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- A TuinVénérable
henriette a écrit:Hallucinant. Le ministre n'est donc même pas au courant qu'il y a des délais incompressibles qui sont imposés aux EPLE par les rectorats (dates des commissions d'appel, remontée des dossiers, affectations, etc.). Impossible par exemple de faire les CC de 3e après le 6 juin si on veut rester dans les clous.
À ce stade, ce n'est plus de l'amateurisme ou de la naïveté, c'est de l'incompétence, et bien crasse.
Que veux tu qu'il y connaisse. Ce n'est pas son métier à la base.
Il y en a un paquet dans ces postes qui n'ont pas la compétence afférente, et qui n'ont été placés là que par cooptation ou par les influences qu'ils peuvent exprimer ou qu'on leur dit d'exprimer.
- piescoModérateur
A Tuin a écrit:henriette a écrit:Hallucinant. Le ministre n'est donc même pas au courant qu'il y a des délais incompressibles qui sont imposés aux EPLE par les rectorats (dates des commissions d'appel, remontée des dossiers, affectations, etc.). Impossible par exemple de faire les CC de 3e après le 6 juin si on veut rester dans les clous.
À ce stade, ce n'est plus de l'amateurisme ou de la naïveté, c'est de l'incompétence, et bien crasse.
Que veux tu qu'il y connaisse. Ce n'est pas son métier à la base.
Il y en a un paquet dans ces postes qui n'ont pas la compétence afférente, et qui n'ont été placés là que par cooptation ou par les influences qu'ils peuvent exprimer ou qu'on leur dit d'exprimer.
Se renseigner avant d'en parler serait un bon début.
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Nos han quitado tanto, nos quitaron el miedo.
https://www.youtube.com/watch?v=oeU7rb-dBow&t=277s
- Marie LaetitiaBon génie
A Tuin a écrit:henriette a écrit:Hallucinant. Le ministre n'est donc même pas au courant qu'il y a des délais incompressibles qui sont imposés aux EPLE par les rectorats (dates des commissions d'appel, remontée des dossiers, affectations, etc.). Impossible par exemple de faire les CC de 3e après le 6 juin si on veut rester dans les clous.
À ce stade, ce n'est plus de l'amateurisme ou de la naïveté, c'est de l'incompétence, et bien crasse.
Que veux tu qu'il y connaisse. Ce n'est pas son métier à la base.
Il y en a un paquet dans ces postes qui n'ont pas la compétence afférente, et qui n'ont été placés là que par cooptation ou par les influences qu'ils peuvent exprimer ou qu'on leur dit d'exprimer.
J'ai bien du mal à croire que ses propos soient le reflet de son ignorance. Il n'est pas seul au ministère.
En 2016, le ministère a sorti les grands moyens pour dresser les récalcitrants à la merveilleuse réforme qui allait enfin faire réussir tous les élèves. Y compris les menaces.
Maintenant, on est passé au stade où les enseignants sont devenus du matériau à propagande (CNR de l'éducation aussi grandiose qu'inutile et coûteux, lutte contre "l'absentéisme des profs" par des remplacements systématiques sortis de nulle part, lutte contre les méchants calendriers produits par les établissements -- et non non non, pas par les rectorats --- qui empêchent les élèves d'avoir cours en juin). Dans le plus absolu mépris ministériel à l'égard de la plèbe enseignante.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- chmarmottineGuide spirituel
henriette a écrit:Hallucinant. Le ministre n'est donc même pas au courant qu'il y a des délais incompressibles qui sont imposés aux EPLE par les rectorats (dates des commissions d'appel, remontée des dossiers, affectations, etc.). Impossible par exemple de faire les CC de 3e après le 6 juin si on veut rester dans les clous.
À ce stade, ce n'est plus de l'amateurisme ou de la naïveté, c'est de l'incompétence, et bien crasse.
En réalité, c'est possible : en faisant d'abord des "conseil d'orientation" puis plus tard des conseils de classe.
Je ne sais pas si c'est règlementaire, mais j'ai connu 3 cde qui pratiquaient ainsi.
Cela a un côté artificiel mais l'avantage de maintenir dans l'idée des élèves que "le conseil de classe n'est pas passé".
- CleroliDoyen
C'es original mais ça m'interpelle sur 2 points :chmarmottine a écrit:En réalité, c'est possible : en faisant d'abord des "conseil d'orientation" puis plus tard des conseils de classe.
- les parents acceptaient ces conseils d'orientation ? A quoi servaient alors les conseils de classe ? Juste mettre les félicitations ?
- les élèves continuaient de venir en classe et de travailler après le conseil d'orientation ? Mes élèves de 2de comprendraient vite que c'est inutile (ils sont déjà absents et pourtant leur conseil n'est pas passé).
- mamieprofExpert spécialisé
Dés mardi nous avons 3 conseils, dont le mien ! Je pense que mes terminales travailleront le GO chez eux ensuite car mercredi c'est GO blanc pour ceux qui viendront mais certains changent de sujet sans cesse.
