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- *Hildegarde*Niveau 9
*Ombre* a écrit:Ce qui est bien, si on n'enseigne aux adolescents que ce qui passionne, c'est que les programmes s'en trouveront considérablement allégés. Plus de problèmes d'horaires. Je trouve que c'est une piste intéressante.
Mais je ne te dis pas le rythme des changements de programme ! 2023 année du "Quoikoubeh!"... je sais plus quand l'année du handspinner, et puis y a eu l'année du dab, l'année des écharpes plaids.... j'en oublie tellement!
- KamolNiveau 9
Merci pour vos réponses qui confirment l'intérêt de cette leçon. Outre le rappelle PSR / PSC, elle permet de revoir les types de phrases et de faire de l'analyse grammaticale, en effet!
Comment analysez-vous "que" dans la négation restrictive? Adverbe ( de négation) ?
Et dans la comparaison "plus/moins/autant que" Adverbe encore ? L'exercice à cette page, phrase n°7 l'analyse comme une "conjonction de subordination (de comparaison)", mais
peut-on parler de conjonction de subordination dans une phrase simple ?!
Merci pour vos lumières.
Comment analysez-vous "que" dans la négation restrictive? Adverbe ( de négation) ?
Et dans la comparaison "plus/moins/autant que" Adverbe encore ? L'exercice à cette page, phrase n°7 l'analyse comme une "conjonction de subordination (de comparaison)", mais
peut-on parler de conjonction de subordination dans une phrase simple ?!
Merci pour vos lumières.
- *Ombre*Grand sage
Je pense que les cas que tu évoques, Kamol, sont à éviter au collège, et sans doute encore au lycée. Il faut bien garder de la matière pour les spécialistes !
À strictement parler, le "que" de la comparaison (plus que, moins que...) est bien une conjonction de subordination, introduisant une proposition subordonnée elliptique. Il est plus grand que moi = Il est plus grand que moi [je ne le suis]. Mais franchement, pour nos élèves, entre ceux qui oublient des verbes quand il faut repérer les propositions, ceux qui entourent les participes passés employés comme adjectifs ou tout autre chose, ceux qui découpent les propositions n'importe comment, avec deux verbes ou sans, si on se met à analyser les propositions elliptiques, ça va devenir un vrai jeu de massacre. Donc on laisse pudiquement de côté. On peut répondre à un curieux éventuel, en montrant pourquoi c'est difficile et pourquoi on n'en parlera pas dans les exercices de collège.
Même chose pour la restriction. Étymologiquement, c'est aussi une conjonction de subordination, la construction étant justement calquée sur le comparatif (je parle de mémoire, de meilleurs latinistes que moi confirmeront ou corrigeront). Mais pour de jeunes élèves, je la tire vers l'adverbe de négation, faisant bloc avec le ne : ne... que, comme ne... pas, ne... plus, ne... jamais. De toute façon, je ne leur présente jamais ces constructions à l'analyse. Je me contente de leur dire de ne pas confondre, de bien vérifier si "que" est un mot subordonnant, c'est-à-dire le point de départ d'une proposition, c'est-à-dire d'un groupe cohérent avec un verbe conjugué.
D'une manière générale, je rappelle de ne pas se précipiter, de se rappeler qu'il n'y a pas de subordonnée sans principale, donc pas de subordonnant en phrase simple, ce qui exclut la plupart des que exclamatifs ou interrogatifs.
Au collège, nous ne pouvons guère prétendre à davantage, ce me semble. Si déjà, tout ça, c'est clair, c'est merveille.
À strictement parler, le "que" de la comparaison (plus que, moins que...) est bien une conjonction de subordination, introduisant une proposition subordonnée elliptique. Il est plus grand que moi = Il est plus grand que moi [je ne le suis]. Mais franchement, pour nos élèves, entre ceux qui oublient des verbes quand il faut repérer les propositions, ceux qui entourent les participes passés employés comme adjectifs ou tout autre chose, ceux qui découpent les propositions n'importe comment, avec deux verbes ou sans, si on se met à analyser les propositions elliptiques, ça va devenir un vrai jeu de massacre. Donc on laisse pudiquement de côté. On peut répondre à un curieux éventuel, en montrant pourquoi c'est difficile et pourquoi on n'en parlera pas dans les exercices de collège.
Même chose pour la restriction. Étymologiquement, c'est aussi une conjonction de subordination, la construction étant justement calquée sur le comparatif (je parle de mémoire, de meilleurs latinistes que moi confirmeront ou corrigeront). Mais pour de jeunes élèves, je la tire vers l'adverbe de négation, faisant bloc avec le ne : ne... que, comme ne... pas, ne... plus, ne... jamais. De toute façon, je ne leur présente jamais ces constructions à l'analyse. Je me contente de leur dire de ne pas confondre, de bien vérifier si "que" est un mot subordonnant, c'est-à-dire le point de départ d'une proposition, c'est-à-dire d'un groupe cohérent avec un verbe conjugué.
D'une manière générale, je rappelle de ne pas se précipiter, de se rappeler qu'il n'y a pas de subordonnée sans principale, donc pas de subordonnant en phrase simple, ce qui exclut la plupart des que exclamatifs ou interrogatifs.
Au collège, nous ne pouvons guère prétendre à davantage, ce me semble. Si déjà, tout ça, c'est clair, c'est merveille.
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