la FAC nous infligeait en complément, avec une organisation complètement à la ramasse d'ailleurs.e-Wanderer a écrit:
– Rendre aux universités le pilotage des formations
- MathadorEmpereur
Il me semble que dans ce que propose @e-Wanderer la formation universitaire des enseignants serait uniquement avant le concours, donc tu n'aurais pas eu besoin d'« y retourner après avoir eu le concours ».nc33 a écrit:Quand on a quitté le système scolaire et qu'on doit y retourner après avoir eu le concours, le principe du cours magistral/TD semble dépassé, insupportable même. Chez nous les formateurs ESPE étaient intéressants et personne n'appréciait les quelques séances que la FAC nous infligeait en complément, avec une organisation complètement à la ramasse d'ailleurs.e-Wanderer a écrit:
– Rendre aux universités le pilotage des formations
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
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Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- xyzNiveau 2
nc33 a écrit:
Quand on a quitté le système scolaire et qu'on doit y retourner après avoir eu le concours, le principe du cours magistral/TD semble dépassé, insupportable même. Chez nous les formateurs ESPE étaient intéressants et personne n'appréciait les quelques séances que la FAC nous infligeait en complément, avec une organisation complètement à la ramasse d'ailleurs.
C'est sûr qu'on est beaucoup mieux dans les formations éduc-nat où on met les tables en carré pour travailler par groupes pendant 3h. On y fait semblant de concevoir quelque chose, en général à la fin le formateur n'a pas le temps de synthétiser et nous explique qu'il va nous envoyer le contenu par mail, ça doit être ça l'organisation moderne.
Le point positif, c'est qu'on fait connaissance avec des collègues et qu'on a le temps de se raconter ses vacances.
Par comparaison, les cours de fac où on apprenait quelque chose, ça avait un petit côté archaïque et dépassé...
- RabelaisVénérable
+ 1 Mxyz a écrit:nc33 a écrit:
Quand on a quitté le système scolaire et qu'on doit y retourner après avoir eu le concours, le principe du cours magistral/TD semble dépassé, insupportable même. Chez nous les formateurs ESPE étaient intéressants et personne n'appréciait les quelques séances que la FAC nous infligeait en complément, avec une organisation complètement à la ramasse d'ailleurs.
C'est sûr qu'on est beaucoup mieux dans les formations éduc-nat où on met les tables en carré pour travailler par groupes pendant 3h. On y fait semblant de concevoir quelque chose, en général à la fin le formateur n'a pas le temps de synthétiser et nous explique qu'il va nous envoyer le contenu par mail, ça doit être ça l'organisation moderne.
Le point positif, c'est qu'on fait connaissance avec des collègues et qu'on a le temps de se raconter ses vacances.
Par comparaison, les cours de fac où on apprenait quelque chose, ça avait un petit côté archaïque et dépassé...
Pour ce que j’ai graissé, et bien, c’est ton sentiment personnel que ne partageait aucun de mes camarades d’Espé, qui, comme moi, avaient passé le CAPES sur le tard, le très tard, bien au contraire.
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Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c., on est c.
- gauvain31Empereur
C'est ton avis personnel, qui n'engage que toinc33 a écrit:Quand on a quitté le système scolaire et qu'on doit y retourner après avoir eu le concours, le principe du cours magistral/TD semble dépassé, insupportable même. Chez nous les formateurs ESPE étaient intéressants et personne n'appréciait les quelques séances que la FAC nous infligeait en complément, avec une organisation complètement à la ramasse d'ailleurs.e-Wanderer a écrit:
– Rendre aux universités le pilotage des formations
- JennyMédiateur
Oui. On avait des cours sur des thèmes enseignés dans le secondaire (et qu'on avait parfois jamais étudié à la fac), j'avais trouvé ça intéressant et utile.
- JacqGuide spirituel
e-Wanderer a écrit:IUFM, ESPE, INSP, ce sera quoi le prochain ? Ecole Régionale Universitaire de Colmatage des Trous ? ERUCT, ça aurait de la gueule !
[...]
- JacqGuide spirituel
Que des étudiants viennent dans les établissements, rien n'a été inventé. Lorsque je préparais le CAPES nous avions des stages proposés par l'IUFM. Personne ne les faisait, ils n'étaient pas obligatoires. Que des étudiants du supposé MEEF fassent des stages, ok. Qu'on les utilise pour combler les postes, non. Qu'on le fasse dès la licence, non. Il faudrait savoir. On nous indique d'abord que l'on hausse le niveau en master (je pouffe) et ensuite que l'on envoie des étudiants en licence... il faudrait savoir. Que l'on découvre le métier, ok, que l'on utilise ces étudiants comme main-d’œuvre, non.
- LefterisEsprit sacré
D"accord avec ça, et j'ajouterais un retour aux concours 100% disciplinaires, au lieu des parodies d'oraux "professionnels" (ce qui sous entend d'ailleurs que les savoirs et les disciplines qui y sont attachées ne sont guère "professionnels"). Un concours de haut niveau, difficile, mais aboutissant à un métier payé comme des cadres attirerait du monde. L'agreg actuelle devrait être un plancher. Par effet de rebond, on verrait le niveau universitaire se relever. Je sais, faut pas fumer la moquette.e-Wanderer a écrit:IUFM, ESPE, INSP, ce sera quoi le prochain ? Ecole Régionale Universitaire de Colmatage des Trous ? ERUCT, ça aurait de la gueule !
Il y a pourtant quelques mesures très simples à prendre pour attirer de nouveau les meilleurs étudiants :
– Rendre aux universités le pilotage des formations (100% disciplinaires avant le concours), fermer les IUFMESPEINSP et remplacer par du tutorat sur le terrain après le concours (mi-temps d'enseignement pendant 2 ans, pour laisser aux jeunes professeurs le temps de se former et de bien préparer leurs premiers cours).
– Avec les sous économisés par la fermeture des IUFMESPEINSP, payer davantage les professeurs (et donner des bourses d'études à partir de la L3).
– Prendre des mesures pour que les enseignants ne soient plus embêtés par quelques caïds qu'on se refile d'établissement en établissement (l'école obligatoire jusqu'à 16 ans, mais à partir de 2 conseils de discipline, l'élève perd ce droit et les établissements n'ont plus d'obligation de l'accueillir).
– Revoir le système des affectations et des mutations (retour au système pré-Allègre).
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- AscagneGrand sage
Le rêve : une licence spéciale dès la L1 qui mène à l'enseignement dans le secondaire, avec, par exemple, une UE disciplinaire par an et tout le reste tourné vers les sciences de l'éducation et la pratique... et de jeunes bacheliers utilisés comme contractuels là où il y a des besoins.
Bah quoi ?
Bah quoi ?
- MathadorEmpereur
Il me semble qu'à une autre époque, on avait effectivement des contractuels sortis du bac… mais en tant que véritables enseignants non-titulaire du primaire, pas en tant que gueux aspirant à obtenir un jour le Saint CAPES (en supposant que comme pour la réforme des ESPE ils oublient l'existence des agrégés).
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
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