Quant à la philo, ce sera "free style" selon ma collègue désespérée !
Le ministre devrait passer quelques jours dans nos classes pour comprendre la réalité de cette fin d'année.
Quant à la philo, ce sera "free style" selon ma collègue désespérée !
Le ministre devrait passer quelques jours dans nos classes pour comprendre la réalité de cette fin d'année.
- JacqGuide spirituel
Plutôt que de s'occuper de la reconquête du mois de juin il ferait mieux de s'occuper de la reconquête du mois de mai. En LP les prof sont mobilisés à tour de bras pour faire passer les CCF, les épreuves des centres de formation privée, notamment pour les matières professionnelles. J'ai une collègue qui n'aura quasiment pas vu ses élèves au mois de mai. Mes collègues de LV viennent de passer une semaine entière à faire passer des oraux.
Il y avait une solution simple et efficace pour le mois de juin : la concentration des épreuves du bac ! Mais c'est vrai que c'était épuisant, les élèves mourraient les uns après les autres, se liquéfiaient sous nos yeux. Le taux de mortalité a été tellement important durant des années que les épreuves en juin étaient responsables de la dépopulation de la France !
Aussi les cadres de l'EN, pour sauver la France ont décalé les épreuves de LP en cours d'années, tout en prétendant qu'il fallait que les élèves travaillent jusqu'à début juillet. Bon, la France a été sauvée mais les profs font passer les épreuves durant l'année et les élèves de LP vont à la plage dès les CCF et les conseils de classe passés.
Fiers de cette belle réussite, merci Blanquer 1, Blanquer 2 et ses amis du ministère qui n'ont jamais vu un élève sauf quelques sélectionnés et formatés pour passer devant les caméras, ont trouvé bon de décaler aussi les épreuves du bac général (spé ou pas, on s'en fiche). La belle réussite de nouveau ! Et, oh surprise, la majorité pas totalement idiote de élèves (sauf les plus travailleurs) n'en rament plus une (sauf à la plage, évidemment)... C'est sûr que ce n'était pas certain ( ) ou prévisible.
Fiers de l'expérience tirée de ce merveilleux nouveau succès, très heureux, ils récidivent en souhaitant que les élèves de bac pro passent à l'avenir presque toutes leurs épreuves en mars/mai pour partir en stage ensuite (il est très utile de partir en stage de formation une fois formé, c'est logique) et reviennent en fin d'année pour renforcer leurs compétences pour aller dans le supérieur. C'est sûr qu'ils vont revenir travailler après leur stage et après leur bac. Sérieux, faut avoir fait polytechnique pour inventer un truc pareil.
Et de plus en plus, au lieu de faire travailler les élèves en classe en mai on fait partir en stage des classes de LP (qui jusque là partaient en juin) en mai histoire de dire que les élèves ont cours ensuite en juin et que ces feignasse de prof travaillent. Alors que justement, avant, l'avantage du LP c'est que nos élèves partaient en stage en juin ce qui évitait l'inévitable absentéisme forcené de cette période.
Pour résumer. Nous avons le ministère le plus logique et le plus efficace (pas seulement le dernier, non, tous les derniers) qui soit !
Il y avait une solution simple et efficace pour le mois de juin : la concentration des épreuves du bac ! Mais c'est vrai que c'était épuisant, les élèves mourraient les uns après les autres, se liquéfiaient sous nos yeux. Le taux de mortalité a été tellement important durant des années que les épreuves en juin étaient responsables de la dépopulation de la France !
Aussi les cadres de l'EN, pour sauver la France ont décalé les épreuves de LP en cours d'années, tout en prétendant qu'il fallait que les élèves travaillent jusqu'à début juillet. Bon, la France a été sauvée mais les profs font passer les épreuves durant l'année et les élèves de LP vont à la plage dès les CCF et les conseils de classe passés.
Fiers de cette belle réussite, merci Blanquer 1, Blanquer 2 et ses amis du ministère qui n'ont jamais vu un élève sauf quelques sélectionnés et formatés pour passer devant les caméras, ont trouvé bon de décaler aussi les épreuves du bac général (spé ou pas, on s'en fiche). La belle réussite de nouveau ! Et, oh surprise, la majorité pas totalement idiote de élèves (sauf les plus travailleurs) n'en rament plus une (sauf à la plage, évidemment)... C'est sûr que ce n'était pas certain ( ) ou prévisible.
Fiers de l'expérience tirée de ce merveilleux nouveau succès, très heureux, ils récidivent en souhaitant que les élèves de bac pro passent à l'avenir presque toutes leurs épreuves en mars/mai pour partir en stage ensuite (il est très utile de partir en stage de formation une fois formé, c'est logique) et reviennent en fin d'année pour renforcer leurs compétences pour aller dans le supérieur. C'est sûr qu'ils vont revenir travailler après leur stage et après leur bac. Sérieux, faut avoir fait polytechnique pour inventer un truc pareil.
Et de plus en plus, au lieu de faire travailler les élèves en classe en mai on fait partir en stage des classes de LP (qui jusque là partaient en juin) en mai histoire de dire que les élèves ont cours ensuite en juin et que ces feignasse de prof travaillent. Alors que justement, avant, l'avantage du LP c'est que nos élèves partaient en stage en juin ce qui évitait l'inévitable absentéisme forcené de cette période.
Pour résumer. Nous avons le ministère le plus logique et le plus efficace (pas seulement le dernier, non, tous les derniers) qui soit !
- CleroliDoyen
Tu peux aussi ajouter la reconquête du mois d'avril parce que le phénomène a débuté chez moi dès les épreuves de spé passées (les élèves venaient en cours selon leur bon vouloir, le mois de mai n'a pas arrangé les choses).Jacq a écrit:Plutôt que de s'occuper de la reconquête du mois de juin il ferait mieux de s'occuper de la reconquête du mois de mai.
- zigmag17Guide spirituel
Moi je propose juste qu'on parte à la reconquête de l'année.
Vu le peu d'heures consacrées à nos matières désormais remplacées par des activités digne des centres de loisirs ( chef-d'oeuvre mon ami 🤮 ) ce serait je trouve une idée assez raisonnable.
Vu le peu d'heures consacrées à nos matières désormais remplacées par des activités digne des centres de loisirs ( chef-d'oeuvre mon ami 🤮 ) ce serait je trouve une idée assez raisonnable.
- JacqGuide spirituel
Par contre, c'est vrai que nous sommes surpris, dans mon établissement, de la précocité des CC. Pour les conseils des terminales, on peut comprendre, mais les autres ?
Et puis notre calendrier des conseils, là c'est de l'interne, n'est pas cohérent.
Ainsi j'ai une classe qui est revenue de stage cette semaine (bon, là le départ en mai était logique), une autre la semaine prochaine (là encore, il y a une logique) mais les CC sont immédiats. Heureusement ce sont des classes de 1re et de seconde, donc je peux faire des devoirs et garder des notes pour la rentrée. Mais pourquoi ne pas avoir retardé les CC au plus tard ?
Par contre j'ai une classe de première qui part en stage la semaine prochaine mais dont le CC est le dernier de toute la série des CC ! Aucune logique !
Il aurait fallu faire exactement l'inverse ! Mes chefs marchent sur la tête !
Et puis notre calendrier des conseils, là c'est de l'interne, n'est pas cohérent.
Ainsi j'ai une classe qui est revenue de stage cette semaine (bon, là le départ en mai était logique), une autre la semaine prochaine (là encore, il y a une logique) mais les CC sont immédiats. Heureusement ce sont des classes de 1re et de seconde, donc je peux faire des devoirs et garder des notes pour la rentrée. Mais pourquoi ne pas avoir retardé les CC au plus tard ?
Par contre j'ai une classe de première qui part en stage la semaine prochaine mais dont le CC est le dernier de toute la série des CC ! Aucune logique !
Il aurait fallu faire exactement l'inverse ! Mes chefs marchent sur la tête !
- zigmag17Guide spirituel
Jacq a écrit:Par contre, c'est vrai que nous sommes surpris, dans mon établissement, de la précocité des CC. Pour les conseils des terminales, on peut comprendre, mais les autres ?
Et puis notre calendrier des conseils, là c'est de l'interne, n'est pas cohérent.
Ainsi j'ai une classe qui est revenue de stage cette semaine (bon, là le départ en mai était logique), une autre la semaine prochaine (là encore, il y a une logique) mais les CC sont immédiats. Heureusement ce sont des classes de 1re et de seconde, donc je peux faire des devoirs et garder des notes pour la rentrée. Mais pourquoi ne pas avoir retardé les CC au plus tard ?
Par contre j'ai une classe de première qui part en stage la semaine prochaine mais dont le CC est le dernier de toute la série des CC ! Aucune logique !
Il aurait fallu faire exactement l'inverse ! Mes chefs marchent sur la tête !
Ils ont sûrement des consignes, chez nous même topo. On a appris qu'il y avait des CC la veille pour le lendemain, quasiment. Aucune marge de manœuvre. Sympa quand il faut se coltiner les corrections des derniers devoirs + les bulletins + les livrets + les compétences en un minimum de temps.
Pourquoi cette urgence? Qu'est-ce ce qui se trame? Un coup d'essai pour l'an prochain ?
Aucune idée. Et aucune info.
Quant à la logique: nous aussi on marche sur la tête avec des dates de conseils farfelues au possible ( et des horaires inédits, il y a même des CC à 8h du mat, je n'ai jamais vu ça de ma vie, jusque là et depuis dix ans au bas mot c'était plutôt à partir de 18h voire 19h, et au grand jamais sur des heures de cours).
What a crazy world.
- PrCosinusNiveau 7
Il n'y a aucune raison à priori de croire que cette circulaire vise les profs. Il est possible qu'elle s'adresse uniquement aux rectorats pour repousser les dates de commissions autant que possible. De la à voir du prof bashing on est pas loin, excusez du terme, de la paranoïa quand même ...Prosper de Barante a écrit:Ce genre d'annonce est tellement populiste : cela ne coûte rien et on fait un joli profbashing !...
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"Quand les gens sont d'accord avec moi, j'ai toujours le sentiment que je dois me tromper." O.Wilde
- DanskaProphète
Cleroli a écrit:Tu peux aussi ajouter la reconquête du mois d'avril parce que le phénomène a débuté chez moi dès les épreuves de spé passées (les élèves venaient en cours selon leur bon vouloir, le mois de mai n'a pas arrangé les choses).Jacq a écrit:Plutôt que de s'occuper de la reconquête du mois de juin il ferait mieux de s'occuper de la reconquête du mois de mai.
Les miens sont tous là... physiquement, parce que les parents sont derrière. Mais vu la motivation de la plupart je préférerais qu'ils sèchent franchement, c'est épuisant d'essayer de travailler quand les trois quarts de la classe ne viennent que pour bavarder (ou jouer sur leur portable : jamais autant râlé en classe à ce sujet que ces deux derniers mois !).
- Prosper de BaranteHabitué du forum
Faire une circulaire qui ne peut avoir aucun effet car trop tardive est, à mon humble avis, un simple coup de communication. Quelle conséquence alors pour cette info ? Les profs et les élèves ne font plus rien en juin. On offre bien une occasion pour dénoncer le manque de travail des profs me semble-t-il.
- JacqGuide spirituel
PrCosinus a écrit:Il n'y a aucune raison à priori de croire que cette circulaire vise les profs. Il est possible qu'elle s'adresse uniquement aux rectorats pour repousser les dates de commissions autant que possible. De la à voir du prof bashing on est pas loin, excusez du terme, de la paranoïa quand même ...Prosper de Barante a écrit:Ce genre d'annonce est tellement populiste : cela ne coûte rien et on fait un joli profbashing !...
La circulaire ne vise pas les prof, ce n'est pas nous qui fixons les dates des CC, c'est clair... même dans la tête du quidam moyen il restera l'idée qu'après les CC on ne fait plus rien. D'une certaine façon, cette déclaration l'enfoncera encore dans l'inconscient de pas mal de personnes.
Prosper de Barante a écrit:Faire une circulaire qui ne peut avoir aucun effet car trop tardive est, à mon humble avis, un simple coup de communication. Quelle conséquence alors pour cette info ? Les profs et les élèves ne font plus rien en juin. On offre bien une occasion pour dénoncer le manque de travail des profs me semble-t-il.
Effectivement, c'est totalement de la comm, surtout après le fiasco du travail post épreuves au lycée général (mais bon, dans la comm du ministère ils ont trouvé un proviseur qui pouvait témoigner que c'était faux... c'est dingue comme il leur est facile de trouver des créatures serviles pour leur communication).
Danska a écrit:Cleroli a écrit:Tu peux aussi ajouter la reconquête du mois d'avril parce que le phénomène a débuté chez moi dès les épreuves de spé passées (les élèves venaient en cours selon leur bon vouloir, le mois de mai n'a pas arrangé les choses).Jacq a écrit:Plutôt que de s'occuper de la reconquête du mois de juin il ferait mieux de s'occuper de la reconquête du mois de mai.
Les miens sont tous là... physiquement, parce que les parents sont derrière. Mais vu la motivation de la plupart je préférerais qu'ils sèchent franchement, c'est épuisant d'essayer de travailler quand les trois quarts de la classe ne viennent que pour bavarder (ou jouer sur leur portable : jamais autant râlé en classe à ce sujet que ces deux derniers mois !).
Vendredi j'ai justement arrêté de travailler (pour eux), voir plus loin. Et un élève à qui je disais que s'il ne voulait rien faire il n'avait qu'à aller "rien faire" dehors, à se bronzer, m'a répondu que non car sa mère allait lui casser la tête s'il était absent. Ce à quoi j'ai répondu très diplomatiquement que je préférais qu'il se fasse casser la tête plutôt que de me casser les pieds.
C'était le cas de mes terminales hier, avec qui pourtant je dois boucler le programme.
Un groupe a pas mal travaillé, beaucoup d'absents, ce qui m'arrangeait bien car il manquait tous les pénibles et non travailleurs, donc nous avons pu bosser et avancer.
L'autre groupe, quasiment tout le monde, mais au bout d'un moment, j'avais beau tirer il n'y avait que moi qui travaillait. Je me suis arrêté, j'ai expliqué que je n'étais pas payé pour faire un one-man-show mais que par contre j'avais des copies à corriger. Je me suis mis à corriger mes copies en obtenant le silence total et portables rangés. Trois élèves ont continué à faire le travail, individuellement. Lorsqu'il était terminé ils me l'ont amené et j'ai fait pour chacun une correction individuelle. Par contre la classe n'aura aucune synthèse. Je ne vais pas leur mâcher une synthèse pour un travail non effectué.
Et en plus certains voulaient réviser leurs oraux de LV dans mon cours (j'ai piqué toutes les feuilles de révision, rendues à la fin de la séance, tout de même).
C'est aussi le problème du rendu des notes des épreuves en cours d'année. Les notes de CCF ou de LV doivent être remontées tôt, donc les oraux sont précoces. Les gamins ne savent plus où ils en sont entre les épreuves déjà passées en CCF, les oraux trop précoces, les épreuves en ponctuel en fin d'année où donc les cours se poursuivent.
Le plus simple était ce qu'il y avait "avant" : toutes les épreuves en juin et on bossait jusqu'à fin mai début juin et ensuite on optimisait le mois de juin pour les épreuves. Là, c'est le bazar. Et ce bazar a été organisé par notre administration qui au lieu de l'admettre s'enferme dans sa logique et poursuit dans ce sens.
C'est tout de même dingue de constater qu'il y a des méthodes qui ont fonctionné durant des années correctement mais qu'elles sont bazardées par des gens qui n'y connaissent rien et qui pour corriger des défaillances les accroissent sans cesse par des mesures technocratiques toutes plus idiotes les unes que les autres.
Faire cours, organiser l'année logiquement, nous (enseignants) savons le faire, arrêtez de polluer nos méthodes par des annonces et organisations de communication pure mais totalement matériellement néfastes.
- CzarNiveau 9
Tiens, dans mon établissent on espère une reconquête du mois de mai pour les 3e.
Les conseils de classe de 3e ont eu lieu la 3e semaine de mai pour respecter un délai avant l'appel interne puis l'appel à la DDEC qui se réuni début juin.
J'imagine que l'appel à la DDEC à ses propres contraintes suite à des demandes de l'éducation nationale pour se tenir aussi tôt.
Les conseils de classe de 3e ont eu lieu la 3e semaine de mai pour respecter un délai avant l'appel interne puis l'appel à la DDEC qui se réuni début juin.
J'imagine que l'appel à la DDEC à ses propres contraintes suite à des demandes de l'éducation nationale pour se tenir aussi tôt.
- chmarmottineGuide spirituel
Cleroli a écrit:C'es original mais ça m'interpelle sur 2 points :chmarmottine a écrit:En réalité, c'est possible : en faisant d'abord des "conseil d'orientation" puis plus tard des conseils de classe.
- les parents acceptaient ces conseils d'orientation ? A quoi servaient alors les conseils de classe ? Juste mettre les félicitations ?
- les élèves continuaient de venir en classe et de travailler après le conseil d'orientation ? Mes élèves de 2de comprendraient vite que c'est inutile (ils sont déjà absents et pourtant leur conseil n'est pas passé).
Les parents n'étaient pas conviés aux conseils d'orientation.
Pour l'effet sur les élèves, cela jouait à la marge sur les élèves désireux de ne pas avoir de remarques négatives sur les bulletins ...
Je n'ai jamais réussi à en savoir plus sur la légalité de ce procédé.
- SibylleNeoprof expérimenté
J'attendais qu'un tel topic ouvre.
On a reçu comme information : à part les troisièmes bien entendu, conseils entre le 26 juin et le 3 juillet.
On a reçu comme information : à part les troisièmes bien entendu, conseils entre le 26 juin et le 3 juillet.
- PrezboGrand Maître
chmarmottine a écrit:henriette a écrit:Hallucinant. Le ministre n'est donc même pas au courant qu'il y a des délais incompressibles qui sont imposés aux EPLE par les rectorats (dates des commissions d'appel, remontée des dossiers, affectations, etc.). Impossible par exemple de faire les CC de 3e après le 6 juin si on veut rester dans les clous.
À ce stade, ce n'est plus de l'amateurisme ou de la naïveté, c'est de l'incompétence, et bien crasse.
En réalité, c'est possible : en faisant d'abord des "conseil d'orientation" puis plus tard des conseils de classe.
Je ne sais pas si c'est règlementaire, mais j'ai connu 3 cde qui pratiquaient ainsi.
Cela a un côté artificiel mais l'avantage de maintenir dans l'idée des élèves que "le conseil de classe n'est pas passé".
Je ne pense pas que cela respecte les textes, mais de toute manière si le passage en classe supérieure (notamment pour les classes à orientation) à déjà été décidé, à quoi sert le conseil de classe ?
La solution serait de raccourcir les procédures d'appels pour l'orientation et de correction du bac (quitte à accepter que les correcteurs et les rectorats travaillent un peu plus tard en juillet), le reste relève du pansement sur une jambe de bois.
- CleroliDoyen
Les dates viennent d'être modifiées ?Sibylle a écrit:J'attendais qu'un tel topic ouvre.
On a reçu comme information : à part les troisièmes bien entendu, conseils entre le 26 juin et le 3 juillet.
- LagomorpheFidèle du forum
chmarmottine a écrit:Cleroli a écrit:C'es original mais ça m'interpelle sur 2 points :chmarmottine a écrit:En réalité, c'est possible : en faisant d'abord des "conseil d'orientation" puis plus tard des conseils de classe.
- les parents acceptaient ces conseils d'orientation ? A quoi servaient alors les conseils de classe ? Juste mettre les félicitations ?
- les élèves continuaient de venir en classe et de travailler après le conseil d'orientation ? Mes élèves de 2de comprendraient vite que c'est inutile (ils sont déjà absents et pourtant leur conseil n'est pas passé).
Les parents n'étaient pas conviés aux conseils d'orientation.
Pour l'effet sur les élèves, cela jouait à la marge sur les élèves désireux de ne pas avoir de remarques négatives sur les bulletins ...
Je n'ai jamais réussi à en savoir plus sur la légalité de ce procédé.
Un ancien CDE très calé en textologie réglementaire m'avait un jour expliqué ceci: il est absolument interdit de faire des "pré-conseils de classe", car les discussions sur l'évaluation du niveau des élèves, qui aboutissent à l'établissement du pied de bulletin, ne peuvent avoir lieu que devant les représentants des parents et des élèves. Cependant, dès lors qu'on change le nom, ça devient légal. Ainsi une "réunion d'équipe pédagogique" (où l'on était conviés en cas de classe à problème) n'est pas un pré-conseil de classe, on n'y discute pas de félicitations / encouragement tout ça, ces mots y sont tabous, mais on peut évoquer "le risque qu'au (vrai) conseil de classe soit décidé que..." (on ne décide rien hein, on dit que le conseil risque de décider). Hypocrite à souhait, mais efficace: une fois au conseil on est tous sur la même longueur d'onde.
C'est un peu la même histoire que pour les avertissements sur les bulletins: pas le droit, car un avertissement est une sanction disciplinaire qui ne peut être prononcée que par un conseil de discipline. Et qui ne peut avoir pour seule motivation des résultats insuffisants, en vertu du principe de séparation entre notes et disciplinaire. Mais si on remplace "avertissement" par "mise en garde", ça devient parfaitement légal.
- A TuinVénérable
piesco a écrit:A Tuin a écrit:henriette a écrit:Hallucinant. Le ministre n'est donc même pas au courant qu'il y a des délais incompressibles qui sont imposés aux EPLE par les rectorats (dates des commissions d'appel, remontée des dossiers, affectations, etc.). Impossible par exemple de faire les CC de 3e après le 6 juin si on veut rester dans les clous.
À ce stade, ce n'est plus de l'amateurisme ou de la naïveté, c'est de l'incompétence, et bien crasse.
Que veux tu qu'il y connaisse. Ce n'est pas son métier à la base.
Il y en a un paquet dans ces postes qui n'ont pas la compétence afférente, et qui n'ont été placés là que par cooptation ou par les influences qu'ils peuvent exprimer ou qu'on leur dit d'exprimer.
Se renseigner avant d'en parler serait un bon début.
Mais.
Non seulement il n'y connait rien, mais les objectifs étant ceux qu'ils sont, ils doivent tenir ce discours par rapport à un type de population, leur électorat. Sur le terrain tant pis s'il en va autrement. La politique c'est disruptif.
- A TuinVénérable
Jacq a écrit:Plutôt que de s'occuper de la reconquête du mois de juin il ferait mieux de s'occuper de la reconquête du mois de mai. En LP les prof sont mobilisés à tour de bras pour faire passer les CCF, les épreuves des centres de formation privée, notamment pour les matières professionnelles. J'ai une collègue qui n'aura quasiment pas vu ses élèves au mois de mai. Mes collègues de LV viennent de passer une semaine entière à faire passer des oraux.
Il y avait une solution simple et efficace pour le mois de juin : la concentration des épreuves du bac ! Mais c'est vrai que c'était épuisant, les élèves mourraient les uns après les autres, se liquéfiaient sous nos yeux. Le taux de mortalité a été tellement important durant des années que les épreuves en juin étaient responsables de la dépopulation de la France !
Aussi les cadres de l'EN, pour sauver la France ont décalé les épreuves de LP en cours d'années, tout en prétendant qu'il fallait que les élèves travaillent jusqu'à début juillet. Bon, la France a été sauvée mais les profs font passer les épreuves durant l'année et les élèves de LP vont à la plage dès les CCF et les conseils de classe passés.
Fiers de cette belle réussite, merci Blanquer 1, Blanquer 2 et ses amis du ministère qui n'ont jamais vu un élève sauf quelques sélectionnés et formatés pour passer devant les caméras, ont trouvé bon de décaler aussi les épreuves du bac général (spé ou pas, on s'en fiche). La belle réussite de nouveau ! Et, oh surprise, la majorité pas totalement idiote de élèves (sauf les plus travailleurs) n'en rament plus une (sauf à la plage, évidemment)... C'est sûr que ce n'était pas certain ( ) ou prévisible.
Fiers de l'expérience tirée de ce merveilleux nouveau succès, très heureux, ils récidivent en souhaitant que les élèves de bac pro passent à l'avenir presque toutes leurs épreuves en mars/mai pour partir en stage ensuite (il est très utile de partir en stage de formation une fois formé, c'est logique) et reviennent en fin d'année pour renforcer leurs compétences pour aller dans le supérieur. C'est sûr qu'ils vont revenir travailler après leur stage et après leur bac. Sérieux, faut avoir fait polytechnique pour inventer un truc pareil.
Et de plus en plus, au lieu de faire travailler les élèves en classe en mai on fait partir en stage des classes de LP (qui jusque là partaient en juin) en mai histoire de dire que les élèves ont cours ensuite en juin et que ces feignasse de prof travaillent. Alors que justement, avant, l'avantage du LP c'est que nos élèves partaient en stage en juin ce qui évitait l'inévitable absentéisme forcené de cette période.
Pour résumer. Nous avons le ministère le plus logique et le plus efficace (pas seulement le dernier, non, tous les derniers) qui soit !
Les élèves ne viendront plus, les pactes viendront pointer leurs heures devant des classes vides, et ensuite le ministère dira, "voyez ces élèves de LP sont des faineants, ça ne fonctionne pas, ils faut fermer les LP".
- chmarmottineGuide spirituel
Lagomorphe a écrit:chmarmottine a écrit:Cleroli a écrit:C'es original mais ça m'interpelle sur 2 points :chmarmottine a écrit:En réalité, c'est possible : en faisant d'abord des "conseil d'orientation" puis plus tard des conseils de classe.
- les parents acceptaient ces conseils d'orientation ? A quoi servaient alors les conseils de classe ? Juste mettre les félicitations ?
- les élèves continuaient de venir en classe et de travailler après le conseil d'orientation ? Mes élèves de 2de comprendraient vite que c'est inutile (ils sont déjà absents et pourtant leur conseil n'est pas passé).
Les parents n'étaient pas conviés aux conseils d'orientation.
Pour l'effet sur les élèves, cela jouait à la marge sur les élèves désireux de ne pas avoir de remarques négatives sur les bulletins ...
Je n'ai jamais réussi à en savoir plus sur la légalité de ce procédé.
Un ancien CDE très calé en textologie réglementaire m'avait un jour expliqué ceci: il est absolument interdit de faire des "pré-conseils de classe", car les discussions sur l'évaluation du niveau des élèves, qui aboutissent à l'établissement du pied de bulletin, ne peuvent avoir lieu que devant les représentants des parents et des élèves. Cependant, dès lors qu'on change le nom, ça devient légal. Ainsi une "réunion d'équipe pédagogique" (où l'on était conviés en cas de classe à problème) n'est pas un pré-conseil de classe, on n'y discute pas de félicitations / encouragement tout ça, ces mots y sont tabous, mais on peut évoquer "le risque qu'au (vrai) conseil de classe soit décidé que..." (on ne décide rien hein, on dit que le conseil risque de décider). Hypocrite à souhait, mais efficace: une fois au conseil on est tous sur la même longueur d'onde.
C'est un peu la même histoire que pour les avertissements sur les bulletins: pas le droit, car un avertissement est une sanction disciplinaire qui ne peut être prononcée que par un conseil de discipline. Et qui ne peut avoir pour seule motivation des résultats insuffisants, en vertu du principe de séparation entre notes et disciplinaire. Mais si on remplace "avertissement" par "mise en garde", ça devient parfaitement légal.
Oui, c'était exactement ce qui était avancé par les cde qui procédaient ainsi.
- JacqGuide spirituel
Lagomorphe a écrit:Un ancien CDE très calé en textologie réglementaire m'avait un jour expliqué ceci: il est absolument interdit de faire des "pré-conseils de classe", car les discussions sur l'évaluation du niveau des élèves, qui aboutissent à l'établissement du pied de bulletin, ne peuvent avoir lieu que devant les représentants des parents et des élèves. Cependant, dès lors qu'on change le nom, ça devient légal. Ainsi une "réunion d'équipe pédagogique" (où l'on était conviés en cas de classe à problème) n'est pas un pré-conseil de classe, on n'y discute pas de félicitations / encouragement tout ça, ces mots y sont tabous, mais on peut évoquer "le risque qu'au (vrai) conseil de classe soit décidé que..." (on ne décide rien hein, on dit que le conseil risque de décider). Hypocrite à souhait, mais efficace: une fois au conseil on est tous sur la même longueur d'onde.
C'est un peu la même histoire que pour les avertissements sur les bulletins: pas le droit, car un avertissement est une sanction disciplinaire qui ne peut être prononcée que par un conseil de discipline. Et qui ne peut avoir pour seule motivation des résultats insuffisants, en vertu du principe de séparation entre notes et disciplinaire. Mais si on remplace "avertissement" par "mise en garde", ça devient parfaitement légal.
Je te fais confiance pour l'ensemble, qui est éclairant, sauf pour la sanction disciplinaire. Il existe plusieurs sanctions disciplinaires dont la plupart ne nécessite pas un conseil de discipline. Seule l'exclusion définitive (maintenant que l'exclusion temporaire au-delà de 8 jours est interdite - ce qui est une bêtise, une fois de plus - pour des motifs de politique locale uniquement d'ailleurs) nécessite un conseil de discipline. Donc un CDE présidant un CC pourrait mettre un avertissement à l'issue du CC. Sur le bulletin apparaîtra la mise en garde et l'avertissement sera joint au bulletin.
A Tuin a écrit:Jacq a écrit:Plutôt que de s'occuper de la reconquête du mois de juin il ferait mieux de s'occuper de la reconquête du mois de mai. En LP les prof sont mobilisés à tour de bras pour faire passer les CCF, les épreuves des centres de formation privée, notamment pour les matières professionnelles. J'ai une collègue qui n'aura quasiment pas vu ses élèves au mois de mai. Mes collègues de LV viennent de passer une semaine entière à faire passer des oraux.
Il y avait une solution simple et efficace pour le mois de juin : la concentration des épreuves du bac ! Mais c'est vrai que c'était épuisant, les élèves mourraient les uns après les autres, se liquéfiaient sous nos yeux. Le taux de mortalité a été tellement important durant des années que les épreuves en juin étaient responsables de la dépopulation de la France !
Aussi les cadres de l'EN, pour sauver la France ont décalé les épreuves de LP en cours d'années, tout en prétendant qu'il fallait que les élèves travaillent jusqu'à début juillet. Bon, la France a été sauvée mais les profs font passer les épreuves durant l'année et les élèves de LP vont à la plage dès les CCF et les conseils de classe passés.
Fiers de cette belle réussite, merci Blanquer 1, Blanquer 2 et ses amis du ministère qui n'ont jamais vu un élève sauf quelques sélectionnés et formatés pour passer devant les caméras, ont trouvé bon de décaler aussi les épreuves du bac général (spé ou pas, on s'en fiche). La belle réussite de nouveau ! Et, oh surprise, la majorité pas totalement idiote de élèves (sauf les plus travailleurs) n'en rament plus une (sauf à la plage, évidemment)... C'est sûr que ce n'était pas certain ( ) ou prévisible.
Fiers de l'expérience tirée de ce merveilleux nouveau succès, très heureux, ils récidivent en souhaitant que les élèves de bac pro passent à l'avenir presque toutes leurs épreuves en mars/mai pour partir en stage ensuite (il est très utile de partir en stage de formation une fois formé, c'est logique) et reviennent en fin d'année pour renforcer leurs compétences pour aller dans le supérieur. C'est sûr qu'ils vont revenir travailler après leur stage et après leur bac. Sérieux, faut avoir fait polytechnique pour inventer un truc pareil.
Et de plus en plus, au lieu de faire travailler les élèves en classe en mai on fait partir en stage des classes de LP (qui jusque là partaient en juin) en mai histoire de dire que les élèves ont cours ensuite en juin et que ces feignasse de prof travaillent. Alors que justement, avant, l'avantage du LP c'est que nos élèves partaient en stage en juin ce qui évitait l'inévitable absentéisme forcené de cette période.
Pour résumer. Nous avons le ministère le plus logique et le plus efficace (pas seulement le dernier, non, tous les derniers) qui soit !
Les élèves ne viendront plus, les pactes viendront pointer leurs heures devant des classes vides, et ensuite le ministère dira, "voyez ces élèves de LP sont des fainéants, ça ne fonctionne pas, ils faut fermer les LP".
Toutafé !
Mais je me marre aussi à propos de inefficacité du "pactole" car dans mon établissement la première personne qui viendra le signer est celle qui a été absente presque toute l'année. Donc on pourra lui payer les remplacements tout en lui payant aussi ses périodes d'absences. Ne parlons pas des missions totalement creuses car nous sortons du sujet.
Sinon, et pour revenir aux dates des CC, je soupçonne vivement ma direction de souhaiter se débarrasser rapidement du fardeau pour se consacrer à l'organisation du bac. Ce n'est pas un reproche mais je comprends qu'ils soient au taquet en fin d'année.
J'ai moi-même un peu le même mode de pensée quand on me demande de donner la liste des fournitures, les vœux pour les EDT, telle chose pour la rentrée, j'ai juste envie de leur dire : "laissez-moi déjà finir l'année, les corrections, les appréciations et laissez-moi penser à la rentrée 2023 quand j'aurai terminé les cours et la prépa des conseils de classe". "Vous voulez être PP en septembre 2023 ?". "Laissez-moi déjà finir mon boulot de PP pour mes terminales".
- frecheGrand sage
Ça me semble être du bon sens, chez nous, les conseils de classe des 5e ont lieu avnt le 15 juin cette année...Sibylle a écrit:J'attendais qu'un tel topic ouvre.
On a reçu comme information : à part les troisièmes bien entendu, conseils entre le 26 juin et le 3 juillet.
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- reconquête du mois de juin
- Le nouveau bac déjà remplacé ? Des changements à prévoir pour 2024…
- Et si la reconquête du mois de juin passait par un sourire?
- Date du DNB 2024. Reconquête du mois de juillet.
- Week-end de rentrée, vendredi après-midi, mois de juin, 2eme jour de pré-rentrée : Jean-Michel Zakhartchouk, retraité, invite les enseignants à travailler davantage.
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